

Carnéade
Membre-
Compteur de contenus
385 -
Inscription
-
Dernière visite
À propos de Carnéade
- Date de naissance 12/03/1960
Visiteurs récents du profil
1 367 visualisations du profil
Carnéade's Achievements
-
Mais dans aucune langue, "sectaire" n'est le contraire d'"instrumental". Sectaire est le contraire d'ouvert si on veut, même si je n'aime pas trop. Mais évidemment, comme tout le monde hormis quelques infréquentables, je n'aime pas ce qui est sectaire et je préfère ce qui est ouvert. Il n'y a pas de philosophie sans confrontation d'idées, et donc une philosophie sectaire n'est pas de la philosophie, comme l'illustrent de nombreux exemples. Instrumental est le contraire de ce qui est à soi-même sa propre fin. La philosophie a pour fin la vérité, mais pas comme un instrument. Elle est une activité de réflexion, soumise à l'exigence de vérité, et n'ayant d'autre compte à rendre qu'à ce qui inspiré par le désir de vérité. Alors évidemment celui qui ne s'intéresse qu'à la physique ne s'intéressera à la philosophie que dans la mesure où ce jour là c'est sur la physique que portera la réflexion. Mais chacun ses goûts et on a le droit de s'intéresser à autre chose. Je défends donc une philosophie qui n'est ni sectaire ni instrumentale, mais qui vise simplement à comprendre mieux sa propre pensée, comme elle existe depuis la Grèce antique, au milieu des censeurs.
-
Voilà pour moi un exemple d'amélioration possible. Obliger à signaler mes références de toute citation et les limiter en longueur. Il y en aurait d'autres. Le problème est qu'elles commencent en général par "obliger" ou "interdire", ce qui va contre l'esprit ultralibéral de l'activité "forum sur Internet". Mais ce n'est pas ça qui me dérange!
-
Ce n'est pas forcément ce que j'avais en vue. Il n'y a pas de raison de refouler tous ceux qui voudraient sincèrement faire de la philosophie par l'entremise d'un forum. Mais faire de la philosophie, même à un supposé petit niveau, cela implique un rapport différent à l'opinion, que l'on analyse, dont on cherche les tenants et aboutissants et que l'on soumet à critique. Le plus souvent, on assiste à l'exact contraire, des gens qui veulent imposer leur opinion et agressent ceux qui demandent simplement qu'elle soit soumise à réflexion.
-
Snif! Mais bon, si cela a existé naguère, cela peut reprendre demain. (je répondais à Metal Guru!)
-
Chacun, je suppose, doit avoir ces raisons qui font que ce forum-ci ne lui convient pas. En ce qui me concerne, ce qui me dérange le plus c'est que dans la rubrique "philosophie" on ne fasse pas de philosophie, et que dans la rubrique religion la grande majorité des débattants essaie seulement de faire taire ceux qui ne sont pas comme eux. Mais je reconnais que c'est très personnel.
-
Le niveau baisse, c'est bien connu. Blague à part, ne s'agit-il pas d'un banal cercle vicieux? La médiocrité des échanges fait partir les meilleurs, ce qui dégrade encore plus les discussions.
-
Je viens de terminer ce quiz. Mon score 100/100 Mon temps 63 secondes
-
Ce que j'entends par dialogue, c'est la recherche commune de la vérité, par la confrontation des points de vue. Ce n'est pas la même chose que de donner son opinion. Je remarque, tristement, que le dialogue tel que je l'ai défini, n'existe nulle part sur ce forum, ni sur un autre à ma connaissance. C'est pourquoi, plutôt que d'essayer l'IA, je suggérais, ou plutôt je rêvais, que l'on essaye le dialogue entre IN (intelligences naturelles). Je ne te mets pas du tout en cause en disant cela, je constate, c'est tout.
-
J'avais en tête le dialogue. Pourquoi ne pas essayer le dialogue philosophique entre intelligences naturelles?
