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L’Illusion de l’Égo et la Quête de l’Objectivité

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caudabilis

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 558 messages
Mentor‚ 58ans‚
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Il y a 7 heures, Loufiat a dit :

Bonjour,

La raison est le fait que les êtres humains s'interrogent entre eux. Elle est historique. Elle connaît un développement. Des régressions.

Ce que vous appelez l'égo, j'appelle ça la personnalité. Elle est un artifice de la langue. Mais sans elle la raison n'est pas possible. Pas plus que la mémoire au sens historique, etc.

Vous tenez un premier paradoxe.

Je me permets de vous conseiller : faîtes la paix avec ce que la langue permet. Elle permet beaucoup de choses. Mais ce sont des artifices, ce sont des "jeux". La langue, comme le prénom, comme l'égo, n'ont pas vocation à enfermer le tout de l'être. La vie reste sauvage et pure, aussi brute qu'on puisse le sentir. Quels que soient les artifices de la langue, il y a une dimension où tout reste intact de toute éternité. Sachant que vous baignez là-dedans, soyez-vous même. Les deux sont possibles.

Tu écris : « La raison est le fait que les êtres humains s'interrogent entre eux ».
En réalité, la raison est le fait que l’individu s’interroge lui-même.

Tu écris : « Ce que vous appelez l'égo, j'appelle ça la personnalité. Elle est un artifice de la langue ».
En fait l’ego et la personnalité sont deux choses qui n’ont rien à voir ensemble. Ce que tu appelles un artifice de la langue est en réalité confondre des notions différentes et détourner les mots de leur sens.

De même tu écris que sans l’ego ou sans la personnalité, la raison n’est pas possible.
Je serais curieux de savoir comment tu justifies cela en langage vernaculaire, en langage qui ne supposes pas d’attribuer aux mots des sens qui ne sont pas les leurs.

Tu écris : « la langue permet beaucoup de choses ». Certes, mais tant l’application des règles de la syntaxe que celles de la simple sémantique ne sont pas des jeux. Elles ne permettent pas que l’on change leurs règles selon ce que l’on veut faire dire aux mots. Ce que tu fais ici.

Tu écris : « La langue, comme le prénom, comme l'égo, n'ont pas vocation à enfermer le tout de l'être ». Traduit en langage vernaculaire, cela ne veut rien dire. Simplement aligner des mots pour donner à la phrase une apparence de sens profond. Mais en l’occurrence démonter l’affirmation ne serait qu’aligner des tautologies.

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 34ans‚
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Il y a 2 heures, Témoudjine a dit :

Tu écris : « La raison est le fait que les êtres humains s'interrogent entre eux ».
En réalité, la raison est le fait que l’individu s’interroge lui-même.

Non chacun a besoin de l'autre pour développer sa pensée. La raison est un phénomène socio-historique qui se reflète et se répercute en chacun. Et on peut synthétiser ce phénomène comme le fait que les êtres humains s'interrogent entre eux. Mais c'est peut-etre trop simple pour vous ?

Il y a 2 heures, Témoudjine a dit :

En fait l’ego et la personnalité sont deux choses qui n’ont rien à voir ensemble. Ce que tu appelles un artifice de la langue est en réalité confondre des notions différentes et détourner les mots de leur sens.

L'ego c'est le moi. Le moi n'a pas rien à voir avec la personnalité, évidemment. Ce qui suscite la formation du moi, c'est d'abord d'être identifié à un nom. Vous vous appelez Jacques Bidul, vous êtes né à Grenoble en 1977. Vos parents s'appellent... etc. Ce qui amène la constitution d'un individu psychologique c'est en particulier la responsabilité à laquelle les autres renvoient celui-ci. On fait "comme si" il est capable de poser des actes et d'en répondre. C'est un artifice de la langue, au même titre qu'une date de naissance repose sur des conventions. Mais c'est très utile pour la vie en société. En tout cas, on n'a pas encore trouvé mieux. 

Il y a 2 heures, Témoudjine a dit :

tu écris que sans l’ego ou sans la personnalité, la raison n’est pas possible.

Bien sur puisqu'il faut déjà tout un travail de la langue pour en arriver à s'interroger les uns les autres et tenter d'y répondre. La logique se développe par contradictions successives. On prend conscience, ou on découvre la non-contradiction, etc., par le dialogue. On découvre et on édifie en même temps les règles de la grammaire, syntaxe, ce que c'est que la langue. Elle se forme sur des siècles. C'est un développement socio-historique. Ce développement suppose au moins l'existence du nom, donc ego et personnalité. La langue commence par le nom. Le chien comprend le nom, l'association entre un son et une chose. Mais il ne dépasse pas ce stade. Alors que chez les êtres humains la langue va bien plus loin et parvient notamment au concept. Pierre n'est pas Jacques ni Ahmed mais ce sont trois noms qui renvoient à trois personnes. Nom et personne sont des concepts. Un concept est un artifice. Un voile qui dévoile, permet d'ordonner une certaine fraction de chaos. Chaque brin d'herbe est différent, singulier, etc. Sans le concept il y a un brin puis un brin et nous ne ferions pas le rapport. Mais le concept opère en même temps une coupe, et on y perd la singularité. Quand nous vivons enfermés dans les concepts, nous étouffons, au même titre que nous nous noyons dans le chaos si le concept fait défaut. C'est l'expérience autistique du monde. 

