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En outre, les surdoués sont décrits par certains spécialistes tel qu'Olivier Revol comme des sentinelles, car ils sont effectivement aptes à voir à l'avance ce qui va se passer, ce qui rejoint le syndrôme de Cassandre de la vidéo précédente. De façon pleinement automatique, leur cerveau va emmagasier des sommes de détails inconscients, tels que les hausses de tarifs, ou les titres et contenus de certains articles de presse, entre autres, et les digérer littéralement, quand ces informations faisant alors totalement partie d'eux vont les pousser à faire des déductions époustouflantes et sonner l'alerte en étant particulièrement attentifs aux signaux faibles, ce qui n'est jamais compris comme tel dans les grandes entreprises ou les institutions, mais leur lucidité pouvant se retourner contre les personnes concernées qui passeront parfois pour folles. Olivier Revol parle dans ses livres d'un enfant HPI sentinelle qui était si obnubilé par la construction, proche de son domicile, d'une centrale nucléaire, qu'en ayant fait des recherches sur le sujet lui-même, il était convaincu qu'un risque nucléaire existait pour lui et sa famille, ce qui l'a poussé à exiger de ses parents d'acheter des pastilles d'iode, de façon obsessionnelle, tant et si bien qu'ils commencèrent à s'interroger sur la santé mentale de leur enfant. En allant voir le psychiatre, ils rencontrèrent, heureusement pour eux et surtout pour l'enfant, un spécialiste du haut potentiel qui détectât qu'il était surtout inquiet de l'achèvement prochain et de l'activation de la centrale voisine. Il comprenait vraisemblablement le rôle de l'iode contre les radiations, et voulait protéger les siens. Quelques semaines plus tard, des pastilles d'iode étaient distribuées gratuitement à ses parents par les autorités publiques. Toutefois, un autre psychiatre l'aurait mis sous neuroleptiques. Il en va de même pour ceux qui, détectant des intrusions dans les réseaux informatiques de leur entreprise, sonnerait l'alarme mais ne seraient pas cru bien qu'il alertent depuis des semaines et passent pour des fous, alors qu'ils avaient non seulement raison sur toute la ligne, mais que la NSA n'écoute plus les communications en France grâce à cela, en détectant avant tout le monde des failles inconnues du renseignement qui finirent par devenir publiques quelques années plus tard ? Ou pour ceux qui comprennent, comme moi depuis l'été dernier, qu'une crise économique couve et qu'elle sera probablement européenne voir mondiale, sans avoir pour autant vu une vidéo à ce sujet, mais par observation personnelle. Ou pour l'issue de la guerre en Ukraine, entre autres révélations que je n'ai cessé de faire depuis un certain nombre d'années, ce que personne n'est foutu de voir en face. Je vous remets le lien vers les preuves de tout cela (veuillez lire toute la discussion, vérifier les informations ainsi que les dates auxquelles ces informations ont été écrites) :
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Bonjour, L'être humain me semble être fondamentalement égoïste, et toutes ses décisions relèvent d'un calcul plus ou moins conscient, pesant les pour et les contre, pour optimiser sa satisfaction personnelle. Les relations mère enfant étant ce qui est considéré comme les relations les plus altruistes, certains évoquant même l'amour inconditionnel, il me semble au contraire que la décision de faire des enfants est une décision égoïste. L'effet ne précédant jamais la cause, l'enfant ne peut pas être la propre cause de sa conception, et les éventuels renoncements ou sacrifices opérés par des parents ne sont jamais que la recherche d'un plaisir ou d'une satisfaction différée, et ils sont donc mus par l'égoïsme. Si la parentalité était altruiste, nous ne comprendrions pas, avec toute la misère dans le monde, que les gens fassent leurs propres enfants plutôt que d'en adopter, faisant bénéficier de la richesse des pays occidentaux les enfants du Tiers-Monde. Les gens veulent que ce soit leur enfant, pas celui d'un autre, donc ils aiment leurs gènes, et ils s'aiment donc eux-mêmes en aimant leur enfant. Quand bien même les parents donneraient tout leur amour en faisant des enfants le sens de leur existence, ils n'en retirent pas moins un sentiment d'accomplissement, d'importance ou de satisfaction parfaitement égoïste sans lequel leur démarche n'existerait pas. L'intérêt personnel et la satisfaction que l'on retire de nos actes, sous la forme d'investissement et de retours d'investissement, me semble la base de tout. Les motivations humaines semblent donc fondamentalement égoïstes. Mais même dans l'idée de sacrifice, il y a parfois simplement un désir de gloire. Dans tous les cas il y a un désir de privilégier le groupe auquel on s'identifie avec ses intérêts propres. Il y a aussi les suicides de protestation ; certains individus dans les camps où les prisonniers étaient torturés, se sont suicidés à la vue des injustices subies par d'autres, et ce n'est donc pas forcément l'intérêt personnel qui prime. Ces comportements sont issus du sentiment que quelque chose d'intolérable a été commis ou pourrait arriver. Les motivations humaines sont complexes et il y a toujours une pointe d'intérêt personnel je pense, dans l'idée de permettre de réaliser ce qui nous tient à coeur, quitte à ne pas en profiter ! Toutefois je me rends compte à l'analyse de l'inverse, ce qui a totalement échappé à la plupart des observateurs et des intellectuels de notre époque. A savoir qu'il n'y a pas d'être humain égoïste et que nous sommes tous fondamentalement altruistes. J'en appelle plutôt alors à la notion de sacrifice. Je m'explique : Nous naissons dans ce monde et nos parents ainsi que la société émet un certain nombre d'attentes ou d'espoirs à notre égard. Nous sommes ainsi peu à peu affublés d'un certain nombre d'étiquettes au cours de notre existence selon nos expériences de vie : fille/garçon, homme/femme, mari/épouse, père/mère, avocat/chercheur/ingénieur/boulanger/etc. et chacune de ces étiquettes vient avec les structures de sens inconscientes qui nous sont transmises par la société de façon consciente comme inconsciente. Chaque étiquette est associée à certains rôles, certaines valeurs, certains jugements de goût, certains stéréotypes, certaines prescriptions, ce qui fait les choux gras de la sociologie et de nos hommes politiques qui peuvent ainsi catégoriser la population, définir des catégories et savoir quoi dire à quel public pour s'attirer ses faveurs. Et chaque étiquette est l'occasion d'un sacrifice, et d'un certain engagement (comme l'a vu Sartre par exemple), ce qui permet le sens de l'effort, la volonté de faire, et conditionne jusque nos pensées les plus intimes, nos jugements de goût, ainsi que notre personnalité. L'être humain est ainsi complètement en dehors de lui-même, il ne s'appartient pas, et ce qui le poussera à agir dans le monde sera, avant toute chose, la volonté de correspondre aux prescriptions et attentes que la société aura placé en lui ou elle. Le sacrifice peut être le simple sacrifice de son confort immédiat pour se lancer dans l'action, donc un sacrifice symbolique, ce qui implique des valeurs (car on pense qu'il vaut mieux à ce moment faire plutôt que ne pas faire), ou parfois dans les situations extrêmes, le sacrifice réel de soi, comme on le voit chez les militaires ou les policiers qui prennent les risques nécessaires afin de rétablir la paix, de défendre des valeurs, ou d'établir l'ordre dans la société. Le sacrifice réel est forcément altruiste, car il implique un renoncement, sans espoir de gain ou de satisfaction ultérieur. Or en analysant les origines psycho-sociologiques du sacrifice réel, on en arrive à la conclusion que le sacrifice symbolique (p.ex. renoncer à son confort immédiat pour changer les couches de bébé) est juste une forme dérivée du sacrifice réel, c'est-à-dire que le sacrifice réel est l'aboutissement ultime et extrême de l'individu qui s'identifie son étiquette d'appartenance qui forme son identité, et qui est poussé dans ses retranchements ultimes. Le sacrifice symbolique a donc la même origine psycho-sociologique que le sacrifice réel. Le sacrifice réel et physique est donc le cas limite qui permet de voir que le sacrifice symbolique est lui aussi altruiste, et il n'est dans le fond que l'aboutissement ultime de la logique personnelle d'un individu dont on enfreint les valeurs, qu'il a internalisé par le truchement des récits collectifs et par l'identification à un certain nombre d'étiquettes, et qui est poussé dans ses ultimes retranchements. C'est le cas également dans toutes les formes d'héroïsme, et même de terrorisme. Ainsi, l'égoïsme supposé de l'individu serait un biais culturel lié à la norme d'internalité de l'occidental moyen qui est dupe des récits collectifs (c'est-à-dire qu'il n'en est pas conscient) et qui se rend compte qu'il éprouve des désirs et de la satisfaction à faire ce qu'il fait sans se rendre compte qu'il ne s'appartient pas et que son désir lui-même est conditionné par les attentes des autres. Mais comme je viens de vous le démontrer, il n'y a de satisfaction qu'altruiste, la satisfaction étant fondamentalement ce que l'on ressent lorsqu'on a agit de façon altruiste, selon les désirs de notre sociologie, dans le cadre d'un