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Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire !

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 104 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
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à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Ah merde, tu le pensais pas !? :sorry:

:langue:

Tu veux toujours avoir le dernier mot, toi hein ! ;)

Les intellectuels disent que c'est un signe de manque de confiance en soi (je vais demander confirmation à @G2LLOQ :D)

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Membre, 125ans Posté(e)
Forumeur accro‚ 125ans‚
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Le 18/03/2025 à 22:15, Short a dit :

il semble commun que les citoyens et citoyennes supposément éclairés ne passent leurs soirées à boire de l'alcool dans les bars

.

Modifié par Je vis au cimetière
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Membre, 77ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 25 424 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 8 minutes, Auger a dit :

Entre-nous soit dit : il ne manquerait plus que ça ! :D

(les blagounettes à deux sous suffisent...)

Cela me détend  , mais personne n'est obligé de faire semblant de ne pas apprécier ..........:plus:

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Membre, 125ans Posté(e)
Forumeur accro‚ 125ans‚
Posté(e)
Le 18/03/2025 à 22:15, Short a dit :

Les addictions sont l'éxutoire idéal pour les personnes totalement incapables de se construire un cadre de pensée et de structurer leur existence autour de valeurs fortes

 

Le 18/03/2025 à 22:15, Short a dit :

On a beaucoup reproché aux philosophes de faire la théorie de ce qu'ils ne vivent ou ne pratiquent pas.

 

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Membre, 77ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 25 424 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 5 minutes, Auger a dit :

Tu veux toujours avoir le dernier mot, toi hein ! ;)

Les intellectuels disent que c'est un signe de manque de confiance en soi (je vais demander confirmation à @G2LLOQ :D)

Je suis aux Gabonais absents  ! ah tu l'a cherché ......................

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 39 802 messages
Grégairophobe...,
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il y a 14 minutes, Auger a dit :

Tu veux toujours avoir le dernier mot, toi hein ! ;)

Ah non je voulais pas ! Mais ça m’amuse ce truc que tu as assez souvent d’expliquer tes vannes, au cas où ce ne serait pas compris. Ou mal interprété :)

il y a 19 minutes, Auger a dit :

Les intellectuels disent que c'est un signe de manque de confiance en soi (je vais demander confirmation à @G2LLOQ :D)

:D

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 104 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ah non je voulais pas ! Mais ça m’amuse ce truc que tu as assez souvent d’expliquer tes vannes, au cas où ce ne serait pas compris. Ou mal interprété :)

 

Tu as parfaitement raison (vraiment).

Le souci, quand on manie l'ironie ou l'humour (bon ou mauvais, peu importe), le second, troisième... degré, est de faire passer le bon message, la bonne intention : ni trop forte, ni pas assez.

On l'a évoqué récemment (il y a quelques jours je crois), cette difficulté lorsqu'on n'a pas son interlocuteur en face, de ne pas créer de "malentendu".

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 39 802 messages
Grégairophobe...,
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il y a 4 minutes, Auger a dit :

Tu as parfaitement raison (vraiment).

Le souci, quand on manie l'ironie ou l'humour (bon ou mauvais, peu importe), le second, troisième... degré, est de faire passer le bon message, la bonne intention : ni trop forte, ni pas assez.

On l'a évoqué récemment (il y a quelques jours je crois), cette difficulté lorsqu'on n'a pas son interlocuteur en face, de ne pas créer de "malentendu".

C’est vrai que c’est pas simple à l’écrit. Les smileys peuvent aider. Un peu comme l’intonation de l’IRL.

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 799 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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Il y a 8 heures, Auger a dit :

Résistance d'un(e) élément/organisation/structure au désordre/à la dispersion énergétique.

Pas d'accord avec toi : dans mon esprit (faible, probablement) c'est toujours à l'émetteur de se faire comprendre du récepteur. Un message mal compris est presque toujours du fait de l'émetteur.

 

C'est un vieux débat. Mais je vais me mettre entre toi et Fraction. Etre le plus lisible et accessible possible, sans toutefois renier l'usage d'un vocabulaire relevé. Ne pas être pédant, mais permettre aussi au lecteur d'aller se culturer en découvrant des mots nouveaux à ses yeux. N'est-ce pas louable ?

Sinon, on peut risquer cette pente qui consiste à ne faire lire aux élèves que des abrégés voire des ré-écritures (au final incompréhensibles). Et nous sommes tous les élèves potentiels des autres !

Il ne faut pas se mettre à tout prix au niveau le plus bas, amha.

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 104 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
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il y a 2 minutes, Easle a dit :

 

C'est un vieux débat. Mais je vais me mettre entre toi et Fraction. Etre le plus lisible et accessible possible, sans toutefois renier l'usage d'un vocabulaire relevé. Ne pas être pédant, mais permettre aussi au lecteur d'aller se culturer en découvrant des mots nouveaux à ses yeux. N'est-ce pas louable ?

Sinon, on peut risquer cette pente qui consiste à ne faire lire aux élèves que des abrégés voire des ré-écritures (au final incompréhensibles). Et nous sommes tous les élèves potentiels des autres !

Il ne faut pas se mettre à tout prix au niveau le plus bas, amha.

Oui, je partage : il faudrait trouver un "juste milieu", entre tout livrer pré-maché/pré-digéré (comme une becquée d'oiseau) ou perdre "sciemment" le lecteur sous une forme volontairement absconse ou amphigourique (zut, je viens de le faire :D).

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 799 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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Le 18/03/2025 à 22:15, Short a dit :

Bonjour,

A l'ère de la déconstruction et où l'entreprise Kafkaïenne de la construction de soi se heurte aux militantismes identitaires de toutes sortes ainsi qu'au déni de ce qui fût la richesse de notre civilisation, à savoir l'universalisme et l'universalité, il semble commun que les citoyens et citoyennes supposément éclairés ne passent leurs soirées à boire de l'alcool dans les bars, et si ils n'y trouvent pas le réconfort face à leur impatience de vivre, ils finissent par consommer des relations autrefois conçues comme illicites entre un homme et une femme consentants, comme s'il y avait de la dignité à se perdre ainsi, et à renoncer à tous les repères ainsi qu'à condamner l'Amour par avance chez celles et ceux qui, désincarnés et perdus en eux-mêmes, finissent par se dire qu'ils ou elles sont tous et toutes les mêmes. Les addictions sont l'éxutoire idéal pour les personnes totalement incapables de se construire un cadre de pensée et de structurer leur existence autour de valeurs fortes, ces dernières étant en outre autoproclamées par les milieux des multinationales, dont les milliardaires instrumentalisent cyniquement ce qui n'est qu'un pur processus de domination sociale en cherchant à se parer des dorures de la vertu et de la morale dont ils sont proprement dépourvus, les entreprises n'étant fondamentalement que des mécaniques (surtout à l'heure industrielle) qui à ce titre, ne peuvent structurellement pas proposer de valeurs à la société. C'est le rôle de la politique, et penser que seules les sciences et les techniques pourraient, à l'ère industrielle, encore permettre d'améliorer nos conditions de vie ainsi que celles des autres, conduit à la pensée néolibérale post-politique consistant à vivre une vie avec la tête dans le guidon, en fonction du métro / boulot / dodo et de la routine quotidienne qui va très bien à l'ensemble des neurotypiques, à tout le moins en principe, mais dont ils ont tout de même à souffrir de temps à autre, bien que cela rende la société totalement imbuvable au HPI.

