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Affaire Bétharram : « Tout le monde savait »

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January

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
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à l’instant, Morfou a dit :

Trop facile...

Ah bon ? qu'est ce qui est trop facile ? de dire que les parents sont toujours responsables ? ben putain... c'est pourtant ton discours en boucle. T'as déja oublié que ces mots sortent de ta bouche ? 

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 813 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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il y a 27 minutes, kost. a dit :

Ah bon ? qu'est ce qui est trop facile ? de dire que les parents sont toujours responsables ? ben putain... c'est pourtant ton discours en boucle. T'as déja oublié que ces mots sortent de ta bouche ? 

Et encore pour une fois elle n'a pas dit parents gauchistes mais ça a dû la démanger. 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
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La prise de parole immédiate ou tardive, quand elle a lieu en famille 

 28,1% des hommes qui ont parlé à leur mère tout de suite n’ont pas été crus contre 32,5% des femmes. De plus, elles (les victimes) ne sont que 16,3% à avoir vu leur mère contacter l’Église, contre 34,2% des hommes.

Les mères croient donc plus et se mobilisent davantage pour leurs garçons que pour leurs filles.

En revanche, les pères sont 27,7% à ne pas avoir cru leur garçon immédiatement, contre 13,9% pour les filles.

Les pères croient donc plus leurs filles. Ainsi, les pères sont plus prompts à contacter l’Église si c’est leur fille qui leur parle que s’il s’agit de leur garçon. Ces différences genrées s’estompent lorsque l’on observe les réactions des parents mis au courant plus tard. 

on se rend compte que cette prise de parole intrafamiliale n’a le plus souvent engendré aucune réaction quand bien même elle a été crue.

Le caractère genré de la gestion intra-familiale des violences sexuelles : la prise de parole des garçons ou des hommes abusés enfants semble susciter plus de réactions que celle des filles ou femmes abusées enfants. L’âge de la personne abusée au moment de la prise de parole n’influence également que la réaction des parents. Avec le temps, les parents réagissent de moins en moins (sans doute parce que la personne concernée devenue adulte peut agir par elle-même, que les parents se sentent moins concernés). 

 

(Rapport Ciase)

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
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Bétharram, paroles de victimes

"Nous étions victimes, tous élèves confondus, d'une violence quotidienne latente, psychologique, physique. Mais le pan qui s'est ouvert là, c'est le pan de l'agression sexuelle, qui est d'une monstruosité sans nom, que subissaient nos camarades pensionnaires. J'ai un camarade, en cinquième, qui m'a raconté qu'il s'était réveillé avec la main du directeur, le père Carricart, dans son pyjama. Il nous racontait ça dans la cour de récré, chose qui, quand on a 12 ans, est un peu l'inconnu". Le père Carricart est décédé depuis. Il avait été emprisonné, puis libéré, avant de finir au Vatican, et de se suicider après deux autres plaintes déposées en 2000. Frédéric assure avoir essayé d'en parler à ses parents. "Je ne sais pas si...", hésite-t-il, avant de lâcher : "Apparemment, ça n'a servi à rien".

https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-la-redaction-de-ici-la-rochelle/temoin-de-coups-de-pieds-dans-le-ventre-par-terre-un-retais-raconte-les-violences-a-notre-dame-de-betharram-2827377

 

"Quand il y avait quelque chose qui n'allait pas, qu'est ce qu'on faisait ? Eh bien, on me mettait à genoux sur une règle d'école en fer. J'étais tout petit, je ne pouvais rien faire avec les mains sur la tête. Et je revenais bien souvent au dortoir avec les genoux en sang. J'avais juré que si un jour, j'en avais l'occasion, je reviendrais à Bétharram pour frapper ce curé qui m'avait vraiment traumatisé. J'ai sonné à la porte de Bétharram et il y a un curé qui m'a ouvert. Ce religieux m'a dit -'Écoutez, mon fils, le père que vous cherchez est décédé'. J'ai alors dit 'Tant mieux, parce que certainement que je lui aurais tapé dessus'. Ça, c'est sûr et certain."

