Funeste rentrée.

Il y a quarante ans quand j'ai été recrutée comme  jeune institutrice, le métier était considéré comme tâche pénible et l'on nous avait octroyé la retraite à 57 ans  après 37,5 années de service. Après le dur labeur d'une carrière bien remplie on y arrivait quelque peu usée, ou carrément folle pour certaines dont on parle peu...

Puis les diverses réformes ont changé le mode de recrutement et augmenté les exigences de l'académie en matière de diplôme et de formation. Cela a mené à une évolution de statut, l'instituteur devenant professeur des écoles avec une paie légèrement augmentée. Cependant, si la paie est augmentée, l'état a reculé la date du départ à la retraite à 62 ans.

Pourquoi est-ce que je vous écris cela et pourquoi ce titre? 

Parce que j'ai appris, ce matin, qu'une collègue est décédée à 57 ans d'un arrêt cardiaque le jour de la rentrée scolaire, devant sa classe de maternelle d'une école du 6 eme arrondissement de Marseille et qu'il me vient à l'esprit que si l'on avait conservé le statut d'autrefois, elle n'aurait pas cotisé pour les autres et pour rien, sans bénéficier d' un seul jour de repos  d'une retraite sans doute amplement méritée.

il y a 13 minutes, querida13 a dit :

Il y a quarante ans quand j'ai été recrutée comme  jeune institutrice, le métier était considéré comme tâche pénible et l'on nous avait octroyé la retraite à 57 ans  après 37,5 années de service. Après le dur labeur d'une carrière bien remplie on y arrivait quelque peu usée, ou carrément folle pour certaines dont on parle peu...

Puis les diverses réformes ont changé le mode de recrutement et augmenté les exigences de l'académie en matière de diplôme et de formation. Cela a mené à une évolution de statut, l'instituteur devenant professeur des écoles avec une paie légèrement augmentée. Cependant, si la paie est augmentée, l'état a reculé la date du départ à la retraite à 62 ans.

Pourquoi est-ce que je vous écris cela et pourquoi ce titre? 

Parce que j'ai appris, ce matin, qu'une collègue est décédée à 57 ans d'un arrêt cardiaque le jour de la rentrée scolaire, devant sa classe de maternelle d'une école du 6 eme arrondissement de Marseille et qu'il me vient à l'esprit que si l'on avait conservé le statut d'autrefois, elle n'aurait pas cotisé pour les autres et pour rien, sans bénéficier d' un seul jour de repos  d'une retraite sans doute amplement méritée.

 

Je compatis pour votre collègue.

Cependant, il faut noter que la "durée de vie" des personnes a considérablement augmenté en France, de l'ordre de 83 ans pour les femmes donc avec une retraite à 62 ans on en bénéficie, en moyenne nationale, de 20 ans ce qui est une bonne chose.

Chaque métier est difficile, voire pénible mais la solidarité nationale est essentielle.

il y a 8 minutes, Pierrot89 a dit :

Je compatis pour votre collègue.

Cependant, il faut noter que la "durée de vie" des personnes a considérablement augmenté en France, de l'ordre de 83 ans pour les femmes donc avec une retraite à 62 ans on en bénéficie, en moyenne nationale, de 20 ans ce qui est une bonne chose.

Chaque métier est difficile, voire pénible mais la solidarité nationale est essentielle.

 

L'espérance de vie augmente pour les survivants. En revanche nous avons autour de nous de plus en plus de personne matures qui décèdent sans avoir touché un seul centime de ce qui leur revenait de droit quand la retraite était  fixée à 60 ans. Si la solidarité consiste à user les gens jusqu'à la corde  autant faire comme elle!

 Intermède musical: Dalida/ Moi je veux mourir sur scène. 

SI. La formule magique.

il y a 21 minutes, querida13 a dit :

Intermède musical: Dalida/ Moi je veux mourir sur scène. 