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Membre, 25ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 156 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, caudabilis a dit :

Je suis d'accord avec toi qu'il est irrationnel d'atteindre l'objectivité ou la perfection, mais pense-tu que essayer de s'en rapprocher est un objectif sain plutot que de ne pas se poser de question en acceptant de vivre dans "l'inconnu" ?

Très souvent, les notions transcendante et innatteignables que l'humanité s'imagine, naissent de raisonnement biaisé, pour la simple et bonne raison que notre temps dans cette vie est compté.

Elles deviennent des objets de quête, qui ne sont ici que pour nous pousser à nous dépasser : car l'homme ne saurait se motiver lui même de faire quelque choses de son existence, si tout était déjà accompli.

L'Homme rêve de l'infini ! Ils le désirent et il le jalouse. C'est pourquoi, d'aucun prétendent qu'ils s'inventent lui même ses "divinités", pour guider ses pas.

Penses-tu réellement que la notion de beauté, d'objectivité, de perfection aurait une représentation concrète à nos yeux et dans notre conscience, si nous étions immortel ?

Ici est mon interrogation ! L'objectivité existe-t-elle vraiment ? Ou est ce simplement un artifice psychologique de notre esprit humain, qui n'acceptant pas que son esprit pourrait disparaître, s'attache vainement à la notion d'infini, pour espérer peut etre echapper à sa conditon fini, en laissant un trace qu'il espere qui lui survivra ?

Modifié par Ocean_noir
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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 307 messages
Forumeur forcené ‚ 42ans‚
Posté(e)

Bonsoir,

A mon avis, ce n'est pas tant une quête d'objectivité qu'une quête d'absolu, c'est à dire d'identification à l'Objet. Ce n'est pas tant l'Ego dont vous regrettez l'illusion qu'il produit, que l'impossibilité de l'Ego de contenir en son sein l'ensemble de ce qui existe. Attribuer un sens quelconque est le fait du Sujet, et c'est bien ce que vous faites en dénonçant l'illusion de l'Ego. Vous dénoncez l'illusion de l'Ego en l'identifiant à l'Objet physique (ici le cerveau) pris dans une logique propre au Sujet (ici celle de la survie). C'est une quête d'omniscience et non d'objectivité.

 

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Membre, 25ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 156 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Leverkuhn a dit :

Bonsoir,

A mon avis, ce n'est pas tant une quête d'objectivité qu'une quête d'absolu, c'est à dire d'identification à l'Objet. Ce n'est pas tant l'Ego dont vous regrettez l'illusion qu'il produit, que l'impossibilité de l'Ego de contenir en son sein l'ensemble de ce qui existe. Attribuer un sens quelconque est le fait du Sujet, et c'est bien ce que vous faites en dénonçant l'illusion de l'Ego. Vous dénoncez l'illusion de l'Ego en l'identifiant à l'Objet physique (ici le cerveau) pris dans une logique propre au Sujet (ici celle de la survie). C'est une quête d'omniscience et non d'objectivité.

 

Les 2 pour moi étant lié. On ne peut devenir objectif sans devenir omniscient et inversement vrai aussi.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 274 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 18/12/2024 à 01:43, caudabilis a dit :

(Je tien à signaler que tout le texte de base à été restructuré par ia pour être plus digeste à la lecture néanmoins toute la réfléxion est mienne)

(Si quelqun avec des connaissances plus poussées pourrait m'éclairer j'en serait fort reconaissant)

 

L’humanité, dans sa complexité, est guidée par une force invisible mais omniprésente : l’égo. Il ne s’agit pas simplement d’arrogance ou de fierté, mais d’un mécanisme profond, ancré dans notre cerveau, qui nous pousse à survivre, interpréter et agir selon des intérêts biaisés. L’égo n’est pas une simple partie de nous : il est le fondement même de nos pensées, émotions, croyances et valeurs. Pourtant, ce même égo est la source d’illusions qui voilent notre perception de la réalité.

 

1. L’égo : un mécanisme universel et invisible

 

L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre. Il crée des valeurs, interprète des événements, et nous donne l’illusion du contrôle. Que ce soit dans des concepts comme la maternité, le patriotisme ou même l’altruisme, tout acte humain est intrinsèquement motivé par un intérêt personnel, même lorsqu’il semble purement désintéressé. Nous agissons pour satisfaire des besoins biologiques, sociaux, ou simplement pour maintenir une cohérence interne qui apaise notre esprit.

 

Cependant, ce mécanisme est si profondément enraciné que nous ne le voyons pas. Nous croyons agir en "bonne conscience", mais en réalité, notre subconscient cache la part égoïste de nos motivations. Ainsi, même un acte que l’on considère comme altruiste découle d’un besoin de satisfaction personnelle : bonheur, sentiment de fierté ou adhésion à des valeurs qui nous définissent.

 

2. Les émotions : des illusions au service de l’égo

 

Nos sentiments ne sont pas objectifs. Ils sont des réactions chimiques que le cerveau produit pour maintenir un équilibre hormonal ou pour nous pousser à agir dans un sens favorable à notre survie. La peur, l’amour, la compassion, ou la haine ne sont rien d’autre que des outils évolutifs façonnés pour maximiser nos chances de survie ou de reproduction.

