Quand les rapatriés d'Indochine étaient parqués dans des camps en France

Bonjour,

Dans le documentaire "Je ne suis pas chinetoque", la journaliste Emilie Tran-Nguyen retrace l'histoire du racisme anti-asiatique depuis des décennies en France.

"Les Chinois ? Ce sont des gens petits, jaunes, avec des yeux en amande, qui sourient toujours", "Ils mangent du chien, des tortues", "Tu parles bien français, pour une Asiatique", "Grain de riz", "Face de citron", "Vous vous ressemblez tous"... Ces petites phrases, entendues parfois dès l'école, dessinent les contours d'un racisme qui a longtemps été minoré en France.

Alors que la guerre d'Indochine (le Vietnam, Laos, et Cambodge aujourd'hui) s'achève, des centaines de réfugiés asiatiques, qui ont combattu aux côtés des Français, sont obligés de fuir leur pays et arrivent dans l'Hexagone en 1954. Une vague migratoire qui inquiète et que la France décide de parquer dans des camps. 

Ces camps sont surveillés de près par la police ou par l'armée, empêchant ces rapatriés d'Indochine de circuler à leur guise. Certains d'entre eux y passeront leur vie. Madeleine Mariani avait 10 ans lorsqu'elle arrive en France avec sa mère, ses frères et ses sœurs. "On a atterri à Noyant (Maine-et-Loire), avec le reste des rapatriés, confie-t-elle dans le documentaire. C'était horrible."

Article entier + vidéo :

https://www.francetvinfo.fr/societe/racisme/video-ca-a-ete-le-rejet-total-quand-les-rapatries-d-indochine-etaient-parques-dans-des-camps-en-france_6292599.html

Si ce sujet vous intéresse, ne ratez pas le documentaire diffusé ce dimanche 4 février sur France 5 à 21 h.

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Dans le documentaire "Je ne suis pas chinetoque", la journaliste Emilie Tran-Nguyen retrace l'histoire du racisme anti-asiatique depuis des décennies en France.

"Les Chinois ? Ce sont des gens petits, jaunes, avec des yeux en amande, qui sourient toujours", "Ils mangent du chien, des tortues", "Tu parles bien français, pour une Asiatique", "Grain de riz", "Face de citron", "Vous vous ressemblez tous"... Ces petites phrases, entendues parfois dès l'école, dessinent les contours d'un racisme qui a longtemps été minoré en France.

Alors que la guerre d'Indochine (le Vietnam, Laos, et Cambodge aujourd'hui) s'achève, des centaines de réfugiés asiatiques, qui ont combattu aux côtés des Français, sont obligés de fuir leur pays et arrivent dans l'Hexagone en 1954. Une vague migratoire qui inquiète et que la France décide de parquer dans des camps. 

Ces camps sont surveillés de près par la police ou par l'armée, empêchant ces rapatriés d'Indochine de circuler à leur guise. Certains d'entre eux y passeront leur vie. Madeleine Mariani avait 10 ans lorsqu'elle arrive en France avec sa mère, ses frères et ses sœurs. "On a atterri à Noyant (Maine-et-Loire), avec le reste des rapatriés, confie-t-elle dans le documentaire. C'était horrible."

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https://www.francetvinfo.fr/societe/racisme/video-ca-a-ete-le-rejet-total-quand-les-rapatries-d-indochine-etaient-parques-dans-des-camps-en-france_6292599.html

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Personne ne parle de l'Ethnie  MONG  (nord du  Viet-Nam )    dont des centaines de ressortissants ont été envoyés en Guyane Française pour développer l'agriculture de cette région ,  plutot contre leur gré ....  ils se sont adaptés contraints et forcés !

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

Dans le documentaire "Je ne suis pas chinetoque", la journaliste Emilie Tran-Nguyen retrace l'histoire du racisme anti-asiatique depuis des décennies en France.

Quand des communautés respectives sont en guerre durant une période de leur histoire, elles se haïssent, car en guerre personne ne reste neutre, chacun prend parti pour un camp contre l’autre.

Prétendre qu’une communauté est plus raciste qu’une autre, ne signifie pas que celle d’en face soit plus vertueuse et moins raciste pour autant.

Bref, avec les aventures de tintin dans le Lotus bleu, sont considéré comme raciste envers les japonais, et dans tintin au Congo raciste envers les noirs, je suis certain que nous les français et européens sommes tout autant considéré par ces derniers, jaune et noir,  comme un corps étranger à leur communauté et qu’a ce titre elle ne nous apprécie pas particulièrement, car c’est dans la nature des choses que de faire cette observation.

Cela me fatigue un peu, cette espèce de contrition permanente qu’exige les donneurs de leçon de moralité à la terre entière en permanence en France.