Si ce dernier consulte, son besoin de sens, sa quête de l'enfant intérieur et ce besoin d'accomplir son destin, se traduira bien souvent par des attitudes philosphiques et des réflexions sur le nihilisme, ce qui sera par dépit interprété par le psychologue ou le psychiatre comme une rationalisation morbide du problème qui ne se situerait donc pas au niveau où le pense le HPI. Paradoxalement, plutôt que de l'aider, cela l'invite à déconstruire les schémas auxquels il a besoin de se raccrocher pour survivre et chercher son air alors qu'il étouffe sous le carcan des normes sociales diverses et variées. Sous la pression des constats cliniques il est désormais acquis que certaines personnes ont développé ce qui se nomme désormais la logothérapie, qui invite à ne pas déconstruire le discours philosophique ou existentiel du patient, pas forcément HPI mais parfois, et à avoir la subtilité de ne pas assimiler son questionnement à une rationalisation morbide qu'il faudrait déconstruire, de sorte à ce que le plus judicieux serait de l'accompagner dans sa réflexion afin qu'il y trouve du sens. D'autres écrivent des livres, ou ouvrent des cercles de réflexion, en particulier s'ils ne peuvent apporter leur pierre à l'édifice et apporter des contributions socialement reconnues qui leur feraient sentir qu'ils auraient enfin trouvé leur place. Ainsi, la philosophie comme science correspondrait à cet art de faire accoucher les personnes, sous le mode dialectique propre à la maïeutique socratique, du sens de leur propre vie, de façon à ce qu'ils en ressortent revigorés et à ce que leur existence soit plus stimulante.

On a beaucoup reproché aux philosophes de faire la théorie de ce qu'ils ne vivent ou ne pratiquent pas. Ce fût le cas de Jean-Jacques Rousseau qui, bien qu'il abandonnât ses enfants à l'assistance publique, écrivît des théories sur l'éducation. C'est pour une raison simple qui est que la philosophie, dont on perçoit bien à ce titre qu'elle peut être liée à une pratique médicale (si on la relie au besoin de sens à tout le moins, et cela se voyait bien dans le stoïcisme qui est à la base de certaines thérapies notamment), se concevra bien plus efficacement comme une prothèse, donc comme un moyen dérivé de remplacer un organe fonctionnel dont nous serions dépourvus. Cela semble inouï pas vrai, car cela impliquerait que l'obsession du HPI pour la philosophie ne proviendrait pas de quelque chose en trop, mais de quelque chose en moins, qu'il cherche à compenser par la réflexion intellectuelle. La réflexion du philosophe est toutefois souvent plus lucide que ne le peut le pékin moyen, car pour créer une prothèse fonctionnelle, par exemple une prothèse de pieds, il faut d'abord bien comprendre ce qu'est un pieds, en faire la théorie et l'analyse rigoureuse, le percevoir sous tous les angles, de façon à reproduire un ersatz de pieds qui fera que l'handicapé ne devienne à nouveau normal et puisse explorer le monde comme le ferait un autre, incognito, en rejoignant donc une forme de norme qu'il aura payé au prix le plus cher (et qui lui attribuera une lucidité hors du commun sur ce qu'est un pieds).

C'est exactement ce que vit le philosophe dans sa caverne qui pense. Génie incompris ou pas, il sent qu'il a besoin d'avoir une vue d'ensemble du monde actuel pour lui donner du sens à ses propres yeux, et que s'il échoue dans cette tâche, il n'aura d'autre alternative que d'être un moins que rien à ses propres yeux, et de finalement manquer sa cible dont son existence même témoigne qu'il était né pour l'atteindre en plein dans le mille. Bien que la société égalitaire nie le surdon, elle estime souvent le surdoué qui réussit, car elle y voit le moyen de mettre le qualitatif dont il témoigne au service de l'intérêt pécunier et de l'argent des intérêts privés voir publics, dont les indicateurs de performance liés à l'informatique toute puissante, au sens où elle sera instrumentalisée afin de retirer tout sens à l'exercice de sa profession, relèvent du quantitatif pur, de sorte à soumettre les insoumis et les faire entrer au forceps dans les normes, dans le chantage à leur propre survie et à leur propre carrière (on a tous en tête le contre-exemple du SDF qui représente celui qui a tout perdu et à qui nous estimons souvent que nous ne devons rien, alors qu'ils sont nos faire-valoirs, et que beaucoup de surdoués deviennent SDF, en particulier s'ils ignorent qu'ils le sont voir qu'ils échouent une thèse).

Car le surdoué a besoin de faire le tri et de comprendre le contexte de manière exhaustive avant d'agir et de prendre une décision adéquate, dans son intérêt, mais également dans l'intérêt de tous, que son fonctionnement atypique le rend tout simplement incapable d'ignorer ou d'omettre dans son analyse et dans la construction de sa métaphysique. A moins qu'il ne pense qu'à lui-même, mais cela serait impossible car son empathie le rend incapable de se comprendre lui-même autrement que par le truchement de l'Autre, qui ne le comprend pas toujours très bien, mais pour lequel ou laquelle il éprouve une réelle compassion, et dont seule sa prise en compte lui permettra de faire la part des choses à son propre sujet et de survivre, avec une volonté de fusion idéaliste qui n'est pas infantile, mais le signe d'un esprit supérieur qui estime que le temps qui passe est si fugace, que fusionner avec l'Absolu à chaque instant et trouver des relations significatives serait la vie idéale, et dont il s'étonne que les gens n'éprouvent pas ce sentiment ou ce besoin qui lui est propre, dans des contextes où plus personne ne pense, et où chacun ne se contente plus que de veiller à son propre intérêt, celui de ses amis ou des groupes sociaux auxquels il s'identifie, dans une forme d'égoïsme et d'avarice généralisées qui deviennent l'alpha et l'omega de tout, ce qui est une pensée proprement néolibérale et américaine. Ce qui manque donc au HPI, car c'est bien un manque et un sentiment d'infériorité, et presque un handicap, ce sont les heuristiques contextuelles, que les gens arrivent à appliquer pour s'orienter dans leur vie et leur carrière, en allant de l'avant et en négligeant certains aspects du réel, quand ils sont obligés de tout analyser et décortiquer pour passer à l'action, se sentir bien dans leur vie et leur carrière, et que tout cela fasse sens à leurs propres yeux (afin d'agir dans le monde pour l'améliorer). Et la philosophie est la prothèse qui lui permettra de rejoindre une forme de norme, ou encore le scaphandre qui lui permettra d'apprécier la plongée sous-marine auprès des autres poissons de l'océan, et d'éviter d'être mordu par les méduses ou les requins.

