Défi lecture 2024

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Tu veux parler de Vian ou de Camus ?! 

simple erreur. Mettre Camus et délire dans la même phrase... c'était forcément une simple erreur.

il y a 1 minute, blak a dit :

simple erreur. Mettre Camus et délire dans la même phrase... c'était forcément une simple erreur.

C’est juste. 

J’ai commencé avec L’étranger de Camus à vrai dire.

J’avais téléchargé deux de chaque auteur sur ma kindle ce week-end. 
 

Après avoir lu les deux premiers je me suis dit qu’ils étaient bien mais un peu chelou quand même. Et en faisant des recherches sur les critiques et analyse je me suis rendue compte qu’ils faisaient parti des auteurs de l’absurde. Je ne savais pas qu’ils étaient de la même clique que Queneau. 

Au lycée j’avais lu Les fleurs Bleues de Raymond Queneau, du souvenir que j’en ai j’avais bien aimé mais c’était bien WTF. 
Gogol aussi avec Les nouvelles de St Petersbourg ( Y’en a des très drôles dedans  comme celle qui s’appelle "le nez") 
 

j'ai adoré les fleurs bleues. Et ça fait trop longtemps qu"exercices de style" est dans ma PAL.

Quant à Camus, depuis la lecture du "mythe de Sisyphe" au lycée, j'ai beaucoup de mal à vouloir m'imposer un autre ouvrage de cet auteur. Mis à part des extraits de "l'étranger" et de "la peste", toujours dans le cadre scolaire, je n'ai plus jamais rien lu de lui !

Il y a 4 heures, koadeg a dit :

j'ai adoré les fleurs bleues. Et ça fait trop longtemps qu"exercices de style" est dans ma PAL.

Quant à Camus, depuis la lecture du "mythe de Sisyphe" au lycée, j'ai beaucoup de mal à vouloir m'imposer un autre ouvrage de cet auteur. Mis à part des extraits de "l'étranger" et de "la peste", toujours dans le cadre scolaire, je n'ai plus jamais rien lu de lui !

Un peu pareil pour moi, en plus le prof nous faisait lire les textes tout haut et à l'époque quand j'étais stressée, j'avais un cheveu sur la langue. La Peste en zozotant...C'était pas top

"Littérature de langue allemande" : J'ai choisi Thomas Mann (et son fils Klaus Mann)...

"Il est des lieux étranges, des cerveaux étranges, d'étranges régions de l'esprit, hautes et indigentes. A la périphérie des grandes villes, là où les réverbères se font plus rares et où les gendarmes vont par deux, il faut grimper jusqu'au dernier palier des maisons, jusqu'à des mansardes déclives où de jeunes génies hâves, des criminels du rêve, les bras croisés, ruminent leurs pensées ; jusqu'à des ateliers loués à bon marché et décorés de façon suggestive où des artistes solitaires, révoltés et consumés du dedans, fiers et affamés, enveloppés dans la grisante fumée des cigarettes, sont aux prises avec des idéaux suprêmes et échevelés. Là, c'est la fin, la glace, la pureté, le néant."
Déception et autres nouvelles
Thomas Mann

« ... Situé à la charnière grinçante du réel (politique) et de l'imaginaire (théâtral), ce roman rejoint la relation subtile et dangereuse de la vie et de l'œuvre de l'écrivain (...) Parce qu'il sut garder l'allure et la réserve d'un grand bourgeois nordique. Thomas Mann put laisser libre cours dans son œuvre à tous les démons de la chair et de l'esprit. Klaus Mann n'avait pas son génie, et son œuvre multiple, abondante, brillante, relève plus du témoignage que de la création. Mais on peut imaginer que sa vie éclatée, déchirée, haletante était une réponse à celle par trop maîtrisée de son père. Thomas Mann n'avait jamais été jeune. Il incombait peut-être à Klaus Mann de ne pas pouvoir vieillir. Le suicide à quarante-deux ans de cet éternel adolescent balance étrangement la terrible et efficace maturité de son père. " Michel Tournier, De l'Académie Goncourt.

... J'ai commencé la lecture de "Déception et autres nouvelles"... Je repasse par ici... quand j'aurai fini les deux...

Le 03/01/2024 à 17:49, guernica a dit :

Un peu pareil pour moi, en plus le prof nous faisait lire les textes tout haut et à l'époque quand j'étais stressée, j'avais un cheveu sur la langue. La Peste en zozotant...C'était pas top

Albert Camus, ce fameux "philosophe pour classes terminales", comme disait quelqu'un.

à l’instant, Gouderien a dit :

Albert Camus, ce fameux "philosophe pour classes terminales", comme disait quelqu'un.

Je n'en ai jamais relu....

à l’instant, guernica a dit :

Je n'en ai jamais relu....

Moi non plus.