 

Ce constat amène à une réflexion troublante : doit-on se détacher de ces sentiments ? Car si nos émotions ne sont que des illusions, alors vivre en fonction d’elles revient à accepter une réalité biaisée. Une vie libérée des sentiments pourrait sembler plus pure, plus lucide. Pourtant, même ce désir de détachement pourrait être une création de l’égo, une volonté inconsciente de transcender une faiblesse perçue.

 

3. La religion : une illusion façonnée par l’égo et la peur

 

Les croyances religieuses sont l’exemple parfait de l’égo déguisé. Les humains ont créé des dieux non pas pour comprendre la vie, mais pour lui donner un sens, pour se rassurer face à l’absurde. Ces croyances fonctionnent parce qu’elles jouent sur deux leviers essentiels :

 

La peur de la punition (enfer, karma, etc.)

 

L’espérance d’une récompense (paradis, réincarnation, etc.).

 

Sans ces deux éléments, peu suivraient une religion. Ces mécanismes exploitent l’égo en promettant à chacun une importance cosmique, une place spéciale dans un plan divin. En réalité, la religion est une forme de contrôle social, un outil pour apaiser les esprits face à l’incompréhensible.

 

4. L’absurdisme : une voie d’acceptation

 

Face à l’illusion de l’égo et à l’absence de sens objectif à la vie, le philosophe Albert Camus propose une troisième voie : l’absurde. La vie n’a pas de but intrinsèque. Nous vivons, nous mourons, et entre ces deux moments, nous oscillons entre frustration et ennui, comme l’expliquait Schopenhauer.

 

L’absurdisme ne cherche pas à fuir cette réalité, mais à l’accepter pleinement. Ce n’est ni un appel au nihilisme ni une glorification du vide, mais une façon de vivre sans être prisonnier des illusions de l’égo. Une fois ce fait intégré, le cerveau cesse de chercher des "faux problèmes", et l’on peut enfin vivre simplement, sans prétendre trouver un sens ultime.

 

5. La vérité sur l’altruisme et l’humanité

 

L’altruisme, souvent perçu comme la plus noble des qualités humaines, n’est qu’une façade. Aider les autres nous procure un sentiment de satisfaction, nous renforce socialement, ou satisfait des valeurs personnelles. Ainsi, aucun acte n’est véritablement désintéressé.

 

Même ceux qui rejettent la société ou cherchent à s’élever au dessus d’elle tombent dans un piège : celui de vouloir "se démarquer", ce qui est, encore une fois, un élan égoïste. L’humanité est gouvernée par une forme d’égoïsme universel, qui se manifeste différemment selon les individus et les sociétés. Ce n’est pas une critique, mais une observation factuelle.

 

6. Et maintenant ?

 

Si tout est illusion l’égo, les sentiments, les croyances que reste-t-il ? Peut-on vivre une vie véritablement lucide et objective ? Probablement pas. Mais ce n’est pas une raison pour sombrer dans le désespoir. Au contraire, reconnaître cette réalité peut être une libération :

 

Accepter l’imperfection : Nous sommes limités par notre biologie et nos illusions, mais cela ne nous empêche pas de vivre avec lucidité.

 

Vivre sans attachements : En comprenant que rien n’a de sens ultime, on peut s’affranchir des pressions sociales, des idéaux imposés, et des conflits internes inutiles.

 

Créer sa propre voie : Si la vie est absurde, alors elle est aussi un terrain vierge. Rien ne nous empêche de lui donner le sens que nous souhaitons, en sachant que ce sens n’est qu’une construction temporaire.

 

Conclusion

 

L’égo est le moteur invisible de l’humanité, et ses illusions façonnent nos pensées, nos émotions, et nos croyances. Chercher à s’en détacher totalement est peut-être une quête impossible, mais comprendre son influence permet de vivre avec plus de lucidité. Ce n’est qu’en acceptant l’absurde et en dépassant les illusions de sens imposées par l’égo que l’on peut entrevoir une forme de liberté intérieure. La vie n’a peut être pas de but, mais c’est précisément cette absence qui en fait un champ infini de possibilités.

Je suis assez d ' accord sur le fait que la vie n ' a pas de but en soi , étant l ' exploration des possibles .Ensuite , tout est dans la façon de s ' intègrer dans ces possibilités ne serait ce que par notre perception de la réalité ...

Comment en effet , prendre le monde au sérieux vu que l ' absurdité de la vie peut balayer tout espoir , toute cohérence , que croire ...

L ' homme est un mouton qui vit dans cette illusion collective .D ' ailleurs c  ' est ce qui le rassure quelque soit le prix ...

Ceci dit , l ' homme est fondamentalement libre de tout .C ' est donc lui qui est tout autant capable de remettre tout système en cause ou de ne pas s ' y plier ...

Au nom de quoi , de qui ? Et bien au nom de rien , car dans l ' absence de toute chose , de toute intention ou de toute causalité tout ce qui gouverne l ' univers n ' est que le résultat de tout ce qui peut s ' y dérouler ou pas ...

Une vérité peut être vraie mais toute aussi fausse , tout dépend du chemin qui y mène ...

Reconnaître que rien ne nous gouverne fondamentalement est effectivement une libération mais si il est difficile de vivre il est tout autant difficile de mourir .Preuve  que nous avons sans doute oublié de vivre le plus sereinement possible ...

A mon sens l ' univers ressemble plus à un jeu de construction , histoire de remplir un vide sans nom mais qui pourrait s ' appeler " univers manifesté "  .Tout pourrait s ' y manifester tandis que nous en serions le chemin , le sens selon un certain angle de construction si je puis dire ( la façon ) ...

