La dette, le débat interdit ?

il y a 16 minutes, BadKarma a dit :

Pour une politique des finances ayant pour objectif de viser les abysses de la dette afin que l'on puisse atteindre l'épuisement des fonds pour enfin atteindre un fond des fonds des plus libérateurs ...

3000 milliards de dettes

Un bébé qui nait demain à 50 000 euros à rembourser ou doit un an de sa vie active à produire gratuitement et sans salaire pour le pays

Et il doit débourser 1000€ par an juste pour payer les intérêts de cette dette afin de ne pas l'aggraver 

Mais si on considère que seuls les actifs vont payer, il faut considérer qu'en 90, 2.6 actifs se coltinaient 1 inactif à charge en complément et qu'on passera à 1,7 actif par inactif en 2040

J'espère que ce 1.7 là arrivera déjà à avoir eb salaire le montant de ma retraite pour rembourser la dette française les samedi et dimanche 

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Ah oui je vois

Par contre les chiffres, c'est mon océan en revanche

Mais bon, puisque tu vois au delà des chiffres, j'ai plus d'argument

Si pour Macron des chiffres impairs et manque à la roulette russe bien sûr 

Le 13

Ça porte malheur à table

C'est peut-être votre océan...quelque fois ont se noie dans ses eaux...

Vous viendrez nous racontez si l'un ou l'autre des extrêmes se retrouvent au gouvernement...parce qu'on risque de ne plus rien voir du tout...

Je lis Charlie Hebdo. L'économiste de service c'est Gilles Raveaud, brillant. Je sais : en France, un économiste de droite, c'est un économiste, et un économiste de gauche, c'est un gauchiste.

Je suis nul en économie. Sur un plateau, j'ai vu le patron du " Point ", magazine que je ne connais que de nom. (petite recherche). Le monsieur, il s'appelle Etienne Gernelle, il est atterré. Tellement convaincant ... Le mots me manquent (auto-dérision :     ).

Y'a le fils Loustau et ses potes qui se réjouissent : " On pourra bientôt casser du pédé ! " Morceaux choisis de la garde à vue.

Je vais me coucher, tiens, comme Nietzsche : " Allez !, encore une fois ".

Il y a 6 heures, Morfou a dit :

C'est peut-être votre océan...quelque fois ont se noie dans ses eaux...

Vous viendrez nous racontez si l'un ou l'autre des extrêmes se retrouvent au gouvernement...parce qu'on risque de ne plus rien voir du tout...

Toi qui n'est pas à l'aise avec les chiffres, apprend que ceux qui dirigent le pays forment une majorité, une norme, et que les extrémistes sont les gens devenus minoritaires qui occuperont peu de place à l'assemblée 

Le véritable et seul extrémiste finalement, c'est l'allemand qui dénoncé en 1943 l'extermination des juifs dans le camps dont il est gardien et l'Israelien qui dénoncé l'enfermement des populations à Gaza entre les murs

Mais cet extrémiste là est  en voie d'extinction 

Il y a 14 heures, Morfou a dit :

https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/la-dette-publique-des-etats-de-l-union-europeenne/

Y en a un paquet d'ânes bâtés en Europe...

Il faudrait un duo    Maréchal - Ferrand     a Matignon ..................

Les dettes des pays comme la France l'Italie Espagne Portugal sont liées en grande partie à l'€,

€ trop fort pénalise l'économie et les Etats compensent l'impact par du social couteux

il y a 49 minutes, doug1991 a dit :

Les dettes des pays comme la France l'Italie Espagne Portugal sont liées en grande partie à l'€,

€ trop fort pénalise l'économie et les Etats compensent l'impact par du social couteux

C'est fort discutable

Il y avait un outil de la politique monétaire qui est la dévaluation de la monnaie 

Mais étant donné que la dette internationale aurait été en dollars ça nous aurait achevé de le faire

Sans compter que le petit franc français aurait été balayé par n'importe quel lobby financier mal intentionné

Ce qui ne va pas, c'est d'être sorti des +3% d'endettement au budget annuel 

Il y a 22 heures, PRV32 a dit :

La France crève

Surtout en ce moment

Je vous le répète une fois encore , éviter de laisser trop d'argent sur vos comptes courants  !!   vous , nous ne sommes pas a l'abri d'un coup de grisou économique  !!   