Il est regrettable que la France ne puisse plus rayonner et faire valoir sa spécificité culturelle, car en se plaçant sous le parapluie américain de l'OTAN, elle échoue à parler de sa propre voix, et elle n'est plus audible dans un monde où plus que jamais, redécouvrir les valeurs spécifiquement françaises, qui ont germé dans le catholicisme romain et l'antiquité grecque, feraient du bien à tout le monde. Car le monde anglo-saxon, ainsi que l'Allemagne, sont porteurs traditionnellement du schisme protestant, qui implique un rapport à l'argent fondamentalement différent, qui est à l'origine du néolibéralisme, comme l'a analysé le sociologue Max Weber notamment.

Le travail, aux yeux du protestant, est conçu comme le devoir de l'Homme qui doit gagner son pain à la sueur de son front, comme le préconise la Genèse, et dont le salaire qu'il reçoit en retour serait l'émanation de la grâce de Dieu, preuve s'il en est qu'il est quelqu'un de bien car il a suffisamment apporté à la communauté pour obtenir un montant de salaire dont il puisse être fier et qu'il puisse exhiber (et on voit ici l'origine culturelle profonde de ce qu'on appelle en France le bling-bling, dont Nicolas Sarkozy était l'éminent représentant, chez des personnes qui estiment que montrer qu'elles sont riches serait la preuve qu'elles sont de bonnes personnes, et des personnes méritantes de surcroît, alors qu'il n'y a plus que des héritiers à la télévision). Cette vision protestante vise à distinguer entre les bons pauvres et les mauvais pauvres, les bons pauvres étant ceux qu'il faut aider, c'est-à-dire les personnes volontaires et méritantes, qui travaillent et essayent du mieux qu'elles le peuvent de s'en sortir en étant volontaristes, et les mauvais pauvres, qui mériteraient leur sort car ils seraient paresseux, assistés, capables de rien ou manquant d'intelligence, ce qui leur rendrait impossible qu'ils apportent quoi que ce soit de rentable à une entreprise contemporaine. Cela conduit à la pensée néoconservatrice amériaine absurde qu'un SDF n'aurait qu'à monter sa boîte, ce qui est si délirant que les français ressentent intuitivement l'excès de goût pour son propre confort au détriment de la survie des autres que cela implique, dans un égoïsme inouï lié principalement à l'ignorance, et il faut bien le dire, à la bêtise des classes dominantes américaines.

Pour le catholique, il en va autrement car traditionnellement, la recherche de l'argent y est associée à la concupiscence, c'est-à-dire que le riche y a toujours été suspect de favoriser son propre confort au détriment du plus pauvre, ce qui le pousserait à se détourner des valeurs spirituelles et à favoriser le matérialisme consumériste d'un néocapitalisme nihiliste, dans la guerre des Uniques de Max Stirner, où le fétichisme de la marchandise, aussi bien que le fétichisme conceptuel, nous mettent tous en compétition et nous conduisent à la guerre de égos, donc au final à une société d'esclaves, l'excès de liberté, comme l'excès en toutes choses, n'étant qu'une forme paradoxale d'esclavage, étant entendu que la liberté n'est autre que le fait de suivre la loi que notre propre raison et nos propres valeurs nous prescrivent, mais que le néolibéralisme crée de toutes pièces des catégories sociales ou sociologiques, dont il est certain que le nombre de morts ou de suicides de ses membres font du législateur un oppresseur systémique, ce qui conduit à penser que l'autonomie du sujet, si chère au libéralisme des droits de l'Homme, serait enfreinte, et appellerait à la désobéissance collective car au déni de la volonté générale et de la souveraineté du peuple. Car il est entendu qu'il n'y a aucune liberté politque dans l'autodestruction ou la destruction de la vie des autres, et qu'aucune personne dont la raison est fonctionnelle ne pourrait souhaiter, ni pour lui-même, ni pour qui que ce soit qu'il aimerait, de vivre dans des situations sociales si précaires et néanmoins codifiées, que prétendre y appartenir nous mettrait déjà au ban de la société si on s'en réclamait (p.ex. si vous dites que vous êtes une femme de ménage, et les gens demandant souvent ce qu'est votre métier en premier, la plupart des personnes vont vous ignorer ou vous prendre de haut. Idem si vous êtes un jeune de quartier populaire, un SDF ou même un HPI). N'avons-nous pas fondamentalement créé une société à l'image du système de castes hindou, avec des intouchables, ce terme pouvant à souhait désigner les femmes de ménage d'un certain âge que personne ne touche car elles sont seules et ne valent rien aux yeux des autres ? Ou des jeunes de banlieues dont personne ne veut s'approcher étant entendu qu'ils n'ont pas les codes vestimentaires et langagiers les plus valorisés, et que les employer à un guichet de banque ferait aussitôt fuir le bourgeois ? Etc. etc. Nous pourrions multiplier les exemples de ce type à volonté dans notre monde tendancieux dont on sent bien que si l'égalité est un leitmotiv, elle n'en est pas moins une sorte de prétexte venant justifier le système au nom duquel s'appliquent concrètement et au quotidien ce type de dominations symboliques et donc d'humiliations véritables auprès d'une jeunesse qui perçoit de plus en plus les incohérences de la méritocratie car elle en fait les frais au bénéfice des boomers (qui sont les seuls à voter, et dont la revalorisation des retraites est un scandale qu'ils font payer à leurs propres enfants et petits-enfants, alors qu'ils sont souvent propriétaires de leur logement que contrairement à eux ils ont acquis avant 30 ans, et ont, en moyenne, un salaire supérieur à un jeune actif sur le marché du travail, qui doit donc payer un loyer, qui côtise pour eux, et qui contrairement à eux, ne part jamais en voyage).

Pour reprendre le fil de mon dialogue intérieur, je pourrais simplement signifier que j'aime le monde et la vie comme elle va. Mais que cela ne me suffit pas. J'ai besoin d'y voir clair. J'ai besoin que chaque élément prenne sens dans le paysage pour m'y orienter, de sorte à ce que chaque élément de ce contexte qui m'est propre me soit intelligible, et je ne peux pas juste veiller à mon propre confort ou à celui des miens, comme le firent tant d'allemands de la période nazi qui ont été les instruments de la banalité du mal dont parle Hannah Arendt, car ils n'étaient qu'un rouage accomplissant une fonction au service du tout sur lequel ils n'avaient aucun pouvoir décisionnel, ce dont ils devaient s'accomoder pour survivre. C'est le cas à l'heure actuelle. Personne n'a vraiment le pouvoir décisionnel suffisant pour incarner la volonté populaire, car les dissensions sont si énormes que plus aucune cause ne divise autant que la volonté d'unifier les gens sous la même bannière. Ce n'est certes pas qu'une crise de l'autorité, mais étant entendu que l'élite financière et mondialiste incarne tout de même organiquement le bien et le mal, au sens où le désir du prince est, dans l'inconscient collectif, associé au bien, et que son déplaisir est associé à la contemplation de ce qui est mal dans la société, cela implique qu'un individu qui pourrait impulser et faire diffuser sa propre volonté dans les strates sociales inférieures et subordonnées, tel un roi-philosophe, pourrait rétablir l'ordre, si toutefois il était surdoué ou à tout le moins doté d'une conscience collective telle que la prise en compte de chacun soit naturelle et liée à son propre fonctionnement, ce qui redonnerait du sens à notre action quotidienne, ainsi qu'un pouvoir aux gens sur la société et sur leur propre destin, au contraire de nos dirigeants actuels, tiraillés par des lobbys divers et variés, dont la psychopathie ou la perversion morale voir sexuelle est tout de même avérée dans un nombre de cas très grand désormais.