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/affaire-betharram-le-directeur-me-donnait-des-coups-de-baton-dans-le-dos-se-souvient-jacques-un-girondin-de-81-ans-8115991

 

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 186 messages
Maitre des forums‚
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Bétharram : les co-rapporteurs de la commission d'enquête parlementaire découvrent dans les archives de l'établissement un "signalement" pour "violence sexuelle" dans les années 2020 :

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/betharram-les-co-rapporteurs-de-la-commission-d-enquete-parlementaire-decouvrent-dans-les-archives-de-l-etablissement-un-signalement-pour-violence-sexuelle-dans-les-annees-2020_7137075.html

Jusqu'à maintenant, les témoignages de victimes portaient sur des périodes allant des années 50 à 2004.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
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Etre victime dans un monde où règne l'idée que la normalité est de ne pas l'être... 

(témoignage Rapport Ciase)

Gwendoline, abusée en 1981 à 8 ans par un prêtre ami de la famille. Son propos témoigne d’une tension persistante entre « pragmatisme et fatigue éthique »  qui pousse à faire le choix du silence, et une impérieuse nécessité de prendre la parole face à d’autres prises de paroles jugées “insupportables” car défendant l’institution et/ou déniant la « victimité ».

Gwendoline : C'est insupportable d'en entendre parler. Les mots ne sont jamais justes, c'est toujours de travers, c'est toujours maladroit. C'est de la souffrance. […] mais j'ai besoin d'en faire quelque chose. Je me suis sentie un peu engagée tout au long de l'année-là, par des réactions de gens où je n'ai pas pu ne rien dire. Alors sur le moment, je ne peux rien dire tellement je suis meurtrie par ce que j'entends. Mais après, je réponds, par écrit entre autres, en disant "Je ne comprends pas pourquoi tu réagis comme ça !" et puis, ben du coup, je dis ce qui m'est arrivé.” 

Enquêteur : C'est des réactions de quel genre qui vous meurtrissent ?

Gwendoline : Alors, j'en ai trois en tête. Une, pour laquelle je n’ai pas pu... Moi, j'ai réagi intérieurement, mais je ne connaissais pas assez la personne et surtout, je n'avais pas envie du tout de lui confier ça... Qui plaignait les pauvres prêtres qui étaient tous mis dans le même sac, et voilà, c'est insupportable.

Une autre réaction, alors là des bons amis, alors on était très nombreux autour de la table et qui... qui plaidaient la cause de Barbarin en disant qu'on ne pouvait pas l'accuser comme ça, que c'était de la maladresse. Voilà, donc j'ai laissé passer la conversation et quand on est rentrés chez nous, j'ai envoyé un petit mail pour expliquer mon point de vue sur Barbarin et sur le fait que l'on ne pouvait pas parler de maladresse, qu'il était juste au moins complice et donc coupable.

Et puis une réaction, pareil de très bons amis, dont une amie qui est âgée, qui est très engagée dans l'Église catholique, et qui a dit d'un ton assez ironique "Ah bah non on ne va pas encore nous la faire avec les pédophiles dans l'Église", c'était très cynique. Et pareil, c'était insupportable. Mais c'est des personnes à qui je n'avais pas du tout, je n’avais jamais parlé de ça en fait. Et les réactions des gens, par contre, quand j’envoyais un mail, c'était très chouette...

Et puis, c'est aussi de dire mais en fait, les victimes elles existent quoi ! Ce n’est pas seulement.... Ce n’est pas seulement des chiffres ou une vue de l'esprit, quoi. Elles sont là, et quand on parle, il faut vraiment faire attention. Et ça, c'est hyper dur, parce que […] Il y a vraiment une culture de prendre la défense de l'Église et sans avoir de considération pour les personnes qui sont blessées par l'Église. Et ça c'est vraiment difficile. Et moi, je ne vois pas pourquoi je devrais systématiquement justifier cette blessure en racontant ce qui m'est arrivé. Je trouve que les gens devraient être sensibles à ça sans qu'on ait besoin de dire "Bah tu vois moi...".  

