Avorter sans honte ni perte de salaire !

il y a 3 minutes, jacky29 a dit :

Avorter sans honte ni perte de salaire !

le titre est très curieux... pourquoi devrait-on avoir honte d'avoir avorté?

 

quand tu vois l'état d'esprit de certains, avançant qu'une IVG est un meurtre, le but est bien de vouloir faire culpabiliser les femmes qui ne peuvent ou ne veulent garder un enfant non désiré. 

il y a 3 minutes, soisig a dit :

quand tu vois l'état d'esprit de certains, avançant qu'une IVG est un meurtre, le but est bien de vouloir faire culpabiliser les femmes qui ne peuvent ou ne veulent garder un enfant non désiré. 

La honte, c'était avant de mon époque , car personne ne le savait quand l'aiguille à tricoter faisait le sale boulot et que la femme avait des chances d'en réchapper ou pas  , mais les temps ont changés et c'est que mieux pour vous , on a évolué dans le bon sens et plus personne a maintenant  à se cacher 

il y a 6 minutes, soisig a dit :

quand tu vois l'état d'esprit de certains, avançant qu'une IVG est un meurtre, le but est bien de vouloir faire culpabiliser les femmes qui ne peuvent ou ne veulent garder un enfant non désiré. 

ça marche parce que les femmes qui avortent en sont elles-aussi persuadées... c'est tout, le jour où ce sentiment "appris" ne sera plus présent car ne signifiant rien, un grand pas serait fait. 

Avorter sans honte ni perte de salaire ! encore heureux!! même si , bon sang, la contraception est primordiale, ne pas vouloir un enfant est légitime si on ne l'a pas inclus dans son projet de vie. je vois pas pourquoi on en aurait honte. Quant à perdre du salaire, et pis quoi encore ?!

Il y a 1 heure, Gepetto a dit :

La honte, c'était avant de mon époque , car personne ne le savait quand l'aiguille à tricoter faisait le sale boulot et que la femme avait des chances d'en réchapper ou pas  , mais les temps ont changés et c'est que mieux pour vous , on a évolué dans le bon sens et plus personne a maintenant  à se cacher 

tu rigoles ? tu as déjà lu les sujets sur l'avortement ? en guise d'évolution, franchement, nous dire qu'on assassine des êtres vivants, je ne vois pas trop où est l'évolution, et n'oublie pas le nombre de Français qui voudraient, comme aux Etats Unis, qu'on revienne à l'interdiction d'avorter. 

Certains ont évolué, mais surement pas tous, surtout dans la catégorie des personnes se revendiquant croyantes 

Il y a 3 heures, chanou 34 a dit :

Il faudrait trouver une solution pour le préserver ; l'employeur n'a pas à être au courant

Ça va pas être simple… 

Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

pourquoi devrait-on avoir honte d'avoir avorté?

Des femmes en ont honte. On ne peut pas trop contrôler ce sentiment. 

Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

et pour la grande majorité des IVG, cela se passe soit par aspiration et demande donc une anesthésie mais cela reste en ambulatoire et pour l'usage du RU, là-aussi c'est de l'ambulatoire... donc à part une journée, c'est tout ce qui est perdu. peut-être que je date un peu... et que les ivg se passent autrement maintenant? qui pourrait m'en dire plus?  

Il me semble qu’il n’y a que les 2 solutions encore. Je dirais que sous médicament sans AG il y a la douleur et la fatigue plus que sous aspiration et AG et qu’il faut plus de temps pour s’en remettre. Je dis ça j’en sais rien c’est juste une intuition. 

Il y a 1 heure, BELUGA a dit :

Avorter sans honte ni perte de salaire ! encore heureux!! même si , bon sang, la contraception est primordiale, ne pas vouloir un enfant est légitime si on ne l'a pas inclus dans son projet de vie. je vois pas pourquoi on en aurait honte. Quant à perdre du salaire, et pis quoi encore ?!

A partir du moment où tu es en arrêt maladie,  tu as les 3 jours de carence,  sauf si ton employeur maintient le salaire (hors accident du travail). 

Doit on hiérarchiser les maladies ou les opérations qui méritent de faire abstraction des 3 jours ?

il y a 25 minutes, hanss a dit :

Il me semble qu’il n’y a que les 2 solutions encore. Je dirais que sous médicament sans AG il y a la douleur et la fatigue plus que sous aspiration et AG et qu’il faut plus de temps pour s’en remettre. Je dis ça j’en sais rien c’est juste une intuition. 

Bah ton intuition n'est pas mauvaise...

il y a 38 minutes, #LN a dit :

Doit on hiérarchiser les maladies ou les opérations qui méritent de faire abstraction des 3 jours ?

pas les hierarchiser:les supprimer.

il y a 11 minutes, BELUGA a dit :

pas les hierarchiser:les supprimer.

D'une façon plus générale,  c'est une question.... mais il faudra les financer 

il y a 2 minutes, #LN a dit :

D'une façon plus générale,  c'est une question.... mais il faudra les financer 

si les dépenses de la sécu étaient mieux gérées, on pourrait: a t on bien fait payer les dirigeants étrangers venus se faire soigner en France ?

il y a 18 minutes, BELUGA a dit :

si les dépenses de la sécu étaient mieux gérées, on pourrait: a t on bien fait payer les dirigeants étrangers venus se faire soigner en France ?

Sans chiffre, c'est difficile à évaluer. Certainement des dizaines de millions de jours à indemniser en plus chaque année. 