engagement et de valeurs contenues dans les structures du sens du récit collectif, et donc dans le cadre des prescriptions de la société ou des attentes des autres. La satisfaction du devoir accompli est le paradigme de la satisfaction. Toute satisfaction est la satisfaction du devoir accompli, que l'on en soit conscient ou non. L'être humain est donc constamment en dehors de lui-même et il ne s'appartient pas car il s'identifie constamment à un certain nombre de catégories sociales qui constituent sa personnalité, ses valeurs, ses attentes, ses comportements, ses jugements de goût, ses pensées, etc. et que celles-ci sont définies par la société à travers le récit collectif, à travers l'Histoire, à travers les attentes que les autres ont placé en lui à un niveau ou à un autre depuis qu'il est tout petit. Chacun cherche donc avant toute chose à se conformer aux attentes que les autres, la société, l'environnement social, à commencer par les parents, placent en lui, que ces attentes soient clairement et consciemment formulées, ou juste transmises inconsciemment, par influence tacite et par conformisme. Nous ne nous appartenons donc pas, nous ne faisons que nous conformer aux attentes que les autres ont placé en nous depuis tout petit, et à travers nos diverses expériences de vie, quitte à nous sacrifier réellement si le sacrifice symbolique n'est pas suffisant. Ainsi, il n'y a pas d'être humain égoïste, mais seulement des individus qui ressentent des désirs et de la satisfaction qui sont liés au fait d'avoir accompli son devoir, c'est-à-dire d'avoir honoré les attentes que les autres ont placé en nous, que cela implique un engagement et un sacrifice symbolique ou réel. Le devoir ici n'est pas le devoir au sens des lois de la république ou de tel ou tel pays, mais plutôt au sens de respecter et aimer son prochain selon la Loi symbolique qui nous impose un certain nombre de rôles, de prescriptions symboliques, etc. Donc toute satisfaction serait satisfaction de soi, et le soi est une construction sociale faite des attentes que les autres ont placées en nous, ou des catégories sociales identificatoires auxquelles ils nous ont assigné directement ou indirectement, consciemment ou inconsciemment. Toutefois, le sacrifice de soi ne provient-il pas avant tout d'un manque de lucidité chez l'Homme qui s'identifie à sa persona (cf. Jung, on peut aussi appeler cela le masque social), et qui va jusqu'à en perdre la vie ? Il y a le fantasme imaginaire de fusion avec le groupe qui le transcende, et cette identification à sa persona ou à son groupe est purement imaginaire (tout en étant une erreur objective). Ce sont souvent ceux qui internalisent énormément le récit collectif et chez qui ce dernier est inconscient qui se comportent de la sorte, et qui les pousse à préférer mourir que faillir. On a parfois cela dans le suicide aujourd'hui (mais on en voit de moins en moins), avec des individus qui, ayant failli à leur devoir, se tirent une balle dans la tête ou se pendent. La plupart des suicides actuels sont anomiques, c'est-à-dire qu'ils proviennent, au contraire, de la solitude et de l'absence de normes ou de sens dans la société contemporaine. L'être humain est donc bien égoïste, mais certains de ses comportements peuvent être altruistes et sacrificiels, mais c'est uniquement par manque de lucidité, pas par vertu ou par courage. Ainsi l'individu lucide est égoïste et ne se sacrifie pas, et ne juge de tout que selon son intérêt. Conclusion : Nous sommes souvent des égoïstes et seules les illusions propagées par les récits collectifs de la société peuvent nous faire adopter des comportements altruistes et/ou sacrificiels en notre fors intérieur. C'est ainsi que seule la protection du récit collectif, et donc paradoxalement de la norme, permettra de remettre du lien social entre les individus, et de créer une décence commune nécessaire à l'épanouissement de tous, ainsi qu'à la cohabitation pacifique des uns et des autres, avec le prisme de la guerre civile qui guette au moins autant que celui de la guerre avec la Russie.
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Bonjour, Il y a dans la vie deux grands mystères : l'amour et l'argent. L'amour a été traité dans de nombreuses oeuvres d'art, oeuvres littéraires et philosophiques, et a été exploré sous toutes les coutures. Qu'en est-il de l'argent ? Est-il véritablement désirable d'être riche ? Les personnes disposant d'une fortune considérable n'ont qu'un seul estomac, elles ne peuvent dormir que dans un lit à la fois, et ne peuvent conduire qu'une voiture à la fois, etc. A quoi sert donc la richesse au delà d'un certain stade ? L'épargne des personnes très riches se sépare en trois parties : Ce qui est dépensé pour les besoins personnels, cette somme étant limitée, un SMIC étant à peu près ce qui est nécessaire pour cela, sachant que posséder une forte somme d'argent vous fera préférentiellement céder à toutes sortes de caprices, en achetant des produits de luxe (qui feront finalement exactement la même chose que les produits qui ne sont pas de luxe), en supposant une meilleure qualité et en ayant une image de prestige. A ce niveau là il y a donc une perte des repères des véritables valeurs, une consommation qui peut rapidement s'avérer excessive, des dépenses inconsidérées dans des babioles totalement inutiles. Ce qui est investi dans des projets personnels, que cela soit des entreprises, de la philanthropie, de bonnes oeuvres, des associations, etc. sachant que s'investir personnellement dans des projets requiert du temps, ce qui implique un emploi du temps chargé, avec des limites en terme des causes pour lesquelles on se sent concerné, ainsi qu'en temps personnel disponible pour faire vivre ces projets et concrétiser leurs objectifs. Ce qui est stocké sur des comptes en banque ou en terme d'actions et autres titres bancaires, et qui rapporte des subsides, des dividendes, des intérêts, l'objectif étant d'obtenir encore plus d'argent, cette partie de l'épargne étant une partie qui dort complètement, qui est seulement disponible pour les banquiers afin de faire des affaires. C'est cette disponibilité de la somme laissée aux banques qui est rémunérée d'une façon ou d'une autre. C'est donc ici une utilisation de l'argent qui est totalement séparée de la véritable fonction de l'argent, qui est d'être un moyen et non une fin en soi, et il s'agit donc de l'argent comme projet en tant que tel, qui consisterait à accumuler toujours davantage de sommes, qui en soi ne valent rien si elles ne sont pas utilisées de la façon du point 1. ou du point 2. Cela me fait affirmer avec certitude que la richesse au delà des besoins personnels (largement remplis par 1 SMIC voir 1 SMIC et demi) et du temps pris par les projets dans lesquels s'investir, qui sont en nombre limité car ils requièrent du temps personnel, une vision, de l'ambition (ce qui n'est pas le cas de tous les milliardaires, car il faut une vie spirituelle intense pour en avoir les moyens et pour s'imposer une discipline de vie, ce qui est généralement le cas de ceux qui ont bâti leur propre empire en partant de rien), est complètement inutile et fera au contraire que vous serez entourés de rapaces, de profiteurs, d'ennemis, que vous serez isolé, critiqué, perçu comme un bourreau. L'argent, au delà donc de cette limite qui consiste à subvenir à ses besoins personnels ainsi qu'à participer aux projets qui nous tiennent à coeur, à quelques oeuvres de charité (comme Brigitte Bardot qui a voulu sauver les phoques, ou Bill Gates qui a voulu supprimer la faim dans le monde par exemple) n'est pas désirable car nos besoins sont limités, notre emploi du temps est limité (il n'y a que 24 heures dans une journée), et à partir du moment où notre emploi du temps est rempli à 100%, il est donc totalement inutile. Il est davantage un processus dans lequel sont pris certains créateurs de grandes entreprises qui ne peuvent s'empêcher d'accumuler toujours davantage car c'est ce que le système exige d'eux, ou un héritage nuisible à l'humanité de son possesseur, à sa motivation (pourquoi travailler si j'ai des milliards de la part de papa et maman ?), à sa possibilité de se développer de façon vertueuse (au lieu de tomber dans tous les vices liés aux excès de toutes sortes), etc. Il semble en effet que tous les vices soient omniprésents parmi les héritiers (il suffit de prendre les péchés capitaux : luxure, orgueil, colère, paresse, etc.), ce qui est confirmé par la lecture de la presse people, et ne leur permet pas, s'ils n'ont pas une riche vie spirituelle, de contribuer de façon efficiente à la société et à l'humanité et de rester proprement humains. Bonjour, Je m'interrogeais sur le fait qu'il soit inconditionnellement préférable de s'enrichir et je souhaitais m'interroger sur cela en cherchant ce que les philosophes ont pu penser sur l'argent. Il semble que le système capitaliste vise l'accumulation comme une fin en soi, et sans vouloir trop faire de politique (mais il y aura forcément des aspects politiques lorsqu'on aborde certains aspects de la question de l'argent), j'imagine à priori que l'argent en grande quantité sera ou bien inutile, ou bien utilisé pour commettre des excès et donc, selon la théorie de juste milieu d'Aristote, à tomber dans un vice ou un autre. La vertu implique la