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Emissions de CO2 : l'usage de jets privés par les ultrariches explose

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Totof44

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 847 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
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il y a 31 minutes, zebusoif a dit :

Je n’irais pas plus loin dans cette discussion, car je ne suis pas un expert en climat, et toi non plus. Il me semble qu’on est déjà allés trop loin par rapport à notre niveau sur le sujet.

Mon avis sur le sujet suit celui des experts dont je pense qu’ils sont les plus compétents. Comme sur plein de sujets d’ailleurs : big bang, holocauste, évolution et… origine du réchauffement climatique.

Ce qui veut dire que vous n'avez pas d'éléments précis sur la question de l'acidification des océans ...

Non en effet , nous ne sommes pas des experts en climat , comme les non-scientifiques du Giec qui interprètent leurs rapports dans le sens choisi ; on oublie souvent que le I du Giec signifie intergouvernemental et que ce groupement est une émanation politique

Se limiter à se dire qu'on est trop cons pour comprendre , c'est se soumettre à tout et n'importe quoi sous prétexte d'incompétence alors que considérer les avis de l'ensemble de la communauté scientifique sur le sujet est à la portée de n'importe qui , non pas pour trancher sur ces questions , mais au moins pour prendre conscience qu'il n'y a pas consensus comme on le prétend, et que plusieurs "vérités" sont plus fabriquées que démontrées.

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 847 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, hybridex a dit :

Contrairement à une idée trop répandue, aussi bien chez les partisans profanes du réchauffement climatique parmi lesquels je m'inclue que chez les climato-sceptiques le GIEC considère bien l'eau, sous forme de vapeur ou de nuage comme l'agent principal de l'effet de serre, le CO2 agissant non seulement par effet direct mais en augmentant encore la présence de vapeur d'eau dans l'atmosphère du fait de l'augmentation de température qu'il induit.

Depuis hier j'ai réfléchi au paradoxe du pic de chaleur précédent le pic de CO2 et j'ai une explication à proposer. N'étant ni météorologue ni climatologue je ne la prétends pas indiscutable

Tout d'abord quelques faits:

  • L'eau essentiellement sous forme de vapeur est l'agent principal de l'effet de serre

La présence de cette eau dans l'atmosphère est soumise à quelques règles

  • la quantité de vapeur présente obéit à des limites fonction de la température. Au delà de cette limite l'évaporation ne se fait plus. Si la température diminue et que la tension de vapeur était maximale l'eau se condense
  • La vapeur d'eau présente dans l'atmosphère n'y reste pas sa durée moyenne de vie dans l'atmosphère serait de l'ordre de dix jours, elle se condense entre autres par rencontre d'air froid ou par déperdition de chaleur

La présence de CO2 est soumise à d'autres règles

  • la quantité de CO2 dans l'air n'est aucunement sous la dépendance de la température de l'air
  • elle  dépend des émissions anthropiques des émissions du vivant, des émissions liés aux décompositions d'organismes vivants, aux incendies, de l'absorption chlorophylienne
  • elle dépend aussi de l'absorption et du dégagement de CO2 par les eaux océaniques et le facteur primordial de régulation des quantité émises ou absorbées est la température des eaux océaniques, plus cette température est élevée moins les océans supportent de CO2 dissous
  • la présence de CO2 dans l'atmosphère est beaucoup plus persistante que celle de l'eau, la réabsorption par les océans demande leur rafraichissement qui est un processus lent, l'absorption chlorophyllienne est sur un cycle annuel

Je passe à ma tentative d'explication:

Que se passe t il lors d'un pic de chaleur?

la quantité d'eau présente dans l'atmosphère augmente fortement renforçant l'effet de serre et maximisant la température atteinte jusqu'à ce que l'atmosphère soit saturée en eau, parallèlement l'océan se réchauffe puis la vapeur d'eau se condense ce qui diminue l'effet de serre

l'océan est resté chaud, le dégagement de CO2 continue, sa limite c'est quand la quantité de CO2 dissoute sera inférieure à la limite de concentration dans l'océan  pour cette température

Ce qui explique très simplement que la concentration en CO2 puisse augmenter après le pic de chaleur

Tes experts qui arguent de la concentration enCO2 augmentant après le pic de chaleur pour réfuter le rôle du CO2 dans le réchauffement ont-il seulement envisagé ce type d'explication?