Il y a 4 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Dans le documentaire "Je ne suis pas chinetoque", la journaliste Emilie Tran-Nguyen retrace l'histoire du racisme anti-asiatique depuis des décennies en France.

"Les Chinois ? Ce sont des gens petits, jaunes, avec des yeux en amande, qui sourient toujours", "Ils mangent du chien, des tortues", "Tu parles bien français, pour une Asiatique", "Grain de riz", "Face de citron", "Vous vous ressemblez tous"... Ces petites phrases, entendues parfois dès l'école, dessinent les contours d'un racisme qui a longtemps été minoré en France.

Alors que la guerre d'Indochine (le Vietnam, Laos, et Cambodge aujourd'hui) s'achève, des centaines de réfugiés asiatiques, qui ont combattu aux côtés des Français, sont obligés de fuir leur pays et arrivent dans l'Hexagone en 1954. Une vague migratoire qui inquiète et que la France décide de parquer dans des camps. 

Ces camps sont surveillés de près par la police ou par l'armée, empêchant ces rapatriés d'Indochine de circuler à leur guise. Certains d'entre eux y passeront leur vie. Madeleine Mariani avait 10 ans lorsqu'elle arrive en France avec sa mère, ses frères et ses sœurs. "On a atterri à Noyant (Maine-et-Loire), avec le reste des rapatriés, confie-t-elle dans le documentaire. C'était horrible."

Article entier + vidéo :

https://www.francetvinfo.fr/societe/racisme/video-ca-a-ete-le-rejet-total-quand-les-rapatries-d-indochine-etaient-parques-dans-des-camps-en-france_6292599.html

Si ce sujet vous intéresse, ne ratez pas le documentaire diffusé ce dimanche 4 février sur France 5 à 21 h.

Voulez-vous que je vous donne mon sentiment sur ce soi-disant raciste anti asiatique? on est en train de l'enfler Je ne connais personne dans mon entourage qui soit raciste envers les asiatiques, je n'ai jamais entendu de réflexion désobligeante envers ces derniers.

Je n'ai jamais entendu non plus "grain de riz" ou "face de citron". Jamais.

Et quand bien même il y aurait eu des réflexions qui auraient fusé, elles ne seraient pas différentes de ce qui est raillé de certains accents de provinces françaises, de certaines particularités au sein même de notre hexagone. Je pense aux pieds-noirs qui arrivaient d'Algérie à l'issue de la guerre d'indépendance, avec leur accent et.....leur valise. Et de l'accueil qui leur était réservé, des moqueries sur leur accent. A-t-on jamais évoqué le racisme? je ne les ai pas connus à ce moment-là, mais j'en ai croisé plus tard et ce que j'ai entendu n'était pas folichon à connaître. Qu'on arrête de remuer la m..de sans arrêt! les asiatiques sont des ges qui s'intègrent, restent discrets et la plupart du temps respectueux.

Le racisme est bien autre chose qui n'a rien à voir avec quelques quolibets, certes maladroits pour ceux qui les reçoivent mais qualifier cela de racisme est ridicule.

Il y a 1 heure, Enchantant a dit :

Cela me fatigue un peu, cette espèce de contrition permanente qu’exige les donneurs de leçon de moralité à la terre entière en permanence en France.

Je partage ô combien votre position à ce sujet.

il y a 56 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Voulez-vous que je vous donne mon sentiment sur ce soi-disant raciste anti asiatique? on est en train de l'enfler Je ne connais personne dans mon entourage qui soit raciste envers les asiatiques, je n'ai jamais entendu de réflexion désobligeante envers ces derniers.

Je n'ai jamais entendu non plus "grain de riz" ou "face de citron". Jamais.

Et quand bien même il y aurait eu des réflexions qui auraient fusé, elles ne seraient pas différentes de ce qui est raillé de certains accents de provinces françaises, de certaines particularités au sein même de notre hexagone. Je pense aux pieds-noirs qui arrivaient d'Algérie à l'issue de la guerre d'indépendance, avec leur accent et.....leur valise. Et de l'accueil qui leur était réservé, des moqueries sur leur accent. A-t-on jamais évoqué le racisme? je ne les ai pas connus à ce moment-là, mais j'en ai croisé plus tard et ce que j'ai entendu n'était pas folichon à connaître. Qu'on arrête de remuer la m..de sans arrêt! les asiatiques sont des ges qui s'intègrent, restent discrets et la plupart du temps respectueux.

Le racisme est bien autre chose qui n'a rien à voir avec quelques quolibets, certes maladroits pour ceux qui les reçoivent mais qualifier cela de racisme est ridicule.

 

Je partage ô combien votre position à ce sujet.

moi non plus, et j'ai constaté qu'il y a de plus en plus de couples mixtes. Dans mon immeuble entre autre et je n'habite pas dans le 13ième....

