La présomption d'innocence face au respect des plaignant-es : Comment équilibrer les droits dans le système judiciaire?

il y a 10 minutes, Axo lotl a dit :

je ne vais pas sur ce type de sujet

simple exemple de cette justice expéditive à base d'articles de presse non lus.

il y a 1 minute, Cali jack a dit :

simple exemple de cette justice expéditive à base d'articles de presse non lus.

oui c'est toujours comme ça, ils se basent sur un titre de journal sans même lire l'article ou lire d'autres articles contradictoires, si en plus c'est quelqu'un qu'ils n'aiment pas, la condamnation est encore plus rapide. On parle d'une vidéo, quelqu'un l'a regardé ? a t-elle été expertisée (sachant le nombre de fake vidéo facile à faire aujourd'hui) ? non bien sur que non, pourquoi faire ? établir la vérité ? 

Il y a 1 heure, Cali jack a dit :

je jure que j'y mets du mien, hein. Mais je comprends toujours pas. Interdire quoi ? les discussions ? les accusations dans la presse ? 

La solution intermédiaire elle est pourtant simple : le respect de la présomption d'innocence. Les victimes présumées doivent évidemment pouvoir s'exprimer : mais pas dans la presse. Ca devrait se faire devant des services de police ou de justice et pas sur la place publique. La présomption d'innocence ce n'est pas prendre fait et cause pour l'auteur présumé de faits, c'est lui accorder le droit de se défendre et de laisse à la justice le temps d'investiguer pour en savoir plus.

Là t'as une accusation au journal de 20h, parfois même sans aucune plainte, aucune mise en examen, et boum.... on condamne untel ou untel pour des faits dont on ne sait rien. Cette dérive est dangereuse.

Faut avouer qu'aujourd'hui "des" victimes passent d'abord par les médias et réseaux sociaux sans avoir même porté  plainte à la police...

Autrement dit, elles comptent sur le public, leur public pour certaines d'entre elles...alors facile la critique...

Qu'elles commencent par respecter la procédure légale et arrêtent de prendre tout le monde à témoin...

il y a 9 minutes, Morfou a dit :

Faut avouer qu'aujourd'hui "des" victimes passent d'abord par les médias et réseaux sociaux sans avoir même porté  plainte à la police...

Autrement dit, elles comptent sur le public, leur public pour certaines d'entre elles...alors facile la critique...

Qu'elles commencent par respecter la procédure légale et arrêtent de prendre tout le monde à témoin...

des sources  ? des chiffres ? pour faire de votre propos une généralité ou vous accusez juste comme d'habitude pour vous faire plaisir.

à l’instant, Axo lotl a dit :

des sources  ? des chiffres ? pour faire de votre propos une généralité ou vous accusez juste comme d'habitude pour vous faire plaisir.

Ouvrez les journaux, vous les aurez les sources...

Quant à vos réflexions à la con monsieur je m'introspecte tout seul, vous pouvez vous les mettre où je pense!

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

Ouvrez les journaux, vous les aurez les sources...

c'est pas le contraire de ce qu'il faudrait faire selon toi ça ? Ben alors ? toi qui venais de dire que la justice n'avait pas sa place dans les journaux.... tu manques de crédibilité du coup !

il y a 2 minutes, Cali jack a dit :

c'est pas le contraire de ce qu'il faudrait faire selon toi ça ? Ben alors ? toi qui venais de dire que la justice n'avait pas sa place dans les journaux.... tu manques de crédibilité du coup !

c'est parce qu'elle fait partie des gens qui parlent de justice, mais lui crache à la gueule, en préférant se nourrir des journaux et faire de la foule la seule "pseudo justice". Ce n'est pas ça la justice, ce n'est pas ça une justice équitable. Cracher sur les plaignants ou cracher sur les accusés. ça devrait être le contraire : écouter les plaignants et écouter les accusés sans parti pris. 

Il y a 3 heures, Axo lotl a dit :

La présomption d'innocence et le respect des plaignant-es représentent deux piliers cruciaux du système judiciaire. Cependant, la tension entre ces deux principes soulève des questions complexes quant à la manière dont les droits des accusés et la reconnaissance des victimes peuvent coexister harmonieusement.

Comment concilier la présomption d'innocence, garante des droits individuels, avec le respect des plaignant-es en reconnaissant leur souffrance et en assurant une justice équitable dans le système judiciaire ?

 

Ce sujet est théorique, il ne s'agit pas d'évoquer les actualités en cours (des topics existent pour ça), mais bien de s'interroger plus globalement sur cet équilibre. Avec la pression des médias qui s'impliquent de plus en plus dans ces affaires, j'ai le sentiment que cet équilibre n'existe plus et qu'aujourd'hui il faut choisir un camp, soutenir le plaignant ou la plaignante ou soutenir l'accusé-e. Dans ces conditions, est ce que la notion de justice équitable existe encore ? Est ce qu'il peut exister un système judiciaire qui permettrait cet équilibre ? Comment y parvenir ? 

 

 

edit : correction du terme victime par celui de plaignant-e.

La présomption d'innocence et le respect des plaignants sont assurés par les procédures judiciaires et il ne faut pas confondre le bouillonnement médiatique (venu des médias traditionnels et plus encore des réseaux sociaux) et le travail de l'institution judiciaire.

Malheureusement l'opinion publique est globalement binaire et la majorité s'exprime sans retenue sur la culpabilité de tout accusé ou en dénigrant à priori la parole des plaignants. Ces mouvements de l'opinion se font selon l'ambiance du moment et selon les certitudes générales et bien ancrées de chaque membre de la basse-cour (celle qui fait l'opinion, référence à la chanson de Souchon).