 

Bravo pour ce développement équilibré et intéressant , dommage qu'il se termine par "TES experts" qui laisse penser qu'il existe des scientifiques de seconde zone qu'il faudrait marginaliser parce qu'ils ne rejoignent pas l'opinion dominante en apparence ; si le débat contradictoire n'avait pas été interdit de fait, ce serait une thèse comme une autre dans l'esprit du plus grand nombre

Cela dit, je ne comprends pas ta question finale , qu'est ce qui te laisse penser que les scientifiques qui constatent que les pics de température précèdent les pics de CO2 n'envisagent pas ce type d'explication ? dans les liens que j'ai postés , on parle bien de dégazage des océans

Dans les courbes de l'étude en question, on a d'abord réchauffement des océans qui précède de quelques mois le réchauffement atmosphérique , et les pics de CO2 qui suivent avec un intervalle de 8 à 9 mois ... ce qui rejoint plutôt pas mal tes hypothèses.

Et si le CO2 non dissous du fait du réchauffement des océans peut induire de l'effet de serre , il serait à la fois une conséquence d'un réchauffement initial des océans lié à des facteurs naturels qui sont éludés dans la thèse officielle, et une cause de concentration atmosphérique de CO2 plus importante.

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 067 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
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il y a une heure, colibri33 a dit :

comme les non-scientifiques du Giec qui interprètent leurs rapports dans le sens choisi ; on oublie souvent que le I du Giec signifie intergouvernemental et que ce groupement est une émanation politique

Ce que tu dis est faux, le GIEC est majoritairement composé de scientifiques qui ne produisent pas d'études mais font une synthèses de toutes celles existantes à un moment donné.
Ce groupement n'est pas non plus une émanation politique et ne peut pas l'être en raison de sa structure, puisque les scientifiques et membres qui en font partie sont issus des 195 états qui ont acceptés d'y participer.

 

Citation

Créé en 1988 sous l'égide de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) à la suite d'une initiative politique internationale, le GIEC est ouvert à tous les pays membres de l'Organisation des Nations unies. Il regroupe 195 États.

Les évaluations du GIEC sont fondées sur les publications scientifiques et techniques, dont les auteurs du GIEC opèrent une synthèse critique. Elles sont publiées sous la forme de rapports synthétiques ou portant sur un aspect particulier du changement climatique, au sein de cycles d'évaluation d'une durée approximative de sept ans.

Rédigés par des centaines de scientifiques des États membres, les travaux du GIEC aboutissent également à des résumés à l'intention des décideurs, relus phrase par phrase et formellement validés à l'unanimité par les délégués des États, avec l'assentiment des auteurs scientifiques.

Source : wikipedia

 

Citation

Au total, le bureau du GIEC est composé de 36 membres, dont un président, l'économiste sud-coréen Hoesung Lee, et trois vice-présidents. Plus de 830 auteurs avaient participé à l'écriture du cinquième rapport du GIEC, et 2.500 experts scientifiques et relecteurs. Ces derniers sont bien souvent bénévoles et doivent trouver des financements nationaux pour assurer leur frais de mission.

Source : lesechos.fr

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 692 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Il y a 4 heures, Fraction a dit :

On a subventionné la voiture électrique sans sonder le marché.

C'est en train de faire un fiasco, les consommateurs regrettent.

Ils préfèrent les véhicules hybrides.

Voilà ce qui se passe quand les idéalistes court-circuitent les réalistes.