Il y a 13 heures, zenalpha a dit :

Toi qui n'est pas à l'aise avec les chiffres, apprend que ceux qui dirigent le pays forment une majorité, une norme, et que les extrémistes sont les gens devenus minoritaires qui occuperont peu de place à l'assemblée 

Le véritable et seul extrémiste finalement, c'est l'allemand qui dénoncé en 1943 l'extermination des juifs dans le camps dont il est gardien et l'Israelien qui dénoncé l'enfermement des populations à Gaza entre les murs

Mais cet extrémiste là est  en voie d'extinction 

Vous me semblez confus...

Il y a 1 heure, Morfou a dit :

Vous me semblez confus...

Sur quoi ?

La dette publique n'est pas vraiment un problème tant que ses détenteurs perçoivent leurs intérêts , c'est un placement sur dans un avenir incertain, mais elle sert d'épée de Damoclès pour justifier des politiques d'austérité

Ce qui me parait être un sujet tabou, c'est sa légitimité : on focalise systématiquement sur les dépenses publiques et leur baisse nécessaire lorsque les déficits et la dette franchissent des sommets inacceptables au sens de l'UE et des agences de notation, mais curieusement, on n'évoque jamais les baisses de recettes sociales et fiscales qui constituent pourtant une source non négligeable de déséquilibre des comptes publics. Et elles ont été très significatives ces dernières années ...

Le 28/06/2024 à 12:32, colibri33 a dit :

La dette publique n'est pas vraiment un problème tant que ses détenteurs perçoivent leurs intérêts , c'est un placement sur dans un avenir incertain, mais elle sert d'épée de Damoclès pour justifier des politiques d'austérité

C'est faux

Les intérêts de la dette qui représentent deja 20% des recettes vont devenir le premier poste du budget de l'état et vont gonfler à hauteur des nouvelles lignes empruntées dont le taux d'intérêt monte de plus en plus.

Aujourd'hui soyons clair, le moindre grain de sel et nous sommes à poil

A l'heure où on appelle à la distribution générale de dépenses publiques 

A l'heure où la France enregistre 185 milliards de déficit annuel tout en empruntant 285 milliards aux marchés

A l'heure où 20% du budget est consacré au remboursement des intérêts de la dette et donc que le lundi de chaque semaine, l'ensemble des recettes qui alimentent le budget de la France sont distribuées par les fenêtres aux créanciers dont 75% ne sont pas dans la zone euro

A l'heure où nous consacrons en Europe bien alimentée par la France plus de 100 milliards à l'Ukraine juste pour ne pas perdre la guerre

A l'heure où les français ont...encore...des retraites et où les fonctionnaires ont...encore un salaire 

Une vérité à rappeler

Parce que les prochains bols d'oxygène pour monter notre pouvoir d'achat seront la dernière bouffée avant un grande noyade

Donc....prenons la becquée une dernière fois

Le déficit public pourrait s’aggraver de 16 milliards d'euros en 2024, s’alarme Bercy  

Mais que fait se gouvernement 

Source : https://www.letelegramme.fr/economie/le-deficit-public-pourrait-saggraver-de-16-milliards-deuros-en-2024-salarme-bercy-6653572.php#:~:text=Entreprises-,Le déficit public pourrait s'aggraver de 16 milliards d,en 2024%2C s'alarme Bercy&text=Selon le ministère de l,raison des dépenses des collectivités.

Le 28/06/2024 à 12:32, colibri33 a dit :

La dette publique n'est pas vraiment un problème tant que ses détenteurs perçoivent leurs intérêts , c'est un placement sur dans un avenir incertain, mais elle sert d'épée de Damoclès pour justifier des politiques d'austérité

Ce qui me parait être un sujet tabou, c'est sa légitimité : on focalise systématiquement sur les dépenses publiques et leur baisse nécessaire lorsque les déficits et la dette franchissent des sommets inacceptables au sens de l'UE et des agences de notation, mais curieusement, on n'évoque jamais les baisses de recettes sociales et fiscales qui constituent pourtant une source non négligeable de déséquilibre des comptes publics. Et elles ont été très significatives ces dernières années ...