Il y a 5 heures, Doïna a dit :

Alors que la guerre d'Indochine (le Vietnam, Laos, et Cambodge aujourd'hui) s'achève, des centaines de réfugiés asiatiques, qui ont combattu aux côtés des Français, sont obligés de fuir leur pays et arrivent dans l'Hexagone en 1954. Une vague migratoire qui inquiète et que la France décide de parquer dans des camps. 

Rien de neuf concernant les guerres de déco , la France à l’époque a pris des combattants autochtones dans ses rangs et après la guerre il a été compliqué de les ramener et les faire vivre dans des conditions décentes. Le nez dans le bourbier de la guerre l’après n’avait pas été envisagé.  

il y a 59 minutes, guernica a dit :

moi non plus, et j'ai constaté qu'il y a de plus en plus de couples mixtes. Dans mon immeuble entre autre et je n'habite pas dans le 13ième....

Tout de suite le terme de "racisme" qui jaillit pour un oui pour un non.

Mais dans ce cas il fallait savoir comment les vrais parigos avec l'accent pointu se moquaient de l'accent des auvergnats qui venaient vivre dans la capitale, ou des normands et je ne parle pas des ch'tis!!!! c'est AUSSI du racisme? faut-il coller ce bon sang de bonsoir de terme de "raciste" pour tout et pour rien?

Il est vrai que le terme raciste est utilisé pas toujours à bon escient . Rejet , t'as rien à faire dans mon bar , pays , village ..  jaune , face de citron ou encore grain de riz , oui , j'ai entendu ( il y a du racisme ).. ça se portait aussi sur la taille de leur sexe aussi ! bref ! le rejet et comme dit plus haut , on pouvait le retrouver  entre des  régions , entre villages ou de ville et campagne .. 

Peu importe , l'entre-soi reste ( de ce que j'en ai compris) une forme de cocon sécurisant , à tort ou à raison , et tous ceux qui ne font pas partis de cette bulle ( qui variera en fonction de qui , quand , quoi , qu'est-ce..) seront rejetés . 

La réflexion ne rentre pas en ligne de compte , la justice non plus , jamais : si c'était le cas , il n'y aurait rien de tout ça . 

il y a 3 minutes, eriu a dit :

Il est vrai que le terme raciste est utilisé pas toujours à bon escient . Rejet , t'as rien à faire dans mon bar , pays , village ..  jaune , face de citron ou encore grain de riz , oui , j'ai entendu ( il y a du racisme ).. ça se portait aussi sur la taille de leur sexe aussi ! bref ! le rejet et comme dit plus haut , on pouvait le retrouver  entre des  régions , entre villages ou de ville et campagne .. 

Peu importe , l'entre-soi reste ( de ce que j'en ai compris) une forme de cocon sécurisant , à tort ou à raison , et tous ceux qui ne font pas partis de cette bulle ( qui variera en fonction de qui , quand , quoi , qu'est-ce..) seront rejetés . 

La réflexion ne rentre pas en ligne de compte , la justice non plus , jamais : si c'était le cas , il n'y aurait rien de tout ça . 

Moi aussi à cause de mon prénom fantaisiste et de mon nom de famille tronqué... Depuis que je suis mariée, ça va mieux

par contre, vivant quand même à Paris en région francilienne, je n'est jamais entendu ce genre d'injures envers les asiatiques.

à l’instant, guernica a dit :

Moi aussi à cause de mon prénom fantaisiste et de mon nom de famille tronqué... Depuis que je suis mariée, ça va mieux

par contre, vivant quand même à Paris en région francilienne, je n'est jamais entendu ce genre d'injures envers les asiatiques.

 

 

Suis née en 1965 , au collège j'avais une copine typée asiatique et par expérience personnelle , j'étais sensibilisée à ce type de comportements " beauf attitude " selon le nombre d'individus , les échos , la musique et le rythme s'avéraient plus ou moins puissant , répétitifs , la pauvreté du vocabulaire très stable . Entre deux villages , tu retrouvais les mêmes caractéristiques avec des variations ..

il y a 5 minutes, eriu a dit :

Suis née en 1965 , au collège j'avais une copine typée asiatique et par expérience personnelle , j'étais sensibilisée à ce type de comportements " beauf attitude " selon le nombre d'individus , les échos , la musique et le rythme s'avéraient plus ou moins puissant , répétitifs , la pauvreté du vocabulaire très stable . Entre deux villages , tu retrouvais les mêmes caractéristiques avec des variations ..

c'est sûr que c'est selon la densité de population... Dans les petites villes ou les villages, les gens différents sont déjà rejetés si ils sont typiquement français mais viennent des grandes villes, alors j'ose même pas imaginer une asiatique ou une noire dans un village et pire, une famille.....

il y a 5 minutes, guernica a dit :

c'est sûr que c'est selon la densité de population... Dans les petites villes ou les villages, les gens différents sont déjà rejetés si ils sont typiquement français mais viennent des grandes villes, alors j'ose même pas imaginer une asiatique ou une noire dans un village et pire, une famille.....

