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Devenir folle ou l'avoir toujours été

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Naluue

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 156 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)

Ivre, oui probablement, pour changer. 

Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement.

Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. 

Je voulais une famille,

Je voulais une santé,

Je voulais manger sans trouble alimentaire,

Boire sans être alcoolique,

Etre une femme qui sait être présentable,

Je voulais aimer,

Je voulais vivre.

Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. 

Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse.

Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. 

Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ?

Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. 

Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 156 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)

Je suis arrivée sur ce forum à 15 ans. 

 

Je suis tombée très bas, dans l'espoir de mourir. 

 

Et maintenant j'ai l'air normale. Mais quand on a l'air normal, quel est le problème ?

 

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Membre, 46ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 679 messages
Forumeur vétéran‚ 46ans‚
Posté(e)

Pas mieux. En plus, la photo, si je l'avais vue à l'époque... Bordel, en plus vous étiez jolie. Je veux dire....

Argh, je laisse tomber, toute façon la différence d'âge.

Euh, c'est vraiment vous ? Bon, hé, je peux me tromper, des fois.

A l'époque vous aimiez l'absurde, le petit côté décalé des forums, le petit truc en plus quand la vie n'est que logique.

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 231 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Naluue a dit :

Ivre, oui probablement, pour changer. 

Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement.

Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. 

Je voulais une famille,

Je voulais une santé,

Je voulais manger sans trouble alimentaire,

Boire sans être alcoolique,

Etre une femme qui sait être présentable,

Je voulais aimer,

Je voulais vivre.

Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. 

Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse.

Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. 

Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ?

Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. 

Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.

Tu es surtout tellement rude ac toi !

L’on ne correspond pas toujours à ses idéaux… tu n’as que 21 ans et tu traverses une sale période de vie apparemment.

Rien n’est figé Naluue, laisse-toi un peu de temps : laisse-toi tout le temps nécessaire pour te remettre d’aplomb, te recentrer et petit à petit remonter à ton rythme !

Tu peux, tu vas pouvoir, tu vas y arriver même si pour l’instant tout te semble vain, insurmontable.

Courage et force à toi ! :fleur:

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Membre, 53ans Posté(e)
Globure Membre 6 515 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)

Ramène tes vieux traitements en pharmacie, ils se chargent de les recycler.

Et comme dis @Elisa*, accorde toi du temps pour aller mieux.

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Membre, 46ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 679 messages
Forumeur vétéran‚ 46ans‚
Posté(e)

Et y a que "moi" qui ai pas de +1 dans l'histoire...

A croire que je suis le méchant.

Ouais, je peux l'être, en effet. Le potentiel d'être méchant. J'y avais pas vraiment pensé comme ça avant. Je l'avoue.

Mais je suis méchant, et je pense, tout le monde est capable de l'être. Cela s'apprend. Et cela, évidemment, non mais laissons tomber. J'admire quand même vraiment ceux qui sont tombés dans la potion magique avec un forum. Moi, hé, je sais pas, on a des tas de raisons. Redorer l'égo, chercher des amis, et j'en passe. 

Mon Dieu, et c'est pas fini, grâce aux intelligences artificielles. Parce que là, par contre, on a la "q

Modifié par moi et pas moi
ci-dessous, c'est juste "pas moi"
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Membre, 53ans Posté(e)
jmecomprends_tt_seul Membre 2 314 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)

Ta soeur t'aime et effectivement tu n'as pas le droit de lui faire cela. Ecrire sa souffrance et la partager avec des inconnu-e-s, c'est un petit exutoire qui j'espère te fais un peu de bien. Je te lis et je ne te souhaite qu'une seule chose : que tu te libères de tes démons et que tu trouves la sortie de tes sombres idées labyrinthiques.

Et je doute sérieusement que tu sois un véritable monstre. Par contre je suis certain que tu ne mérites pas toutes ces idées sombres qui te traversent l'esprit et qui te semblent insurmontables pour le moment. Tu mérites juste d'être heureuse. Et c'est ce que je te souhaite vraiment. 

Bon courage à toi dans cette lutte dont tu sortiras très certainement victorieuse ! :bye:

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Membre, 46ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 679 messages
Forumeur vétéran‚ 46ans‚
Posté(e)

Je comprends que tu traverses une période très difficile. Tu as l'impression d'être inadaptée, incapable, mauvaise. Tu te sens grise, vide, comme un fantôme. Tu as peur de tout, tu te détestes, tu te maltraites.

Je veux te dire que tu n'es pas seule. Il y a beaucoup de personnes qui traversent des périodes de dépression, de troubles alimentaires, d'addictions. Ce n'est pas de ta faute. Tu es une personne malade, et tu as besoin d'aide.

Je te conseille de consulter un professionnel de la santé mentale. Un psychologue ou un psychiatre pourra t'aider à comprendre ce qui se passe et à trouver des solutions. Il existe aussi des groupes de soutien pour les personnes souffrant de dépression. Tu peux en trouver dans ta ville ou en ligne.