-
Et pourquoi ne pas essayer avec une intelligence naturelle?
-
Cette stratégie n'est irrationnelle que si l'on considère trois choses : - les faits que tu rapportes (la perte financière d'une part, la netteté du positionnement woke d'autre part) sont vrais (je ne vois pas de raison d'en douter, mais c'est à vérifier si l'on veut être rigoureux et méthodique) - il y a un rapport de cause à effet entre le positionnement woke et la perte financière, dans le sens du premier qui serait la cause du deuxième (est-ce bien prouvé?) - à long terme, aucun retournement favorable n'a été anticipé (j'en doute). Il n'y aurait rien d'irrationnel à accepter de perdre de l'argent aujourd'hui pour en gagner davantage plus tard. C'est une hypothèse.
-
Le vrai devoir est de suivre sa conscience, n'est-ce pas? Or, parfois, elle demande que l'on s'abstienne.
-
Il me semble que la notion de genre est grammaticale, alors que la notion de sexe est biologique. Ainsi, cette sentinelle, genre féminin, est de sexe masculin. Dieu n'a jamais été conçu par les religions monothéistes comme ayant un sexe. Quant au genre, Dieu est masculin et la divinité est féminin. Bien sûr, je conçois que l'on ait envie de parler d'un sujet légèrement différent, à savoir, je suppose, si les représentations de Dieu ne sont pas le reflet de la domination masculine. Elles sont, incontestablement, le reflet du sentiment qu'il y a entre hommes et femmes des différences profondes et symboliquement très riches. En résumé, pourquoi dit-on Dieu et non pas Déesse quand on s'adresse à la divinité? C'est assez ambigu, en effet. Je précise pourquoi je dis que c'est ambigu. 1) Le masculin étant le genre neutre, Dieu, terme neutre, est du genre masculin, raison purement fortuite. 2) Le symbolisme inhérent à la division sexuelle étant porteur de significations profondes, c'est au masculin que s'exprime le mieux la représentation que les fidèles doivent se faire de Dieu. Ces deux explications me paraissent contradictoires.
-
Je ne suis pas sûr que ceux qui utilisent ChatGPT par incapacité de faire autrement savent qu'ils "n'ont pas le niveau". Je crains plutôt qu'ils se mentent à eux-mêmes, et s'estiment être dans le camp de la Raison, puisqu'ils ont écouté l'Oracle.
-
Les liens étroits entre Pouvoir, Autorité et Domination
Carnéade a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Philosophie
Si on se livre à l'exercice de distinguer des concepts voisins, exercice qui me paraît fort utile, voici quelle serait ma première proposition, en attendant correction. La domination est un état de fait. A domine B quand dans une situation d'opposition il est en mesure de contraindre B, et que ce n'est pas réciproque. Pour reprendre l'exemple de la médecine, si B est médecin, et A maître chanteur, il arrive que A domine B, même si c'est B qui donnera son diagnostic et délivrera son ordonnance. Le pouvoir est l'exercice de la domination, sous la forme institutionnelle. S'il est établi institutionnellement que A est en mesure de donner des ordres à B, on dira que A a du pouvoir sur B. Il arrive que le pouvoir ne soit pas en mesure de s'exercer, suite à la résistance des opposants. L'autorité est ce qui inspire l'obéissance par respect, et donc aussi par principe. On peut donc jongler avec ces concepts, imaginer par exemple qu'il y ait les trois, ou bien seulement deux, ou bien un seul, ou bien aucun. Par exemple, il y a des situations où il y a pouvoir, mais non domination ni autorité (cas des gouvernements dits "fantoches"), ou bien il y autorité et pouvoir, mais pas domination, lorsque la révolution est en marche contre par exemple un régime de type iranien, ou bien encore il y a pouvoir et domination, mais pas autorité, lorsque celui qui exerce le pouvoir ne bénéficie d'aucune crédibilité intellectuelle particulière, etc.