modération, et donc l'utilisation d'une grande quantité d'argent requerra, au choix un projet exceptionnel par son envergure, ou bien toutes sortes d'excès et donc de vices. Spontanément, l'argent sera perçu comme le moyen pour obtenir la dignité et l'amour dont chacun a besoin. C'est pourquoi on observe à quelques occasions, que l'acquisition d'une grosse cylindrée n'aura pour objectif que d'obtenir le shoot de dopamine lié au prestige associé à la classe sociale imaginairement liée à la possession d'une telle voiture. Il y a l'exemple des IPhones qui sont, dans ce qui est appelé effet Veblen (snobisme) par les économistes, associés à une image de luxe, et qui vont carrément parfois marquer un sentiment d'appartenance à tel ou tel groupe, en devenant les médiateurs du sentiment d'unité et d'amour que l'on recherche tous. Qu'auraient les philosophes à nous dire à propos de l'argent ? Il semble que ce ne soit pas un sujet qui ait été beaucoup popularisé. Le bon sens voudrait que l'argent ne soit pas considéré comme une fin en soi mais plutôt comme un moyen. Finalement la richesse n'est, dans le meilleur des cas, que la conséquence secondaire d'une activité couronnée de succès, mais je ne crois pas que les personnes les plus riches de ce monde arrivent à de tels comptes en banque en cherchant la richesse en tant que telle. L'enrichissement me paraît bien davantage un épiphénomène, donc une conséquence secondaire, un processus économique qui provient du système lui-même. Ce n'est selon moi pas tant l'argent qui est désirable, car il n'est qu'un moyen, que l'activité qui fera sens pour soi et qui, comme une conséquence secondaire, peut mener à la richesse. Nous pourrrions d'ailleurs ajouter que la méritocratie liée au capitalisme a pour effet secondaire corrupteur que les individus ne fassent des efforts ou ne fassent leur devoir que par la recherche de la gloire ou de l'argent (tandis que la vertu supposerait l'altruisme et le sacrifice de soi dans le sens de l'effort et du devoir, et non l'égoïsme que suppose la recherche de la gloire ou de l'argent). L'argent est perçu comme le moyen d'obtenir tout ce que l'on souhaite, dans une forme de superficialité et d'inauthenticité des relations qui fait oublier les valeurs humaines, l'authenticité, le sens du devoir, etc. Ainsi, les gens cherchent à s'enrichir voir à exploiter les autres, et seront souvent exploités eux-mêmes, au lieu de développer le sens du devoir en pratiquant une activité signifiante. Ou plutôt, ils honorent leur contrat et font leur devoir dans un but purement égoïste, tout en cherchant à se prévaloir du prestige de celui qui aurait le sens du devoir, qui supposerait l'altruisme, la vertu et les valeurs humaines, ce qui est bien différent de la poursuite de la richesse ou de la gloire. Ils auront donc l'apparence de la vertu alors que leur motivation est viciée et que leur rapport à leurs clients, leurs collègues ou leur patron sera inauthentique. C'est pourquoi souvent dans le milieu professionnel salarié, les gens jouent un rôle de composition (car ils ont des objectifs de carrière pour lesquels ils sont prêts à tout dissimuler). En quoi la recherche du confort et de l'argent est extrêmement corruptrice pour notre espèce, et est un vecteur d'aliénation, d'exploitation et d'inauthenticité. On voit donc bien qu'il n'est pas désirable, à tout le moins, que tout le monde dans la société se mette à courir exclusivement après l'argent, mais plutôt que chacun cherche une activité signifiante qui le transcende et dont la recherche de l'argent ne soit pas la motivation principale, même si l'argent en sera parfois la conséquence secondaire. Sauf à penser comme Mandeville que les vices privés font les vertus publiques, ce qui est caractéristique de l'idéologie néolibérale actuelle, ou comme Adam Smith, lorsqu'il évoque la main invisible, que l'égoïsme et l'avidité sont la garantie du bon fonctionnement de la société, il est clair que la recherche de l'accomplissement de son devoir, de la vertu et du bien-être d'autrui est différente de la recherche de l'enrichissement, de la gloire et du prestige, ce qui suppose une forme d'inauthenticité, car elle n'est en réalité que la recherche égoïste et inauthentique du confort matériel à travers l'argent. C'est pourquoi le néolibéralisme possède une anthropologie particulièrement pessimiste sur la nature humaine (cf. Hobbes : l'Homme est un loup pour l'Homme), alors que je pense que notre espèce vaut mieux que ça. Trouver et pratiquer l'activité qui a du sens pour soi est un plus sûr vecteur de réussite et d'enrichissement que la recherche de l'argent en tant que telle qui conduit à l'aliénation, à l'exploitation, à la corruption, au mensonge, à l'inauthentique. Celui qui recherche les richesses et désire l'argent cherche à prendre les apparences de la vertu et à en tirer bénéfice, quitte à mentir, exploiter les autres ou être exploité lui-même, sans être vertueux au fond de lui. L'argent va pousser chacun à penser à son intérêt le plus égoïste et à être dans le calcul permanent, ce qui peu à peu détruit les espaces de gratuité qui existaient encore et qui fondent comme neige au soleil. L'hyper-rationalisation des rapports humains que cela implique ne laisse plus aucun espace à la sympathie, à la gratuité, à l'authenticité des valeurs humaines et des relations qui sont pourtant nécessaires au bon fonctionnement d'une société (comme le confessait Adam Smith lui-même). Le fait de rechercher l'argent en tant que tel, au lieu de rechercher une activité signifiante qui donne sens à notre vie, conduit l'ensemble de la société à des processus d'exploitation de l'Homme par l'Homme, d'aliénation, de mensonge, d'inauthenticité. Cela nous pousse à identifier la hauteur du solde sur le compte en banque à une mesure de la dignité humaine, alors que celle-ci est par principe égale en chacun dans une démocratie libérale. Comme je le soulignais, et cela est très grave, certains individus sont portés à considérer que l'argent est le moyen pour obtenir l'amour, le sentiment d'unité et d'appartenance, et le sentiment de dignité que nous recherchons tous. C'est pourquoi les pauvres sont les premiers à acheter les produits de marque grand luxe qui jouent sur le prix par effet snobisme (effet Veblen). C'est pourquoi certains jeunes hommes paradent dans de grosses voitures qu'ils ont loué, ou volé, ou acheté par les trafics, car ils pensent impressionner les autres et gagner en crédit social. Celui qui se sentirait inconfortable de rouler au centre-ville dans une voiture banale aurait vraiment un problème d'éducation ou un problème de mentalité plutôt grave. Et il y a réellement des personnes qui sont ainsi. La philosophie peut nous aider à prendre du recul sur tout cela et à comprendre que ce que nous vend le système, à savoir qu'avoir de l'argent ce serait avoir tout ce que l'on veut et qu'avoir tout ce qu'on veut serait la liberté, est un mensonge. Regardez seulement comment les stars du show business consomment des stupéfiants, à commencer par la cocaïne. Les gens vraiment heureux ne font pas cela. La liberté en philosophie, ce n'est pas d'avoir tout ce que l'on veut : cela est ce que nous vendent les annonces publicitaires qui cherchent à associer sentiment de liberté intérieure avec pulsion d'achat, et donc à produire de l'aliénation en poussant à la consommation. La liberté en philosophie c'est d'être maître de ses propres désirs et d'obéir à la loi qu'on s'est choisie. Un peu de sagesse ne ferait donc pas de mal à la société actuelle qui est en pleine dérive car tout le monde ne court plus qu'après l'argent ce qui biaise et vicie les relations humaines de l'intérieur. Cela pousse à la corruption, à la délinquance, à la frustration, au règne de l'apparence et du superficiel, aux trafics de drogue, aux gens qui pensent que la fin justifie les moyens, à l'exploitation de l'Homme par l'Homme, à la fin des valeurs. Il me semble donc clair que la poursuite de la richesse n'est pas désirable pour chaque individu qui compose la société en tant que telle. Et comment souhaiteriez-vous pour vous-même ce que vous ne souhaiteriez pas pour les autres ? C'est cela la morale : c'est de se demander ce que le monde serait si tout le monde faisait comme nous avant d'agir, si tout le monde pensait comme nous, et de se demander si nous aimerions vivre dans un monde pareil. Si tout le monde jetait les papiers par terre, les trottoirs seraient pollués et marcher dans les rues serait un enfer, sans parler des conséquences sur l'environnement. Si tout le monde volait, il n'y aurait plus de propriété et ce serait la loi du plus fort, etc. Donc, pour continuer dans les exemples précédents, si tout le monde désirait l'argent en tant que tel, nous serions dans un monde d'aliénation, d'exploitation, de misère, de délinquance, de trafics, d'inauthenticité, de calcul, d'absence de valeurs. Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde, car cela est la base de la morale. Exigez plutôt de vous-même de trouver et exercer une activité qui vous fasse vibrer, qui vous laisse un sentiment d'accomplissement ou d'épanouissement, qui vous fait vous sentir à votre place. Qui corresponde aussi à l'idée la plus haute que vous puissiez vous faire de ce que vous aimeriez que l'humanité soit ou devienne. Cela rendrait le monde meilleur.