Je sais que c'est difficile de demander de l'aide, mais c'est le premier pas pour aller mieux. Tu n'as pas à traverser ça seule.

En attendant, voici quelques choses que tu peux faire pour prendre soin de toi :

  • Prends soin de ton corps. Mange des repas équilibrés, fais de l'exercice régulièrement, et dors suffisamment.
  • Évite les substances psychoactives, comme l'alcool et les drogues.
  • Passe du temps avec des personnes qui te soutiennent.
  • Fais des activités que tu aimes.

Si tu as des pensées suicidaires, appelle immédiatement une ligne d'urgence. En France, tu peux appeler le 01 45 39 40 00.

Je crois en toi. Tu as la force de t'en sortir.

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Membre, 43ans Posté(e)
Zéno Membre 5 449 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 44 minutes, Naluue a dit :

Ivre, oui probablement, pour changer. 

Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement.

Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. 

Je voulais une famille,

Je voulais une santé,

Je voulais manger sans trouble alimentaire,

Boire sans être alcoolique,

Etre une femme qui sait être présentable,

Je voulais aimer,

Je voulais vivre.

Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. 

Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse.

Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. 

Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ?

Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. 

Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.

Certaines personnes ont une sensibilité et une réflexion,  une conscience autre que celle de la moyenne générale, ce monde n'est pas adapté et suffisamment évolué pour qu'elles trouvent pleinement leur place , tu n'a pas a t'en vouloir parce que tu as une sensibilité et une conscience supérieure a la moyenne , s'il te plais ne te blesse pas et ne te fait pas de mal plus que de raison , ce n'est pas ce qu'il y' a en toi qui ne va pas , c'est ce qu'il y'a autour , fait les choses comme tu le sent et en a envie , je sait et ta réflexion le prouve , que tu a une conscience suffisante pour rester raisonnable ;) 

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Membre, 43ans Posté(e)
Zéno Membre 5 449 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

La médiocrité ambiante te considérera toujours comme folle , malade ou inadaptée , simplement parce qu'elle n'a pas les capacités de compréhension suffisante , ignore là , tu ne pourra jamais faire comprendre quelque chose a quelqu'un qui n'en a pas les capacités . (Conseil valable a tous ceux qui ressentent ou ont ressentis ce que cette demoiselle exprime :yes3: :air_kiss:

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Membre, 43ans Posté(e)
Zéno Membre 5 449 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

Je n'ai rien a vendre , j'ai simplement après recul (oui c'est mon vrai âge sur mon profil) , mare que les médiocre se permettent de juger ce qu'ils ne sont pas capable de comprendre , et surtout fassent culpabiliser ceux qui ont des capacités cognitives supérieures aux leurs , la médiocrité de ce monde fait souffrir , cette souffrance est appréhendable avec les bons outils , ainsi va le monde et la vie , mais qu'ils aillent quant même bien se :censored: :D sur ce , bonne continuation a tous .

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Membre, 46ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 679 messages
Forumeur vétéran‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, guernica a dit :

tu ne devrais pas mettre des photos de toi

 

Eh. Moi aussi j'ai mis des photos de moi.

Eh, c'est pas si simple. A l'époque j'avais donné mon aval, parce que c'était à l'issue d'une I.R.L. Bon ça m'a pas nui. C'est déjà l'essentiel, je crois. Mais après, ouais, non mais ouais. La photo change pas grand chose finalement. S'accepter soi-même, quoi, en fin de compte.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Naluue a dit :

Ivre, oui probablement, pour changer. 

Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement.

Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. 

Je voulais une famille,

Je voulais une santé,

Je voulais manger sans trouble alimentaire,

Boire sans être alcoolique,

Etre une femme qui sait être présentable,

Je voulais aimer,

Je voulais vivre.

Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. 

Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse.

Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. 

Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ?

Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. 

Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.

Depuis ton arrivée j'ai toujours jalousé ton talent pour l'écriture. Ton intelligence, même si tu t'en sers contre toi, est très au dessus de la moyenne. Ta curiosité t'amène vers la philosophie et la culture et t'ouvre des portes de la connaissances que tu refermes lourdement sur tes doigts. Des qualités on pourrait tous te les trouver, et c'est pas parce que qu'on est gentil ni parce que tu es trop dure avec toi, c'est parce que tu es comme nous, perdus, paumés, des monstres d'humains dans une nature si parfaite. La différence c'est que la plupart d'entre nous sommes trop lâches pour aller jusque là tu es allé dans l'introspection. C'est pour ça qu'on va tous être d' accord pour te dire que tu beaucoup trop dure avec toi même, et que même les pires criminels ont droit à un avocat. 