Celui qui veut trouver une raison , trouvera toujours une raison car justement ce n'est pas raisonné . A mon sens ça tient aussi à des personnalités . La concentration de beauf , ils ont la Force avec eux , on va retrouver les mêmes ingrédients dans les harcèlements ou autre sur une base réelle ou supposée réelle . Tu peux voir des chefs d'oeuvre de broderies .  

Il y a 7 heures, Enchantant a dit :

Cela me fatigue un peu, cette espèce de contrition permanente qu’exige les donneurs de leçon de moralité à la terre entière en permanence en France.

Sauf que ce ne sont pas les peuples d'Indochine qui colonisaient la France, mais la France qui colonisait les peuples d'Indochine. De toute façon, il ne s'agit pas de jouer les donneurs de leçons et d'inciter à l'auto-flagellation, il s'agit de parler d'histoire. Tu n'as rien contre ça, je pense ? C'est bien aussi de rappeler l'ingratitude de la France d'une certaine époque envers ceux qui lui ont fait confiance et ont été considérés comme des traîtres sur leur terre natale : les Harkis, les réfugiés d'Indochine, qui, au lieu d'être accueillis à bras ouverts par cette république française qu'ils avaient choisie, ont été parqués dans des camps.

il y a une heure, eriu a dit :

ça se portait aussi sur la taille de leur sexe aussi !

Mieux vaut une petite qui s'active à une grosse passive.

il y a 2 minutes, Doïna a dit :

Mieux vaut une petite qui s'active à une grosse passive.

 

on est dans la basse culture, là

un magnifique film asiatique ?

Le secret des poignards volants

Il y a 1 heure, guernica a dit :

on est dans la basse culture, là

Juste une façon légère de dédramatiser, parce que ce n'est pas une tare, de toute façon.

Il convient d’abord de régler un important problème de sémantique. Le camarade Littré confirmera que le mot « rapatrié » signifie exactement : « ramené dans sa patrie ».

Les indochinois concernés étaient-ils des citoyens français partis en Indochine pour faire la guerre en qualité de français ? Non, bien évidemment.

L’on a là le même problème que celui des harkis. Les indochinois qui ont servi dans l’armée française  pendant la Guerre d’Indochine, comme les algériens qui ont servis dans l’armée française pendant la guerre d’Algérie, ne sont pas des rapatriés. Ils ont choisi volontairement de servir dans une armée qui pour eux était une armée étrangère, l’armée française.

Mais ils n’étaient pas français. Ils étaient indochinois d’un côté et algériens de l’autre. Ceux qui ont été ramenés en France, Indochinois ou Harkis, ne sont pas des rapatriés. Ce sont de soldats qui ont choisi de servir dans une armée étrangère à leur pays, armée qui a perdu la Guerre en Indochine, qui l’a gagné militairement mais à laquelle l’on l’a fait perdre politiquement, en Algérie.  

Les pieds-noirs, eux, étaient des rapatriés, si l’on admet que leur pays d’origine était la France. Ce qui est une légende pour la majorité d’entre eux dont les grands parents étaient en réalité espagnols. Il suffit pour s’en convaincre de regarder leurs patronymes. Mais nos politiques déjà embourbés dans la situation, ont préféré reculer devant la difficulté qu’aurait présenté une  distinction entre les uns et les autres.

En fait, les indochinois et les harkis ont été très mal traités par la France. Mais d’une part, il convient de remarquer que s’ils avaient servi dans une armée autre que la France, dans la plupart des cas ces pays ne les auraient pas accueillis chez eux. Ou ne se seraient pas donné la peine de leur fournir un toit, fut-il celui d’un préfabriqué. Et en conséquence des écoles pour leurs enfants, et la même protection sociale qu’aux citoyens français. Ce n’était pas assez, d’accord. Mais la France ne le leur devait pas. Pas plus qu’aux harkis.

Quand les indochinois, ou les algériens, ont signé leur engagement dans l’armée française, il n’était nullement  question dans le contrat qu’ils seraient ramenés en France avec leurs famille.

La France aurait pu faire mieux, c’est évident, surtout pour les harkis dont nous avons laissé des dizaines de milliers d’entre eux devant les couteaux à égorger du FLN. Mais, indochinois ou algériens,  s’ils étaient provisoirement  soldats français, ils étaient d’abord des mercenaires, engagés dans une armée en guerre contre celle, officielle, de leur pays.

Ils ont parié sur un camp qui s’était prononcé contre celui de leur pays, et ils ont perdu. Contre les apparences, même si la France aurait pu faire mieux, elle n’avait aucune dette envers ces soldats étrangers. Leur rétribution était comprise dans leur solde.