Pour calmer l'agriculture intensive, le gouvernement s’attaque aux haies et hypothèque la biodiversité

Bonjour,

Alliées indispensables des fermes et de la biodiversité, ces clôtures végétales sont la cible des critiques d’une partie des syndicats du secteur. En choisissant d’alléger les réglementations dans son projet de loi d’orientation présenté au Sénat ce mardi, le gouvernement prend le risque de voir s’accélérer leur disparition.

Au lendemain des premières manifestations de la colère paysanne, il y a un an, le gouvernement Attal et son ministre de l’Agriculture d’alors, Marc Fesneau, s’étaient en effet fendus d’un projet de loi pour répondre aux difficultés des agriculteurs, dédiant un article entier à ces murs de verdure. Non pour les protéger, mais pour alléger les sanctions en cas de destruction.

La loi prévoit ainsi de simplifier les réglementations qui encadrent l’entretien et l’arrachage de haies. Celles-ci dépendent en effet aujourd’hui de plusieurs textes. Des plans locaux d’urbanisme, spécifiques à chaque commune. Mais aussi du Code de l’environnement, qui interdit la destruction d’habitat d’espèces protégées, ainsi que de la politique agricole commune qui conditionne ses aides au maintien des haies existantes et à l’interdiction de coupes lors de la période de nidification des oiseaux.

Article entier :

https://www.humanite.fr/environnement/agriculteurs/pour-calmer-les-agriculteurs-le-gouvernement-sattaque-aux-haies

En fait tous nos gouvernement cherche plus à faire chier (avec subventions compensatives parfois) plutôt que de faire des économies.
Y'a pas un problème là ?

A une époque , le remembrement a été un gros échec , au point de vue de la faune qui peuplait ces haies !

Sur le plan de l’écologie, l’utilité des haies n’est plus à démontrer. Tout le monde en est bien d’accord. Mais le monde évolue et les techniques agricoles aussi.

Ces histoires de haies sont en réalité un prétexte utilisé à des fins différentes par tous les acteurs non seulement de l’agriculture, mais aussi de la politique bassement ras-des-paquerettes.

Dans l’article en cause, l’Humanité, au titre de ce qui reste des communistes, cherchait un prétexte pour attaquer le gouvernement. Les tenants de l’agriculture extensive, la FNSEA et les rigolos de la Coordination rurale, y voit la poursuite de leur lutte contre les réglementations. Leur rêve est de faire supprimer toutes les règlementations.   Et Attal, puisqu’il est évoqué ici, était prêt à tout pour que la FNSEA en particulier, et le monde agricole en général, ne prenne pas position contre lui.

Dans la réalité, chacun des protagonistes de cette histoire se fout éperdument du chant des rossignols. Et en outre et c’est le plus important, cette histoire de haies n’est qu’un prétexte bidon pour occuper les colonnes des médias.

Le monde agricole se modifie en permanence. Les petits paysans, le plus souvent, n’ont pas de successeurs pour maintenir leurs exploitations qui, selon les critères actuels ne sont pas viables à cause de leur taille.  Le bâtiment principal de la ferme va finir en résidence secondaire pour les enfants de l’exploitant, et les terre vendues ou louées à celui qui dans la commune reste à la terre, et réunit toutes les terres, par achats ou par locations.

D’où l’apparition, pratiquement dans toute la France, d’immenses exploitations, et pas seulement dans les régions céréalières.

Pour pouvoir exploiter ces grandes étendues de terres réunies, il faut des engins agricoles de plus en plus gigantesques. Qui d’ailleurs de plus en plus souvent ne sont même plus dirigées et conduites par un exploitant ou son salarié, mais par informatique. Les haies n’y sont plus que des obstacles.

Il est évident que dans ces conditions les haies ne sont plus que des problèmes pour l’exploitant. Et qu’ils les font disparaître. Mais qui peut empêcher un exploitant agricole de supprimer une haie qui sépare deux parcelles de terre qu’il exploite ? Les menaces d’amende et de peine de prison n’ont jamais empêché un exploitant agricole de supprimer une haie qui le gêne. Et aucun Tribunal ne le condamnera, vu le risque de mettre le feu autour de la Préfecture du lieu concerné. Les politiques locaux, de quelque bord soient-ils, même écologistes l’actualité le prouve, ne veulent à aucun prix s’opposer au milieu agricole.