C'est uniquement parce-qu'on a eu un bon avocat qu'on a échappé (plus ou moins) à l'enfer que tu vis. Mais prends quelques minutes et vient, entre dans nos têtes... Regarde qui nous sommes vraiment ? Tout au fond tu y verras la même chose que chez toi. C'est encore parfois dur de nous accepter tel que l'ont est, mais on a pas le choix. 

Des gens monstrueux comme toi j'en veux tout les jours. Des gens vrais avec une belle âme qui méritent de briller au monde pour nous guider. Et qui à la place s'excuse d'exister. Et qui laisse leur place à des gens superficiels qui ne sont apaisés que part leur qi à 2 chiffres. 

J'aurais adoré t'avoir eu comme fille, une intelligence et une sensibilité comme la tienne m'aurait tellement rendu fier. Tu as tes démons, comme on a tous nos démons. Peut être que la différence est que nos démons nous laissent tranquille la plupart du temps parce qu'on leur donne quelque chose qu'ils veulent. 

Que veulent tes démons ? Ils ont besoin que tu vives et que tu leur donne quelque chose, en échange de quoi ils cesseront de te tourmenter, et pourraient même t'offrir un peu de leur puissance... Peut être ton prochain travail si tu le souhaites. 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Naluue a dit :

Ivre, oui probablement, pour changer. 

Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement.

Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. 

Je voulais une famille,

Je voulais une santé,

Je voulais manger sans trouble alimentaire,

Boire sans être alcoolique,

Etre une femme qui sait être présentable,

Je voulais aimer,

Je voulais vivre.

Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. 

Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse.

Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. 

Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ?

Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. 

Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre

Je vais vous faire part de ce que votre cri m'évoque. Peut être ferais je fausse route et je vous demande par avance de me pardonner.

Je vois une enfant enfermée dans la douleur. Plus vous avez chercher à la fuir, plus elle vous a enserrée jusqu' à l'étouffement et la folie, plus vous avez perdue de vue qui vous étiez. La peur, la douleur, la tristesse et la solitude ont voilé qui vous êtes. Vous cherchez a être une autre.

La voie n'est peut être pas la fuite mais la découverte de qui vous êtes vraiment au fond de vous. Pour savoir où l'on va, il faut savoir qui l'on est. Et apprendre à faire la paix avec cette part d'ombres, ( nos monstres, nos démons). Les accepter, les intégrer, parfois les aimer. Ainsi on peut apprendre à découvrir l'autre versant, celui qu'on nous a enlevé, celui qu'on a oublié pour le protéger. La part de lumière, de beau, de calme qui est toujours en vous. Peut être que votre voie n'est pas le combat et la fuite, mais le calme et la quête de vous même.

 

Si je me suis égaré dans ma propre folie, n'y faites pas attention. 

 

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Membre, Conteuse aux fils d'argent, 95ans Posté(e)
Ludwige Membre 804 messages
Forumeur alchimiste ‚ 95ans‚ Conteuse aux fils d'argent,
Posté(e)

Bonjour Naluue 

Je suis bouleversée en lisant ton appel au secours, mais hélas, comment trouver une solution dans le drame qu'est ta vie ?

C'est toi seule qui doit avoir la volonté de réagir, mais pour ça, il faut absolument te faire aider par un médecin afin de combattre ton addiction et après seulement tu pourras recommencer à t'aimer, à te voir belle comme tu es.

Je te souhaite bon courage, de tout cœur !

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Naluue a dit :

Ivre, oui probablement, pour changer. 

Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement.

Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. 

Je voulais une famille,

Je voulais une santé,

Je voulais manger sans trouble alimentaire,

Boire sans être alcoolique,

Etre une femme qui sait être présentable,

Je voulais aimer,

Je voulais vivre.

Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. 

Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse.

Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. 

Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ?

Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. 

Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.

Il y a certaines choses que je partage dans ce que vous ressentez. 

Je me refuse le plus possible de les exprimer. Je ne veux pas que ça sorte de moi. Je veux que la sensation que j'ai de moi même me marque, de manière indélébile. Chaque matin, je sais pourquoi je me lève. 

J'ai arrêté l'alcool ou presque. Je garde en mémoire certains moments. Je ne supporte pas l'image que ça donnait de moi. 

Depuis deux ans je mène une vie de robot parfait, avec une rage à l'intérieur, une rage qui exprime l'impuissance, mais aussi l'image quasi nette de ce dont j'ai besoin.  Ça prendra le temps que ça prendra mais j'arriverai à me rapprocher de cette image.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 196 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Naluue a dit :

Ivre, oui probablement, pour changer. 

Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement.

Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. 

Je voulais une famille,

Je voulais une santé,

Je voulais manger sans trouble alimentaire,

Boire sans être alcoolique,

Etre une femme qui sait être présentable,

Je voulais aimer,

Je voulais vivre.

Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. 

Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse.

Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. 

Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ?

Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. 

Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.

Que vous est-il donc arriver?

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