De mon côté, j'ai entamé le défi par un fait historique en lisant le livre qu'Ingrid von Oeihafen a écrit avec l'aide de Tim Tate qui s'intitule Les enfants oubliés d'Hitler. Dans ce livre, l'auteur est à la recherche de ses origines car elle a été enlevé bébé à ses parents par les Nazis qui avaient occupés la YOUGOSLAVIE lors de la Seconde Guerre Mondiale afin d'être germanisée car elle correspondait aux critères raciaux des maîtres du IIIe Reich. Dans cette histoire, on entre dans le programme des Lebensborn qu'avait mis en place Hitler et ses sbires et Heinrich Himmler tenait la barre de l'organisation de ces structures. Une histoire passionnante mais également douloureuse.

Le 02/01/2024 à 09:55, pic et repic a dit :

bonjour,

plutôt 50 non ?

et dès le thème 1 ...il y a un gros soucis : je ne suis guère "familier" de la langue de Goethe ce qui va donc s’avérer plutôt compliqué à remplir ( j'ai fait espagnol en seconde langue au lycée et même dans cette langue , il me manquera sans doute le vocabulaire ) !

pour le reste ..la langue médiévale n'est pas plus "ma tasse de thé " et la lecture d'un ouvrage écrit au XVIII  ( dans la langue du moment ) risque de poser quelques  problèmes de compréhension .

ensuite ...ça devrait passer ( crème comme on dit ) !

1 livre par semaine, c'est atteignable ( quoique celui de plus de 500 pages ... cela risque d’être coton pour respecter la "cadence" .

bonne journée et tous mes vœux .

P.-S. : pas de problème pour ouvrir le lien ( pas de code réclamé ) .... et la politique fiction , elle compte pour du beurre ( demi-sel bien-sûr ) ?

Participes-tu avec nous au défi ou pas ? Les livres à lire sont à lire en français .

défi BD

Le transperceneige, une BD en noir et blanc, j'ai un faible pour le noir et blanc au niveau graphique. Créée dans les années 80 cette BD apocalyptique a été reprise en film par un excellent réalisateur coréen. C'est une BD française de Jacques Lob et Jean Marc Rochette. Un train immense sillonne la terre complètement gelée avec ce qu'il reste de l'humanité

Voici la dernière mise à jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1-eKVkajypth6JxcdgkLq7sZ0inoiOAYlytMYPEp3ZG0/edit?usp=sharing

Dans la catégorie "roman historique" je vais me replonger dans la vie de madame de Maintenon, la secrète et dernière épouse du Roi-Soleil avec L'Allée du roi de Françoise Chandernagor.

Il y a 12 heures, Noisettes a dit :

Participes-tu avec nous au défi ou pas ? Les livres à lire sont à lire en français

bonjour,

en tant que tel ... non !

je choisis mes titres un peu au hasard , un peu sur des conseils, un peu par la publicité , un peu sur le titre ( je sais, c'est idiot ) , un peu sur l'auteur ( il m'arrive de lire plusieurs titres du même auteur à la suite )  un peu sur le thème  ( mes préférences vont à la SF et à la politique fiction ) , ....

là, j'ai commencé un livre de Baptiste Beaulieu : où vont les larmes quand elle sèchent .....le récit , les impressions, les colères ...d'un médecin sur sa patientèle et sur l'exercice de la médecine de nos jours .

je n'en suis qu'au début mais cela me parle ( j'ai exercé en libéral ( infirmier ) pendant "quelques années" et j'en ai gardé quelques "histoires" mais aussi quelques blessures , quelques colères aussi ).

qu'attaquerai-je ensuite ? ça, Dieu seul le sait ( et encore, c'est pas sûr ) .

si je suis "assez bon" en anglais ( je peux me débrouiller à l'étranger, me faire comprendre sans trop de problème  ) , je ne pense pas malgré tout être capable de comprendre tout un livre dans cette langue ( pas plus qu'en espagnol ) .

bonne journée et bonne lecture .

Il y a 6 heures, pic et repic a dit :

mes préférences vont à la SF et à la politique fiction ) , .

Quelle définition vous donneriez à la « politique fiction » ? Auriez vous des exemples ? 

Bonjour @Noisettes. Puis-je être rajoutée à la liste des participants STP?

Pour le défi 11 : la magnifique et hilarante BD de Marion Montaigne "Nos Mondes Perdus".

Des questions existentielles, de la violence, des hormones en furie, des COP déficientes (ben un peu quand même...), des dents géantes bizarres, des animaux qui n'auraient pas dû exister, des femmes scientifiques, des grands hommes scientifiques et Jurassic Park.

Passionnant.

il y a 9 minutes, Beebee a dit :

Bonjour @Noisettes. Puis-je être rajoutée à la liste des participants STP?

Pour le défi 11 : la magnifique et hilarante BD de Marion Montaigne "Nos Mondes Perdus".

Des questions existentielles, de la violence, des hormones en furie, des COP déficientes (ben un peu quand même...), des dents géantes bizarres, des animaux qui n'auraient pas dû exister, des femmes scientifiques, des grands hommes scientifiques et Jurassic Park.

Passionnant.

Pas de soucis, je te rajoute à la liste des participants.