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
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Des vies bouleversées

Les perturbations engendrées par les abus sexuels  « contaminent » l’ensemble de l’existence, se diffractent dans toutes ses dimensions. Vie affective, sexuelle, familiale, professionnelle, sociale.

Dans la majorité des cas, toutes les dimensions apparaissent perturbées par les abus, la vie professionnelle étant la moins touchée en général. Mais quand elle l’est, cela peut être compliqué à gérer comme pour Murielle, devenue éducatrice spécialisée dans un centre fermé. Après, une expérience d’accompagnement avec un jeune agresseur sexuel qui l’a mise face à sa propre vulnérabilité et sa propre difficulté à gérer les conséquences de son abus, elle a demandé à ne plus être référente de garçons placés pour agression sexuelle. Ce faisant, elle a dû se justifier en racontant son histoire auprès de sa hiérarchie. 

[...]

« On est handicapés toute notre vie avec ça. Même si on fait des thérapies, même si... Alors il y a ceux qui se suicident, il y a ceux qui ne se marient pas. Plein ne se marient pas, sont soit curés, soit bonnes sœurs, soit rien du tout, mais ils se marient pas. Parce que pour certains, devenir curé, ou religieux ou je ne sais pas quoi, c'est aussi une fuite parce qu'on est abîmé dans sa sexualité, et c'est un bon endroit pour pas vivre sa sexualité. Justement, c'est l'erreur. »

« J’ai eu très peur de tomber à mon tour malade, mais enfin j’ai 46 ans, je le saurais déjà si j’étais pédophile ! ». (Amaury abusé en 1984 à 11 ans par un prêtre ami de la famille) L’enquête par questionnaire confirme que les perturbations engendrées par les abus touchent davantage la vie affective et sexuelle. A écouter les témoignages c’est effectivement dans le domaine sexuel et affectif que les perturbations liées aux abus sont perçues comme les plus immédiates et/ou les plus durables.

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
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La très grande majorité des victimes au sein de l'église n’a pas confiance dans la gestion des abus par elle. En effet, 80,2% des personnes considèrent qu’elle a longtemps dissimulé les violences sexuelles commises par des prêtres. Et les hommes sont plus sévères. De plus, les personnes abusées ne sont que 21% à penser que l’Église prend les mesures nécessaires pour protéger les fidèles de violences sexuelles. On comprend dès lors qu’elles aillent chercher de l’aide ailleurs.  

 

Quelle aide  ?

Aujourd’hui, plusieurs acteurs institutionnels et associatifs se donnent mission d’aider les personnes abusées sexuellement tant sur les aspects judiciaires, sociaux et sanitaires.  Par ailleurs, les personnes abusées ont elles-mêmes créé des collectifs d’auto-support, par et pour les victimes de violences sexuelles au sein de l’Église, comme La Parole libérée, Parler et revivre ou encore le collectif Foi et Résilience. 

[...]

Au-delà des combinaisons possibles entre types d’aides disponibles, le recours aux aides en général apparaît fortement genré. La comparaison entre les recours à toute forme d’aide par les hommes et les femmes abusé(e)s durant l’enfance, et aux soins tout particulièrement, livre un tableau contrasté.

La socialisation différenciée selon le sexe joue sans doute un rôle important dans ces différences de genre : elle induit « des comportements de santé plus tempérants et une plus grande proximité avec le système de soins pour les femmes ». Au contraire, l’injonction à se conformer à l’idéal masculin de virilité suppose, pour les hommes, de rejeter les signes de faiblesse et de dépendance à autrui, dont la maladie, et tout particulièrement la maladie mentale. Comme le dit Jérôme (abusé en 1981 à 10 ans par un frère enseignant) qui commence à consulter un psychologue pour traiter son alcoolisme à la demande de sa femme : « au début en tant que mec, c’est la honte. ». La thérapie l’a pourtant « sauvé », en lui permettant de parler de son abus, sinon il se serait suicidé, dit-il. 