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Car ne regardant donc plus que sur les intérêts de sa petite famille, de quelques amis proches, des collègues à la rigueur s'ils vont dans leur sens, et qui ne voudra défendre la patrie qu'au titre de laquelle elle serait un pis-aller lui permettant de subvenir à ses propres besoins, dans le déni de la Vérité qui est pourtant sous ses yeux et qu'il refuse de nommer comme telle, qui est qu'il est un collaborateur d'un système inique et totalitaire qui extermine et interne de force des personnes innocentes, juste parce qu'elles sont ce qu'elles sont, par exemple juives ou HPI ?
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En outre, le pétainisme est si présent dans la société actuelle qu'il touche même et peut-être même surtout le milieu académique. J'en témoigne pour cela du fait que les trois valeurs dominantes y soient "Travail - Famille - Patrie" qui implique que suite à la déconstruction des métaphysiques de la subjectivité, il ne reste plus aux individus à incarner la bête avec Adolphe Hitler HQI non HPI, ou l'ange avec Michel Foucault ou Romain Gary pleinement HPIs, car l'alternative ne serait jamais que totalitaire comme le reconnaissait lui-même Michel Foucault, Romain Gary en rajoutant sur le dégoût qu'il éprouvait pour ceux qui reprennent à leur propre compte le racisme inversé sous l'égide de la fausse bannière de l'Amour universel. Car si il ne reste plus que l'instinct de conservation et l'instinct de reproduction instillés par les corps, et que le capitalisme alors étendu sur toute la planète peut imposer des normes telles que certains individus, par leur nature même, ne peuvent plus y entrer sans subir toutes sortes de violences et de conséquences inévitables sur leur état de santé physique et mental, est-il encore audible de dire que l'Homme blanc hétérosexuel subissant de tels traitements serait dominant dans la société ? Trouvez-vous cela audible, alors qu'entouré de déchets qu'il collectionne et qui ne sont que le reflet de ce rejet qu'il subit de la part de ses collègues comme finalement de toute la société comme en témoingnent d'autres commentaires ici bas, dont il est conscient que cela ne provient que du fait que sa conscience est sociale, donc que sa subjectivité est intersubjecivité, et que c'est donc ce qu'il incarne aux yeux de la norme, comment ne pas se penser soi-même comme un monstre ? Comment cesser cette haine de soi au titre de laquelle, d'autres individus extrêmement intelligents et créatifs à travers l'Histoire, tels que John Kenney Toole ou Alan Turing, aient décidé de mettre fin à leurs jours dans des conditions similaires, juste parce que personne, mais absolument personne, ni ne leur tendît la main, ni ne les avait secourus en dépit du fait qu'ils aient tout donné d'eux-mêmes pour les Autres ? Comment ne pas y voir l'image de l'avenir tout tracé pour la France si vous ne votez pas pour la bonne alternative qui serait le RN, soyez en assurés, le fait que Marine Lepen ai été évincée n'étant probablement pas innocent, mais une manoeuvre visant à mettre une personne plus fiable à la tête de ce parti ? Il est évident que ce ne serait pas la solution parfaite, et que notre déclin continuera, mais ce sera toujours mieux qu'un état totalitaire, croyez-moi sur parole. Car dans un état totalitaire, les opposants sont derrière des barbelés et c'est fini pour eux. Tout simplement. On ne leur donne plus à manger, à les fait travailler de force, et tout juste leur laisse-t-on le droit de vivre si ils sont aussi dociles que rampants aux pieds des kapos. Et c'est exactement le projet de l'extrême-gauche actuelle qui est, comme par le passé à l'aube de la guerre, pétainiste et totalitaire.
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Car le parti présidentiel ne sortira plus dans les urnes, cela est certain. Et que la population veut du changement, tandis que seuls deux partis restent pour incarner ce changement, dont l'un est totalitaire et l'autre est démocrate et républicain. Je pense que ma démonstration est achevée.
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C'est la nature même d'une expérience concentrationnaire, et le dictateur, comme le fût Adolphe Hitler, est souvent un HQI non HPI, qui est quelqu'un d'hyper rationnaliste, qui veut tout contrôler, et qui exerce son contrôle d'une main de fer sur les autres sans qu'ils n'aient à son sens le moindre mot à dire sur la suite des événements. Comment, dans un tel contexte, encore croire à ce mythe pratique du système, au titre duquel il serait admis que ceux qui réussissent réussissent en vertu de leurs seuls efforts ou de leur mérite, quand ceux qui échouent seraient en réalité ceux qui n'en auraient pas les capacités, alors même que créer des conditions matérielles si précaires à un employé en violant le secret de son intimité et de sa vie privée, et en le harcelant et l'intimidant au quotidien pour le pousser à la faute, à l'échec ou à la démission, parce qu'il n'est pas du bon avis politique, ne puisse permettre de conclure que cet individu n'est pas à la hauteur ou ne mériterait pas un poste pour lequel il travaille comme un acharné depuis des années, en ayant mené un projet d'envergure au bout tout seul, sans aucune aide d'aucune sorte en dehors de certains conseils classiques d'encadrements, et en ayant le pouvoir de révolutionner son propre domaine de discipline ? Je suis cet employé. Indubitablement. C'est une expérience concentrationnaire. Et cela est l'oeuvre de l'extrême-gauche radicale, qui se rend compte de ce que cela signifie : qu'elle est totalitaire. Qu'elle n'hésitera pas à tuer celui qui incarne l'universel et bien qu'il soit explicite sur le fait que ce soit précisément ces valeurs qu'il ai décidé d'incarner, ce qui est un secret de polichinelle. Votez RN. CQFD.
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L'une des leçons d'Alexandre Soljenitsyne est que la raison ou la cause profonde de la mise en place du système soviétique, est que les russes s'étaient mis d'accord collectivement pour mentir, tout en se mentant à eux-mêmes parfois, et en premier lieu sur le caractère totalitaire de leur société en désintégration profonde. Si les gens mentent, savent que les autres en font de même, et que tout le monde sachant que tout le monde le sait, continue tout de même de mentir, cela constitue l'essence même du totalitarisme selon Alexandre Soljenitsyne. Celui qui témoigne de la Vérité est souvent très mal vu dans un système totalitaire, car il est, parfois malgré lui, le témoin à son corps défendant des failles d'un tel système, et il lui semble invraisemblable qu'on s'en prenne à lui alors qu'il ne fait qu'exercer son propre droit. Pourtant, il dérange. Surtout s'il est HPI et qu'il a choisi le mauvais camp aux yeux du président ou d'une autorité, voir d'un patron, alors habilités à sévir sans qu'il n'en soit lui-même conscient. Car il divulge de façon si innocente les détails et pensées les plus intimes, ou les secrets les plus profonds du système, que sans même en être conscient, il participe de la dissidence en exercant son droit à la liberté d'expression qui ne consiste à son sens qu'en un processus rédactionnel créatif qui est un besoin qui lui serait propre, notamment lié à l'urgence à penser. Le HPI notamment est effectivement parfois ainsi câblé qu'il ne peut faire autrement que créer, et que cela peut prendre la forme, entre autres, de propos tenus en ligne, de façon innocente, du simple fait d'exercer son droit à écrire et partager des idées qu'il imagine innovante, toujours dans l'objectif d'améliorer le monde, ou au moins de l'empêcher de se détruire étant bien pris en compte la situation sociale actuelle. Combien pourraient encore vivre ou vivront encore ce type de situations que je viens de vous décrire et que je vis comme telle depuis un certain nombre d'années ?