Ainsi dans les mécanismes sociaux rien n'a fondamentalement changé depuis des siècles. Les biais cognitifs font qu'il est toujours plus facile d'afficher son opinion réflexe que de s'en tenir à des principes abstraits guidés par la sagesse. Et concernant la justice dans son ensemble c'est ainsi que la loi du Talion, la vengeance en guise de justice, l'irrationnel, submergent systématiquement les débats autour des faits divers.

il y a 2 minutes, CAL26 a dit :

La présomption d'innocence et le respect des plaignants sont assurés par les procédures judiciaires et il ne faut pas confondre le bouillonnement médiatique (venu des médias traditionnels et plus encore des réseaux sociaux) et le travail de l'institution judiciaire.

Malheureusement l'opinion publique est globalement binaire et la majorité s'exprime sans retenue sur la culpabilité de tout accusé ou en dénigrant à priori la parole des plaignants. Ces mouvements de l'opinion se font selon l'ambiance du moment et selon les certitudes générales et bien ancrées de chaque membre de la basse-cour (celle qui fait l'opinion, référence à la chanson de Souchon).

Ainsi dans les mécanismes sociaux rien n'a fondamentalement changé depuis des siècles. Les biais cognitifs font qu'il est toujours plus facile d'afficher son opinion réflexe que de s'en tenir à des principes abstraits guidés par la sagesse. Et concernant la justice dans son ensemble c'est ainsi que la loi du Talion, la vengeance en guise de justice, l'irrationnel, submergent systématiquement les débats autour des faits divers.

mais l'institution judiciaire sont des êtres humains qui ne vivent pas reclus, ils sont submergés aussi par ses médias, et ses réseaux sociaux. Comment peuvent ils restés impartiaux devant ce bouillonnement d'avis et d'accusations en tout sens ? Ils ne sont qu'humains.

à l’instant, Axo lotl a dit :

mais l'institution judiciaire sont des êtres humains qui ne vivent pas reclus, ils sont submergés aussi par ses médias, et ses réseaux sociaux. Comment peuvent ils restés impartiaux devant ce bouillonnement d'avis et d'accusations en tout sens ? Ils ne sont qu'humains.

C'est en effet je souci des jurés d'assises qui peuvent à un moment ou un autre,  être "touchés" par des avis médiatiques. Mais eux, contrairement aux gus qui y vont de leurs accusations basées sur BFM, auront accès au dossier et aux éléments qui le composent. Mais ouais, on ne peut pas nier que cela peut avoir un impact sur des décisions de justice. 

il y a 1 minute, Cali jack a dit :

C'est en effet je souci des jurés d'assises qui peuvent à un moment ou un autre,  être "touchés" par des avis médiatiques. Mais eux, contrairement aux gus qui y vont de leurs accusations basées sur BFM, auront accès au dossier et aux éléments qui le composent. Mais ouais, on ne peut pas nier que cela peut avoir un impact sur des décisions de justice. 

je le crains aussi. Même si effectivement on peut espérer que la prise en compte de tous les éléments est plus déterminant que la voix de la foule en colère ou de la manipulation médiatique.

il y a 12 minutes, Cali jack a dit :

c'est pas le contraire de ce qu'il faudrait faire selon toi ça ? Ben alors ? toi qui venais de dire que la justice n'avait pas sa place dans les journaux.... tu manques de crédibilité du coup !

J'ai dit ça?

il y a 1 minute, Morfou a dit :

J'ai dit ça?

ben alors ? une crise d'alzheimer.... tu ne te souviens plus de ce que tu dis ? 

à l’instant, Cali jack a dit :

ben alors ? une crise d'alzheimer.... tu ne te souviens plus de ce que tu dis ? 

Suis comme saint Thomas...

à l’instant, Morfou a dit :

Suis comme saint Thomas...

Ouais sauf que toi t'es myope. 

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

Suis comme saint Thomas...

C'est pas l'opposé si vous gobez ce qui est écrit dans les journaux ? 

il y a 54 minutes, Axo lotl a dit :

mais l'institution judiciaire sont des êtres humains qui ne vivent pas reclus, ils sont submergés aussi par ses médias, et ses réseaux sociaux. Comment peuvent ils restés impartiaux devant ce bouillonnement d'avis et d'accusations en tout sens ? Ils ne sont qu'humains.

Justement les procédures de l'institution ont été élaborées petit à petit pour isoler les décisions de la vindicte populaire. Mais il n'y aura jamais qu'une justice appliquée par des humains.

Il y a 2 heures, CAL26 a dit :

Justement les procédures de l'institution ont été élaborées petit à petit pour isoler les décisions de la vindicte populaire. Mais il n'y aura jamais qu'une justice appliquée par des humains.

Et je crains parfois, notamment en lisant les appels à la violence soient disant légitimes, que les êtres humains déconstruisent cette justice pour qu'au final, il ne reste que l'intérêt individuel et la subjectivité qui priment. 

il y a 4 minutes, Axo lotl a dit :

Et je crains parfois, notamment en lisant les appels à la violence soient disant légitimes, que les êtres humains déconstruisent cette justice pour qu'au final, il ne reste que l'intérêt individuel et la subjectivité qui priment. 

C’est surtout la pire des subjectivités : la partialité. 

Il y a 15 heures, Axo lotl a dit :

Comment concilier la présomption d'innocence, garante des droits individuels, avec le respect des plaignant-es en reconnaissant leur souffrance et en assurant une justice équitable dans le système judiciaire ?

Par la vitesse de réactivité de la Justice.