Le productivisme vert, c'est bien une idée réaliste 😆

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 847 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
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Il y a 16 heures, williams a dit :

C'est plus compliqué que ceci comme je l'ai expliqué. Car bien sur la température (des océans) dirige le CO2 mais voilà que le CO2 dirige aussi la température. Donc ce premier élément montre un serpent qui se mort la queue. Mais d'autres éléments interviennent sur ces 2 facteurs. Car la déforestation dû principalement à l'homme fait diminuer l'absorption du CO2 donc fait augmenter le CO2 dans l'atmosphère. Idem le fait que la température des océans se réchauffe puisque l'océan absorbe de moins en moins le CO2 au fur et à mesure que les eaux des océans se réchauffent. Puis bien sûr l'homme émet du CO2. Donc divers éléments montrent que le CO2 évolue sans être dirigé par la température des océans actuellement ou bien d'une façon "indirecte".

Donc dire "cela devient une conséquence et non une cause" c'est à moitié juste et à moitié faux car cela joue dans les deux sens vu la complexité du climat.

je suis d'accord, ce n'est pas simple lorsque les phénomènes sont imbriqués et que des facteurs multiples engendrent des conséquences qui elles-mêmes en engendrent d'autres ... ce qui manque , c'est la quantification et les proportions de ces phénomènes interdépendants , bien qu'on sache déja que les émissions de CO2 anthropique représentent une faible proportion de la totalité des émissions de CO2 , et que les données sur des millions d'années démontrent leur faible impact

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 692 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Il n'est pas certain que l'économie va décroître.

Tout dépendra des décisions que l'on prendra.

Le rendement énergétique du renouvelable a explosé grâce aux progrès de la science.

A problème technique, solution technique.

C'et maintenant au politique d'adapter une transition la plus indolore possible.

Quand il n'y aura plus de forêt à ratiboiser pour mettre du boeuf dessus, quand il n'y aura plus de poisson à pêcher mais que des restes de tongs et sacs plastiques, quand on se dira qu'employer des enfants pour des activités d'extraction c'est pas hyper vertueux, quand les catastrophes naturelles vont se multiplier... La décroissance me semble inéluctable. Pour moi la question est de savoir si on l'organise ou si on la subit.

Et soutenir des privilèges tels que les vols en jet, c'était faire le choix de subir.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 709 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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à l’instant, Totof44 a dit :

Le productivisme vert, c'est bien une idée réaliste 😆

Oui, le productivisme vert est une idée viable à long terme.

Mais c'est la transition qui pose un problème.

En premier lieu, c'est la finance qui doit s'adapter à nos impératifs long-termistes.

Il existe une finance verte, mais elle manque de perspective.

 

L'entreprise Total a 20 ans de visibilité.

Mais l'Etat français a 50 ans de visibilité.

Il ne faut pas brutaliser Total.

Sinon, il choisira un marché qui lui est plus flatteur.

 

Il faut responsabiliser Total.

On ne doit plus investir dans les infrastructures carbonées.

Mais la raison sociale de Total n'est pas philanthrope.

Elle est là pour faire du profit.

 

C'est là que la science intervient.

On sait aujourd'hui produire du kilowatt vert à moindre coût.

Certes, ça sera toujours moins rentable que le pétrole.

Mais l'acteur Total a suffisamment d'envergure pour prendre conscience de ses externalités négatives,

et pour dresser un tableau d'amortissement responsable.

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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 847 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
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il y a 11 minutes, Black Dog a dit :

Ce que tu dis est faux, le GIEC est majoritairement composé de scientifiques qui ne produisent pas d'études mais font une synthèses de toutes celles existantes à un moment donné.
Ce groupement n'est pas non plus une émanation politique et ne peut pas l'être en raison de sa structure, puisque les scientifiques et membres qui en font partie sont issus des 195 états qui ont acceptés d'y participer.