A vos ordres maitresse ! 

il y a 58 minutes, querida13 a dit :

Il y a quarante ans quand j'ai été recrutée comme  jeune institutrice, le métier était considéré comme tâche pénible et l'on nous avait octroyé la retraite à 57 ans  après 37,5 années de service. Après le dur labeur d'une carrière bien remplie on y arrivait quelque peu usée, ou carrément folle pour certaines dont on parle peu...

Puis les diverses réformes ont changé le mode de recrutement et augmenté les exigences de l'académie en matière de diplôme et de formation. Cela a mené à une évolution de statut, l'instituteur devenant professeur des écoles avec une paie légèrement augmentée. Cependant, si la paie est augmentée, l'état a reculé la date du départ à la retraite à 62 ans.

Pourquoi est-ce que je vous écris cela et pourquoi ce titre? 

Parce que j'ai appris, ce matin, qu'une collègue est décédée à 57 ans d'un arrêt cardiaque le jour de la rentrée scolaire, devant sa classe de maternelle d'une école du 6 eme arrondissement de Marseille et qu'il me vient à l'esprit que si l'on avait conservé le statut d'autrefois, elle n'aurait pas cotisé pour les autres et pour rien, sans bénéficier d' un seul jour de repos  d'une retraite sans doute amplement méritée.

 

Enseigner après 60 ans, c'est n'importe quoi. Tu parles de 62 ans mais dans les faits combien doivent tirer jusqu'à 64, 65 ou 67 ans car les 42 annuités ? On ne peut pas commencer à 23 ans et finir à 62.

Les élèves et le métier, les tâches et ses conditions d'exercice, ont évolué... Et c'est un job qui demande une énergie et une "fraîcheur" qu'on n'a plus à ces âges là, pour la plupart en tout cas. Je ne connais qu'une enseignante partie à 63 ans : elle a fait ses dernières années sous cachets, absente régulièrement et malmenée par les collégiens qui l'appelaient Mamie 

Dommage de terminer comme ça mais au moins elle s'est remise depuis.

il y a 44 minutes, querida13 a dit :

L'espérance de vie augmente pour les survivants. En revanche nous avons autour de nous de plus en plus de personne matures qui décèdent sans avoir touché un seul centime de ce qui leur revenait de droit quand la retraite était  fixée à 60 ans. Si la solidarité consiste à user les gens jusqu'à la corde  autant faire comme elle!

 Intermède musical: Dalida/ Moi je veux mourir sur scène. 

Donc, pour toutes les personnes qui décédaient à 55 ans le problème était le même.

il y a 37 minutes, Kaliste a dit :

Enseigner après 60 ans, c'est n'importe quoi. Tu parles de 62 ans mais dans les faits combien doivent tirer jusqu'à 64, 65 ou 67 ans car les 42 annuités ? On ne peut pas commencer à 23 ans et finir à 62.

Les élèves et le métier, les tâches et ses conditions d'exercice, ont évolué... Et c'est un job qui demande une énergie et une "fraîcheur" qu'on n'a plus à ces âges là, pour la plupart en tout cas. Je ne connais qu'une enseignante partie à 63 ans : elle a fait ses dernières années sous cachets, absente régulièrement et malmenée par les collégiens qui l'appelaient Mamie 

Dommage de terminer comme ça mais au moins elle s'est remise depuis.

Peut être est -elle là pour montrer aux autres comment apprendre à vieillir , quelle apparence pourrait être la nôtre et que , tant qu'on est sur terre on a besoin d'argent et de travailler dans les limites légales qui nous sont imparties. Mais ne devient pas vieux qui veut, ne finit pas une carrière qui veut. Quand on atteint ces âges on a perdu 50% de sa force musculaire et les organes sont fatigués.

Il y a 2 heures, Kaliste a dit :

Enseigner après 60 ans, c'est n'importe quoi. Tu parles de 62 ans mais dans les faits combien doivent tirer jusqu'à 64, 65 ou 67 ans car les 42 annuités ? On ne peut pas commencer à 23 ans et finir à 62.