S'il y a un aspect du système américain qu'il faudrait importer en France, c'est le soucis de la vie sexuelle et affective des dirigeants. Car les américains seraient totalement indignés à l'idée de nommer à la tête de leur état une personne qui ne serait pas mariée, ou qui tromperait sa femme, ou qui aurait des enfants illégitimes dont il ne se préoccuperait pas, ou qui serait pervers sexuel, voir homosexuel ou en proie à une perversion morale voir une psychopathie (bien que ce soit le cas avec Donald Trump, ne nous voilons pas la face). Les français ont vis-à-vis de leurs dirigeants une bienveillance quant à leur vie sexuelle et affective qu'ils ne méritent pas. Car les perversions morales et sexuelles ou la psychopathie, qui vient toujours avec des désirs sexuels hors norme, sont omniprésentes parmis les personnes qui siègent sur les bancs de l'assemblée nationale et du sénat français, y compris auprès de nos dirigeants. Et qu'une perversion implique un rapport vicié au monde, ou en tout cas un manque de respect manifeste envers les normes sociales, l'intérêt collectif, la tradition, ou le bien commun, dans l'exaltation de l'individu-roi, ou de la startup nation, qui n'a aucune envie de faire droit à la sagesse populaire ou au bon sens du petit peuple.

Pour en revenir donc à cette idée de la philosophie comme prothèse, elle nous invite à réfléchir à notre vraie nature et à bien voir que le sort du HPI dans la société contemporaine n'est pas enviable, loin de là, car elle le condamne à construire une pensée philosophique et se bâtir un monde de sens pour s'orienter dans l'existence, avec la présence très fréquente de désillusions liées au fonctionnement neurotypique qui a créé cette société mécaniste et matérialiste dans laquelle il évolue si mal, que l'absence de respect pour ce qu'il est lui rend difficile sinon impossible de cohabiter avec ceux qui y vivent comme des poissons dans l'eau. Le philosophe ou le HPI n'est pas inférieur non plus, mais c'est bien un sentiment d'infériorité qui est à la racine de toute entreprise philosophique authentique car elle nous suggère de devoir construire à la force de la raison raisonnante une conception du monde et des repères, liés à un choix de valeurs, qui nous permette de nous sentir plus justes, donc moins insolents lorsque l'on rouspète, et moins paresseux ou inactifs au quotidien, étant entendu que le contexte social au sein duquel nous sommes immergés, et la société elle-même, ne peut que nous pousser à entreprendre cette démarche, comme Zarathoustra qui part sur la montagne, vers les hauteurs, en quête du surhomme nietzschéen, mais qui loin de se perdre se retrouve lui-même et revient vers les Hommes auxquels il tient le discours sur le dernier Homme, et l'avènement du surhumain, qui soulève toutefois l'hire généralisée. Car les gens sont contents d'être médiocres. Le poisson dans l'océan n'a aucune envie qu'on lui montre à quoi ressemble la terre ferme. Il se sent libre dans la norme dont témoigne la structure régulière du corail, la présence des mêmes espèces au sein de ce milieu ou cette niche écologique qu'il ne quitte pas le rassure, et il n'a pas l'intention de le quitter, comme si aller au delà était impossible ou non souhaitable. Ce fût la même chose pour Christophe Colomb, qui crût tout d'abord découvrir les Indes lorsque voyagant avec des caravelles, il est parti explorer d'autres mondes en affrontant les éléments naturels, pour mieux se trouver soi-même, et qu'il fît découvrir l'Amérique aux Européens, ce qui implique un fonctionnement atypique et une volonté d'expiation en quelque sorte. Le HPI ne peut pas se contenter d'être quelqu'un de la terre. Ni quelqu'un de la mer. Ni quelqu'un de l'air. Ni quelqu'un du feu. Il veut explorer l'intégralité du monde, percevoir par chacun de ses sens, vivre toutes les vies, s'adapter à tous les environnements, et explorer encore davantage, ce que son cerveau incroyable le rend capable de faire plus que les autres, et bien que les autres êtres humains disposent des mêmes tendances, leur fonctionnement atypique doublé de leur sensibilité est si singulier, qu'ils sont généralement les premiers à avoir la nécessité ou le besoin quasi-physiologique d'étendre le domaine du connu au delà des limites actuelles, quitte à aller au bout d'eux-mêmes, et à se perdre en se cherchant eux-mêmes, ce qui les conduit parfois au désespoir et au suicide face à un monde froid ou un univers alors conçu comme horriblement absurde.

La philosophie n'est pas que l'amour de la sagesse. Elle est surtout l'amour de la Vie et de l'Amour lui-même. Si le ou la philosophe-roi pouvait être nommé(e) au sommet de la France, et ainsi y apporter du renouveau, ce serait un bien pour tous car ce serait la condition même de tout bien possible, étant donné que ce serait une émancipation collective, qui viserait à rétablir l'équilibre social, et que le néolibéralisme est l'équivalent implicite au gouvernement d'un maharadjah hindou qui a créé une société des castes, mais qui au moins, contrairement au néolibéral, donne un sens à la société qu'il administre, ce qui la rend tolérable auprès de ses administrés auxquels même les occidentaux missionnaires chrétiens n'ont pas su insuffler la volonté de se rebeller, y compris aux intouchables, face à leur condition sociale jugée injuste et oppressive par les missionnaires, mais nécessaire afin de préserver l'ordre cosmique voulu par les Dieux, et qui donne un sens à leur vie, pour les hindous. Toutefois, et j'insiste là dessus, il faut que le roi soit un philosophe, et non un tyran. Et je pense que les périodes comme la nôtre sont propices à l'arrivée de ce type de personnes hors norme capables de sauver notre pays, étant entendu que les HPI sont les premiers concernés par ce type de besoin et de fonctionnement. Certains ont proposé Michel Onfray au poste de président de la république pour la même raison, ce qui n'a pas manqué de le faire rire aux éclats, car il se sait incapable de gouverner une nation telle que la nôtre, bien qu'il agisse modestement afin d'améliorer la situation déplorable dans laquelle nos pseudo-élites mondialistes à la rationalité désincarnée et partisanes du moindre effort comme du néocapitalisme nihiliste américain nous ont plongé, en dépit du bon sens, uniquement parce que cela arrange leurs intérêts privés de diviser pour régner, et de faire semblant de prendre en compte les intérêts du petit peuple par les mots, sans le faire par les actes (c'est tout le secret du "en même temps" face à deux oppositions qui l'accusent de pencher vers l'autre extrême). Seule la philosophie nous sauvera. Nous sommes le peuple de René Descartes. De Blaise Pascal. De Jean-Jacques Rousseau. De Voltaire et Diderot ou encore d'Alembert. Pic de la Mirandole, Maurice Merleau-Ponty, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Emil Cioran et d'autres encore tel que Gaston Bachelard en épistémologie, que les français devraient redécouvrir car il n'y a pas que Karl Popper dans le réalisme scientifique. Un nouveau vocabulaire doit voir le jour comme ce fût le cas de ce fameux dictionnaire de Diderot et d'Alembert, qui, parmis de nombreux autres, circulait dans la période pré-révolutionnaire, ce qui a permis de créer les bases solides du système à venir. La philosophie soigne l'âme et elle soigne la société et le monde, si toutefois on lui donne la chance de le faire.