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Le système actuel néolibéral, qui l'est en réalité depuis les années 1980, lorsque François Mitterand ne pouvant tenir la promesse du socialisme, et qu'en 1983 il a pris un tournant néolibéral et européiste, car le rapport de force entre les débiteurs et les créditeurs s'était inversé en faveur des créditeurs, conduit in fine à la victoire de la vision mondialiste, car le principe de réalité, ou supposé tel, serait donc appliqué à tous ceux qui refuseraient la mondialisation, conçue comme une fatalité, et dont les victimes de ce systèmes ne seraient donc que des victimes collatérales, ce qui n'est pas sans rappeler ce qu'il en est des victimes des bombardements en Irak, en Syrie ou au Liban voir partout ailleurs. Est-ce la raison finalement pour laquelle la figure du Christ est et restera toujours quoiqu'il advienne la figure de la subversion la plus authentique ? Car à l'évidence, il est la figure de la victime, et si la culture catholique française ou même chrétienne en général, est dans le respect pour les victimes, qui est lié à la présence d'une hyperstructure sociale ternaire, et la volonté d'écrire l'Histoire avec le sang des bourreaux plutôt qu'avec le sang des victimes, nous voyons donc à quel points cette société inique reconduite comme telle ne serait pas achevée et que décréter ce système comme la fin de l'Histoire serait perdre notre âme elle-même qui consiste à aider ou aimer les victimes et adapter le droit et la loi pour elles. Car comme je le disais, les droits de l'Homme et du citoyen - ou de la citoyenne - sont en réalité un projet politique non achevé, en progression permanente, tandis que certains membres, il est vrai, de la droite nationale, ont tendance à considérer qu'elle serait déjà achevée, et qu'il ne faudrait à ce titre plus que restaurer une certaine forme d'autorité voir revenir sur certains aspects déjà réalisés en revenant à une France plus ancienne, des années 1950 ou 1960. Toutefois il y a plusieurs courants au sein de la nouvelle droite, et la subtilité des tendances me laisse croire que tôt ou tard, une sorte d'Elon Musk français, libéral libertaire, émergera, et qu'il comprendra que pour parachever ce projet, la seule solution serait d'objectiver le subjectif ainsi que de subjectiver l'objectif, en achevant les sciences et en faisant de la psychologie et de la sociologie des sciences exactes, qui en articulant le biologique, le psychologique et le sociologique, permettraient le plein et entier respect pour chacun en réalisant donc l'oeuvre de la médecine personnalisée pour tous, permise par l'IA, tout en créant alors le monde de demain sous de meilleurs auspices. Cela serait un monde sans secrets, comme vous l'avez remarqué. Mais n'est-ce pas encore une fois le sens de l'Histoire en ce sens que depuis la révolution numérique, les réseaux sociaux, et l'omniprésence de l'informatique fait que nos vies sont devenues plus virtuelles que réelles ? Certains penseurs tels que Jean Baudrillard n'ont pas hésité à parler de meurtre de la réalité ou du fait qu'à l'ère de l'écran total, le négationnisme ne devienne la norme sociale. Il y a des précédents tel que le charnier de Timisoara, lorsqu'en Roumanie des cadavres avaient été déterrés pour être entassés dans une fosse commune et faire croire à un génocide devant les camérés de télévision, et la propagation des hoax ou des fake news qui est de plus en plus manifeste, surtout en temps de guerre, conduisant à nous faire vivre dans une simulation, dans laquelle nous confondrions sans cesse le réel avec sa mise en scène, en nous indignant devant nos écrans d'une façon contrôlée par le neuromarketing, le virtuel devenant un abri pour certains qui y déversent leur bile ou leur colère, leur haine ou leur frustration quelle qu'elle soit. Pendant ce temps, d'autres écrivent des thèses en ligne et deviennent reconnus dans leurs domaines respectifs, quand d'autres encore restent au portail, et sont maintenus sciemment sous les harcèlements tant moraux que virtuels, l'absence de distance des uns et des autres empêchant la médiation du visage, qui à l'image du port du niqab, empêche de réaliser ce que nous faisons à la personne à qui nous écrivons ce que nous écrivons, tandis que cet amour pour l'Autre en tant qu'Autre tant promu par l'extrême-gauche ne peut être réalisé que sous le prisme d'interactions réelles. De plus, les algorithmes de Google, Tiktok ou Amazon vous connaissent certainement mieux que votre propre famille, les techniques de profilage des algorithmes de suggestions étant si redoutables que beaucoup ont fini par croire qu'ils étaient suivis ou espionnés, alors qu'il n'en était rien, mais que l'algorithme avait tout simplement su anticiper et détecter, avant qu'ils n'en aient conscience, quels seraient leurs besoins. De plus cela rend la possibilité de capter l'attention des gens bien plus efficace que ne le ferait une interaction classique, car celui qui vous connaît le mieux, fût-il un téléphone, ce qui montre bien aussi à quel point le réel et le virtuel se confondent, et à quel point l'interaction avec les écrans simulent l'interaction aux Autres dans l'inconscient cognitif, est aussi celui qui captera le plus votre attention. Beaucoup, pour reprendre mon analyse sur le fétichisme de la marchandise, considèrent même que leur smartphone est le prolongement d'eux-mêmes, et tout le marketing dans la téléphonie consiste à promouvoir telles ou telles marques, voir tels ou tels modèles, sur la base du snobisme de classe, ce qui est parfaitement su et reconnu par les gens comme par les fabriquants de téléphones mobiles. Car cette technologie étant désormais très mature, il y a peu d'innovations significatives, en dehors des applications que l'on peut exécuter bien entendu, mais l'appareil en tant que tel ne subir plus de transformations si radicales qu'aux débuts de ce marché (ce qui explique que l'IPhone joue à fond sur l'effet Veblen notamment donc sur le snobisme qui pousse les gens à acheter plus cher un produit, juste parce que si Apple demandait moins cher, moins d'unités de leur téléphone se vendraient, ce qui est comique quand on y pense, mais aussi cynique, car cela détruit l'environnement). Or le fétichisme se développe à un stade dans lequel le principe de réalité n'est pas acquis, ce qui nous pousse un cran plus loin dans le fait de confondre le réel et le virtuel et de tuer la réalité, ce qui pousse les algorithmes de suggestion à proposer des contenus adaptés à ce que l'on désire croire ou penser plus encore qu'à ce que serait la réalité du monde. Nous sommes dans un monde Orwellien. La frontière entre la vie privée et la vie publique n'existe plus, et la surveillance généralisée sur les réseaux devient pleinement acceptée par tous, de sorte que l'on juge cela nécessaire à la sécurité nationale, tandis que le droit à l'intimité ou le droit à l'anonymat sont désormais conçus comme des rêves de doux-dingues défendus par ceux qui sont considérés comme déjà dépassés ou de l'ancien monde. Cela cause également un certain nombre de dérives et comment ne pas penser en me lisant, au héros de 1984 qui écrit que dire que 1 + 1 = 2 est la liberté mais qui subirait toutes sortes de châtiments et crimes du seul fait qu'il ai voulu rétablir la réalité telle qu'elle est, dont le kapo vise à le convaincre que c'est la Parti qui décide de la vérité qui fait l'objet d'un ministère (le ministère de la Vérité) ? Cela crée une société ultra individualiste, atomisée dans laquelle avec le télétravail, ce qui est une nouveauté à laquelle n'avait pas pensé Emile Durkheim, même le travail ne fait plus office de ciment social, et même chez les gens en présentiel parfois isolés dans leurs box, harcelés par un petit patron frustré sexuellement, et n'ayant plus droit de communiquer avec quiconque sans recevoir des réprimandes de toutes sortes ? Pourquoi la réalité est-elle si dure à avaler pour les gens ? Nous sommes dans un système totalitaire à peu de choses près. Mais personne n'a envie de le dire ou de le croire car cela reviendrait à en tirer toutes les conclusions qu'ils seraient, ou bien des collaborationnistes de participer à un tel système, ce qu'ils ne peuvent croire de sorte à préserver leur égo et le sentiment de leur dignité, ou bien se penser faussement résistants, dans un système déjà achevé, et sans secrets désormais ou presque, croyez-moi sur parole. Avec les cerveaux connectés et les neuroimplants, nous franchirons les frontières du réel aux yeux de la norme, et croyez-moi sur parole, vous y arriverez, à la comprendre que j'ai dis la vérité à ce sujet. Car cette technologie est prête, tout simplement, et que nous devons penser le monde de demain, dans lequel elle deviendrait publique et démocratisée, ce qui donnerait lieu à de possibles dérives et formes d'autocraties, tant par de tels petits patrons