Je ne dis pas qu'il n'y a que des non-scientifiques au Giec , mais que ce sont les non-scientifiques qui choisissent une interprétation alarmiste des rapports ; les données sont les données , le tout étant qu'elles soient aussi exhaustives que possible pour ne pas orienter les conclusions ; dans une méta-analyse, on sélectionne des études et on en écarte d'autres selon des critères qui peuvent être discutables

Le simple fait que les statuts indiquent clairement que le rôle du Giec est d'étudier l'impact des activités humaines sur le climat oriente d'emblée les travaux sous un angle prédéterminé

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 836 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a une heure, colibri33 a dit :

Bravo pour ce développement équilibré et intéressant , dommage qu'il se termine par "TES experts" qui laisse penser qu'il existe des scientifiques de seconde zone qu'il faudrait marginaliser parce qu'ils ne rejoignent pas l'opinion dominante en apparence ; si le débat contradictoire n'avait pas été interdit de fait, ce serait une thèse comme une autre dans l'esprit du plus grand nombre

Cela dit, je ne comprends pas ta question finale , qu'est ce qui te laisse penser que les scientifiques qui constatent que les pics de température précèdent les pics de CO2 n'envisagent pas ce type d'explication ? dans les liens que j'ai postés , on parle bien de dégazage des océans

Dans les courbes de l'étude en question, on a d'abord réchauffement des océans qui précède de quelques mois le réchauffement atmosphérique , et les pics de CO2 qui suivent avec un intervalle de 8 à 9 mois ... ce qui rejoint plutôt pas mal tes hypothèses.

Et si le CO2 non dissous du fait du réchauffement des océans peut induire de l'effet de serre , il serait à la fois une conséquence d'un réchauffement initial des océans lié à des facteurs naturels qui sont éludés dans la thèse officielle, et une cause de concentration atmosphérique de CO2 plus importante.

Mon "développement équilibré et intéressant", il montre que le pic de CO2 peut succéder au pic de chaleur même si le surcroît  de CO2 est la cause du réchauffement, plus de CO2 c'est plus d'effet de serre, plus de vapeur d'eau émise et ça n’empêche aucunement un dégagement de CO2 qui continue en provenance d'océans surchauffés après le pic de chaleur, je ne prétend pas prouver que c'est ce qui se passe, il faudrait d'autres moyens et d'autres compétences pour conclure, mais il montre que c'est possible.

La conséquence, c'est que soit ceux qui arguent que le réchauffement climatique ne peut pas être du à l'accroissement de CO2 parce ses pics sont plus tardifs ont étudié plus complètement le sujet et peuvent conclure sérieusement, soit n'ont pas été voir plus loin dans les causes et le fonctionnement du déphasage observé et ne sont pas des experts fiables dans le domaine de la climatologie quelles que soient leurs compétences par ailleurs.

D'où ma question finale.

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 067 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
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il y a une heure, colibri33 a dit :

Je ne dis pas qu'il n'y a que des non-scientifiques au Giec , mais que ce sont les non-scientifiques qui choisissent une interprétation alarmiste des rapports ; les données sont les données , le tout étant qu'elles soient aussi exhaustives que possible pour ne pas orienter les conclusions ; dans une méta-analyse, on sélectionne des études et on en écarte d'autres selon des critères qui peuvent être discutables

Le simple fait que les statuts indiquent clairement que le rôle du Giec est d'étudier l'impact des activités humaines sur le climat oriente d'emblée les travaux sous un angle prédéterminé

Manifestement tu prêtes des attentions au GIEC sans savoir comment il travaille, car ce sont les scientifiques qui ont le dernier mot.

Et le fait qu'il cherche à déterminer les impacts des humains sur le climat n'en prédétermine en rien les résultats. Le GIEC n'est pas subventionné pour dire qu'il existe bien un lien, il est subventionné pour fournir des conclusions qui font concensus parmi les scientifiques des 195 Etats.