 

Modifié par lumic
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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 307 messages
Forumeur forcené ‚ 42ans‚
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Il y a 10 heures, Ocean_noir a dit :

Les 2 pour moi étant lié. On ne peut devenir objectif sans devenir omniscient et inversement vrai aussi.

C'est une vision forte de ce qui doit être objectif. Faut-il être étranger à soi pour énoncer quelque chose d'objectif ? Ou inversement faut-il que tout soit identique à soi ? 

L'objectivité est pour ma part ce qui m'est étranger. Et, il y a beaucoup de choses qui me sont étrangères, que je constate sans que mon action imprime sur elles quoi que ce soit.

Nous sommes à la recherche d'une chimère, celle qui consiste à ne considérer qu'un point de vue n'est objectif qu'à partir du moment où il n'est pas un point de vue.

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Membre, 25ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 156 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Leverkuhn a dit :

C'est une vision forte de ce qui doit être objectif. Faut-il être étranger à soi pour énoncer quelque chose d'objectif ? Ou inversement faut-il que tout soit identique à soi ? 

L'objectivité est pour ma part ce qui m'est étranger. Et, il y a beaucoup de choses qui me sont étrangères, que je constate sans que mon action imprime sur elles quoi que ce soit.

Nous sommes à la recherche d'une chimère, celle qui consiste à ne considérer qu'un point de vue n'est objectif qu'à partir du moment où il n'est pas un point de vue.

Les choses étrangères sont exprimés avec un ressenti, empreinte de l'empirisme de notre vue, de la perspective de l'espace par laquelle on l'a perçoit, et également le moment court à travers lequel nous nous faisons un avis.

A travers une vision personnelle, dans un espace très precis, à un moment très précis,... 

Je trouve cette définition de l'objectivité assez contradictoire à son objectif : Ne pas être subjectif.

L'objectivité pour moi se doit d'être exhaustive, formelle et dénué d'émotions.

 

Le point de vue de l'étranger appelle inévitablement à la surprise et à l'étonnement.

Modifié par Ocean_noir
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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 307 messages
Forumeur forcené ‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Ocean_noir a dit :

Les choses étrangères sont exprimés avec un ressenti, empreinte de l'empirisme de notre vue, de la perspective de l'espace par laquelle on l'a perçoit, et également le moment court à travers lequel nous nous faisons un avis.

A travers une vision personnelle, dans un espace très precis, à un moment très précis,... 

Je trouve cette définition de l'objectivité assez contradictoire à son objectif : Ne pas être subjectif.

L'objectivité pour moi se doit d'être exhaustive, formelle et dénué d'émotions.

 

Le point de vue de l'étranger appelle inévitablement à la surprise et à l'étonnement.

La vue, la perspective de l'espace par laquelle on perçoit, l'intuition du temps qui passe sont autant d'éléments sur lesquels nous n'avons que très peu d'emprises, et peu de possibilités d'arbitrage.

Il est étrange à mes yeux de nommer subjectif des éléments extérieurs qui certes déterminent le Sujet, mais dont il n'est pas la cause.

Aussi formel exhaustif, dénué d'émotions qu'il soit (si tant est que ce soit possible), peut-on concevoir un énoncé sans qu'une personne l'ait produit ? Soit il n'existe donc aucun énoncé objectif parce que nécessairement personnel, soit ce qui est appelé objectif est ici trop fort pour correspondre à ce que nous entendons communément par objectif. Ce qui pousse effectivement à être dans une quête d'absolu, de négation du Sujet, ou de négation de l'Objet afin d'unir artificiellement les deux.

Modifié par Leverkuhn
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Membre, 25ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 156 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Leverkuhn a dit :

La vue, la perspective de l'espace par laquelle on perçoit, l'intuition du temps qui passe sont autant d'éléments sur lesquels nous n'avons que très peu d'emprises, et peu de possibilités d'arbitrage.

Il est étrange à mes yeux de nommer subjectif des éléments extérieurs qui certes déterminent le Sujet, mais dont il n'est pas la cause.

Aussi formel exhaustif, dénué d'émotions qu'il soit (si tant est que ce soit possible), peut-on concevoir un énoncé sans qu'une personne l'ait produit ? Soit il n'existe donc aucun énoncé objectif parce que nécessairement personnel, soit ce qui est appelé objectif est ici trop fort pour correspondre à ce que nous entendons communément par objectif. Ce qui pousse effectivement à être dans une quête d'absolu, de négation du Sujet, ou de négation de l'Objet afin d'unir artificiellement les deux.

Malheureusement, c'est bien notre nature, à être déterminé ponctuellement, dans le temps, dans l'espace et dans les circonstances qui nous amène à ne percevoir que certaines facette d'un objet, et donc d'en avoir une vision absolument subjective. 

L'Homme n'est pas conçu pour être objectif sur ses observations. 

Toutefois, comme vous le dite (du moins ce que je semble en comprendre) nous pouvons être objectif purement avec les choses dont nous sommes les absolus créateurs (pas nécessairement, mais suffisamment).

Mais cependant, la réelle question qui demeure est ... l'homme est il capable de créer ? 

Et la création existe-t-elle, tout bonnement ?

Si tel est le cas, alors l'énoncé objectif existe, mais il hors de porté de tous Sujets à l'exception du créateur meme.

