Il y a 1 heure, DroitDeRéponse a dit :

Dès lors que tu parles de profit cet indicateur a son importance….

Ça n’aurait pas été le cas de Drahi ?

DroitDeRéponse, à propos de « l’affaire » Saadé, qui d’ailleurs sur le plan commercial et vu de loin ne semble pas  être une affaire du tout, du moins sur le plan juridique, écrit :

« Ça n’aurait pas été le cas de Drahi ? ».

Non ? Drahi et un financier classique qui a osé des coups que beaucoup d’autres n’aurait pas risqués, parce que ses banquiers ont bien voulu le soutenir pour ce faire. À charge pour lui ensuite de se débrouiller de manière capitalistique classique afin de parvenir à régler ses dettes, par des jeux de ventes, achats, fusions, acquisitions, comme n’importe quel gestionnaire de fonds.

Il en est de tout autre chose pour ce qui concerne Saadé. Lors de la privatisation en 1977 de la Compagnie Générale Maritime, la CGM, et de la Compagnie Générale Transatlantique, CGT, privatisation imposée pour cause de pertes financières gigantesques, Chirac était engagé dans des tractations financières personnelles plus ou moins avouables et morales avec le père du Saadé actuel. C’est l’époque où Chgirac investissait à titre personnel des sommes énormes, dont il serait malvenu de demander l’origine, dans une banque mafieuse japonaise appartenant aux Yakusas.  

L’État français était le véritable patron financier des deux sociétés maritimes  qui fusionnaient. Chirac s’est arrangé de manière jugée alors très abusive, et encore c’est ici un aimable euphémisme, à faire littéralement cadeau de la nouvelle entreprise issue de la fusion au père du Saadé actuel. Le Liban était alors, depuis le mandat français sur le Liban,  l’une des vaches à lait clandestines de politiciens français dont il n’aurait pas fallu que l’on vérifie réellement l’origine des fortunes. Le Liban n’était pas la seule vache à lait. La France-Afrique en abritait bien d’autres.   

Il n’est donc  pas judicieux de comparer les deux entreprises actuelles, celle de Drahi et celle de Saadé. L’une, celle de Drahi,  est une opération financière classique, proche pour les banques des opérations de capital-risque. Elles se plantent rarement dans ce genre d’opérations, et en tirent toujours, et quels que soient les résultats finaux, de gros bénéfices au passage.

L’autre n’est que la retransmission d’une génération familiale à la suivante d’un détournement de fonds de l’État français  au bénéfice d’un particulier libanais, dans le cadre d’arrangements très peu « convenables. Aux dépens des contribuables français. Mais ils en ont l’habitude. D’ailleurs dans le mot « contribuable », il n’y a pas que « tribuable ».    

Il y a 2 heures, querty a dit :

Peut être aussi que les services publics au service de tous ont favorisé en premier les amis, leur famille etc..

Un business dans le business, non?

Oui, dans ce combat, le business pour le business clarifie le business 

Il y a 10 heures, versys a dit :

Peut-être au départ, mais il faut croire que Patrick Drahi n'a pas l'expertise de gestionnaire requise en matière de grands médias.

Saadé doit avoir un projet concret dans ce secteur.

 

Drahi n’en avait pas ?

Il y a 9 heures, Témoudjine a dit :

 

Il n’est donc  pas judicieux de comparer les deux entreprises actuelles, celle de Drahi et celle de Saadé. L’une, celle de Drahi,  est une opération financière classique, proche pour les banques des opérations de capital-risque. Elles se plantent rarement dans ce genre d’opérations, et en tirent toujours, et quels que soient les résultats finaux, de gros bénéfices au passage.

Pas de comparaisons des entreprises . Nous parlons du groupe Altice uniquement 

Le 15/03/2024 à 17:33, Jim69 a dit :

monopole public

Public = propriété collective. C'est quoi le rapport avec la concentration de la propriété de médias dans les mains de quelques riches ?

Citation

BFM TV et RMC passent officiellement sous le pavillon de CMA CGM, Arthur Dreyfuss quitte la tête d’Altice Media

Suite de l'article

Après BFMTV et RMC, Rodophe Saadé s’empare de Brut et renforce la mainmise des milliardaires sur les médias français

Le groupe CMA Media, filiale du géant du transport maritime détenu par Rodolphe Saadé, a officialisé le rachat de Brut, vendredi 12 septembre. Avec cette nouvelle opération d’envergure, et après les rachats de BFMTV et RMC, le multimilliardaire façonne un groupe médiatique tentaculaire au service de ses obsessions libérales.

Il n’aura fallu qu’un an pour que l’empire médiatique du multimilliardaire – macroniste – Rodolphe Saadé prenne une nouvelle ampleur. Le groupe CMA CGM a officialisé, vendredi 12 septembre, le rachat de Brut, dont il était déjà actionnaire.

« La deuxième plus grande rédaction de France »

opération d’envergure avait été annoncée début de juillet, lorsque la filiale CMA Media confirmait être entré en négociation exclusive avec ses interlocuteurs.

C’est donc un énième média de masse – 13 millions d’abonnés sur TikTok, 5 millions sur Instagram et 2,6 millions sur YouTube – qui tombe sous l’escarcelle d’un milliardaire en France. Le champ médiatique voit de nouveau son indépendance être mise à mal par la voracité d’une grande fortune.