 

 

Merci, merci mille fois. C'est tellement rare d'entendre ce discours. En effet, les déficits, la dette, apparaissent en tant qu'épée de Damoclès permettant de justifier les politiques d'austérité qui sont menées depuis des années au sein de l'UE et qu'incarne très bien notre cher président roi.

Mais au final, cela n'est pas tellement un problème tant qu'elle n'explose pas (cette dette) par rapport aux pays comparables. Il faut savoir que le déficit us annuel est l'équivalent de l'intégralité de notre dette accumulée. Il faut savoir que lors des 40 dernières années, les usa ont échappé au déficit à 4 reprises seulement il me semble, tandis que d'autres pays comme la France n'y ont jamais échappé.

La dette est un chiffon rouge que l'on agite depuis des décennies pour faire peur, pour tailler dans les dépenses publiques. Au final cela crée des effets pervers car cela freine l'investissement, donc la consommation. On appauvrit les ménages (donc on ralentit l'économie) en laissant croire que la diminution des APL ou la réduction de l'ARE va avoir un effet substantiel sur l'économie lors même qu'il n'en est rien.

Il existe 3 leviers pour agir : 

- Réduire les dépenses publiques. Ce que l'on ne cesse de faire avec les résultats que l'on connait. Surtout que l'on finit toujours par payer le manque d'investissement dans les services publics (école, hôpital, police etc....) et que cela nous coûte + cher au final.

- Augmenter les recettes. Celles-ci ne font que baisser ces dernières années avec tout le système d'assistanat créé au profit des grosses fortunes et des grosses boites qui coûtent un pognon de dingue aux Français (ex Cice transformé en allègement de côtisations, Flat tax, baisse de l'Is, suppression de la CVAE, baisse CVE, IFI, réforme barême IR etc.... soit + de 50 milliars de cadeaux chaque année.

- Faire les deux (augmenter les recettes et réduire les dépenses publiques).

Résultat des courses, un creusement inédit des inégalités entre grandes fortunes et + précaires. Les politiques menées n'ont qu'une conséquence, un enrichissement des + fortunés et une précarisation des + faibles. Mais qu'attendre d'un banquier de rothschild certainement sponsorisé et au service de ceux qui lui ont permis d'en arriver là.

Il y a 2 heures, DKKRR a dit :

Merci, merci mille fois. C'est tellement rare d'entendre ce discours. En effet, les déficits, la dette, apparaissent en tant qu'épée de Damoclès permettant de justifier les politiques d'austérité qui sont menées depuis des années au sein de l'UE et qu'incarne très bien notre cher président roi.

Mais au final, cela n'est pas tellement un problème tant qu'elle n'explose pas (cette dette) par rapport aux pays comparables. Il faut savoir que le déficit us annuel est l'équivalent de l'intégralité de notre dette accumulée. Il faut savoir que lors des 40 dernières années, les usa ont échappé au déficit à 4 reprises seulement il me semble, tandis que d'autres pays comme la France n'y ont jamais échappé.

La dette est un chiffon rouge que l'on agite depuis des décennies pour faire peur, pour tailler dans les dépenses publiques. Au final cela crée des effets pervers car cela freine l'investissement, donc la consommation. On appauvrit les ménages (donc on ralentit l'économie) en laissant croire que la diminution des APL ou la réduction de l'ARE va avoir un effet substantiel sur l'économie lors même qu'il n'en est rien.

Il existe 3 leviers pour agir : 

- Réduire les dépenses publiques. Ce que l'on ne cesse de faire avec les résultats que l'on connait. Surtout que l'on finit toujours par payer le manque d'investissement dans les services publics (école, hôpital, police etc....) et que cela nous coûte + cher au final.

- Augmenter les recettes. Celles-ci ne font que baisser ces dernières années avec tout le système d'assistanat créé au profit des grosses fortunes et des grosses boites qui coûtent un pognon de dingue aux Français (ex Cice transformé en allègement de côtisations, Flat tax, baisse de l'Is, suppression de la CVAE, baisse CVE, IFI, réforme barême IR etc.... soit + de 50 milliars de cadeaux chaque année.

