Gérald Darmanin annonce engager la dissolution du mouvement catholique intégriste Civitas

je me cultive sur forum fr, je ne savais même pas que ce mouvement existait

Merci beaucoup chère Fée Clochette.

Si j'ai bien compris, une association peut être dissoute par le simple fait du prince, ce qui ne me rassure pas. J'insiste encore un peu : y a-t-il un recours possible? 

il y a 5 minutes, Carnéade a dit :

y a-t-il un recours possible? 

Pour le coup, je n'en ais rien du tout.

Il y a 4 heures, PASCOU a dit :

Encore un amalgame plus que douteux pour soutenir darmanin .

Non je n’aime pas Darmanin 

Il y a 4 heures, PASCOU a dit :

Et minimiser les attentats islamistes 

Pas plus . Il est question de guerre sainte contre la loi 1905 et non d’attentats 

Il y a 18 heures, Carnéade a dit :

Il décide seul? Vraiment? Dans un Etat de droit? 

Ben non ...
Darmanin, en tant que ministre de l'intérieur, et suite à de nombreux signalements déposés auprès du Procureur de le République, a constitué un dossier qu'il a transmis pour instruction à la Direction des Libertés Publiques et des Affaires Juridiques.

Après, aucun ministre ne "décide seul" sans en rendre compte au préalable des actions qu'il mène (ou souhaite mener).

Bien. Le dossier est donc traité par une institution indépendante. Me voici rassuré. 

Cependant, une conséquence de cela est qu'il doit bien arriver que cette Direction des Libertés Publiques et des Affaires Juridiques refuse la dissolution demandée. C'est sans doute pourquoi ce fil de discussion a été formulé ainsi : Gérald Darmanin engage la dissolution de Civitas, cette dissolution n'est pour l'instant pas actée. C'est bien cela?

Il y a 22 heures, Pheldwyn a dit :

Euh... si le catholicisme se résume à Civitas, et bien vivement que cette religion disparaisse. Heureusement , je pense que la majorité des catholiques de France ne ressemblent pas à ces excités.

Après, je le fiche de savoir qu'elle est la première religion du pays : du moment que celles-ci représentent de moins en moins de pratiquants au total, ça me paraît aller dans le bon sens.

Ce sont les propos d'un prof d'histoire qui ne semble pas faire parti de Civitas, propos qui sont appuyés par la réalité que vous avez notez vous même. Ensuite, c'est naturel les croyances, il n'y a pas de peuples qui se font sans, si vous les enlevez ils s'en crééront d'autres et je ne pense pas que dans l'état actuel des consciences ce soit une bonne idée de les laisser faire.

Il y a 21 heures, Carnéade a dit :

Question bête : cette dissolution aura-t-elle lieu, ou pas? Comment cela s'opère-t-il, une dissolution? 

Je ne sais pas encore mais je crois que ce que vous cherchez est ici.

il y a 19 minutes, Pirene a dit :

Ce sont les propos d'un prof d'histoire qui ne semble pas faire parti de Civitas, propos qui sont appuyés par la réalité que vous avez notez vous même. Ensuite, c'est naturel les croyances, il n'y a pas de peuples qui se font sans, si vous les enlevez ils s'en crééront d'autres et je ne pense pas que dans l'état actuel des consciences ce soit une bonne idée de les laisser faire.

Bof. Les enfants ne meurent pas lorsqu'ils arrêtent de croire au Père Noël.

Les croyances et les aspirations sont en effet importantes dans toutes sociétés humaines, ou pour les individus, le fait d'avoir un sens ou une philosophie à raccrocher à la vie.

Mais ces croyances n'ont pas forcément à être des croyances au sens religieux du terme.

D'ailleurs l'athéisme progresse plutôt de manière cobstante en France. Ce qui est plus inquiétant, c'est que certaines valeurs républicaines, démocratiques et humanistes régressent, mais les religions ont rarement été dans le sens de ces valeurs.