frustrés ainsi que décrits dans les phrases précédentes, que par un neurodictateur qui jugerait de tout en fonction de son intérêt, et punirait le cas échéant les personnes concernées, ainsi que le fait le système chinois de crédit social, qui ne punit pas que les délinquants, mais aussi les opposants politiques un peu trop hargneux sur les réseaux sociaux. Ainsi que moi. Vous savez, j'ai été éduqué dans l'idée que les droits de l'Homme étaient un acquis, et que la liberté d'expression comme la dignité humaine étaient des valeurs dominantes, alors que dans le monde actuel, elles sont devenues des valeurs désuètes aux yeux des gens, bien qu'ils prétendront le contraire. Car en pratique, plus aucun de ces concepts ou aucun de ces droits n'est pleinement pris en compte, et les patrons vont même parfois enquêter sur leurs employés HPI pour savoir ce qu'ils font de leur vie privée, ou violer le secret de leur vie la plus intime et la plus privée, en se pensant légitime à continuer de les harceler étant entend que leur actitvité principale sur leur appareil consiste à écrire des messages publics. Cela est toutefois interdit, car d'autres actions sont dès lors possibles telles que fouiller sur le disque-dur, activer des caméras, écouter par les micros, entre autres. Et les droits de l'Homme et et du citoyen - ainsi que de la citoyenne - sont censément garantis par un tel système qui autorise que l'on vous crée des conditions de travail telles qu'elles vous plongent dans la misère, vous causent des troubles pschologiques divers et variés provenant, au hasard, d'une inhibition intellectuelle associée à des errances diagnostiques et de faux traitements, et alors entretenus par une forme de harcèlement quotidien intraitable qui consisterait à voler la dignité de la personne humaine comme si on faisait disparaître son visage des photos de l'entreprise, ou que l'on ne citait plus son nom sur aucune publication ou communication quelle qu'elle soit ? A titre personnel il ne m'a jamais posé problème que quelqu'un soit de tel ou tel bord politique. Je trouve que cela fait partie de la vie publique, et je considère que m'exprimer ainsi sur un réseau revient à reprendre le flambeau de Socrate qui, en descendant sur l'Agora athénienne, était comme ce toan qui piquait les gens en les forçant à s'interroger et à remettre en cause leurs convictions les plus profondes. Surtout étant entendu que la politique n'est que de la sociologie appliquée, donc que le simple fait de réfléchir à ce que vous vivez au quotidien va vous provoquer des façons de penser à la société dans des termes proches voir similaires aux courants qui incarnent la défense de vos intérêts sociologiques. Donc à ce titre, nier qu'un parti politique, présent sur la scène médiatique, et qui l'est à juste titre car il représente les intérêts objectifs de certaines catégories d'électeurs, ce qui n'est pas une question de personnes mais une question de représentation, soit pleinement légitime dans le débat démocratique, mène à ce genre de dérives selon lesquelles on considérera que certains individus par le fait même de penser et de partager ce qu'ils écrivent sur les réseaux, subiront de tels mauvais traitements, que cela entretiendrait des maladies ou troubles psychiques, ou des hospitalisation forcées, au même titre que sous un régime totalitaire, duquel s'en suivrait une série de quolibets et insultes savamment orchestrée par Big Brother et ses fans, afin que personne ne sache la Vérité. C'est donc bien une expérience concentrationnaire que j'ai vécue, qui à l'image d'Alexandre Soljenitsyne au fond du goulag, s'interrogeait sur le système russe et la façon dont, à son corps défendant, il avait pu atterrir là et subir de tels mauvais traitements avec des souffrances inimaginables autour de lui-même. N'est-ce pas le néolibéralisme en tant que tel et défendu bec et ongles par la droite traditionnelle, qui va créer des conditions de travail et des conditions sociales telles que plus personne n'arrive à se différencier, tout en se valorisant par sa différence, sauf à être dans les bons papiers du patron et de voter comme lui ? Si cet employé était poussé à la faute ou vers l'échec professionnel, ainsi que vers l'absence d'évolution possible, que lui resterait-il pour se défendre sauf à dénoncer ladite situation, sous réserve que d'autres en aient été témoins, et que ne détournant point le regard comme certains ont pu détourner le regard de la croix du Christ crucifié, ils acceptent ce témoignage afin que demain, la Vérité et la Vie triomphe à nouveau, et que le phoenix, en renaissant de ses propres cendres, ne concrétise la résilience, si forte et si importante chez les patients HPI ?
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Bonjour, Les médias mainstream, et de droite traditionnelle ou de centre-droit principalement, sur les chaînes de la TNT, aiment à se repaître de l'idée que nous vivrions une crise de l'autorité. Or la situation est bien plus grave, car une crise de l'autorité pourrait simplement se résoudre en réaffirmant l'autorité du chef, quitte à être un peu trop autoritaire, ou à redorer le blason des fonctions dans lesquelles les gens ont de l'autorité. Ce serait donc presque une bonne nouvelle que cela soit si simple, mais le contexte est tel que cette réponse causerait des dégâts plus que cela ne créerait de solutions dans la France actuelle, ce qui donnerait lieu à des dérives autoritaristes. Je m'explique. L'épisode du nazisme et de la collaboration des élites françaises pétainistes, qui étaient, rappellons-le quand même car c'est un fait historique, pour l'immense majorité d'entre eux, d'anciens dreyfusards des partis de gauche, selon l'affiliation politique d'avant-guerre des membres du gouvernement de Pétain (comme l'a souligné l'historien juif qui fait autorité sur la question de la collaboration et de la résistance à l'heure actuelle, Simon Epstein : et il n'est pas le seul à le dire car c'est un fait historique indubitable lorsqu'on analyse objectivement les faits et gestes des personnes de l'époque), serait à l'origine de la crise de l'autorité selon l'analyse classique, car les gens se seraient mis à se méfier de l'autorité étant donné que ses référents, ou ses images classiques s'étaient discréditées dans la collaboration, qui fût suivie par la libération de la France. Cela ressort en effet, par certains aspects, dans la rhétorique politique lorsqu'on observe à quel point toute expression de l'autorité, pourtant élue démocratiquement, sera assimilée à l'expression du nazisme ou du fascisme par certaines personnes, alors que ce n'est parfois que l'expression d'un simple désaccord, à tout le moins dans certains milieux militants d'extrême-gauche, mais pas que. De façon traditionnelle, les personnes qui avaient de l'autorité dans les villages étaient le maire, le curé, l'instituteur et le médecin. Il y avait bien entendu les juges et les magistrats, ou les policiers et autres agents aux hautes fonctions, que l'on appelait alors des dignités (lorsqu'on occupait une fonction régalienne on disait qu'on était aux dignités), mais ce n'était pas les plus présents, ni ceux qui faisaient en sorte que le pays fonctionnait au quotidien, au sens où ce n'était pas directement par eux que l'autorité s'exercait en pratique sur le terrain. Si de nos jours le policier et le juge ont désormais pris une importance si grande dans l'exercice pratique et concret de l'autorité, c'est précisément parce que nous avons déconstruit ce qui faisait l'autorité du curé, du médecin, du maire et de l'instituteur qui étaient des paravents permettant d'éviter d'appeler la police ou le juge trop souvent en agissant en amont. Comme le disait Victor Hugo, l'un des plus grands écrivains français ayant existé, celui qui ouvre une porte d'école ferme une prison. Cependant la crise est plus grave que cela, et je propose à ce titre une autre grille de lecture qui me semble bien plus pertinente : ce n'est pas selon moi une crise de l'autorité mais plutôt une crise des élites. Car au lendemain de la guerre de 1939-1945, le général De Gaulle faisait incontestablement autorité aux yeux des français, de la base au sommet. Il était une figure très respectée, et très respectueuse également, et tout le monde le remerciait pour son action résistante, ainsi que pour son altruisme sacrificiel et son humilité, qui faisaient notamment, qu'il payait lui-même sa facture de gaz et d'électricité, ou qu'il renonçait à certains avantages liés à sa fonction. Il avait en outre un tel sens du devoir qu'il n'a pas hésité, face à la grogne populaire, à se retirer de son poste et à démissionner dès lors que les français, en 1968, n'ont plus voulu de lui, car il estimait qu'il aurait nui à son pays plus qu'il n'aurait pu le servir en s'accrochant à son siège (c'est dans ses mémoires donc on sait pertinemment que ce fût la cause