 

Est-ce la philosophie ou l'histoire de la philosophie que tu veux rendre populaire ?

D'autres part, un forum est un lieu de débat, avec certes la possibilité de longues interventions, cultivés et approfondies mais une sorte de préambule de cours n'est-il pas mieux sur youtube ? Ou sur un blog ? avec un lien ici pour pouvoir se concentrer ensuite sur le débat écrit ?

 

Le HPI n'est-il pas un topos contemporain de la performance, assez anglo-saxonne, promettant dans la tradition protestante une réussite par la manifestation de qualités divines, supérieures ?

D'ailleurs, qui est sûr, sans avoir une mémoire éidétique et / ou des capacités de calcul mental automatique, d'être HPI ou plutôt à quel degré ?

La quête de sens se perd dans la courte durée de la vie humaine, quelque soit le degré d'intelligence conceptuelle. C'est une quête de l'individu inconscient de la vacuité de ce sens quêté, de la totalité elle-même. Voir l'éternité, contempler l'univers ..... Oui, et ?

La résolution du sens me semble plus évidente sans avoir à le rechercher. Très essentiellement dans le moment présent, si l'objet du désir animal est atteignable et atteint ............ manger, aimer, jouer.

La philosophie peut alors être un dérivatif au face à face avec l'obstacle au désir, une sublimation, tout comme l'exercice charismatique du religieux. Elle peut aussi être formalisation fonctionnelle à but lucratif, ou, a minima, opératoire. Elle sera surtout intéressante en beau jeu, souplesse des formes et jongleries de styles avec un vaste répertoire d'objets conceptuels. Là... oui là !

 

 

 

Modifié par Easle
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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 019 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 19/03/2025 à 20:55, Short a dit :

Pas de réponses, bonne réponse.

Le 19/03/2025 à 22:16, Répy a dit :

Si tu veux des réponses, commence par des interventions courtes en accord avec ton pseudo.

LOL

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Membre, 33ans Posté(e)
Aminoss92 Membre 13 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)

Philosophie populaire ?

First.., rendre la philosophie classique populaire c'est impossible. La preuve? Je commente le post et sujet, sans même prendre le temps de lire ce qui est écrit. 
Pour les temps modernes, c'est trop long, trop littéraire.. Ce qui était très classe et spécial auparavant peut devenir péjoratif à l'ère moderne. Il faut s'adapter..

Sinon, pour la philosophie, oui.. Elle devrait être populaire, dans le sens où les gens ont besoin de mieux utiliser leur cerveau pour réfléchir, analyser et examiner le fond des choses.. si ce n'est que pour faire de bonnes actions ou pour éviter de reproduire les bêtises.

La philosophie dont je parle n'est pas nécessairement celle de descartes ou hegel ou kant.. Loin de là.. Les noms que j'ai cité là c'est en fait "l'histoire de la philosophie".

Moi, j'appelle plutôt à la mentalité de questionnement, la bonne analyse, l'ouverture d'esprit et l'efficacité.

La philosophie que je prône est une philosophie de la vie, de l'apprentissage, de l'efficacité et de l'action.. Elle porte à l'action et contrôle, supervise cette même action, pour ne pas déraper. C'est comme une structure de valeurs et de principes, qui sont à la fois simples, profonds et propices à l'efficacité (individuelle et collective).

L'être humain c'est comme un projet, et un porteur de projet. Une philosophie de vie riche, prévoyante, qui va cote-à-cote avec une voie de project-management, ça c'est mon Idéal ! et c'est la seule voie qui marche et qui inspire, en fait!

Modifié par Aminoss92
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Membre, 58ans Posté(e)
Patriot34 Membre 2 649 messages
Maitre des forums‚ 58ans‚
Posté(e)
Le 18/03/2025 à 22:15, Short a dit :

Bonjour,

A l'ère de la déconstruction et où l'entreprise Kafkaïenne de la construction de soi se heurte aux militantismes identitaires de toutes sortes ainsi qu'au déni de ce qui fût la richesse de notre civilisation, à savoir l'universalisme et l'universalité, il semble commun que les citoyens et citoyennes supposément éclairés ne passent leurs soirées à boire de l'alcool dans les bars, et si ils n'y trouvent pas le réconfort face à leur impatience de vivre, ils finissent par consommer des relations autrefois conçues comme illicites entre un homme et une femme consentants, comme s'il y avait de la dignité à se perdre ainsi, et à renoncer à tous les repères ainsi qu'à condamner l'Amour par avance chez celles et ceux qui, désincarnés et perdus en eux-mêmes, finissent par se dire qu'ils ou elles sont tous et toutes les mêmes. Les addictions sont l'éxutoire idéal pour les personnes totalement incapables de se construire un cadre de pensée et de structurer leur existence autour de valeurs fortes, ces dernières étant en outre autoproclamées par les milieux des multinationales, dont les milliardaires instrumentalisent cyniquement ce qui n'est qu'un pur processus de domination sociale en cherchant à se parer des dorures de la vertu et de la morale dont ils sont proprement dépourvus, les entreprises n'étant fondamentalement que des mécaniques (surtout à l'heure industrielle) qui à ce titre, ne peuvent structurellement pas proposer de valeurs à la société. C'est le rôle de la politique, et penser que seules les sciences et les techniques pourraient, à l'ère industrielle, encore permettre d'améliorer nos conditions de vie ainsi que celles des autres, conduit à la pensée néolibérale post-politique consistant à vivre une vie avec la tête dans le guidon, en fonction du métro / boulot / dodo et de la routine quotidienne qui va très bien à l'ensemble des neurotypiques, à tout le moins en principe, mais dont ils ont tout de même à souffrir de temps à autre, bien que cela rende la société totalement imbuvable au HPI.

Si ce dernier consulte, son besoin de sens, sa quête de l'enfant intérieur et ce besoin d'accomplir son destin, se traduira bien souvent par des attitudes philosphiques et des réflexions sur le nihilisme, ce qui sera par dépit interprété par le psychologue ou le psychiatre comme une rationalisation morbide du problème qui ne se situerait donc pas au niveau où le pense le HPI. Paradoxalement, plutôt que de l'aider, cela l'invite à déconstruire les schémas auxquels il a besoin de se raccrocher pour survivre et chercher son air alors qu'il étouffe sous le carcan des normes sociales diverses et variées. Sous la pression des constats cliniques il est désormais acquis que certaines personnes ont développé ce qui se nomme désormais la logothérapie, qui invite à ne pas déconstruire le discours philosophique ou existentiel du patient, pas forcément HPI mais parfois, et à avoir la subtilité de ne pas assimiler son questionnement à une rationalisation morbide qu'il faudrait déconstruire, de sorte à ce que le plus judicieux serait de l'accompagner dans sa réflexion afin qu'il y trouve du sens. D'autres écrivent des livres, ou ouvrent des cercles de réflexion, en particulier s'ils ne peuvent apporter leur pierre à l'édifice et apporter des contributions socialement reconnues qui leur feraient sentir qu'ils auraient enfin trouvé leur place. Ainsi, la philosophie comme science correspondrait à cet art de faire accoucher les personnes, sous le mode dialectique propre à la maïeutique socratique, du sens de leur propre vie, de façon à ce qu'ils en ressortent revigorés et à ce que leur existence soit plus stimulante.