Voici le lien à jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1-eKVkajypth6JxcdgkLq7sZ0inoiOAYlytMYPEp3ZG0/edit?usp=sharing

Il y a 9 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

en tant que tel ... non !

je choisis mes titres un peu au hasard , un peu sur des conseils, un peu par la publicité , un peu sur le titre ( je sais, c'est idiot ) , un peu sur l'auteur ( il m'arrive de lire plusieurs titres du même auteur à la suite )  un peu sur le thème  ( mes préférences vont à la SF et à la politique fiction ) , ....

là, j'ai commencé un livre de Baptiste Beaulieu : où vont les larmes quand elle sèchent .....le récit , les impressions, les colères ...d'un médecin sur sa patientèle et sur l'exercice de la médecine de nos jours .

je n'en suis qu'au début mais cela me parle ( j'ai exercé en libéral ( infirmier ) pendant "quelques années" et j'en ai gardé quelques "histoires" mais aussi quelques blessures , quelques colères aussi ).

qu'attaquerai-je ensuite ? ça, Dieu seul le sait ( et encore, c'est pas sûr ) .

si je suis "assez bon" en anglais ( je peux me débrouiller à l'étranger, me faire comprendre sans trop de problème  ) , je ne pense pas malgré tout être capable de comprendre tout un livre dans cette langue ( pas plus qu'en espagnol ) .

bonne journée et bonne lecture .

Je te souhaite de bonnes lectures et tu peux passer sur notre sujet quand tu veux .

Il y a 17 heures, Crève a dit :

Quelle définition vous donneriez à la « politique fiction »

bonjour,

des livres qui mêlent la politique ( réelle mais dont les protagonistes ont été modifiés  ) et une intrigue purement fictionnelle . Cela se passe généralement dans un pays bien réel avec des acteurs ... bien réels eux aussi

Il y a 17 heures, Crève a dit :

Auriez vous des exemples ? 

je viens de tomber sur ceci , une "mini série ( 2 tomes ) : la présidente ( c'est une BD mais  cela vaut sans doute le coup ...que se serait-il passé si Marine Le Pen avait été élue présidente ?

dans un autre registre , tous ( ou presque ) les livres de Tom Clancy , dont le fameux Octobre rouge porté à l'écran mais dont la version film ne vaut pas le livre , un autre ..Tempête rouge , ou alors un Cardinal au Kremlin , la somme de toutes les peurs ....etc

plus francophone : Soumission de M.Houllebecq ( entre autres ) et pas mal d'autres auteurs mondiaux ( F.Thilliez , M.Connely ....).

ce n'est pas à proprement parlé un "genre" ...mais un mélange de la fiction et de la réalité ;

bonne journée.

Défi "un roman paru en 2024"

l'été d'avant de Lisa Gardner

une ancienne alcoolique sans attaches s'est donné comme but de rechercher les jeunes disparus des minorités. Pour survivre, elle est serveuse de bar. Elle ne demande ni argent, ni reconnaissance pour ses recherches, c'est juste ce qu'elle fait de mieux.  Là c'est une jeune fille haitienne brillante disparue il y a un an à Boston.

Pour ce week-end j'ai pris "La nuit au Moyen Age" de Jean Verdon. 

Comment vivait-on à la ville et à la campagne quand l'obscurité régnait presque sans partage du coucher au lever du soleil ? Cet ouvrage, rempli d'anecdotes exemplaires, répond au questions que l'on peut se poser sur ce thème fort peu étudié jusqu'ici. Dans les villes, les rues étroites, constituent de véritables coupe-gorge propices aux rixes, aux homicides ; des conspirations se trament ; des cités sont prises par trahison ; adultères et viols ne sont pas rares. La nuit, l'homme médiéval craint le diable et ses suppôts, les revenants, les sorcières, les loups-garous et les brigands. On essaie par un éclairage maladroit de lutter contre l'obscurité. Le guet, à l'efficacité discutable, les mesures prises par les autorités tentent de réduire la violence. Si le travail nocturne est interdit, des exceptions sont accordées, ce qui engendre parfois des conflits sociaux. Surtout, la nuit est prétexte à distractions : les veillées, les chahuts, les feux de joie, les tavernes, les fêtes qui ne s'achèvent pas qu'avec le jour. Et puis, il y a l'amour et le repos. L'auteur décrit le lit, alors fort convivial, la chambre, les vêtements de nuit, le sommeil et ses troubles - comment soigner l'insomnie au Moyen Age-, les rêves...

Pour ce qui est de Hans et Klaus Mann, y'a pas photo le père est de loin bien au dessus de son fils. "Déception et autres nouvelles" se termine par une pièce de théâtre : "Fiorenza" relatant les derniers instants de Laurent Médicis (dit Le Magnifique) face à un Savonarol impitoyable. Je ne connaissais pas cet auteur, mais je vais me rattraper...

Par contre, je n'ai pas encore terminé la lecture du Méphisto de Klaus, rien à la voir avec la profondeur du père... "Ce n'est pas un artiste, ce n'est qu'un (bon) comédien", comme il le dit si bien lui même dans son roman.