de sa démission). Il voulait en outre réellement d'une Europe qui ferait de la Russie un allié, notamment pour lutter contre l'impérialisme américain, mais c'est une autre question, bien que cela me fasse sourire que les macronistes hurlent parfois à l'ingérance russe en se prétendant gaullistes, alors que le macronisme n'est que l'ingérance américaine institutionalisée de personnes qui s'accrochent à leur siège qui est devenu un siège éjectable à cause de leur impopularité (et on voit bien dans la guerre en Ukraine à quel point les intérêts américains et français divergent). En effet, qu'est-ce que l'autorité ? Pour reprendre l'analyse d'Edgard Morin, l'autorité, si elle est naturelle et spontanée, et non pas imposée par le statut et donc la violence sociale, consiste à désigner dans un groupe celui qui représente le mieux ses membres ou qui est le mieux capable fédérer ses membres entre eux, en incarnant l'intérêt collectif ou la volonté générale du groupe. Par ailleurs, pour reprendre l'analyse de l'académicien Michel Serres, qui a passé sa vie à étudier la langue française et l'étymologie des mots, autorité vient du latin auctoritas (et aussi autor mais c'est moins important), qui signifie étymologiquement faire grandir, faire pousser vers le haut. Michel Serres explique donc que le secret de l'autorité est d'être capable d'élever les autres, de les pousser vers le haut, et qu'à ce titre, chacun cherchant naturellement sa propre élévation, se tournera naturellement vers celui qui l'élève avec respect, ce qui serait le véritable sens de l'autorité, au contraire du rapport de force brutal et violent qui impose des décisions en faisant peur aux autres ou en les intimidant, par la violence physique ou symbolique, en utilisant son carnet d'adresses, la police, ou son statut social. Donc lorsque les médias parlent de crise de l'autorité, je pense à Michel Serres ainsi qu'à Edgard Morin, car je sais que c'est en réalité une crise des élites que nous traversons, et que pour cela je les appelle plutôt des pseudo-élites, car la France souffre en réalité de l'absence d'élites véritables. Car les pseudo-élites sont totalement incapables d'élever les autres, de les pousser vers le haut, et elles sont en outre particulièrement corruptibles, comme cela se voit dans la fin du mythe du progrès et dans le déclin général de la France, tant au niveau économique que culturel et moral, ainsi que dans le nombre croissant de français de la classe moyenne qui sont déclassés, et tombent dans la précarité alors même que ce n'est souvent ni un manque de talent, ni un manque d'intelligence ou de mérite, tandis que des ministres tels que Bruno Lemaire, totalement incompétents et incapables de faire une règle de 3 (ce fût le cas en direct à la télévision donc ce n'est pas de la diffamation), se pavanent dans leur costume sur les plateaux de télévision en ayant totalement ruiné et mis dans la difficulté des millions de français (voir bientôt toute l'Europe et le monde, car la faillite de l'économie française qui nous guette va affecter tout le monde, plus ou moins directement, et nous autres français en premier lieu). La recherche de l'intérêt général a été abandonnée au profit des logiques comptables et administratives déconnectées des réalités des français à qui on impose des solutions technocratiques de plus en plus iniques et cyniques, au sens où elles instrumentalisent les idéaux et les valeurs morales humaines pour défendre les intérêts personnels et privés de ceux qui conquièrent le pouvoir, de leurs amis proches qu'ils mettent à des postes clés ou dont ils arrangent les intérêts, ou de leur famille pour laquelle ils pratiquent le népotisme. C'est pourquoi les élites ne sont plus respectées. Car non seulement plus aucun intellectuel n'arrive à émerger dans un tel contexte (on se rappelle par exemple de Marc Bloch, d'Albert Camus, ou de Charles Péguy, qui fûrent des enfants de familles pauvres qui purent s'élever grâce à l'idéal républicain et la méritocratie), mais tout travail intellectuel authentique est tué dans l'oeuf, le débat démocratique légitime étant remplacé par le pur rapport de force social et par la violence symbolique ou physique. Car non seulement les élites n'élèvent plus les autres, mais désormais elles les rabaissent, et ce plus que jamais, ce qui fait qu'elles seront de plus en plus contestées dans un contexte où tout le monde souffre des crises qui se succèdent. Nous allons donc vers des dérives autoritaristes, et ce que nous élisions des responsables politiques de l'extrême-droite ou de l'extrême-gauche, ou même des centristes, car le néolibéralisme centriste ne peut désormais plus obtenir l'acquiescement des français toujours plus nombreux à être précaires, et que la question se pose donc de façon de plus en plus prégnante aux centristes, d'imposer les décisions et le néolibéralisme de façon autoritaire en dépit de la volonté générale, comme l'avaient d'ailleurs pensé certains théoriciens du néolibéralisme tels que van Hayek ou van Mises, ou comme cela s'est vu dans le Mc Carthysme aux Etats-Unis. En effet, la faillite prochaine de la France, qui a été orchestrée par les élites financières mondiales et françaises, qui sauront toutefois comment mettre leur argent dans les paradis fiscaux en échappant au fisc, ou comment déménager à l'étranger en cas de désordres plus graves, ont pris au piège les français moyens qui sont seuls désormais à financer la dette alors qu'ils sont ponctionnés de toutes parts et arrivent à peine à boucler les fins de mois. Il faudra donc à l'avenir lutter contre l'autoritarisme qui nous guette, qui va nous tomber dessus, et dont nous verrons les dégâts dans la prochaine décennie. Ce n'est pas une question de couleur politique, mais plutôt, pour passer sur la définition d'Edgar Morin, une absence de capacités à fédérer et à unir le pays en incarnant l'intérêt collectif, pour des prises de décisions qui seront forcément au détriment d'une partie ou d'une autre de la population, et qui seront de plus en plus impopulaires. Il ne faudra donc pas s'étonner du déclassement prochain de la France, qui a déjà bien dévissé sur les marchés internationaux et interbancaires, ainsi que des révoltes populaires à venir, qui seront probablement sanglantes (car peu importe qui arrivera au pouvoir ce sera le cas), étant donné que les pseudo-élites n'incarnent plus des valeurs traditionnelles, spirituelles ou nobles, mais ne sont plus que des français moyens avec du fric, et souvent des héritiers, nés dans la bonne famille, en ayant têté la domination des autres dès le biberon, mais incapables de tenir un pays et d'élever le niveau général. Plus aucun homme politique ne disposera de l'aura qu'avait le général de Gaulle. Plus aucun. Pas parce que les gens ont cessé d'être respectueux, mais parce que plus aucun n'est à la hauteur en étant capable de fédérer, d'incarner la volonté populaire et l'intérêt général, et de défendre correctement les intérêts objectifs de la France et des français, en élevant vraiment les gens, en augmentant leur niveau général, et en créant des perspectives d'avenir aux personnes les plus talentueuses et méritantes. Et encore, je parle d'élites politiques, mais ce serait vrai de toutes les formes d'autorités, et certaines formes moins souvent citées, comme celles qui s'exercent dans le milieu académique, ne sont à ce titre pas bien mieux dans de nombreux cas désormais, car la norme sociale y est de plus en plus privilégiée, dans le mépris total des jeunes chercheurs dont la vulnérabilité économique et sociale est exploitée, avec des destins brisés de personnes qui finissent en burnout parce qu'on ne les a pas respectées et qu'on a pas valorisé le travail qu'elles ont apporté, bien qu'il soit parfois inestimable en ayant rendu un fier service à tout le monde. Ce que j'affirme est donc vrai à tous les niveaux dans la société actuelle, et maintenir la tête sous l'eau des milieux ouvriers et ruraux, en bloquant l'ascenceur social, et en les traitant de nazis dès lors qu'ils voudraient défendre leurs intérêts, ou nier l'importance de résoudre les problèmes des quartiers populaires, ne pourra que nourrir ce sentiment d'injustice et radicaliser encore plus les gens en rendant le pays ingouvernable. Si déjà on veut que le RN baisse, ou que LFI baisse, et bien soyez à la hauteur messieurs dames en résolvant les problèmes réels de leurs électeurs ! Elevez les autres au lieu de les rabaisser (ce qui est le cas actuellement en France), et vous verrez la différence dans l'exercice de votre autorité ! EDIT : Vous remarquerez que je ne prends la défense d'aucun bord politique, et que je conserve à ce titre une objectivité et une indépendance totale à laquelle je tiens et qui est ma ligne de conduite depuis des années, tandis que je fais juste une description brute et objective de la situation actuelle de la France.