Sinon, dans le cas contraire, l'existence même de l'objectivisme serai donc une anomalie de notre raisonnement. 

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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 307 messages
Forumeur forcené ‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Ocean_noir a dit :

Malheureusement, c'est bien notre nature, à être déterminé ponctuellement, dans le temps, dans l'espace et dans les circonstances qui nous amène à ne percevoir que certaines facette d'un objet, et donc d'en avoir une vision absolument subjective. 

Comment cette vision, qui n'est pas un miroir sur soi, puisque vous dites qu'elle discerne certaines facettes d'un objet (c'est d'ailleurs la seule chose qu'elle sait faire), et dont les déterminants sont extérieurs, pourrait-elle être absolument subjective ?

Il y a 2 heures, Ocean_noir a dit :

Toutefois, comme vous le dite (du moins ce que je semble en comprendre) nous pouvons être objectif purement avec les choses dont nous sommes les absolus créateurs (pas nécessairement, mais suffisamment).

L'objectivité caractérise à mes yeux une attitude, un état d'esprit qui n'a pas vocation à épuiser la totalité de l'Objet. C'est une certaine attitude vis à vis de l'altérité, altérité qui ne peut être réduite à soi mais dont l'entendement humain peut discerner certaines choses.

L'objectivité dont vous parlez est une autre attitude, réificatrice. C'est la volonté du Sujet de déterminer toute chose, y compris lui même ou les autres sujets. C'est une quête d'absolu. Je fais la distinction entre les deux.

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Membre, 25ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 156 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Leverkuhn a dit :

Comment cette vision, qui n'est pas un miroir sur soi, puisque vous dites qu'elle discerne certaines facettes d'un objet (c'est d'ailleurs la seule chose qu'elle sait faire), et dont les déterminants sont extérieurs, pourrait-elle être absolument subjective ?

Même en étant étranger à un autre corps que nous observons, sans le connaître, nous l'assimilons dans notre cerveau à des représentations pour "penser" cet objet. Mais des lors qu'il intègre notre pensée, il intègre aussi notre conscience et donc notre subjectivité.

Même les indiens du voyages de Bougainvilles, voyant débarquer les européens n'étaient pas objectifs ; leurs points de vue étaient seulement extérieurs, mais pourtant bien empreint du prisme de leur culture.

 

Ce que j'essaye de dire c'est que même si nous essayons d'avoir une posture objective, notre observation, notre analyse et la démarche qui consistera à expliquer cet objet seront toujours empreints d'impressions, de méthodes, de comparaison ou d'approximation dont les choix seront arbitraires. Et j'entends par choix arbitraire, des choix issu du vécu et de l'expérience. 

Donc même si un sujet vient à décrire un objet qui est purement extérieur à lui, l'observation qu'il fait demeure toujours de sa position et de son regard ; un regard dont il ne pourra jamais se défaire et qui est conjugué, à la localisation dans l'espace, dans le temps, et au différentes conditions.

Exemple

Je regarde une maison.

Si je la regarde quand j'ai 9 ans de prêt, je n'en aurait pas la même perception que si je la regarde de loin à 90 ans !

Dans l'un des cas, " je vois des mes yeux d'enfants une maison, qui me rappelle un jouet playmobile qu'on m'a acheté : c'est la représentation qu'en fait mon esprit d'enfant."

A 90 ans, je la regarde différemment : " elle ressemble beaucoup aux maison de mon ancien village. Je pense qu'elle n'a pas été entretenue depuis longtemps, en vertu de mon expérience se maçon, etc ... "

Puis si il pleut, si je suis à la rue, si je possède déjà plein de maison, si je la regarde depuis ma voiture à toute vitesse, s'il fait chaud, etc ...

 

Tout ça participeront à la perception de la voiture que je pourrais avoir. Mais comme dis ça ne sera que une perception.

L'observation objective est une observation, exhaustive de tous ces éléments, et de tellement d'autres que je pourrais faire exploser ce serveur tellement mon commentaire devrait être long.

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 350 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Le 20/12/2024 à 10:47, Témoudjine a dit :

 

Tu écris : « La langue, comme le prénom, comme l'égo, n'ont pas vocation à enfermer le tout de l'être ». Traduit en langage vernaculaire, cela ne veut rien dire. Simplement aligner des mots pour donner à la phrase une apparence de sens profond. Mais en l’occurrence démonter l’affirmation ne serait qu’aligner des tautologies.

 

Moi je trouvais au contraire que ça voulait dire bien des choses avec lesquelles j'avais plutôt tendance à être d'accord. :)

Ainsi quand on dit l'égo... On parle de quoi ? Du sujet probablement ... mais le sujet c'est quoi ? Il faudrait le définir.

D'après le langage, le sujet c'est celui qui agit.

Qui prend la décision d'agir. Qui décide d'agir.

Je me lève parce que je l'ai décidé. (Mon égo l'a décidé ?) Qu'est-ce qui s'est passé là ? Pour que mon coprs se mette en mouvement ?

 Quand je dis à ma petite chienne (2 kg) : "viens manger !"

Elle se rapplique... C'est forcément son égo qui l'a mise en mouvement... puisqu'elle a agi...

Qu'est-ce qui s'est pasé exactement ? 

1) je l'appelle.

2) elle m'entend.