On a beaucoup reproché aux philosophes de faire la théorie de ce qu'ils ne vivent ou ne pratiquent pas. Ce fût le cas de Jean-Jacques Rousseau qui, bien qu'il abandonnât ses enfants à l'assistance publique, écrivît des théories sur l'éducation. C'est pour une raison simple qui est que la philosophie, dont on perçoit bien à ce titre qu'elle peut être liée à une pratique médicale (si on la relie au besoin de sens à tout le moins, et cela se voyait bien dans le stoïcisme qui est à la base de certaines thérapies notamment), se concevra bien plus efficacement comme une prothèse, donc comme un moyen dérivé de remplacer un organe fonctionnel dont nous serions dépourvus. Cela semble inouï pas vrai, car cela impliquerait que l'obsession du HPI pour la philosophie ne proviendrait pas de quelque chose en trop, mais de quelque chose en moins, qu'il cherche à compenser par la réflexion intellectuelle. La réflexion du philosophe est toutefois souvent plus lucide que ne le peut le pékin moyen, car pour créer une prothèse fonctionnelle, par exemple une prothèse de pieds, il faut d'abord bien comprendre ce qu'est un pieds, en faire la théorie et l'analyse rigoureuse, le percevoir sous tous les angles, de façon à reproduire un ersatz de pieds qui fera que l'handicapé ne devienne à nouveau normal et puisse explorer le monde comme le ferait un autre, incognito, en rejoignant donc une forme de norme qu'il aura payé au prix le plus cher (et qui lui attribuera une lucidité hors du commun sur ce qu'est un pieds).

C'est exactement ce que vit le philosophe dans sa caverne qui pense. Génie incompris ou pas, il sent qu'il a besoin d'avoir une vue d'ensemble du monde actuel pour lui donner du sens à ses propres yeux, et que s'il échoue dans cette tâche, il n'aura d'autre alternative que d'être un moins que rien à ses propres yeux, et de finalement manquer sa cible dont son existence même témoigne qu'il était né pour l'atteindre en plein dans le mille. Bien que la société égalitaire nie le surdon, elle estime souvent le surdoué qui réussit, car elle y voit le moyen de mettre le qualitatif dont il témoigne au service de l'intérêt pécunier et de l'argent des intérêts privés voir publics, dont les indicateurs de performance liés à l'informatique toute puissante, au sens où elle sera instrumentalisée afin de retirer tout sens à l'exercice de sa profession, relèvent du quantitatif pur, de sorte à soumettre les insoumis et les faire entrer au forceps dans les normes, dans le chantage à leur propre survie et à leur propre carrière (on a tous en tête le contre-exemple du SDF qui représente celui qui a tout perdu et à qui nous estimons souvent que nous ne devons rien, alors qu'ils sont nos faire-valoirs, et que beaucoup de surdoués deviennent SDF, en particulier s'ils ignorent qu'ils le sont voir qu'ils échouent une thèse).

Car le surdoué a besoin de faire le tri et de comprendre le contexte de manière exhaustive avant d'agir et de prendre une décision adéquate, dans son intérêt, mais également dans l'intérêt de tous, que son fonctionnement atypique le rend tout simplement incapable d'ignorer ou d'omettre dans son analyse et dans la construction de sa métaphysique. A moins qu'il ne pense qu'à lui-même, mais cela serait impossible car son empathie le rend incapable de se comprendre lui-même autrement que par le truchement de l'Autre, qui ne le comprend pas toujours très bien, mais pour lequel ou laquelle il éprouve une réelle compassion, et dont seule sa prise en compte lui permettra de faire la part des choses à son propre sujet et de survivre, avec une volonté de fusion idéaliste qui n'est pas infantile, mais le signe d'un esprit supérieur qui estime que le temps qui passe est si fugace, que fusionner avec l'Absolu à chaque instant et trouver des relations significatives serait la vie idéale, et dont il s'étonne que les gens n'éprouvent pas ce sentiment ou ce besoin qui lui est propre, dans des contextes où plus personne ne pense, et où chacun ne se contente plus que de veiller à son propre intérêt, celui de ses amis ou des groupes sociaux auxquels il s'identifie, dans une forme d'égoïsme et d'avarice généralisées qui deviennent l'alpha et l'omega de tout, ce qui est une pensée proprement néolibérale et américaine. Ce qui manque donc au HPI, car c'est bien un manque et un sentiment d'infériorité, et presque un handicap, ce sont les heuristiques contextuelles, que les gens arrivent à appliquer pour s'orienter dans leur vie et leur carrière, en allant de l'avant et en négligeant certains aspects du réel, quand ils sont obligés de tout analyser et décortiquer pour passer à l'action, se sentir bien dans leur vie et leur carrière, et que tout cela fasse sens à leurs propres yeux (afin d'agir dans le monde pour l'améliorer). Et la philosophie est la prothèse qui lui permettra de rejoindre une forme de norme, ou encore le scaphandre qui lui permettra d'apprécier la plongée sous-marine auprès des autres poissons de l'océan, et d'éviter d'être mordu par les méduses ou les requins.

Il est regrettable que la France ne puisse plus rayonner et faire valoir sa spécificité culturelle, car en se plaçant sous le parapluie américain de l'OTAN, elle échoue à parler de sa propre voix, et elle n'est plus audible dans un monde où plus que jamais, redécouvrir les valeurs spécifiquement françaises, qui ont germé dans le catholicisme romain et l'antiquité grecque, feraient du bien à tout le monde. Car le monde anglo-saxon, ainsi que l'Allemagne, sont porteurs traditionnellement du schisme protestant, qui implique un rapport à l'argent fondamentalement différent, qui est à l'origine du néolibéralisme, comme l'a analysé le sociologue Max Weber notamment.

