Enfance et personnalité.

 Quels travers de votre personnalité sont liés à votre enfance, et pourquoi ?

Clairement, ma peur de manquer.

Souvenirs d'une période où les placards étaient vides, que les courses étaient faites par ma mère avec une calculatrice, au centime près, qu'elle jonglait avec les retards de factures pour essayer de tenir un budget trop court.

il y a 2 minutes, Nephalion a dit :

Clairement, ma peur de manquer.

Souvenirs d'une période où les placards étaient vides, que les courses étaient faites par ma mère avec une calculatrice, au centime près, qu'elle jonglait avec les retards de factures pour essayer de tenir un budget trop court.

oui, j'imagine que ça marque. J'ai connu quelqu'un qui me racontait qu'il avait manqué de nourriture enfant et que du coup, il avait des réserves de bouffes de fou dans son garage et il supportait pas d'avoir faim, il bouffait tout le temps. 

.

il y a 2 minutes, Cali jack a dit :

Marrant comme les mêmes causes ne donnent pas les mêmes effets.

oui, je suppose que c'est un ensemble d'éléments qui joue sur notre perception des choses et du coup ça doit avoir des effets différents. Enfin je suppose.

Mon côté bas-bleu...Le côté prosaïque des ménagères de  mon entourage m'horripilant et étant une bonne élève, on a encouragé fortement mon côté intellectuel, artistique, sportif depuis mon plus jeune âge. C'a été parfois un peu lourd à porter.

.

Parfois trop hésiter à prendre la parole dans une réunion et avoir l'esprit d'escalier.

Probablement du aux mises en boîte que me balançait mon frère dès que je parlais. Avec l'âge ça s'estompe mais repointe le bout de son nez quand je suis fatigué.

Et toi, raconte nous tes ”traits".

Entre autres , de ne pas porter sur mes épaules ce qui ne m'appartiens pas et d'être intraitable si je capte que quelqu'un tente de me faire porter un truc .

Il y a 5 heures, Phylou a dit :

Parfois trop hésiter à prendre la parole dans une réunion et avoir l'esprit d'escalier.

Probablement du aux mises en boîte que me balançait mon frère dès que je parlais. Avec l'âge ça s'estompe mais repointe le bout de son nez quand je suis fatigué.

Et toi, raconte nous tes ”traits".

Mon enfance a fait 90% de mon être. 

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

Mon enfance a fait 90% de mon être. 

Ne tremble pas, brise tes chênes pour retrouver ton hêtre.

il y a 15 minutes, Phylou a dit :

Ne tremble pas, brise tes chênes pour retrouver ton hêtre.

Sans rien savoir c'est audacieux de tenter ça, mais c'est une jolie phrase.

Il y a 5 heures, Phylou a dit :

avoir l'esprit d'escalier.

il y a 28 minutes, Phylou a dit :

Ne tremble pas, brise tes chênes pour retrouver ton hêtre.

Un escalier en bois je suppose.

il y a une heure, Axo lotl a dit :

Mon enfance a fait 90% de mon être. 

Comme tout le monde.

Le seul "travers" que j'ai hérité de mon enfance, c'est une détestation des alcooliques et des drogués, parce que mon père buvait. 

.

Toujours cette peur de mal faire…

d’ailleurs pas seulement, une peur de presque tout, se faire un monde de tout alors que finalement : ben justement c’était pas si terrible.

Ça été un gros frein dans ma vie.

La peur du gendarme aussi : une culpabilité sous-jacente alors que sans être irréprochable, je fais pas trop, pas du tout de trucs pas jolis jolis.

Bref… la peur. 

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Comme tout le monde.

Le seul "travers" que j'ai hérité de mon enfance, c'est une détestation des alcooliques et des drogués, parce que mon père buvait. 

J'oubliais : le traumatisme classique des enfants de parents séparés (c'est-à-dire beaucoup de monde) : l'impression que rien n'est jamais acquis, et que tout peut s'écrouler à tout instant autour de vous. En fait le départ de mon père m'a plutôt réjoui (pour les raisons exposées ci-dessus), mais c'est après que les choses ont empiré... 

De mon enfance j'ai gardé parfois par exemple une certaine naïveté, car j'ai été très choyée et admirative de qui m'était inculqué ou transmis, ce qui en a résulté une forte confiance en mon entourage et en les adultes, ayant conduit à un important désenchantement aux âges adolescent et adulte lorsque j'ai été davantage confrontée à "tout un chacun".

Mon goût pour la liberté qui s'est vite transformé en passion.