Les élèves et le métier, les tâches et ses conditions d'exercice, ont évolué... Et c'est un job qui demande une énergie et une "fraîcheur" qu'on n'a plus à ces âges là, pour la plupart en tout cas. Je ne connais qu'une enseignante partie à 63 ans : elle a fait ses dernières années sous cachets, absente régulièrement et malmenée par les collégiens qui l'appelaient Mamie 

Dommage de terminer comme ça mais au moins elle s'est remise depuis.

J'ai toujours adoré mon métier j'ai aimé jusqu'au bout travailler avec les collègues et les enfants.

Mais j'étais fatiguée et les deux dernières années, quand je ne bossais pas... il fallait que je me repose.

8 ans plus tard, je suis en bien meilleure forme : Une nourriture plus saine, yoga et danse, une meilleure qualité de sommeil ....  Mon rythme a ralenti, mais j'ai plus d'énergie et moins de douleurs articulaires ( enfin, sauf les lendemains de bals... )

il y a une heure, apis 32 a dit :

J'ai toujours adoré mon métier j'ai aimé jusqu'au bout travailler avec les collègues et les enfants.

Mais j'étais fatiguée et les deux dernières années, quand je ne bossais pas... il fallait que je me repose.

8 ans plus tard, je suis en bien meilleure forme : Une nourriture plus saine, yoga et danse, une meilleure qualité de sommeil ....  Mon rythme a ralenti, mais j'ai plus d'énergie et moins de douleurs articulaires ( enfin, sauf les lendemains de bals... )

 

Tu es partie en retraite à quel âge ? Tu étais instit ou professeur ?

Tant mieux si tu as retrouvé toutes tes facultés et même davantage en tout cas (mon père a guéri sa sciatique en quelques mois une fois à la retraite).

il y a 16 minutes, Kaliste a dit :

Tu es partie en retraite à quel âge ? Tu étais instit ou professeur ?

Tant mieux si tu as retrouvé toutes tes facultés et même davantage en tout cas (mon père a guéri sa sciatique en quelques mois une fois à la retraite).

Je suis partie à 62 ans et j'étais instit spécialisée

Il y a 6 heures, querida13 a dit :

. Après le dur labeur d'une carrière bien remplie on y arrivait quelque peu usée

 

Et des vacances  à foison , curieux là  tu le mentionne pas . et arrêter de vous plaindre sans arrêt 

En pleine forme arriver à la retraite, pas usé par le travail  

Il y a 1 heure, Gepetto a dit :

Et des vacances  à foison , curieux là  tu le mentionne pas . et arrêter de vous plaindre sans arrêt 

En pleine forme arriver à la retraite, pas usé par le travail  

C'est celaaaa oui... Heureusement ce genre de discours est de plus en plus rare. La plupart des gens qui savent comment sont les gamins sont bien conscients que les fameuses vacances sont juste indispensables, ne serait ce que nerveusement !

Mais bon, continuons avec ce genre de clichés, y'a qu'à voir comme le métier attire les jeunes : plus assez de candidats. Bizarre hein, pour un job où on est tout le temps en vacances...

Bref, je n' irai pas plus loin dans cette voie là 

il y a 24 minutes, Kaliste a dit :

C'est celaaaa oui... Heureusement ce genre de discours est de plus en plus rare. La plupart des gens qui savent comment sont les gamins sont bien conscients que les fameuses vacances sont juste indispensables, ne serait ce que nerveusement !

Mais bon, continuons avec ce genre de clichés, y'a qu'à voir comme le métier attire les jeunes : plus assez de candidats. Bizarre hein, pour un job où on est tout le temps en vacances...

Bref, je n' irai pas plus loin dans cette voie là 

Je me souviens de parents qui accompagnaient les voyages scolaires...