Et les activités, en réalité purement politiques, des écologistes de tous poils qui se donnent une bonne conscience en tentant d’empêcher les arrachages de haies et se font plaisir en tentant de se manifester, n’y changeront rien.   

Toutes les haies vont demeurer autour des fermes devenues des résidences secondaires. Pour le plaisir. Mais les autres, celles séparant les champs, sont toute condamnées à disparaître. Et ne sont que des prétextes à des passe-d’armes politiciennes de bas étage.

Ça n'est pas directement lié à la paysannerie mais je trouve qu'il faudrait imposer les plantations de haies variées aux particuliers qui font construire ou rénovent.

il y a 30 minutes, Témoudjine a dit :

Sur le plan de l’écologie, l’utilité des haies n’est plus à démontrer. Tout le monde en est bien d’accord. Mais le monde évolue et les techniques agricoles aussi.

Ces histoires de haies sont en réalité un prétexte utilisé à des fins différentes par tous les acteurs non seulement de l’agriculture, mais aussi de la politique bassement ras-des-paquerettes.

Dans l’article en cause, l’Humanité, au titre de ce qui reste des communistes, cherchait un prétexte pour attaquer le gouvernement. Les tenants de l’agriculture extensive, la FNSEA et les rigolos de la Coordination rurale, y voit la poursuite de leur lutte contre les réglementations. Leur rêve est de faire supprimer toutes les règlementations.   Et Attal, puisqu’il est évoqué ici, était prêt à tout pour que la FNSEA en particulier, et le monde agricole en général, ne prenne pas position contre lui.

Dans la réalité, chacun des protagonistes de cette histoire se fout éperdument du chant des rossignols. Et en outre et c’est le plus important, cette histoire de haies n’est qu’un prétexte bidon pour occuper les colonnes des médias.

Le monde agricole se modifie en permanence. Les petits paysans, le plus souvent, n’ont pas de successeurs pour maintenir leurs exploitations qui, selon les critères actuels ne sont pas viables à cause de leur taille.  Le bâtiment principal de la ferme va finir en résidence secondaire pour les enfants de l’exploitant, et les terre vendues ou louées à celui qui dans la commune reste à la terre, et réunit toutes les terres, par achats ou par locations.

D’où l’apparition, pratiquement dans toute la France, d’immenses exploitations, et pas seulement dans les régions céréalières.

Pour pouvoir exploiter ces grandes étendues de terres réunies, il faut des engins agricoles de plus en plus gigantesques. Qui d’ailleurs de plus en plus souvent ne sont même plus dirigées et conduites par un exploitant ou son salarié, mais par informatique. Les haies n’y sont plus que des obstacles.

Il est évident que dans ces conditions les haies ne sont plus que des problèmes pour l’exploitant. Et qu’ils les font disparaître. Mais qui peut empêcher un exploitant agricole de supprimer une haie qui sépare deux parcelles de terre qu’il exploite ? Les menaces d’amende et de peine de prison n’ont jamais empêché un exploitant agricole de supprimer une haie qui le gêne. Et aucun Tribunal ne le condamnera, vu le risque de mettre le feu autour de la Préfecture du lieu concerné. Les politiques locaux, de quelque bord soient-ils, même écologistes l’actualité le prouve, ne veulent à aucun prix s’opposer au milieu agricole.

Et les activités, en réalité purement politiques, des écologistes de tous poils qui se donnent une bonne conscience en tentant d’empêcher les arrachages de haies et se font plaisir en tentant de se manifester, n’y changeront rien.   

Toutes les haies vont demeurer autour des fermes devenues des résidences secondaires. Pour le plaisir. Mais les autres, celles séparant les champs, sont toute condamnées à disparaître. Et ne sont que des prétextes à des passe-d’armes politiciennes de bas étage.