 

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Membre, 25ans Posté(e)
Marcuse Membre 445 messages
Forumeur alchimiste ‚ 25ans‚
Posté(e)
Le 17/03/2025 à 14:11, Gouderien a dit :

330.000 victimes, c'est un chiffre monstrueux. Si c'esr vrai, comment l'éducation catholique a-t-elle pu rester intouchable pendant toutes ces années?

c'est une vrai question. des débuts de réponse ont été donné dans d'autres affaires tout aussi sordides

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
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Alain Bourrillon, professeur de français-latin pendant 18 ans à Notre-Dame de Bétharram se souvient d'un "climat de violence généralisé, de système de pression, d'emprise que certains avaient sur les élèves, notamment certains surveillants. [...] C'étaient des violences à tout bout de champ, des humiliations. On rabrouait les élèves, on leur donnait des claques". Les enfants racontent aussi les douches chronométrées, les gifles monumentales à en percer les tympans et la sanction redoutée du perron. C'est une punition que tous les élèves de Bétharram connaissent. Ils devaient aller dehors, sur le perron près de la rivière, le gave de Pau. Les enfants y passaient une ou plusieurs heures, en T-shirt et sous-vêtements, souvent de nuit, debout ou à genoux. Il ne fallait ni broncher, ni bouger sous peine de recevoir une correction.

La violence venait également des lycéens qui surveillaient des plus jeunes qu'eux. "Le système est tellement pervers que les élèves brutalisés devenaient eux-mêmes des brutes", analyse l'enseignant Alain Bourillon. "On s'est rendu compte que certains élèves étaient devenus eux-mêmes des tortionnaires vis-à-vis de leurs camarades, poursuit-il. Il y avait une sorte de chape de silence, une chape de plomb qui faisait que les tortionnaires n'allaient pas parler, même s'ils avaient été eux-mêmes victimes de choses terribles."

 

"Il ne s'agit pas de dérives personnelles de sadomasochistes. C'est tout un système. Une idéologie éducative où l'obéissance à un homme comme représentant de Dieu sur Terre est centrale. La légitimité de l'obéissance par tous les moyens et à tout prix. Cet horizon éducatif a été aux fondements de ce qui est permis et légitime de faire en ce qui concerne les congrégations masculines."

 

Enquête très complète : https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/enquete-comme-on-etait-terrorises-on-ne-bougeait-pas-rencontre-avec-des-temoins-cles-de-l-affaire-notre-dame-de-betharram_7141806.html

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Ximène Membre 10 740 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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à Riaumont aussi ! et pourtant , même minoration des faits , même clin d'oeil complice de la justice , même impunité , quand cesserons-nous de fermer les yeux ?

“Les Enfants martyrs de Riaumont” : dans l’enfer d’un pensionnat ultraconservateur

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Fait étonnant, pour une écrasante majorité des parents rencontrés et interrogés ce vendredi, le scandale de Bétharram n’était pas vraiment un sujet, et certainement pas un motif d’hésitation à l’idée d’inscrire leurs enfants.

« S’il existait encore tous ces problèmes, on l’aurait su »

C’est le cas d’Ivan, habitant d’Igon, venu avec son épouse et deux de leurs enfants. « Ce qui s’est passé ici pendant plusieurs années… Je pense malheureusement que ce n’est pas le seul établissement qui ait connu ça, pose le père de famille. S’il faut s’arrêter à ça, hélas on ne les met nulle part. On avait déjà envisagé une inscription pour notre garçon ici, avant que l’affaire ne sorte. Quand c’est sorti, on a été à l’écoute mais on n’a pas changé d’avis. S’il existait encore tous ces problèmes, on l’aurait su.

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pau/ici-tous-les-enfants-sont-acceptes-a-betharram-des-portes-ouvertes-comme-si-de-rien-n-etait-23822189.php

 

 

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, January a dit :

S’il existait encore tous ces problèmes, on l’aurait su.

C'est sans doute ce que s'imaginaient les parents des mômes qui, 10, 20, 30 ans plus tard révèlent les violences et agressions dont ils ont été victimes dans une école où "ça se serait su".