 

Citation

Chaque volet de ces rapports d'évaluation est composé de centaines, voire de milliers de pages, et fait l'objet de plusieurs versions soumises aux commentaires des chercheurs et des gouvernements jusqu'à aboutir à la version définitive. Durant son sixième cycle d'évaluation, le GIEC a également produit trois rapports spéciaux, sur un réchauffement planétaire de +1,5 °C, les terres émergées, l'océan et la cryosphère.

Ces rapports sont également assortis d'un « résumé à l'intention des décideurs », composé au maximum d'une trentaine de pages. Ce texte présente les messages les plus importants. Il est approuvé ligne par ligne, par consensus, par des délégations des 195 pays membres de l'ONU. Il reste néanmoins sous le contrôle des scientifiques, qui ont le dernier mot.

Contrairement aux idées reçues, le GIEC ne produit pas de connaissances et ne diligente pas d'études. Il a pour mission de recueillir les résultats de toute la littérature scientifique sur le climat et son évolution. Les membres du GIEC évaluent donc les articles parus et réunissent, tous les cinq, six ou sept ans, le meilleur de la connaissance sur le climat.

Il ne fait pas non plus de préconisations mais expose les options possibles aux décideurs politiques. Mais son impact sur les décideurs existe néanmoins. « Dès lors qu'un consensus est trouvé, il devient très difficile pour un gouvernement de contester le texte, puisqu'il a nommé un expert qui l'a accepté », analyse pour Reporterre, le climatologue français Hervé Le Treut qui a participé aux travaux du GIEC. « Il s'agit donc d'un processus très particulier, assuré par des scientifiques mais qui vise à impliquer le monde politique et plus largement les décideurs », précise-t-il.

Le GIEC ne fait pas non plus de prévisions. « Il analyse des scénarios d'évolution. La différence, c'est qu'un scénario reste incertain car il est sur le (très) long terme et qu'il intègre de nombreuses hypothèses : démographie, activité économique, déforestation… », souligne Serge Planton, responsable de l'unité de recherche climatique au centre de recherches de Météo-France. « À cela, il faut ajouter un élément d'incertitude sur la simulation climatique elle-même, différents calculs étant toujours possibles », indique-t-il.

Source : lesechos.fr

 

 

Quant à prétendre qu'il sélectionne les sources, c'est tout aussi faux.

Pour son 6è rapport le GIEC a passé en revue plus de 34000 publications scientifiques.

Citation

34 000, c’est le nombre d’articles scientifiques référencés par les auteurs du groupe 2 du dernier rapport du GIEC, sur l’adaptation climatique. 34 000 ? En réalité, ces auteurs en ont lu bien plus pour réellement balayer l’ensemble de la recherche scientifique autour du climat et de son évolution.

Source : edf.fr

 

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 293 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 3 heures, colibri33 a dit :

Ce qui veut dire que vous n'avez pas d'éléments précis sur la question de l'acidification des océans ...

Non en effet , nous ne sommes pas des experts en climat , comme les non-scientifiques du Giec qui interprètent leurs rapports dans le sens choisi ; on oublie souvent que le I du Giec signifie intergouvernemental et que ce groupement est une émanation politique

Se limiter à se dire qu'on est trop cons pour comprendre , c'est se soumettre à tout et n'importe quoi sous prétexte d'incompétence alors que considérer les avis de l'ensemble de la communauté scientifique sur le sujet est à la portée de n'importe qui , non pas pour trancher sur ces questions , mais au moins pour prendre conscience qu'il n'y a pas consensus comme on le prétend, et que plusieurs "vérités" sont plus fabriquées que démontrées.

on est pas trop cons pour comprendre, mais on ne peut pas être spécialistes en tout, et il est donc normal de ne pas maitriser un grand nombre de sujets.

A qui faire confiance, là est la question.