 

Exact 

il y a 41 minutes, Kaliste a dit :

Ça n'est pas directement lié à la paysannerie mais je trouve qu'il faudrait imposer les plantations de haies variées aux particuliers qui font construire ou rénovent.

Mais je crains qu’il n’y ait ici une notion qui t’échappe. La personne qui a acheté un terrain pour y faire construire sa maison a le plus souvent une idée assez précise de la manière dont il entend l’aménager. Le simple fait qu’il y ait une norme l’obligeant à une plantation obligatoire serait un répulsif pour ces futurs acquéreurs potentiels.

Nombre de futurs acquéreurs bâtisseurs refusent un terrain à bâtir pour des raisons encore plus minces que celle-là.

De plus, obliger un propriétaire de maison à une plantation obligatoire serait juridiquement une atteinte au principe de la propriété individuelle.

il y a 15 minutes, Témoudjine a dit :

Mais je crains qu’il n’y ait ici une notion qui t’échappe. La personne qui a acheté un terrain pour y faire construire sa maison a le plus souvent une idée assez précise de la manière dont il entend l’aménager. Le simple fait qu’il y ait une norme l’obligeant à une plantation obligatoire serait un répulsif pour ces futurs acquéreurs potentiels.

Nombre de futurs acquéreurs bâtisseurs refusent un terrain à bâtir pour des raisons encore plus minces que celle-là.

De plus, obliger un propriétaire de maison à une plantation obligatoire serait juridiquement une atteinte au principe de la propriété individuelle.

 

Ah mais oui, j'imagine très bien qu'il reste des adorateurs du thuya, ou juste des gens qui se vexeront sur le principe mais j'ai envie de dire que si c'est la règle pour tous, 'n'auraient pas trop le choix ! Mais je sais que ça ne se fera jamais, ne t'inquiète pas !

Il y a 2 heures, G2LLOQ a dit :

A une époque , le remembrement a été un gros échec , au point de vue de la faune qui peuplait ces haies !

Et pas que, car des openfields, des champs dépourvus de haies, sont ouverts à tous vents et n'ont pas d'arbres pour pomper l'excès d'eau en cas de fortes pluies. De ce fait, leurs sols s'érodent et s'appauvrissent.

Ils ne sont pas non plus protégés des crues.

Il y a 3 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Alliées indispensables des fermes et de la biodiversité, ces clôtures végétales sont la cible des critiques d’une partie des syndicats du secteur. En choisissant d’alléger les réglementations dans son projet de loi d’orientation présenté au Sénat ce mardi, le gouvernement prend le risque de voir s’accélérer leur disparition.

Au lendemain des premières manifestations de la colère paysanne, il y a un an, le gouvernement Attal et son ministre de l’Agriculture d’alors, Marc Fesneau, s’étaient en effet fendus d’un projet de loi pour répondre aux difficultés des agriculteurs, dédiant un article entier à ces murs de verdure. Non pour les protéger, mais pour alléger les sanctions en cas de destruction.

La loi prévoit ainsi de simplifier les réglementations qui encadrent l’entretien et l’arrachage de haies. Celles-ci dépendent en effet aujourd’hui de plusieurs textes. Des plans locaux d’urbanisme, spécifiques à chaque commune. Mais aussi du Code de l’environnement, qui interdit la destruction d’habitat d’espèces protégées, ainsi que de la politique agricole commune qui conditionne ses aides au maintien des haies existantes et à l’interdiction de coupes lors de la période de nidification des oiseaux.

Article entier :

https://www.humanite.fr/environnement/agriculteurs/pour-calmer-les-agriculteurs-le-gouvernement-sattaque-aux-haies

 

On a vraiment l'impression qu'on n'apprend rien. Et d'abord, pourquoi calmer l'agriculture intensive, qui produit trop et à grands renforts de pesticides? Après ces paysans vont venir se plaindre qu'ils ne gagnent rien! Ils feraient mieux de faire du bio.

