Peut-on licencier un salarié qui donne des sandwichs invendus promis aux poubelles ?

Quatre salariés de Starbucks et Prêt-à-Manger à l’aéroport de Marseille-Provence ont été licenciés à la mi-mars pour avoir distribué des invendus à des sans-abri et au personnel de l’aéroport.

Un fait, dont on ne connaît cependant pas tous les détails, qui pose toutefois la question de sa base juridique.

20 Minutes a posé la question à Yves Nicol, avocat en droit du travail au barreau de Lyon.

Un employé de grande surface viré pour avoir récupéré des pizzas qui allaient partir à la poubelle, date limite de consommation oblige. Un autre mis à pied pour avoir pris 11 melons et 2 salades dans la benne à ordure du magasin. Une troisième, encore, licenciée pour avoir validé indûment quatre bons de réduction d’une poignée de centimes. « Des cas comme ça, il y en a plein les Prud’hommes », constate auprès de 20 Minutes Yves Nicol, avocat en droit du travail du barreau de Lyon.

Et les Prud’hommes de Marseille devraient voir très prochainement arriver sur leurs bureaux un nouveau cas : quatre salariés de Starbucks et Prêt-à-Manger à l’aéroport de Marseille-Provence ont été licenciés à la mi-mars pour avoir distribué des invendus à des sans-abri et au personnel de l’aéroport, a rapporté La Provence. 

https://www.20minutes.fr/societe/4148517-20250414-peut-licencier-salarie-donne-sandwichs-invendus-promis-poubelles

Bonne question. Je pense que ça clarifie pour le secret. En pesant à ça, le problème, en ce moment, c'est le secret qui est pas respecté.

Bonne moral pour le futur.

il y a 7 minutes, January a dit :

Un employé de grande surface viré pour avoir récupéré des pizzas qui allaient partir à la poubelle

Heureusement qu'il existe encore des gens comme lui (eux)...

mais pourquoi ne pas avoir proposé d'officialiser les 'dons' ou en parler à des associations? parce que là un produit à date limite cause des problèmes à une personne qui porte plainte, ca m'étonnerais que les employés reconnaissent leurs torts! Ce sera plutôt 'tout le monde savait et la direction ne disait rien. alors on pensaient qu'elle était d'accord'

Lire les liens, c'est bien. 

Dans cette affaire, ce qui interpelle le plus notre spécialiste est le cas du « deal sandwichs contre ménage. Je vois mal une entreprise faire ce genre de chose, ça fait un peu exploitation. S’il y a eu instruction de l’employeur, même verbal et que cela est démontré même avec des témoignages, c’est très grave et c’est du travail dissimulé. A l’inverse, cela a pu aussi être fait à son insu », estime Yves Nicol.

Sandwichs contre ménage : « Des faits assez graves »

Aussi, « il faudrait regarder dans ce cas les fiches de poste des employés concernés, si elles comprenaient ou non les tâches de nettoyage. Comme ça, je dirais que c’est plus sur ce motif “sandwichs contre ménage fait à son insu” que s’est reposé l’entreprise pour les licencier. C’est sa seule défense possible sur ces faits assez graves ».

Il y a 1 heure, January a dit :

 

 

Quatre salariés de Starbucks et Prêt-à-Manger à l’aéroport de Marseille-Provence ont été licenciés à la mi-mars pour avoir distribué des invendus à des sans-abri et au personnel de l’aéroport.

Un fait, dont on ne connaît cependant pas tous les détails, qui pose toutefois la question de sa base juridique.

20 Minutes a posé la question à Yves Nicol, avocat en droit du travail au barreau de Lyon.

 

Un employé de grande surface viré pour avoir récupéré des pizzas qui allaient partir à la poubelle, date limite de consommation oblige. Un autre mis à pied pour avoir pris 11 melons et 2 salades dans la benne à ordure du magasin. Une troisième, encore, licenciée pour avoir validé indûment quatre bons de réduction d’une poignée de centimes. « Des cas comme ça, il y en a plein les Prud’hommes », constate auprès de 20 Minutes Yves Nicol, avocat en droit du travail du barreau de Lyon.

Et les Prud’hommes de Marseille devraient voir très prochainement arriver sur leurs bureaux un nouveau cas : quatre salariés de Starbucks et Prêt-à-Manger à l’aéroport de Marseille-Provence ont été licenciés à la mi-mars pour avoir distribué des invendus à des sans-abri et au personnel de l’aéroport, a rapporté La Provence. 

 

https://www.20minutes.fr/societe/4148517-20250414-peut-licencier-salarie-donne-sandwichs-invendus-promis-poubelles

 

On ne devrait pas... mais on peut. Je n'ai aucun doute là-dessus.