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 692 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Oui, le productivisme vert est une idée viable à long terme

À moyen terme. Tant qu'il y a des ressources à exploiter. Sauf que le renouvelable ne porte que partiellement bien son nom (il faut des matériaux pour produire éoliennes et panneaux photovoltaïques). De même qu'une batterie ne fonctionne bien qu'un temps.

Il est possible qu'on parvienne à maîtriser la fusion nucléaire ou à stocker l'électricité un jour. En attendant on est comme le drogué qui a sa dose, faisant collectivement semblant de penser qu'on en aura indéfiniment. Et le sevrage sera douloureux.

Modifié par Totof44
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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 709 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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il y a 14 minutes, Totof44 a dit :

À moyen terme. Tant qu'il y a des ressources à exploiter. Sauf que le renouvelable ne porte que partiellement bien son nom (il faut des matériaux pour produire éoliennes et panneaux photovoltaïques). De même qu'une batterie ne fonctionne bien qu'un temps.

Il est possible qu'on parvienne à maîtriser la fusion nucléaire ou à stocker l'électricité un jour. En attendant on est comme le drogué qui a sa dose, faisant collectivement semblant de penser qu'on en aura indéfiniment. Et le sevrage sera douloureux.

La meilleure  façon de stocker l'énergie, c'est peut-être l'hydrogène.

La fusion nucléaire a atteint le stade d'ignition, mais ça reste encore un rêve d'ingénieur.

Pour ma part, je fais confiance aux scientifiques pour résoudre les problèmes qui leur reviennent.

Encore faudrait-il flécher les bonnes subventions pour les bons projets.

Il faudrait arrêter de croire aux extra-terrestres, et se concentrer sur les vrais enjeux de demain.

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Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 12 510 messages
Maitre des forums‚
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Le secteur du transport c'est 30 % des émissions de GES en FRANCE INTRAMUROS dont 28% pour les véhicules à 4 roues utilitaires ou pas et 1¨% pour l'aviation commerciale intramuros (fret et passagers). Il reste 1% pour les 2 roues motorisés, le transport fluviale, le rail, le maritime côtier motorisé (775 000 immatriculations) et l'aviation générale (ULM, planeurs, parachutisme, montgolfières, aviation sportive, de tourisme et d'affaires (20 000 immatriculations,  avec celui de Bolloré). L'aviation générale représente 1 pour 1000 !

N'y-a-t-il pas plus urgent et plus efficace à faire que de chouiner sur Bolloré ?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 647 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Oui, le productivisme vert est une idée viable à long terme.

Mais c'est la transition qui pose un problème.

En premier lieu, c'est la finance qui doit s'adapter à nos impératifs long-termistes.

Il existe une finance verte, mais elle manque de perspective.

 

L'entreprise Total a 20 ans de visibilité.

Mais l'Etat français a 50 ans de visibilité.

Il ne faut pas brutaliser Total.

Sinon, il choisira un marché qui lui est plus flatteur.

 

Il faut responsabiliser Total.

On ne doit plus investir dans les infrastructures carbonées.

Mais la raison sociale de Total n'est pas philanthrope.

Elle est là pour faire du profit.

 

C'est là que la science intervient.

On sait aujourd'hui produire du kilowatt vert à moindre coût.

Certes, ça sera toujours moins rentable que le pétrole.

Mais l'acteur Total a suffisamment d'envergure pour prendre conscience de ses externalités négatives,

et pour dresser un tableau d'amortissement responsable.

Vous faites comment pour que ce kilowatt vert soit suffisant en France? il consiste en quoi?

Les allemands avaient la réputation d'être écolos...on voit à quel prix...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 709 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Morfou a dit :

Vous faites comment pour que ce kilowatt vert soit suffisant en France? il consiste en quoi?

Les allemands avaient la réputation d'être écolos...on voit à quel prix...

En matière d'énergie décarbonée, les allemands ont tout foiré.

On a assassiné EDF sur l'autel de la solidarité européenne.

C'est un scandale qui mérite une réparation.