Après le voyage de retour en bus où les adultes commençaient à être fatigués, mais les enfants pétaient toujours la forme... ces parents là devenaient très respectueux et admiratifs des enseignants !

il y a une heure, Kaliste a dit :

C'est celaaaa oui... Heureusement ce genre de discours est de plus en plus rare. La plupart des gens qui savent comment sont les gamins sont bien conscients que les fameuses vacances sont juste indispensables, ne serait ce que nerveusement !

Mais bon, continuons avec ce genre de clichés, y'a qu'à voir comme le métier attire les jeunes : plus assez de candidats. Bizarre hein, pour un job où on est tout le temps en vacances...

Bref, je n' irai pas plus loin dans cette voie là 

Il manque "seulement" trois mille personnes , experts en pédagogie, à la rentrée pour faire tourner l'éducation nationale. Mais que font les masters?

il y a 35 minutes, apis 32 a dit :

Je me souviens de parents qui accompagnaient les voyages scolaires...

Après le voyage de retour en bus où les adultes commençaient à être fatigués, mais les enfants pétaient toujours la forme... ces parents là devenaient très respectueux et admiratifs des enseignants !

Un jour, j'en ai eu un qui a pété un câble et qui a tapé un gamin insupportable en sortie qui s'était mis à taper sur le revêtement plastique de l'abribus . "Je ne sais pas comment vous faites pour supporter  cette classe "m'a -t-il dit. Quelle patience!

Il y a 4 heures, apis 32 a dit :

Je suis partie à 62 ans et j'étais instit spécialisée

Tu n'avais certainement pas le même  effectif qu'une classe normale  non plus! (moins de livres à distribuer, de matériel à soulever en début d'année, moins de cahiers à corriger, moins de parents à rencontrer, pas de test nationaux à renseigner , moins de livrets de notes à remplir, prise en charge de certains gamins dans les autres classes -personnellement j'ai vu cela avec les enfants sourds qui n'allaient qu'une seule heure par jour,  dans la CLIS-,pas de réunion cm2/6eme). 

 Par exemple, à côté d'une remplaçante brigade qui prend en charge deux cents à cinq cents gamins dans l'année sur quinze écoles différentes , ce n'est pas le même travail ! Donc il faut aussi voir quel parcours global a eu l'enseignante avant d'arriver à la retraite.

Il y a 4 heures, Kaliste a dit :

Tu es partie en retraite à quel âge ? Tu étais instit ou professeur ?

Tant mieux si tu as retrouvé toutes tes facultés et même davantage en tout cas (mon père a guéri sa sciatique en quelques mois une fois à la retraite).

Il a cessé d'avoir tout le monde sur le dos?

il y a 12 minutes, querida13 a dit :

Tu n'avais certainement pas le même  effectif qu'une classe normale  non plus! (moins de livres à distribuer, de matériel à soulever en début d'année, moins de cahiers à corriger, moins de parents à rencontrer, pas de test nationaux à renseigner , moins de livrets de notes à remplir, prise en charge de certains gamins dans les autres classes -personnellement j'ai vu cela avec les enfants sourds qui n'allaient qu'une seule heure par jour,  dans la CLIS-pas de réunion cm2/6eme). 

 Par exemple, à côté d'une remplaçante brigade qui prend en charge deux cents à cinq cents gamins dans l'année sur quinze écoles différentes , ce n'est pas le même travail !

Je me permets de répondre un peu pour Apis : ce que tu dis est vrai (et les maternelles par rapport aux lycéens, les primaires en campagne sur 3 niveaux par classe par rapport à un collège en zone prioritaire ect... : ce ne sont pas les mêmes problématiques) MAIS les classes d'enfants "à profil", comme on dit aujourd'hui, ça ne doit pas être folichon tous les jours non plus !