Alors sans doute que le fait d'être sous les projecteurs limite forcément les risques, mais...

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
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Il y a quand même deux encours pour des violences sexuelles entre élèves l'année dernière. 

Du coup le "c'est pas le seul ets qui ait connu ça" "si on s'arrête à ça on ne les met nulle part", je sais pas, je suis un peu mal à l'aise avec ça. 

 

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 263 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Une forme de déni ? ou de faire au mieux :unknw:

Igon est juste à côté de Lestelle , mettre leur enfant ailleurs signifie aussi de prendre des dispositions ,  transport , levé plus tôt , internat , que sais-je . Le raisonnement est que pour eux ça limite les risques , plutôt qu'un internat ailleurs . C'est possible aussi .

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
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Cette femme de 79 ans comprend la gravité des accusations de violences physiques et sexuelles portées par d’anciens élèves, mais, selon elle, ce sujet « pollue l’Aquitaine » désormais, autant que ses dîners.

« On ne peut plus se retrouver entre amis sans en parler, souffle-t-elle. C’est le sujet du moment. J’espère que cela va s’estomper. Il y a constamment des blagues dessus, cela fait du mal à notre région. »

La bourgeoisie du Sud-Ouest n’aime guère s’épancher sur le dossier Bétharram. Les langues se délient péniblement pour évoquer ces plus de 150 anciens élèves de Notre-Dame de Bétharram qui ont dénoncé des violences physiques, des agressions sexuelles et des viols. Jusque-là, l’établissement des Pyrénées-Atlantiques était une institution intouchable, avec une réputation établie, autant pour son taux de réussite au baccalauréat que pour sa rigueur et sa capacité à « redresser » les enfants jugés trop turbulents. Beaucoup venaient de très bonnes familles. 

 

(Le Monde - Article abonnés)

 

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  • 3 semaines après...
Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
108ans‚ ©,
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La composition de cette commission d'enquête indépendante a été annoncée à l'occasion d'un colloque sur les violences sexuelles, organisée par l'Institut Louis-Joinet de Bayonne.

La commission d’enquête indépendante sera présidée par Jean-Pierre Massias, président de l'institut Joinet et professeur de droit à l'Université de Pau-Pays de l'Adour. Elle sera composée de dix commissaires, de trois représentants du Collectif des victimes de Bétharram (Alain Esquerre, Olivier Bunel et Alexandre Pérez), ainsi que de quatre membres d'un comité d'éthique parmi lesquels Jean-Marc Sauvé, vice-président honoraire du Conseil d’État et président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase).

La création de cette commission indépendante avait été annoncée le 15 mars par Jean-Marie Ruspil, vicaire de la congrégation de Bétharram. Le religieux avait alors expliqué que cette commission visera à établir "les causes du caractère systémique des violences ainsi que celles du déni et de l'impunité ayant entouré les violences" à Bétharram. Elle devra également dresser "un bilan exhaustif des violences physiques et sexuelles commises à Bétharram (...) et proposer des mesures de reconnaissance à l'égard des victimes dans un processus de réparation mémorielle".

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/betharram-la-composition-de-la-commission-d-enquete-independante-devoilee-avec-notamment-jean-marc-sauve-et-alain-esquerre_7202541.html

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 817 messages
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Hélène Perlant avait 14 ans et participait à un camp estival au début des années 1980. Selon elle, le père Lartiguet, décédé en 2000, l'avait « à l'œil » et lui avait déjà lancé : « Toi, la fille Bayrou, insolente comme ton père ! » Des piques qui laissent place, un soir, à un déchaînement de violence : « Lartiguet me saisit tout d'un coup par les cheveux, il me traîne au sol sur plusieurs mètres et me roue de coups de poing, de coups de pied sur tout le corps, surtout dans le ventre. Il pesait environ 120 kilos. Pour parler crûment, je me suis urinée dessus et suis restée toute la nuit, comme ça, humide et prostrée dans mon duvet. » 

[...]

Hélène Perlant dit être restée « 30 ans dans le silence ».  

 

 

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