2027 devra rendre justice envers et contre cette administration irresponsable.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 502 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 10 heures, colibri33 a dit :

Il semble que les stats sur l'acidification des océans soient fondées partiellement sur des données reconstruites globalement ... mais est ce que l'acidification des océans est homogène sur la planète ? significatives ?  si vous avez des éléments précis, n'hésitez pas à les poster

Le danger des moyennes , que ce soit en terme de température comme sur d'autres critères, est de diluer la réalité d'évolutions contraires pour ne considérer que la résultante ... ce qui induit fortement en erreur

Cela dit, je ne comprends pas ce que vous entendez par source nette de CO2 , le réchauffement des océans entraine un dégazage qu'on ne sait pas quantifier , mais qui se retrouve forcément dans les pics de CO2 observés

Je ne dis pas qu'il n'y contribue pas , je pose la question de son impact réel lorsque la vapeur d'eau sature l'atmosphère à 95% et que le CO2 anthropique ne représente qu'une faible proportion des émissions totales de CO2

Le CO2 atmosphérique est ainsi passé de 280 parties par millions (ppm) en 1850 à environ 420 ppm en 2021, rappelle cet article du CNRS(Nouvelle fenêtre). "On sait combien de CO2 est émis chaque année, parce qu'on connaît la quantité brûlée de charbon, de pétrole et de gaz, et combien de forêts sont coupées. La hausse du CO2 dans l'atmosphère correspond à environ la moitié de ces quantités, l'autre moitié étant absorbée par l'océan et la végétation, ajoute Gerhard Krinner. Ceux qui contestent l'origine humaine de l'augmentation du CO2 devraient expliquer comment tout ce carbone émis ferait pour magiquement disparaître."
 

 : le solde net des émissions de carbone est, selon le Giec, d'environ 5 gigatonnes de CO2, attribuable en quasi-totalité à l'activité humaine. 
 

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/vrai-ou-fake-l-activite-humaine-ne-contribue-t-elle-qu-a-5-de-la-quantite-de-co2-dans-l-atmosphere-comme-le-relaie-etienne-chouard_5791181.html

 

Du coup je ne comprends pas ce qui vous permet de dire que le co2 anthropique ne représente qu’une faible partie des émissions nettes 

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 836 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, pluc89 a dit :

N'y-a-t-il pas plus urgent et plus efficace à faire que de chouiner sur Bolloré ?

J'sais pas moi, le mettre en taule peut-être?

C'est le seul genre de réponse que puisse mériter ton propos.

Il ne s'agit pas de chouiner mais de mettre des limites là où il est bon d'en mettre

Modifié par hybridex
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Membre, 57ans Posté(e)
colibri33 Membre 1 847 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
Posté(e)
Le 15/11/2024 à 15:33, hybridex a dit :

Mon "développement équilibré et intéressant", il montre que le pic de CO2 peut succéder au pic de chaleur même si le surcroît  de CO2 est la cause du réchauffement, plus de CO2 c'est plus d'effet de serre, plus de vapeur d'eau émise et ça n’empêche aucunement un dégagement de CO2 qui continue en provenance d'océans surchauffés après le pic de chaleur, je ne prétend pas prouver que c'est ce qui se passe, il faudrait d'autres moyens et d'autres compétences pour conclure, mais il montre que c'est possible.

La conséquence, c'est que soit ceux qui arguent que le réchauffement climatique ne peut pas être du à l'accroissement de CO2 parce ses pics sont plus tardifs ont étudié plus complètement le sujet et peuvent conclure sérieusement, soit n'ont pas été voir plus loin dans les causes et le fonctionnement du déphasage observé et ne sont pas des experts fiables dans le domaine de la climatologie quelles que soient leurs compétences par ailleurs.

D'où ma question finale.