On a une exception partielle avec ce Pape, mais il est intéressant de voir comment des catholiques croyants, à commencer par Civitas, ont largement pris leurs distances avec cet aspect des évangiles.

Et puis malgré tout, lorsqu'on en vient à des questions de société comme l'avortement ou l'homosexualité, bah le catholicisme reste dans tous les cas une religion avec ses ornières idéologiques suranées.

Merci infiniment, Pirene. 

Mais est-ce moi qui suis bouché? Je ne vois pas de cas où la dissolution décidée en conseil des ministres pourrait être contestée. 

Ai-je raison si j'en déduis, d'après le message de frunobulax, que le prince ayant l'envie de dissoudre, peu importe le motif, n'a d'autre obligation que de constituer un dossier pour avertir la Direction des Libertés Publiques et des Affaires Juridiques afin qu'elle entérine sa décision? 

Auquel cas il ne reste plus qu'une question : cette administration peut-elle, oui ou non, refuser la dissolution demandée? Que se  passe-t-il à son niveau, quelle est la procédure? Il me semble qu'il y a là un enjeu essentiel relativement à la liberté du citoyen. 

il y a 14 minutes, Pheldwyn a dit :

Bof. Les enfants ne meurent pas lorsqu'ils arrêtent de croire au Père Noël.

Les croyances et les aspirations sont en effet importantes dans toutes sociétés humaines, ou pour les individus, le fait d'avoir un sens ou une philosophie à raccrocher à la vie.

Mais ces croyances n'ont pas forcément à être des croyances au sens religieux du terme.

D'ailleurs l'athéisme progresse plutôt de manière cobstante en France. Ce qui est plus inquiétant, c'est que certaines valeurs républicaines, démocratiques et humanistes régressent, mais les religions ont rarement été dans le sens de ces valeurs.

On a une exception partielle avec ce Pape, mais il est intéressant de voir comment des catholiques croyants, à commencer par Civitas, ont largement pris leurs distances avec cet aspect des évangiles.

Et puis malgré tout, lorsqu'on en vient à des questions de société comme l'avortement ou l'homosexualité, bah le catholicisme reste dans tous les cas une religion avec ses ornières idéologiques suranées.

Je crois qu'elles finissent par devenir religieuse. Le truc avec les croyances quand on en a, on cherche à savoir si quelqu'un d'autre puis quelqu'un d'autre encore la partage ou y a pensé. On cherche aussi une personne puis une autre puis une autre pour en faire un système, un ordre. Le principe de relier les gens j'imagine.
Sans nul doute ce que font ceux qui déconstruisent aujourd'hui ce qui ne leur plait pas mais ils le font pour les mêmes raisons que les précédents, c'est juste d'une qualité transcendantale infiniment moins qualitative, puisqu'anciennement tournés vers un monde d'infinité, de don et gratuité de paix aussi et maintenant si leurs croyances dépassaient le paillasson...

il y a 20 minutes, Carnéade a dit :

Merci infiniment, Pirene. 

Mais est-ce moi qui suis bouché? Je ne vois pas de cas où la dissolution décidée en conseil des ministres pourrait être contestée. 

Ai-je raison si j'en déduis, d'après le message de frunobulax, que le prince ayant l'envie de dissoudre, peu importe le motif, n'a d'autre obligation que de constituer un dossier pour avertir la Direction des Libertés Publiques et des Affaires Juridiques afin qu'elle entérine sa décision? 

Auquel cas il ne reste plus qu'une question : cette administration peut-elle, oui ou non, refuser la dissolution demandée? Que se  passe-t-il à son niveau, quelle est la procédure? Il me semble qu'il y a là un enjeu essentiel relativement à la liberté du citoyen. 

Est ce qu'un ministre de notre époque, sous macron, resterait en exercice assez longtemps pour s'opposer ? Euuuh....

Faudrait que je cherche la procédure réelle, au départ CIVITAS était une asso qui a mué en parti politique. Je ne sais pas si les procédures sont identiques.