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La société industrielle ou la société du cerveau gauche
Short a répondu à un(e) sujet de Short dans Philosophie
A l'évidence, dont les causes sont liées à sa proximité avec le fonctionnement neurotypique, beaucoup de personnes dans la norme préfèrent les analyses de ces trois auteurs que je cite qui sont Franck Ramus, Nicolas Gauvrit et Fanny Nusbaum. Mais leurs travaux, même s'ils ne sont pas faux, sont à nuancer en regard de la réalité clinique que leurs outils et études prennent mal en compte. En outre un certain nombre de lecteurs ont bel et bien précisé que Fanny Nusbaum se trompe sur certains aspects, notamment en ayant inversé les cerveaux dominants et en ne comprenant pas que l'un des deux profils est en réalité pleinement intégré en utilisant les deux hémisphères à quasi égalité, et possède donc en théorie les capacités du premier en plus des siennes en propres, mais qui peuvent causer des difficultés de vie et notamment des inhibitions ou des errances diagnostiques si le contexte social est défavorable, quand en plus elle traite du sujet très maladroitement, en laissant entendre que le profil pleinement intégré, qui serait en selon elle latéralisé à gauche (profil complexe) serait inférieur, même si encore une fois, ce qu'elle affirme dans ses bouquins n'est pas non plus faux sur toute la ligne. -
La société industrielle ou la société du cerveau gauche
Short a répondu à un(e) sujet de Short dans Philosophie
En transmettant leur ADN, les parents transmettent en réalité tout aussi bien leur capital culturel et leur capital confiance. Le fait de baigner dans la culture légitime entraîne la possibilité de briller davantage aux yeux des autres dès le plus jeune âge, et on leur transmettra un habitus de dominant, qui leur enseignera donc à prendre l'ascendant psychologique, sans compter que ce sont des parents qui auront bien plus confiance en eux étant entendu qu'ils ont un métier socialement plus valorisant, donc qu'ils n'auront pas de scrupules à se sentir confiants ou d'accorder de la valeur à leurs enfants en tant que tels, tandis qu'en France, les parents ouvriers, employés ou agriculteurs, ressentiront de réels scrupules à se sentir fiers de leurs enfants ou à penser qu'ils sont intelligents, car d'une part ils ont appris socialement à se soumettre, et d'autre part ils auraient trop peur de donner cours à la menace du stéréotype du parent qui pense que sa progéniture est HPI, comme le parent araignée penserait que son bébé araignée est mignon, juste parce qu'ils sont de la même espèce. Surtout si ce sont des parents eux-même HPI non détectés, ce qui est également fréquent. Et honnêtement, vos remarques m'indiffèrent sur le contenu de ce que j'exprime par ailleurs. Vous n'êtes pas à la hauteur pour juger du contenu de mon propos, cela est une certitude. Mais cela pourrait permettre d'aider les personnes concernées si certaines passaient par ici. Car encore une fois, une découverte récente est que les HQI et les HPI sont bien deux profils différents, les premiers étant hyperrationnels, organisés, stables, carrés, et neurologiquement dans la norme s'ils ne sont pas aussi HPI, ce qui les rend très adaptés et permet facilement leur intégration sociale comme leur élévation dans la hiérarchie, car ces profils sont des hypernormaux, qui la plupart du temps ne souffrent pas de leur condition, tout simplement. Les HPI, qu'ils soient HQI ou pas, sont souvent dans la souffrance, ce qui provient bel et bien de leur hypersensibilité, leur créativité, leur émotivité, leurs vulnérabilités, et ce sont ceux qui consultent en temps normal, à cause d'inhibitions de toutes sortes, voir d'errances médicales de tous ordres. Ce qui me fait toujours marrer chez ceux qui citent Franck Ramus, Nicolas Gauvrit ou Fanny Nussbaum en s'accrochant comme une moule à un rocher au fait qu'ils auraient raison contre tous les autres, c'est qu'il n'y a aucune raison de faire ainsi du cherry-picking sans analyser la totalité de la littérature scientifique et médicale sur la question. Car la bonne explication est bien connue des cliniciens, et consiste à expliquer ce que je viens de vous dire, que les HQI non HPI sont au moins aussi nombreux que les HPI aussi HQI, ce qui implique lorsqu'on fait du seul QI le critère du HPI le fait qu'on arrive à la conclusion que le HPI n'est pas plus sensible, ou qu'il n'est pas plus en difficulté, entre autres. Alors que nous avons bien deux profils différents, et rien qu'avec l'habitude, il n'est pas difficile de savoir qui a quel profil rien qu'en écoutant les gens parler. En plus, les HQI non HPI sont aussi souvent pervers narcissiques ou psychopathes, ce qui n'arrange rien et fait parfois entrer le renard dans le poulailler dans certaines associations qui font du seul QI le critère ultime. Je suggérais notamment d'ajouter un test tel que le test du trombone, qui n'est toutefois pas standardisé, dans les batteries de tests du bilan. Cette créativité est également corrélée, le plus souvent, à de l'altruisme et de l'hypersensibilité, et n'est pas présente à ce points chez le premier profil, le rendant donc moins divergent. De plus, il est désormais clair que Fanny Nusbaum se trompe de cerveau entre ses deux profils (laminaires et complexes), et que le profil complexe favorise le cerveau droit, plus divergent, en ayant un profil cognitif plus intégré (proche du 50/50), et dispose donc d'une cognition plus étendue que le profil laminaire, qui ne lui est pas du tout supérieur contrairement à ce qu'elle laisse entendre, qui utilise le cerveau dominant gauche, et est bien plus latéralisé que les profils HQI et HPI (proches du 50/50). Elle a également fait d'autres erreurs sur lesquelles je ne reviens pas, et qui sont désormais prouvées, le QI hétérogène n'étant pas une fatalité, mais permettant de savoir si la personne est concernée sur une base clinique, et concernant les individus inhibés intellectuellement car dans des contextes sociaux difficiles, avec souvent une enfance difficile, qui les a poussé, comme je vous l'ai décrit, à s'inhiber très tôt pour éviter l'exclusion sociale, ce qui se fait automatiquement par le cerveau, car surtout à un jeune âge, on est vulnérable et dépendant des autres pour notre survie. Les fonctions cognitives inhibées sont celles qui dérangent les autres, telles que typiquement, la vitesse de traitement et la mémoire. Donc un tel individu développera de surcroît des sortes de symptômes de maladies mentales qui n'en sont pas, et qui proviennent du contexte social, et parfois de polytraumatismes divers, dont à l'issue d'une psychothérapie et d'une pleine acceptation et compréhension de soi, ils retrouveront l'estime de soi permettant de se désinhiber et débloquer leur potentiel. A l'issue du processus, il sera donc de QI homogène, ce qui n'empêche pas des abrutis sur les réseaux, où la désinformation est énorme, de dire que les personnes au QI hétérogène ne sont pas vraiment concernées. Je voulais juste rétablir la vérité, car à l'évidence, les neurotypiques préfèrent la vision de ces trois personnes que je cite, qui sont Franck Ramus, Nicolas Gauvrit et Fanny Nusbaum, à cause d'un ensemble d'erreurs et de malentendus, qui font qu'ils mélangent les HQI non HPI avec les HQI aussi HPI, qui sont deux profils à peu près d'effectifs égaux mais dont seul l'un des deux est véritablement neuroatypique, tandis qu'il est, en règle générale, concerné par la totalité ou la quasi-totalité des signes cliniques décrits dans la littérature prolifique écrite par les cliniciens, et j'insiste sur la profession de clinicien, (je vous assure ne vous cantonnez pas à un ou deux auteurs mais lisez-en plein, ce que j'ai fait), contrairement au premier profil qui possède uniquement quelques traits. A l'évidence donc, les HQI non HPI sont dans la norme neurologique, et sont des hypernormaux, ce qui en fait des individus très adaptés à la norme, en correspondant donc à ce que Jeanne-Siaud Facchin nomme les brillants bosseurs, quand en plus nombre d'entre eux, encore une fois, sont des pervers narcissiques ou des psychopathes un brin vicelards. Car il y a des gens bien qui font les frais de cette désinformation constante sur les réseaux francophones à ce sujet. Je suis content d'avoir rétabli la vérité qui est que les outils des batteries de tests ne sont pas totalement adaptées à la réalité clinique, ce qui est perçu des cliniciens. Il y aurait bien le test du trombone, ou des tests de créativité par exemple pour faire la différence, en plus du QI. -
@SittelleTu peux confirmer please ?