- Faire les deux (augmenter les recettes et réduire les dépenses publiques).

Résultat des courses, un creusement inédit des inégalités entre grandes fortunes et + précaires. Les politiques menées n'ont qu'une conséquence, un enrichissement des + fortunés et une précarisation des + faibles. Mais qu'attendre d'un banquier de rothschild certainement sponsorisé et au service de ceux qui lui ont permis d'en arriver là.

Tout à fait , c'est le serpent qui se mord la queue , on persiste dans une politique qui nous ruine et on s'étonne du creusement des déficits et de l'explosion de la dette , pour se donner des prétextes à encore taper sur les mêmes 

La question essentielle que tout le monde devrait se poser : c'est pourquoi nos services publics et notre protection sociale s'écroulent alors que nous détenons des soit-disant "records" de prélèvements et de dépenses publiques ?? où vont les fonds ?

Moi j'entrevois une réponse lorsque je lis que le nombre de millionnaires/milliardaires augmente continuellement , et que leur fortune double ou triple , particulièrement depuis les crises ; je ne vois pas d'autre corrélation qui pourrait expliquer cette accumulation de richesses parallèle à l'appauvrissement de la majorité

Vu la configuration politique actuelle et les clivages importants dans la société , je ne suis pas très optimiste ; difficile d'avoir une vue d'ensemble dépolluée de clichés lorsqu'on ne défend que ses intérêts

Le 01/07/2024 à 18:49, zenalpha a dit :

C'est faux

Les intérêts de la dette qui représentent deja 20% des recettes vont devenir le premier poste du budget de l'état et vont gonfler à hauteur des nouvelles lignes empruntées dont le taux d'intérêt monte de plus en plus.

Aujourd'hui soyons clair, le moindre grain de sel et nous sommes à poil

J'avais oublié de répondre à ce message ...

Oui, les intérêts de la dette vont devenir critiques , mais ce n'est que la résultante de déficits dont la fabrication est assumée ; on ne dépouille pas ses recettes sociales et fiscales dans un contexte sinistré par des crises qui se sont enchainées , à moins de vouloir la situation actuelle

je ne crois pas une seconde que les énarques et grosses têtes de Bercy n'aient pas su prévoir ces débordements ... alors plutôt que se faire hara-kiri ou être terrorisé par ce qui pourrait nous arriver , il faudrait déjà comprendre pourquoi on en est là ... dire qu'il y a urgence d'enfoncer encore ceux qui ont déjà un pied dans le trou , c'est être partisan d'une politique merdique qui pratique le ruissellement inversé  

Bon mais avec une dette représentant 110 % du PIB, on a encore de la marge par rapport aux Etats Unis.

il y a une heure, colibri33 a dit :

J'avais oublié de répondre à ce message ...

Oui, les intérêts de la dette vont devenir critiques , mais ce n'est que la résultante de déficits dont la fabrication est assumée ; on ne dépouille pas ses recettes sociales et fiscales dans un contexte sinistré par des crises qui se sont enchainées , à moins de vouloir la situation actuelle

je ne crois pas une seconde que les énarques et grosses têtes de Bercy n'aient pas su prévoir ces débordements ... alors plutôt que se faire hara-kiri ou être terrorisé par ce qui pourrait nous arriver , il faudrait déjà comprendre pourquoi on en est là ... dire qu'il y a urgence d'enfoncer encore ceux qui ont déjà un pied dans le trou , c'est être partisan d'une politique merdique qui pratique le ruissellement inversé  

Je ne crois pas au ruissellement 

Je crois aux manches retroussées même si certains excès de richesses doivent être régulés par l'impôt et par l'héritage 

il y a 29 minutes, stephh06 a dit :

Bon mais avec une dette représentant 110 % du PIB, on a encore de la marge par rapport aux Etats Unis.

Si on veut

En réalité 

170 milliards de recettes fiscales, 60 milliards donnés aux créanciers non pour les rembourser mais juste pour payer leurs intérêts 

Donc un tiers des recettes fiscales brulées

On peut s'amuser à brûler nos impôts mais alors ne pas demander d'en payer plus