Il y a 2 heures, January a dit :

 

 

Quatre salariés de Starbucks et Prêt-à-Manger à l’aéroport de Marseille-Provence ont été licenciés à la mi-mars pour avoir distribué des invendus à des sans-abri et au personnel de l’aéroport.

Un fait, dont on ne connaît cependant pas tous les détails, qui pose toutefois la question de sa base juridique.

20 Minutes a posé la question à Yves Nicol, avocat en droit du travail au barreau de Lyon.

 

Un employé de grande surface viré pour avoir récupéré des pizzas qui allaient partir à la poubelle, date limite de consommation oblige. Un autre mis à pied pour avoir pris 11 melons et 2 salades dans la benne à ordure du magasin. Une troisième, encore, licenciée pour avoir validé indûment quatre bons de réduction d’une poignée de centimes. « Des cas comme ça, il y en a plein les Prud’hommes », constate auprès de 20 Minutes Yves Nicol, avocat en droit du travail du barreau de Lyon.

Et les Prud’hommes de Marseille devraient voir très prochainement arriver sur leurs bureaux un nouveau cas : quatre salariés de Starbucks et Prêt-à-Manger à l’aéroport de Marseille-Provence ont été licenciés à la mi-mars pour avoir distribué des invendus à des sans-abri et au personnel de l’aéroport, a rapporté La Provence. 

 

https://www.20minutes.fr/societe/4148517-20250414-peut-licencier-salarie-donne-sandwichs-invendus-promis-poubelles

 

 Les salariés licenciés devraient bouffer leurs patrons ,  comme du cochon , bien cuit évidement !   Je déconseille fortement la consommation de viande crue .   Car une fois que t'en aura bouffer un , les autres seront un peu plus prudent avant de licencier .

ça devrait dévelloper le sens du cannibalisme économique , l'autophagie patronale et la précarisation de la main d'oeuvre .

je prône un cannibalisme rituel éco autophagique patronal par tous les salariés . 

Oui c'est du vol, c'est une faute grave, sans parler des risques sanitaires. Ils n'auraient pas du se lancer dans cette aventure farfelue. 

Il y a 1 heure, Fantasio128 a dit :

Oui c'est du vol, c'est une faute grave, sans parler des risques sanitaires. Ils n'auraient pas du se lancer dans cette aventure farfelue. 

Comme le souligne Fantasio, sur le plan humain, il est certain que les employés concernés ont accompli un geste que l’on ne devrait pouvoir que féliciter.

Mais il n’en demeure pas moins que les produits donnés sont la propriété de l’employeur. Et qu’en l’absence d’un règlement intérieur autorisant ce don, le fait de le donner à qui que ce soit, et sous quelque prétexte que ce soit,  demeure un vol.

Peut-on licencier un salarié qui donne des sandwichs invendus promis aux poubelles ?
Si le règlement intérieur l'interdit clairement : oui.
Ce sont les biens d'une société, elle seule décide de ce qui peut en advenir (poubelle ou don).
Le justicier généreux avec l'argent de quelqu'un d'autre peut aller se faire voir mais si ohlala mais c'est pas bien, faut tout donner parce qu'on est des gentils LFIstes et qu'on est généreux avec l'argent des autres.
Sinon il y a probablement des entreprises qui ont un règlement intérieur qui prévoit de donner les invendus, et c'est très bien, c'est pas ça le problème. Le problème c'est la générosité avec l'argent et les biens de autres (que ça aille à la poubelle ou pas).

Il y a 2 heures, Fantasio128 a dit :

Oui c'est du vol, c'est une faute grave, sans parler des risques sanitaires. Ils n'auraient pas du se lancer dans cette aventure farfelue. 

On est d'accord ! Si ce n'est pas autorisé par le règlement, c'est une faute grave. C'est comme si moi je donnais un écran d'ordinateur de ma boite a quelqu'un comme ça parce que je m'en sers pas, sans avoir demandé à mon entrepreneur. Point barre.

Le problème semble être l'interaction des employers...

une solution plus neutre, aurait pu être de jeter (de mettre a la poubelle) les aliments dans des boites ou cartons préservant

l'hygiène des aliments, les nécessiteux pouvant récupérés les denrées a leur guise, a condition que les poubelles soient libres

d'accès ?

Meme si à un moment donner, l'entreprise ne voudrait plus laisser leurs employés donner ces invendus, il fallait qu'ils leurs avertissent que s'il continuaient de faire ça ils seraient ainsi licencier, ça me parait du bon sens de faire comme ça avant de licencier du jour au lendemain.

Après c'est peut être une excuse car ils voulaient licencier des personnes.