« L’intégration de Brut marque la création d’un troisième pilier stratégique au sein de CMA Media, le pôle social [réseaux sociaux], aux côtés des pôles presse et audiovisuel », s’est félicité CMA Media. La filiale représente « la deuxième plus grande rédaction de France avec plus de 1 600 journalistes ». Seul le service public possède un nombre supérieur de journalistes au sein de ses rédactions.

Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix rétrogradés au rôle de conseillers

Brut rejoint donc les autres médias du giron CMA, tels que la chaîne d’informations en continu BFMTV, la radio RMC, les journaux la Tribune et la Tribune Dimanche, la Provence et Corse Matin.

Le groupe estime, avec cette nouvelle acquisition, « devenir un acteur incontournable du paysage médiatique français, s’adressant à tous les publics et couvrant l’ensemble des canaux : presse régionale et nationale, télévision, radio et réseaux sociaux ».

Brut continuera d’être dirigé par sa directrice générale actuelle, Elsa Darquier. Elle sera placée sous la responsabilité de Claire Léost, nouvelle directrice générale de CMA Media et transfuge du groupe de magazines Prisma Media, nommée présidente de Brut. Les cofondateurs du média en ligne, Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix, « continueront d’accompagner la stratégie de Brut » en tant que conseillers, selon le communiqué.

Brut, qui emploie quelque 250 salariés et s’est réorganisé ces dernières années pour faire des économies, est rentable depuis le dernier trimestre de 2023. Auprès des annonceurs, il met en avant son impact (temps passé devant une vidéo, nombre de vues, interactions…), en particulier sur les jeunes audiences.

Le média, qui s’est vendu comme une plateforme avant-gardiste sur des sujets tels que l’écologie, est pointé du doigt par plusieurs associations pour ses partenariats réguliers avec de grands groupes comme Total, McDonalds… ou CMA CGM. Le groupe dirigé par Rodolphe Saadé ne compte, quant à lui, pas s’arrêter avec cette opération. Il a, au contraire, annoncé être en passe de racheter Chérie 25, chaîne appartenant à NRJ Group.

https://www.humanite.fr/medias/bfmtv/apres-bfmtv-et-rmc-rodophe-saade-sempare-de-brut-et-renforce-la-mainmise-des-milliardaires-sur-les-medias-francais

Le 15/03/2024 à 18:14, Témoudjine a dit :

Jim 69, tu dois  trouver très astucieux ta manière de caractériser la religion de Drahi. Mais crois-tu que cette manière totalement antisémite d‘éviter d’écrire le mot « « youpin » pour n’écrire que la moitié du mot, te protège ?  

 

Tu te fais des illusions. Si quelqu’un portait assez d’attention à ta petite  personne, et avait du temps à perdre, cela te conduirait bel et bien en correctionnel.

 

Tu as totalement le droit d’être antisémite, nous sommes en République. Mais il y a des lois en France. Et là, tu les enfreins d’une manière relativement ignoble.

 

L’on s’imagine souvent que parce que sur Internet l’on croit être anonyme, l’on peut écrire n’importe quoi. Mais il suffit d’un signalement au Procureur de la République, et les services officiels concernés   n’auraient aucun problème pour s’assoir sur cet anonymat et entamer des poursuites contre toi pour antisémitisme.   

 

La logique : tu as le droit d’être antisémite mais les lois surveillent que tu ne le sois pas.

Deuxièmement logique : tu peux haïr publiquement des musulmans sémites au Moyen-Orient, mais pas les slaves sionnistes qui sont coupables en 2025 de crimes contre les sémites musulmans et autres.

Le 27/03/2024 à 08:40, jimmy45 a dit :

Public = propriété collective. C'est quoi le rapport avec la concentration de la propriété de médias dans les mains de quelques riches ?

Propriété collective payée par tous...les médias de gauche comme de droite touche des subventions de l'Etat...et la plupart des journalistes sont bien contents d'avoir un proprio milliardaire...ça leur assure la pitance...quelque soit la merde qu'ils nous vendent...

Quel que soit le proprio, y compris l'Etat, les journalistes sont loin d'être neutres...ils penchent toujours du coté de leurs vieux démons idéologiques!

https://www.culture.gouv.fr/thematiques/presse-ecrite/tableaux-des-titres-de-presse-aides2

Il y a 5 heures, Maroudiji a dit :

Tu te fais des illusions. Si quelqu’un portait assez d’attention à ta petite  personne, et avait du temps à perdre, cela te conduirait bel et bien en correctionnel.

 

Ressortir hors de son contexte une intervention qui date de je ne sais plus quelle année, est totalement stupide. Pourtant je ne peux que reprendre à mon compte ce que j’ai écrit alors.

Si j’étais Procureur de la République, je t’enverrais directement en Correctionnel.

il y a 9 minutes, Témoudjine a dit :

Ressortir hors de son contexte une intervention qui date de je ne sais plus quelle année, est totalement stupide. Pourtant je ne peux que reprendre à mon compte ce que j’ai écrit alors.

 

Si j’étais Procureur de la République, je t’enverrais directement en Correctionnel.

 

Tu as mal cité, ce n'est pas moi qui a écrit cela.

Si tu étais procureur--mais tu ne l’es pas.

Tu parles de quoi exactement ?