3) elle traite l'information : manger. Elle sait ce que sait. Grâce à sa mémoire? à son intelligence qui fait correspondre mes mots avec quelque chose de précis dont elle a l'expérience.

4) elle va répondre, agir, soit par habitude, soit parce qu'elle a vraiment faim... soit pace que elle s'ennuie et que ma parole l'invite simplement en tant qu'évènement à un sursaut du corps... Un peu comme un réflexe... Soit parce qu'elle est contente que je m'occupe d'elle....

5) Mais elle a bel et bien décidé (son égo, en tant que sujet activant) à un moment ou un autre de choisir de venir...  Ou pas...

Là si elle vient pas, elle est quand même gonflée !

Je me suis emmerdé à lui préparer sa pâtée,

à la faire réchauffer au micro onde pour qu'elle ne soit pas trop froide

si elle était au frigo,

puis je lui ai soufflé dessus (la pâtée) un gros moment

pour la rendre tiède juste comme il faut

et qu'elle se brule pas !

Et MADAME NE BRONCHE PAS ?!!!

ELLE SE PREND POUR QUI ? LA PRINCESSE ?

:shok::ireful1:

 

Modifié par Engardin
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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 422 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)
Le 18/12/2024 à 01:43, caudabilis a dit :

(Je tien à signaler que tout le texte de base à été restructuré par ia pour être plus digeste à la lecture néanmoins toute la réfléxion est mienne)

(Si quelqun avec des connaissances plus poussées pourrait m'éclairer j'en serait fort reconaissant)

L’humanité, dans sa complexité, est guidée par une force invisible mais omniprésente : l’égo. Il ne s’agit pas simplement d’arrogance ou de fierté, mais d’un mécanisme profond, ancré dans notre cerveau, qui nous pousse à survivre, interpréter et agir selon des intérêts biaisés. L’égo n’est pas une simple partie de nous : il est le fondement même de nos pensées, émotions, croyances et valeurs. Pourtant, ce même égo est la source d’illusions qui voilent notre perception de la réalité.

1. L’égo : un mécanisme universel et invisible

L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre. Il crée des valeurs, interprète des événements, et nous donne l’illusion du contrôle. Que ce soit dans des concepts comme la maternité, le patriotisme ou même l’altruisme, tout acte humain est intrinsèquement motivé par un intérêt personnel, même lorsqu’il semble purement désintéressé. Nous agissons pour satisfaire des besoins biologiques, sociaux, ou simplement pour maintenir une cohérence interne qui apaise notre esprit.

Cependant, ce mécanisme est si profondément enraciné que nous ne le voyons pas. Nous croyons agir en "bonne conscience", mais en réalité, notre subconscient cache la part égoïste de nos motivations. Ainsi, même un acte que l’on considère comme altruiste découle d’un besoin de satisfaction personnelle : bonheur, sentiment de fierté ou adhésion à des valeurs qui nous définissent.

2. Les émotions : des illusions au service de l’égo

Nos sentiments ne sont pas objectifs. Ils sont des réactions chimiques que le cerveau produit pour maintenir un équilibre hormonal ou pour nous pousser à agir dans un sens favorable à notre survie. La peur, l’amour, la compassion, ou la haine ne sont rien d’autre que des outils évolutifs façonnés pour maximiser nos chances de survie ou de reproduction.

Ce constat amène à une réflexion troublante : doit-on se détacher de ces sentiments ? Car si nos émotions ne sont que des illusions, alors vivre en fonction d’elles revient à accepter une réalité biaisée. Une vie libérée des sentiments pourrait sembler plus pure, plus lucide. Pourtant, même ce désir de détachement pourrait être une création de l’égo, une volonté inconsciente de transcender une faiblesse perçue.

3. La religion : une illusion façonnée par l’égo et la peur

Les croyances religieuses sont l’exemple parfait de l’égo déguisé. Les humains ont créé des dieux non pas pour comprendre la vie, mais pour lui donner un sens, pour se rassurer face à l’absurde. Ces croyances fonctionnent parce qu’elles jouent sur deux leviers essentiels :

La peur de la punition (enfer, karma, etc.)

L’espérance d’une récompense (paradis, réincarnation, etc.).

Sans ces deux éléments, peu suivraient une religion. Ces mécanismes exploitent l’égo en promettant à chacun une importance cosmique, une place spéciale dans un plan divin. En réalité, la religion est une forme de contrôle social, un outil pour apaiser les esprits face à l’incompréhensible.

4. L’absurdisme : une voie d’acceptation

Face à l’illusion de l’égo et à l’absence de sens objectif à la vie, le philosophe Albert Camus propose une troisième voie : l’absurde. La vie n’a pas de but intrinsèque. Nous vivons, nous mourons, et entre ces deux moments, nous oscillons entre frustration et ennui, comme l’expliquait Schopenhauer.

L’absurdisme ne cherche pas à fuir cette réalité, mais à l’accepter pleinement. Ce n’est ni un appel au nihilisme ni une glorification du vide, mais une façon de vivre sans être prisonnier des illusions de l’égo. Une fois ce fait intégré, le cerveau cesse de chercher des "faux problèmes", et l’on peut enfin vivre simplement, sans prétendre trouver un sens ultime.

5. La vérité sur l’altruisme et l’humanité

L’altruisme, souvent perçu comme la plus noble des qualités humaines, n’est qu’une façade. Aider les autres nous procure un sentiment de satisfaction, nous renforce socialement, ou satisfait des valeurs personnelles. Ainsi, aucun acte n’est véritablement désintéressé.