Édit : @querida13  pour mon papa : c'était un job assez physique avec en plus du transport type 4x4 quotidien. Il est parti à 55 ans, c'était encore possible. J'en suis très heureuse pour lui car cela lui a laissé 10 ans de retraite agréable avant de tomber gravement malade, malheureusement. 

il y a 1 minute, Kaliste a dit :

Je me permets de répondre un peu pour Apis : ce que tu dis est vrai (et les maternelles par rapport aux lycéens, les primaires en campagne sur 3 niveaux par classe par rapport à un collège en zone prioritaire ect... : ce ne sont pas les mêmes problématiques) MAIS les classes d'enfants "à profil", comme on dit aujourd'hui, ça ne doit pas être folichon tous les jours non plus !

Les instits  primaires ont  eux aussi leurs postes  à deux, trois voire quatre classes, on les appelle les Titulaires Remplaçants de Secteur (TRS) ce sont eux qui assurent le temps de décharge du directeur ou de la directrice quand celui-ci est au bureau. 

Il y a aussi des postes plus difficiles que d'autres en Zone d'Education Prioritaire (ZEP) qui ne sont pas de tout repos,

il y a 21 minutes, querida13 a dit :

Tu n'avais certainement pas le même  effectif qu'une classe normale  non plus! (moins de livres à distribuer, de matériel à soulever en début d'année, moins de cahiers à corriger, moins de parents à rencontrer, pas de test nationaux à renseigner , moins de livrets de notes à remplir, prise en charge de certains gamins dans les autres classes -personnellement j'ai vu cela avec les enfants sourds qui n'allaient qu'une seule heure par jour,  dans la CLIS-pas de réunion cm2/6eme). 

 Par exemple, à côté d'une remplaçante brigade qui prend en charge deux cents à cinq cents gamins dans l'année sur quinze écoles différentes , ce n'est pas le même travail !

Je travaillais sur 3 écoles, en regroupements d'adaptation ou en co-intervention dans les classes.

Je n'avais pas de cahiers à distribuer ou à corriger, mais de projets individuels à rédiger, mettre en oeuvre et évaluer pour constituer les dossiers individuels. Pour la mise en oeuvre, je rédigeais aussi les projets de groupe, avec des situations qui me permettaient de travailler les objectifs de chacun.

Les projets de co-intervention étaient aussi rédigés avec les instits concernées.

Je participais parfois ( à la demande des instits ) aux évaluations nationales, et j'en proposais d'autres pour celles qui le demandaient : en particulier les tests de Boehm et le MEDIAL ( toutes les instits de CP et CE1 me demandaient de le faire passer)

Je participais à toutes les équipes éducatives dans les 3 écoles et rencontraient les parents avant ou après s'ils  me sollicitaient. ( Je refusais systématiquement d'échanger sur un élève entre deux portes )

Non, ce n'était pas le même travail, et c'était passionnant, mais je ne chômais pas !

Il y a 9 heures, querida13 a dit :

Pourquoi est-ce que je vous écris cela et pourquoi ce titre? 

Parce que j'ai appris, ce matin, qu'une collègue est décédée à 57 ans d'un arrêt cardiaque le jour de la rentrée scolaire, devant sa classe de maternelle d'une école du 6 eme arrondissement de Marseille et qu'il me vient à l'esprit que si l'on avait conservé le statut d'autrefois, elle n'aurait pas cotisé pour les autres et pour rien, sans bénéficier d' un seul jour de repos  d'une retraite sans doute amplement méritée.

beaucoup meurt juste avant ou un peu aprés la retraite , j'en ai connu quelques uns dans ce cas  , et se sera de plus en plus le cas étant donné que le droit à la retraite recule , donc en toute logique avec le recul de l'âge de la retraite beaucoups plus de cas n'en verront pas la couleur ou tout juste un peu le début ....

 mais t'inquiète querida comme disait l'autre c'est étudié pour !  Pense tu , c'est pour maintenir un quota de décé avant la fameuse retraite ou juste aprés 

Il y a 9 heures, Pierrot89 a dit :

Cependant, il faut noter que la "durée de vie" des personnes a considérablement augmenté en France, de l'ordre de 83 ans pour les femmes

c'est pas le cas de cet instit à priori alors leur calcul savant de moyenne bidonnante on s'en tamponne un peu ..