Pourquoi tenter, au moins y réfléchir, avoir l’intention, une volonté, de changer, un peu, de paradigme, alors qu’on peut continuer sur les rails de la désertification, des inondations, de l’éradication des pollinisateurs… Liste non exhaustive. Soupir…

Il y a 3 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Alliées indispensables des fermes et de la biodiversité, ces clôtures végétales sont la cible des critiques d’une partie des syndicats du secteur. En choisissant d’alléger les réglementations dans son projet de loi d’orientation présenté au Sénat ce mardi, le gouvernement prend le risque de voir s’accélérer leur disparition.

Au lendemain des premières manifestations de la colère paysanne, il y a un an, le gouvernement Attal et son ministre de l’Agriculture d’alors, Marc Fesneau, s’étaient en effet fendus d’un projet de loi pour répondre aux difficultés des agriculteurs, dédiant un article entier à ces murs de verdure. Non pour les protéger, mais pour alléger les sanctions en cas de destruction.

La loi prévoit ainsi de simplifier les réglementations qui encadrent l’entretien et l’arrachage de haies. Celles-ci dépendent en effet aujourd’hui de plusieurs textes. Des plans locaux d’urbanisme, spécifiques à chaque commune. Mais aussi du Code de l’environnement, qui interdit la destruction d’habitat d’espèces protégées, ainsi que de la politique agricole commune qui conditionne ses aides au maintien des haies existantes et à l’interdiction de coupes lors de la période de nidification des oiseaux.

Article entier :

https://www.humanite.fr/environnement/agriculteurs/pour-calmer-les-agriculteurs-le-gouvernement-sattaque-aux-haies

 

Les broussailles ,y en a qui en ferait bien un large feu...La sensibilité humaine est déplorable une raillure sur la voiture et l'élant animan revient au galop..franchement ça a du charme la végétation ,mais ces gens là sont des monstres

il y a 3 minutes, Ptitissus a dit :

Les broussailles ,y en a qui en ferait bien un large feu...La sensibilité humaine est déplorable une raillure sur la voiture et l'élant animan revient au galop..franchement ça a du charme la végétation ,mais ces gens là sont des monstres

Qui sont les « monstres » ?

il y a 8 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Qui sont les « monstres » ?

Les gros ma foi!!

Les haies c'est beaucoup d'entretien la plupart du temps   

il y a 58 minutes, Ptitissus a dit :

Les gros ma foi!!

Ok, next

Il y a 4 heures, G2LLOQ a dit :

A une époque , le remembrement a été un gros échec , au point de vue de la faune qui peuplait ces haies !

Et pour les champignons qui y poussaient   !!

Il y a 3 heures, Témoudjine a dit :

Toutes les haies vont demeurer autour des fermes devenues des résidences secondaires. Pour le plaisir. Mais les autres, celles séparant les champs, sont toute condamnées à disparaître. Et ne sont que des prétextes à des passe-d’armes politiciennes de bas étage.

 

Heureusement que non !

Certains agriculteurs responsables replantent les haies, et pratiquent l'agroforesterie.

il y a 50 minutes, apis 32 a dit :

Certains agriculteurs responsables replantent les haies, et pratiquent l'agroforesterie.

Ceux que tu évoques là sont ultra minoritaires. Des exceptions.

La FNSEA est le vrai ministère de l’agriculture. L’on ne nomme jamais un ministre de l’agriculture, ou tout simplement une personne qui occupe un poste important au ministère, sans que son nom n’ait reçu l’onction de le FNSEA.

C’est pour cela les nouveautés, type agroforesterie ou même le Bio, n’ont pas de véritable avenir. Et même si un sursaut salvateur se produisait et que ces techniques semblent se développer,  elles seraient  aussitôt annihilées par la FNSEA.

Dans la réalité, l’agroforesterie ne dépasse pas des expérimentations qui généralement n’ont pas de suite.   
Parce qu’elles supposent un investissement sans commune mesure avec les résultats que l’on peut en tirer sur le plan financier des premières années d’exploitation.

Ceux qui s’y risquent le font sur une toute petite partie de leurs propriétés. Pour leur publicité. L’écologie, même intelligence,  ne fait pas le poids en face de la rentabilité financière immédiate.

Il y a 2 heures, Ptitissus a dit :

Les gros ma foi!!

Les "gros becs"   ?