Même ceux qui rejettent la société ou cherchent à s’élever au dessus d’elle tombent dans un piège : celui de vouloir "se démarquer", ce qui est, encore une fois, un élan égoïste. L’humanité est gouvernée par une forme d’égoïsme universel, qui se manifeste différemment selon les individus et les sociétés. Ce n’est pas une critique, mais une observation factuelle.

6. Et maintenant ?

Si tout est illusion l’égo, les sentiments, les croyances que reste-t-il ? Peut-on vivre une vie véritablement lucide et objective ? Probablement pas. Mais ce n’est pas une raison pour sombrer dans le désespoir. Au contraire, reconnaître cette réalité peut être une libération :

Accepter l’imperfection : Nous sommes limités par notre biologie et nos illusions, mais cela ne nous empêche pas de vivre avec lucidité.

Vivre sans attachements : En comprenant que rien n’a de sens ultime, on peut s’affranchir des pressions sociales, des idéaux imposés, et des conflits internes inutiles.

Créer sa propre voie : Si la vie est absurde, alors elle est aussi un terrain vierge. Rien ne nous empêche de lui donner le sens que nous souhaitons, en sachant que ce sens n’est qu’une construction temporaire.

Conclusion

L’égo est le moteur invisible de l’humanité, et ses illusions façonnent nos pensées, nos émotions, et nos croyances. Chercher à s’en détacher totalement est peut-être une quête impossible, mais comprendre son influence permet de vivre avec plus de lucidité. Ce n’est qu’en acceptant l’absurde et en dépassant les illusions de sens imposées par l’égo que l’on peut entrevoir une forme de liberté intérieure. La vie n’a peut être pas de but, mais c’est précisément cette absence qui en fait un champ infini de possibilités.

Que tout n'est qu'illusion? Simplifier pour mieux gérer; de la facilité ne nait pas la lumière mais le confort illusoire.

Le détachement n'est pas la solution mais un moyen de défense ou la création d'un champ de réflexion utile.

Vivre-mourrir en oscillant entre frustration et ennui : simple, cadré , résumé.

Les 'oubliés: le temps, l'évolution, les émotions, l'apprentissage, la compréhension, les clés des zones d'ombres , la corrélation des mystères...

 

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 350 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Le 18/12/2024 à 01:43, caudabilis a dit :

6. Et maintenant ?

 

Si tout est illusion l’égo, les sentiments, les croyances que reste-t-il ? Peut-on vivre une vie véritablement lucide et objective ? Probablement pas. Mais ce n’est pas une raison pour sombrer dans le désespoir. Au contraire, reconnaître cette réalité peut être une libération :

 

Accepter l’imperfection : Nous sommes limités par notre biologie et nos illusions, mais cela ne nous empêche pas de vivre avec lucidité.

 

Vivre sans attachements : En comprenant que rien n’a de sens ultime, on peut s’affranchir des pressions sociales, des idéaux imposés, et des conflits internes inutiles.

 

Créer sa propre voie : Si la vie est absurde, alors elle est aussi un terrain vierge. Rien ne nous empêche de lui donner le sens que nous souhaitons, en sachant que ce sens n’est qu’une construction temporaire.

 

Conclusion

 

L’égo est le moteur invisible de l’humanité, et ses illusions façonnent nos pensées, nos émotions, et nos croyances. Chercher à s’en détacher totalement est peut-être une quête impossible, mais comprendre son influence permet de vivre avec plus de lucidité. Ce n’est qu’en acceptant l’absurde et en dépassant les illusions de sens imposées par l’égo que l’on peut entrevoir une forme de liberté intérieure. La vie n’a peut être pas de but, mais c’est précisément cette absence qui en fait un champ infini de possibilités.

"L’égo est ...."

Il ne faudrait peut-être pas parler de l'égo comme d'une réalité existante...  exacte, bien circonscrite mais des égos...

(Des égos inégaux... Non là je déconne !)

Il n'existe pas un égo mais il en existe une multitude et le moteur ou la force, l'impulsion de l'humanité ressemble à la pression d'un gaz dans un espace clos : c'est la résultante de toutes les agitations des molécules qui constitue une pression globale, générale. Un équilibre plus ou moins  dynamique en quelque sorte... qui "pousse" l'humanité. Bien sûr il existe des sous ensembles qui poussent ou tiraillent globalement dans un sens (les religions par exemple ou les nations ou les idéologies...) Mais globalement l'humanité évolue (ou pas) dans le sens de la résultante globale. 

Ceci pour la géométrie générale. Après qu'est-ce qui "énergise" chaque égo, d'où tire-t-il ses impulsions ? C'est une recherche psychologique ou philosophique millimétrique à reprendre pour chacun (quand bien même se dégageraient des tendances générales) qui pourrait un peu nous éclairer... 

Modifié par Engardin
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Barbe Rousse Membre 193 messages
Forumeur survitaminé‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Engardin a dit :

"L’égo est ...."

Après qu'est-ce qui "énergise" chaque égo, d'où tire-t-il ses impulsions ? C'est une recherche psychologique ou philosophique millimétrique à reprendre pour chacun (quand bien même se dégageraient des tendances générales) qui pourrait un peu nous éclairer... 