Le travail, aux yeux du protestant, est conçu comme le devoir de l'Homme qui doit gagner son pain à la sueur de son front, comme le préconise la Genèse, et dont le salaire qu'il reçoit en retour serait l'émanation de la grâce de Dieu, preuve s'il en est qu'il est quelqu'un de bien car il a suffisamment apporté à la communauté pour obtenir un montant de salaire dont il puisse être fier et qu'il puisse exhiber (et on voit ici l'origine culturelle profonde de ce qu'on appelle en France le bling-bling, dont Nicolas Sarkozy était l'éminent représentant, chez des personnes qui estiment que montrer qu'elles sont riches serait la preuve qu'elles sont de bonnes personnes, et des personnes méritantes de surcroît, alors qu'il n'y a plus que des héritiers à la télévision). Cette vision protestante vise à distinguer entre les bons pauvres et les mauvais pauvres, les bons pauvres étant ceux qu'il faut aider, c'est-à-dire les personnes volontaires et méritantes, qui travaillent et essayent du mieux qu'elles le peuvent de s'en sortir en étant volontaristes, et les mauvais pauvres, qui mériteraient leur sort car ils seraient paresseux, assistés, capables de rien ou manquant d'intelligence, ce qui leur rendrait impossible qu'ils apportent quoi que ce soit de rentable à une entreprise contemporaine. Cela conduit à la pensée néoconservatrice amériaine absurde qu'un SDF n'aurait qu'à monter sa boîte, ce qui est si délirant que les français ressentent intuitivement l'excès de goût pour son propre confort au détriment de la survie des autres que cela implique, dans un égoïsme inouï lié principalement à l'ignorance, et il faut bien le dire, à la bêtise des classes dominantes américaines.

Pour le catholique, il en va autrement car traditionnellement, la recherche de l'argent y est associée à la concupiscence, c'est-à-dire que le riche y a toujours été suspect de favoriser son propre confort au détriment du plus pauvre, ce qui le pousserait à se détourner des valeurs spirituelles et à favoriser le matérialisme consumériste d'un néocapitalisme nihiliste, dans la guerre des Uniques de Max Stirner, où le fétichisme de la marchandise, aussi bien que le fétichisme conceptuel, nous mettent tous en compétition et nous conduisent à la guerre de égos, donc au final à une société d'esclaves, l'excès de liberté, comme l'excès en toutes choses, n'étant qu'une forme paradoxale d'esclavage, étant entendu que la liberté n'est autre que le fait de suivre la loi que notre propre raison et nos propres valeurs nous prescrivent, mais que le néolibéralisme crée de toutes pièces des catégories sociales ou sociologiques, dont il est certain que le nombre de morts ou de suicides de ses membres font du législateur un oppresseur systémique, ce qui conduit à penser que l'autonomie du sujet, si chère au libéralisme des droits de l'Homme, serait enfreinte, et appellerait à la désobéissance collective car au déni de la volonté générale et de la souveraineté du peuple. Car il est entendu qu'il n'y a aucune liberté politque dans l'autodestruction ou la destruction de la vie des autres, et qu'aucune personne dont la raison est fonctionnelle ne pourrait souhaiter, ni pour lui-même, ni pour qui que ce soit qu'il aimerait, de vivre dans des situations sociales si précaires et néanmoins codifiées, que prétendre y appartenir nous mettrait déjà au ban de la société si on s'en réclamait (p.ex. si vous dites que vous êtes une femme de ménage, et les gens demandant souvent ce qu'est votre métier en premier, la plupart des personnes vont vous ignorer ou vous prendre de haut. Idem si vous êtes un jeune de quartier populaire, un SDF ou même un HPI). N'avons-nous pas fondamentalement créé une société à l'image du système de castes hindou, avec des intouchables, ce terme pouvant à souhait désigner les femmes de ménage d'un certain âge que personne ne touche car elles sont seules et ne valent rien aux yeux des autres ? Ou des jeunes de banlieues dont personne ne veut s'approcher étant entendu qu'ils n'ont pas les codes vestimentaires et langagiers les plus valorisés, et que les employer à un guichet de banque ferait aussitôt fuir le bourgeois ? Etc. etc. Nous pourrions multiplier les exemples de ce type à volonté dans notre monde tendancieux dont on sent bien que si l'égalité est un leitmotiv, elle n'en est pas moins une sorte de prétexte venant justifier le système au nom duquel s'appliquent concrètement et au quotidien ce type de dominations symboliques et donc d'humiliations véritables auprès d'une jeunesse qui perçoit de plus en plus les incohérences de la méritocratie car elle en fait les frais au bénéfice des boomers (qui sont les seuls à voter, et dont la revalorisation des retraites est un scandale qu'ils font payer à leurs propres enfants et petits-enfants, alors qu'ils sont souvent propriétaires de leur logement que contrairement à eux ils ont acquis avant 30 ans, et ont, en moyenne, un salaire supérieur à un jeune actif sur le marché du travail, qui doit donc payer un loyer, qui côtise pour eux, et qui contrairement à eux, ne part jamais en voyage).

Pour reprendre le fil de mon dialogue intérieur, je pourrais simplement signifier que j'aime le monde et la vie comme elle va. Mais que cela ne me suffit pas. J'ai besoin d'y voir clair. J'ai besoin que chaque élément prenne sens dans le paysage pour m'y orienter, de sorte à ce que chaque élément de ce contexte qui m'est propre me soit intelligible, et je ne peux pas juste veiller à mon propre confort ou à celui des miens, comme le firent tant d'allemands de la période nazi qui ont été les instruments de la banalité du mal dont parle Hannah Arendt, car ils n'étaient qu'un rouage accomplissant une fonction au service du tout sur lequel ils n'avaient aucun pouvoir décisionnel, ce dont ils devaient s'accomoder pour survivre. C'est le cas à l'heure actuelle. Personne n'a vraiment le pouvoir décisionnel suffisant pour incarner la volonté populaire, car les dissensions sont si énormes que plus aucune cause ne divise autant que la volonté d'unifier les gens sous la même bannière. Ce n'est certes pas qu'une crise de l'autorité, mais étant entendu que l'élite financière et mondialiste incarne tout de même organiquement le bien et le mal, au sens où le désir du prince est, dans l'inconscient collectif, associé au bien, et que son déplaisir est associé à la contemplation de ce qui est mal dans la société, cela implique qu'un individu qui pourrait impulser et faire diffuser sa propre volonté dans les strates sociales inférieures et subordonnées, tel un roi-philosophe, pourrait rétablir l'ordre, si toutefois il était surdoué ou à tout le moins doté d'une conscience collective telle que la prise en compte de chacun soit naturelle et liée à son propre fonctionnement, ce qui redonnerait du sens à notre action quotidienne, ainsi qu'un pouvoir aux gens sur la société et sur leur propre destin, au contraire de nos dirigeants actuels, tiraillés par des lobbys divers et variés, dont la psychopathie ou la perversion morale voir sexuelle est tout de même avérée dans un nombre de cas très grand désormais.

S'il y a un aspect du système américain qu'il faudrait importer en France, c'est le soucis de la vie sexuelle et affective des dirigeants. Car les américains seraient totalement indignés à l'idée de nommer à la tête de leur état une personne qui ne serait pas mariée, ou qui tromperait sa femme, ou qui aurait des enfants illégitimes dont il ne se préoccuperait pas, ou qui serait pervers sexuel, voir homosexuel ou en proie à une perversion morale voir une psychopathie (bien que ce soit le cas avec Donald Trump, ne nous voilons pas la face). Les français ont vis-à-vis de leurs dirigeants une bienveillance quant à leur vie sexuelle et affective qu'ils ne méritent pas. Car les perversions morales et sexuelles ou la psychopathie, qui vient toujours avec des désirs sexuels hors norme, sont omniprésentes parmis les personnes qui siègent sur les bancs de l'assemblée nationale et du sénat français, y compris auprès de nos dirigeants. Et qu'une perversion implique un rapport vicié au monde, ou en tout cas un manque de respect manifeste envers les normes sociales, l'intérêt collectif, la tradition, ou le bien commun, dans l'exaltation de l'individu-roi, ou de la startup nation, qui n'a aucune envie de faire droit à la sagesse populaire ou au bon sens du petit peuple.

