La présomption d'innocence face au respect des plaignant-es : Comment équilibrer les droits dans le système judiciaire?

La présomption d'innocence et le respect des plaignant-es représentent deux piliers cruciaux du système judiciaire. Cependant, la tension entre ces deux principes soulève des questions complexes quant à la manière dont les droits des accusés et la reconnaissance des victimes peuvent coexister harmonieusement.

Comment concilier la présomption d'innocence, garante des droits individuels, avec le respect des plaignant-es en reconnaissant leur souffrance et en assurant une justice équitable dans le système judiciaire ?

Ce sujet est théorique, il ne s'agit pas d'évoquer les actualités en cours (des topics existent pour ça), mais bien de s'interroger plus globalement sur cet équilibre. Avec la pression des médias qui s'impliquent de plus en plus dans ces affaires, j'ai le sentiment que cet équilibre n'existe plus et qu'aujourd'hui il faut choisir un camp, soutenir le plaignant ou la plaignante ou soutenir l'accusé-e. Dans ces conditions, est ce que la notion de justice équitable existe encore ? Est ce qu'il peut exister un système judiciaire qui permettrait cet équilibre ? Comment y parvenir ? 

edit : correction du terme victime par celui de plaignant-e.

Tous coupables, même les présumés innocents, quand l'on connaît le niveau de saloperie de l'espèce humaine ...

il y a 8 minutes, Axo lotl a dit :

Comment concilier la présomption d'innocence, garante des droits individuels, avec le respect des victimes, en reconnaissant leur souffrance et en assurant une justice équitable dans le système judiciaire ?

S'abstenir de prendre parti et respecter une certaine prudence ne manque pas de respect aux victimes.

Alors c'est plus simple pour des faits avérés (comme un meurtre où commenter le fait reste possible tout en gardant une certaine prudence quant au présumé coupable) que pour des agressions sexuelles où là c'est parole contre parole. Et dans ce dernier cas, à part dire que si c'est avéré le mec est une raclure, il est difficile de se prononcer beaucoup plus à mon sens.

Bon hélas, force est de constater que la prudence dans les propos est rarement de mise et que le tribunal du net peut détruire aussi des victimes quand certains se voient démolis à tort.

D'ailleurs je me pose une question d'ordre juridique. Est ce que le terme "victime" est juste. Parfois on parle de plaignant ou plaignante". 

Je pense que le terme de victime oriente le débat. 

Lequel est juste , victime ou plaignant ? 

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

D'ailleurs je me pose une question d'ordre juridique. Est ce que le terme "victime" est juste. Parfois on parle de plaignant ou plaignante". 

Je pense que le terme de victime oriente le débat. 

Lequel est juste , victime ou plaignant ? 

dans un dossier criminel, on peut parler de plaignante ou de partie civile quand elle s'est constituée. Mais en effet, le terme "victime" biaise inévitablement les discussions. 

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

D'ailleurs je me pose une question d'ordre juridique. Est ce que le terme "victime" est juste. Parfois on parle de plaignant ou plaignante". 

Je pense que le terme de victime oriente le débat. 

Lequel est juste , victime ou plaignant ? 

Je pense que tout comme on dit " le coupable présumé ", on devrait dire " la victime présumée ".

Mais oui souvent on entend parler des plaignants, c'est plus prudent.

"Il n'y a pas d'innocence : il n'y a que des degrés de culpabilité." L'Inquisiteur, dans "Warhammer 40.000", gniark gniark gniark.

Interdire (et là la fermeté et légiférer là-dessus me semblerait important ) aux médias de divulguer quoi que ce soit au sujet de tout fait tant que la Justice n'a pas fait son travail .. alors c'est sûr il y aurait moins de pages dans les journaux mais faire cesser ses "brèves de comptoirs " avec des soi-disant " informations " qui en définitive sont tout sauf des informations . 

il y a 4 minutes, eriu a dit :

Interdire (et là la fermeté et légiférer là-dessus me semblerait important ) aux médias de divulguer quoi que ce soit au sujet de tout fait tant que la Justice n'a pas fait son travail .. alors c'est sûr il y aurait moins de pages dans les journaux mais faire cesser ses "brèves de comptoirs " avec des soi-disant " informations " qui en définitive sont tout sauf des informations . 

 

oui, je suis d'accord avec vous, je pense que le fait que ses affaires soient divulguées et mis en pâture, est néfaste au travail de la justice. Que chacun l'ouvre pour donner son avis, souvent basé sur j'aime ou pas l'accusé-e présumé-e, n'apporte rien que de la confusion.

à l’instant, Axo lotl a dit :

oui, je suis d'accord avec vous, je pense que le fait que ses affaires soient divulguées et mis en pâture, est néfaste au travail de la justice. Que chacun l'ouvre pour donner son avis, souvent basé sur j'aime ou pas l'accusé-e présumé-e, n'apporte rien que de la confusion.

De plus ça éviterait des morts d'innocents notamment . 

Il y a 1 heure, eriu a dit :

Interdire (et là la fermeté et légiférer là-dessus me semblerait important ) aux médias de divulguer quoi que ce soit au sujet de tout fait tant que la Justice n'a pas fait son travail .. alors c'est sûr il y aurait moins de pages dans les journaux mais faire cesser ses "brèves de comptoirs " avec des soi-disant " informations " qui en définitive sont tout sauf des informations . 

 

C'est dommage d'en arriver à interdire. Peut être donner l'information mais ne pas communiquer de noms dans certains cas ?

En fait faudrait surtout éduquer les gens (mais là on rêve) parce que de toute façon ça finira toujours par fuiter avec internet. 

Je pense que dans votre énumération des principes de l'ordre judiciaire vous omettez le souci de l'ordre public. L'institution de la prescription, etc. Vous êtes polémique, donc pas objectif.

à l’instant, moi et pas moi a dit :

Je pense que dans votre énumération des principes de l'ordre judiciaire vous omettez le souci de l'ordre public. L'institution de la prescription, etc. Vous êtes polémique, donc pas objectif.

 

quel rapport avec le respect de le présomption d'innocence et les respects des victimes présumées ? l'ordre public est une notion qui intervient pour d'autres motifs que le traitement de la place de chacune des parties.

C'est quoi le traitement de la place de chacune des parties ?

à l’instant, moi et pas moi a dit :

C'est quoi le traitement de la place de chacune des parties ?

le sujet de la discussion. 

Ah non. Cela me semble til est plus du ressort des formateurs des policiers chargés de recevoir les plaintes. 

à l’instant, moi et pas moi a dit :

Ah non. Cela me semble til est plus du ressort des formateurs des policiers chargés de recevoir les plaintes. 

euh..... désolé mais on doit pas être sur le même sujet.

Ah ben si. On parle de quoi ? De l'organisation.du procès ou bien de sa diffusion par exemple ds les médias.

il y a 1 minute, moi et pas moi a dit :

Ah ben si. On parle de quoi ? De l'organisation.du procès ou bien de sa diffusion par exemple ds les médias.

ben commence par lire le sujet.... ça va t'éclairer sur  le "on parle de quoi ?" 

il y a 1 minute, moi et pas moi a dit :

Ah ben si. On parle de quoi ? De l'organisation.du procès ou bien de sa diffusion par exemple ds les médias.

le procès, la diffusion des médias, sont des éléments qui en font parti. 

C'est une réfléxion qui est née de mes propres conflits internes concernant ces affaires et notamment celles très médiatisées. Mes pensées, mes émotions et mes principes ne s'y retrouvent plus. Du coup je m'interroge sur cet équilibre fragile de façon plus globale. Comment garder le cap ?