"même si le surcroît  de CO2 est la cause du réchauffement"

ça c'est de la religion parce que rien ne le prouve ; c'est une chose de dire que le CO2 est un GES , ç'en est une autre d'affirmer avec certitude qu'il est responsable du réchauffement climatique en éludant les multiples autres facteurs naturels jouant sur le climat

Citation

 

Pr Ian Plimer, Géologue :

"Personne n'a démontré que les émissions humaines de CO2 sont à l'origine du réchauffement climatique, et s'ils le faisaient, ils devraient démontrer que les émissions naturelles (97 % du total) ne conduisent pas au réchauffement climatique."

https://x.com/VSainement/status/1695013155204960326

 

Pour certains scientifiques , "c'est l'océan qui dicte sa loi"

https://tvl.fr/zoom-daniel-husson-un-vrai-scientifique-denonce-les-contre-verites-sur-le-climat

Quant aux études qui mettent en avant le fait que la température dirige le CO2 , elles ne représentent qu'une partie des éléments contradictoires à la thèse officielle ; au delà des points de vue scientifiques, c'est le passé qui illustre le mieux l'incohérence de la doxa actuelle

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colibri33 Membre 1 847 messages
Forumeur vétéran‚ 57ans‚
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Le 15/11/2024 à 16:02, Black Dog a dit :

Manifestement tu prêtes des attentions au GIEC sans savoir comment il travaille, car ce sont les scientifiques qui ont le dernier mot.

Et le fait qu'il cherche à déterminer les impacts des humains sur le climat n'en prédétermine en rien les résultats. Le GIEC n'est pas subventionné pour dire qu'il existe bien un lien, il est subventionné pour fournir des conclusions qui font concensus parmi les scientifiques des 195 Etats.

Non, je me contente de constater les faits :

Citation

« [Il] a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation19. »

« Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents20»

Sur le lien posté plus haut , Daniel Husson en parle plus précisément , en indiquant que les rapports ne contiennent aucune forme d'alarmisme , mais qu'en bout de course , une synthèse d'environ 40 pages est établie par des non-scientifiques du bureau du Giec ; il estime que seule la moitié de la littérature scientifique est considérée , écartant potentiellement toutes les études qui ne vont pas dans le sens d'un réchauffement lié au CO2 anthropique.

Je considère aussi les propos de certains scientifiques reconnus lorsqu'ils évoquent les pressions subies par ceux qui n'iraient pas "dans le bon sens"

Citation

Judith Curry, professeur à l'école des sciences de la terre et de l'atmosphère au Georgia Tech d'Atlanta. Décorée par l'American Meteorological Society, l'American Geophysical Union, la NASA, la NOAA et la Fondation Nationale des sciences.
Elle affirme que « presque la moitié du réchauffement constaté au XXe siècle s'est produite lors de sa première moitié, avant le développement mondial ».
Pour elle, « la climatologie est devenue un parti politique de tendance totalitaire », « une science douteuse au profit d'un projet politique »[5]. En 2017, elle démissionne de son poste de professeur d'université, en soulignant qu'un scientifique est obligé d'adhérer à l'idéologie du GIEC pour obtenir des crédits et avancer dans sa carrière : soit on renonce à l'intégrité scientifique, soit on peut faire une croix sur sa carrière.

Citation

Richard Dronskowski, professeur de chimie-physique à l'Université d'Aix la Chapelle, Allemagne, au Département de Chimie des Solides et Chimie Quantique. Lauréat du Prix Otto Hahn de l'Institut Max Planck, il est membre du Collegium de la Société de Recherche allemande, de la Société de Physique allemande et de l'American Chemical Society.
Il a déclaré que "la courbe en crosse de hockey est une falsification grossière destinée à répandre la peur", "qu'il n'y a absolument aucun consensus, zéro consensus [au sujet du réchauffement climatique]" et qu'il connaît "des collègues qui financent des instituts entiers grâce au climat. Ils n'ont aucun moyen de faire machine-arrière car leurs instituts seraient ruinés"[7].

Modifié par colibri33
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