Pour en revenir donc à cette idée de la philosophie comme prothèse, elle nous invite à réfléchir à notre vraie nature et à bien voir que le sort du HPI dans la société contemporaine n'est pas enviable, loin de là, car elle le condamne à construire une pensée philosophique et se bâtir un monde de sens pour s'orienter dans l'existence, avec la présence très fréquente de désillusions liées au fonctionnement neurotypique qui a créé cette société mécaniste et matérialiste dans laquelle il évolue si mal, que l'absence de respect pour ce qu'il est lui rend difficile sinon impossible de cohabiter avec ceux qui y vivent comme des poissons dans l'eau. Le philosophe ou le HPI n'est pas inférieur non plus, mais c'est bien un sentiment d'infériorité qui est à la racine de toute entreprise philosophique authentique car elle nous suggère de devoir construire à la force de la raison raisonnante une conception du monde et des repères, liés à un choix de valeurs, qui nous permette de nous sentir plus justes, donc moins insolents lorsque l'on rouspète, et moins paresseux ou inactifs au quotidien, étant entendu que le contexte social au sein duquel nous sommes immergés, et la société elle-même, ne peut que nous pousser à entreprendre cette démarche, comme Zarathoustra qui part sur la montagne, vers les hauteurs, en quête du surhomme nietzschéen, mais qui loin de se perdre se retrouve lui-même et revient vers les Hommes auxquels il tient le discours sur le dernier Homme, et l'avènement du surhumain, qui soulève toutefois l'hire généralisée. Car les gens sont contents d'être médiocres. Le poisson dans l'océan n'a aucune envie qu'on lui montre à quoi ressemble la terre ferme. Il se sent libre dans la norme dont témoigne la structure régulière du corail, la présence des mêmes espèces au sein de ce milieu ou cette niche écologique qu'il ne quitte pas le rassure, et il n'a pas l'intention de le quitter, comme si aller au delà était impossible ou non souhaitable. Ce fût la même chose pour Christophe Colomb, qui crût tout d'abord découvrir les Indes lorsque voyagant avec des caravelles, il est parti explorer d'autres mondes en affrontant les éléments naturels, pour mieux se trouver soi-même, et qu'il fît découvrir l'Amérique aux Européens, ce qui implique un fonctionnement atypique et une volonté d'expiation en quelque sorte. Le HPI ne peut pas se contenter d'être quelqu'un de la terre. Ni quelqu'un de la mer. Ni quelqu'un de l'air. Ni quelqu'un du feu. Il veut explorer l'intégralité du monde, percevoir par chacun de ses sens, vivre toutes les vies, s'adapter à tous les environnements, et explorer encore davantage, ce que son cerveau incroyable le rend capable de faire plus que les autres, et bien que les autres êtres humains disposent des mêmes tendances, leur fonctionnement atypique doublé de leur sensibilité est si singulier, qu'ils sont généralement les premiers à avoir la nécessité ou le besoin quasi-physiologique d'étendre le domaine du connu au delà des limites actuelles, quitte à aller au bout d'eux-mêmes, et à se perdre en se cherchant eux-mêmes, ce qui les conduit parfois au désespoir et au suicide face à un monde froid ou un univers alors conçu comme horriblement absurde.

La philosophie n'est pas que l'amour de la sagesse. Elle est surtout l'amour de la Vie et de l'Amour lui-même. Si le ou la philosophe-roi pouvait être nommé(e) au sommet de la France, et ainsi y apporter du renouveau, ce serait un bien pour tous car ce serait la condition même de tout bien possible, étant donné que ce serait une émancipation collective, qui viserait à rétablir l'équilibre social, et que le néolibéralisme est l'équivalent implicite au gouvernement d'un maharadjah hindou qui a créé une société des castes, mais qui au moins, contrairement au néolibéral, donne un sens à la société qu'il administre, ce qui la rend tolérable auprès de ses administrés auxquels même les occidentaux missionnaires chrétiens n'ont pas su insuffler la volonté de se rebeller, y compris aux intouchables, face à leur condition sociale jugée injuste et oppressive par les missionnaires, mais nécessaire afin de préserver l'ordre cosmique voulu par les Dieux, et qui donne un sens à leur vie, pour les hindous. Toutefois, et j'insiste là dessus, il faut que le roi soit un philosophe, et non un tyran. Et je pense que les périodes comme la nôtre sont propices à l'arrivée de ce type de personnes hors norme capables de sauver notre pays, étant entendu que les HPI sont les premiers concernés par ce type de besoin et de fonctionnement. Certains ont proposé Michel Onfray au poste de président de la république pour la même raison, ce qui n'a pas manqué de le faire rire aux éclats, car il se sait incapable de gouverner une nation telle que la nôtre, bien qu'il agisse modestement afin d'améliorer la situation déplorable dans laquelle nos pseudo-élites mondialistes à la rationalité désincarnée et partisanes du moindre effort comme du néocapitalisme nihiliste américain nous ont plongé, en dépit du bon sens, uniquement parce que cela arrange leurs intérêts privés de diviser pour régner, et de faire semblant de prendre en compte les intérêts du petit peuple par les mots, sans le faire par les actes (c'est tout le secret du "en même temps" face à deux oppositions qui l'accusent de pencher vers l'autre extrême). Seule la philosophie nous sauvera. Nous sommes le peuple de René Descartes. De Blaise Pascal. De Jean-Jacques Rousseau. De Voltaire et Diderot ou encore d'Alembert. Pic de la Mirandole, Maurice Merleau-Ponty, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Emil Cioran et d'autres encore tel que Gaston Bachelard en épistémologie, que les français devraient redécouvrir car il n'y a pas que Karl Popper dans le réalisme scientifique. Un nouveau vocabulaire doit voir le jour comme ce fût le cas de ce fameux dictionnaire de Diderot et d'Alembert, qui, parmis de nombreux autres, circulait dans la période pré-révolutionnaire, ce qui a permis de créer les bases solides du système à venir. La philosophie soigne l'âme et elle soigne la société et le monde, si toutefois on lui donne la chance de le faire.

Ma philosophie, c'est croire en Dieu, c'est avoir en Dieu, c'est aimer Dieu.

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Membre, 83ans Posté(e)
mary.shostakov Membre 402 messages
Forumeur accro‚ 83ans‚
Posté(e)
Le 21/03/2025 à 12:43, eriu a dit :

Lorsqu'un discours est trop volumineux par rapport à son signifié, c'est qu'il est mal dimensionné.

... ... ...

Non, ce n'est pas parce qu'il est mal dimensionné, c'est parce qu'il est rédigé par quelqu'un dont la culture est filtrée par celle de celui qui attache plus d'importance à sa pensée de la forme et des dimensions des messages qu'à leur signification.

... ... ...

D'ailleurs la phrase écrite ci-dessus est peut-être un peu longue  ..  :crazy:  ..

... ... ...

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