Il tire ses impulsions de son expérience, de son savoir et des ses désirs, non?

C'est peut-être incomplet ce que j'ai écris.

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Engardin Membre 1 350 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Barbe Rousse a dit :

Il tire ses impulsions de son expérience, de son savoir et des ses désirs, non?

C'est peut-être incomplet ce que j'ai écris.

Oh ! Tu me fais plaisir, là !

J'ouvre le forum en me disant : Est-ce que quelqu'un pense ou a pensé à moi ?

 BINGO !

@Barbe Rousse !  L'a fait ! :)

On est... je suis peu de chose !  Comme nous tous... :(

Joyeux Noël Barbe Rousse !

 Tu sais quoi en plus ? Quand je travaillais dans les matériaux (manoeuvre) avec seulement des arabes pour Compagnons, Un vieux pépé qui était ben plus jeune que moi maintenant ! :mur: Vu que j'avais la barbe (on était en 69, pas très loin de 68, donc !) M'avais surnommé avec son accent arabe sympathique : "Barba-Roussa" ! 

Quand un gros semi remorque de ciment à décharger rentrait dans la cour des matériaux, parfois il me prenait par la main et me disait : "Barba Roussa, va trier li toumett' ! Laiss' travailli lis arab !" Pour lui européen ou pas, français ou pas, j'étais seulement un gamin (20 ans) qu'il fallait aider et protéger.... Amar qu'il s'appelait : gloire à lui ! 

C'était mon conte de Noël !  

Joyeux Noël à tous ! :)

Bon d'accord, le Petit Jésus, tout ça c'est des balivernes !

N'empêche que les jours vont bientôt augmenter : on va vers le mieux ! 

ON VA VERS LE MIEUX !  :dance:

 

 

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 558 messages
Mentor‚ 58ans‚
Posté(e)
Le 23/12/2024 à 18:00, Engardin a dit :

Moi je trouvais au contraire que ça voulait dire bien des choses avec lesquelles j'avais plutôt tendance à être d'accord. :)

Ainsi quand on dit l'égo... On parle de quoi ? Du sujet probablement ... mais le sujet c'est quoi ? Il faudrait le définir.

D'après le langage, le sujet c'est celui qui agit.

Qui prend la décision d'agir. Qui décide d'agir.

Je me lève parce que je l'ai décidé. (Mon égo l'a décidé ?) Qu'est-ce qui s'est passé là ? Pour que mon coprs se mette en mouvement ?

 Quand je dis à ma petite chienne (2 kg) : "viens manger !"

Elle se rapplique... C'est forcément son égo qui l'a mise en mouvement... puisqu'elle a agi...

Qu'est-ce qui s'est pasé exactement ? 

1) je l'appelle.

2) elle m'entend.

3) elle traite l'information : manger. Elle sait ce que sait. Grâce à sa mémoire? à son intelligence qui fait correspondre mes mots avec quelque chose de précis dont elle a l'expérience.

4) elle va répondre, agir, soit par habitude, soit parce qu'elle a vraiment faim... soit pace que elle s'ennuie et que ma parole l'invite simplement en tant qu'évènement à un sursaut du corps... Un peu comme un réflexe... Soit parce qu'elle est contente que je m'occupe d'elle....

5) Mais elle a bel et bien décidé (son égo, en tant que sujet activant) à un moment ou un autre de choisir de venir...  Ou pas...

Là si elle vient pas, elle est quand même gonflée !

Je me suis emmerdé à lui préparer sa pâtée,

à la faire réchauffer au micro onde pour qu'elle ne soit pas trop froide

si elle était au frigo,

puis je lui ai soufflé dessus (la pâtée) un gros moment

pour la rendre tiède juste comme il faut

et qu'elle se brule pas !

Et MADAME NE BRONCHE PAS ?!!!

ELLE SE PREND POUR QUI ? LA PRINCESSE ?

:shok::ireful1:

 

Développement intéressant. Mais la définition de l’ego qu’il sous-tend est extrêmement fantaisiste et ne tient pas compte de la sémantique de base. 

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Engardin Membre 1 350 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Témoudjine a dit :

Développement intéressant. Mais la définition de l’ego qu’il sous-tend est extrêmement fantaisiste et ne tient pas compte de la sémantique de base. 

Oh lui !

 Ego = Je

Je = maitre de l'action (Qui décide qui enclenche, qui commet l'action.)

Je vais = Je va ! :shok:

Mais si on prend en considération toutes les influences qui vont me faire prendre la décision d'aller, ce n'est plus le "je" c'est... :o°

Aussi le... Moi ? Mon caractère, ma personnalité, mon enfance bafouée, mes complexe, mes réflexes... tout mon arbre généalogique...

Le Moi c'est tout ce que nous avons emmagasiné, nos expériences, notre mémoire. Notre pensée nos pensées sont du moi. dès lors quand le "Je" prend une décision qu'il tranche dans le vif, envoie le pied pour marcher, pour mon Moi... intelligent qui ne saurait se rabaisser à de telles vulgarités...  Je est un autre:shok: :first:

Maintenant si on décide d'appeler "ego" non pas le seul "je sujet, spatial, momentané et corporel" celui qui fait, mais l'ensemble du Je, du moi et tutti quanti, tout ce qui me compose, tout ce qui a préparé la, contribué à la décision du Je et même la verrue que j'ai sur le nez, on a le droit...

C'est une question de définition. 

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