Il y a 8 heures, Gepetto a dit :

Rien d'avilissant , c'est les choses de la vie , je dis que c'est peut être mieux d'avorter peut être  que rendre après  un enfant malheureux par la suite mais tout dépend des circonstances aussi , un viol et le femme n'en sort pas sans conséquence après , mais il est pas dit que ce sera accepté , c'est une proposition sans plus 

Votre propos n’est pas terrible. Il instaure un biais, appelle des commentaires comme ceux de @Scrongneugneu. 

Tout ne dépend pas des circonstances, je ne suis pas d’accord. Le droit à une interruption de grossesse doit être garantie pour toutes, quel que soit le contexte, quelle que soit l’histoire de ces femmes.
Ce droit pare à une inégalité naturelle. Il restaure une égalité, mais il est encore perfectible : la création d’une ITT idoine va dans le sens de cette perfectibilité. 

Il y a 5 heures, MadeleinedeProut a dit :

Me renseigner sur quoi?

Bref du moment que vous vous comprenez n'est-ce pas le principal?

Afin de parer à votre indolence, voici une explication, qui sera -je l’espère- limpide même pour vous: 

L’article L1132-1 alinéa 1 du Code du travail dispose que « Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte en raison de son état de santé, de sa perte d’autonomie ou de son handicap ». 

Dans le cadre de la covid-19, la CNIL a rappelé que « En temps normal lorsqu’un employé est malade, il ne doit communiquer à son employeur que l’éventuel arrêt de maladie dont il pourrait bénéficier sans qu’aucune autre précision sur son état de santé ou la nature de la pathologie ne soit transmise ». 
https://www.cnil.fr/en/node/119866#:~:text=En temps normal lorsqu'un,la pathologie ne soit transmise.

En définitive, le motif de l’arrêt de travail délivré par un médecin est confidentiel. 
En l’espèce, il n’y a aucune raison de s’inquiéter d’une quelconque atteinte à la vie privée de ces femmes, puisque cette confidentialité devra être toujours respectée en vertu de la règle de droit.
Si l’employeur est tenu informé, si les collègues le sont aussi, c’est qu’ils auront été informés sciemment. 

Il y a de moins en moins d’omerta concernant l’IVG, à l’instar d’autres sujets confinés auparavant à la sphère privée. De nombreuses femmes en discutent au moins entre amies ou au travers les réseaux sociaux. L’avantage c’est qu’elles se sentent moins seules. Le regard sur l’IVG change même s’il y a toujours des résistances dans les milieux religieux et chez certaines personnes âgées. En cela, ce regard doit continuer d’évoluer afin que les femmes puissent « avorter sans honte », aucune. 

Il y a 5 heures, jacky29 a dit :

pour ma part, je suis entrée en clinique pour le suivi du RU et l'injection de prostaglandine le matin à 10h pour en ressortir tranquillou à 16h ... une  amie qui avait elle-aussi avorté m'attendait. et j'ai repris mes occupations dès le lendemain.  

C’est mieux lorsque cela se passe comme ça. 

Toutes les proches que j’ai accompagnées à l’hôpital pour procéder à une IVG médicamenteuse, étaient vaseuses, souffrantes ensuite. Il leur a été prescrit du Doliprane. Traumatisées par les morceaux qui coulaient dans les toilettes aussi, personne n’est vraiment préparé à cela. Il a fallu plusieurs jours pour se remettre. 
L’une de mes bonnes amies, m’a rappelé récemment, que lors d’une IVG instrumentale, les femmes étaient parquées sur des lits dans les couloirs en file indienne dans un total désintéressement… un peu comme au service des urgences où vous attendez dans une totale indifférence des soignants. Cela reste un traumatisme pour elle.
Ce n’est pas un acte anodin, mais personne, à ma connaissance, ne le regrette. C’est une délivrance. 

Il y a 4 heures, Atipique a dit :

Et dans la journée en question encore moins!  Je suis peut-être naïve, mais il me semble que dans ce cas, j'appellerait tout simplement ça un arrêt maladie. Ou alors, préciser que c'est pour une petite opération, pas besoins d'entrer dans les détails.

Est il vraiment indispensable de préciser exactement de quoi il s'agit?

L’arrêt maladie est un acte discrétionnaire : le médecin choisit.
Dans le cadre d’une création d’une ITT pour IVG, l’arrêt de maladie serait délivré automatiquement (libre à la salariée de le remettre à l’employeur). Le motif ne doit pas y figurer. 

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

 

Afin de parer à votre indolence, voici une explication, qui sera -je l’espère- limpide même pour vous: 

L’article L1132-1 alinéa 1 du Code du travail dispose que « Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte en raison de son état de santé, de sa perte d’autonomie ou de son handicap ». 

Dans le cadre de la covid-19, la CNIL a rappelé que « En temps normal lorsqu’un employé est malade, il ne doit communiquer à son employeur que l’éventuel arrêt de maladie dont il pourrait bénéficier sans qu’aucune autre précision sur son état de santé ou la nature de la pathologie ne soit transmise ». 
https://www.cnil.fr/en/node/119866#:~:text=En temps normal lorsqu'un,la pathologie ne soit transmise.

En définitive, le motif de l’arrêt de travail délivré par un médecin est confidentiel. 
En l’espèce, il n’y a aucune raison de s’inquiéter d’une quelconque atteinte à la vie privée de ces femmes, puisque cette confidentialité devra être toujours respectée en vertu de la règle de droit.
Si l’employeur est tenu informé, si les collègues le sont aussi, c’est qu’ils auront été informés sciemment. 

Il y a de moins en moins d’omerta concernant l’IVG, à l’instar d’autres sujets confinés auparavant à la sphère privée. De nombreuses femmes en discutent au moins entre amies ou au travers les réseaux sociaux. L’avantage c’est qu’elles se sentent moins seules. Le regard sur l’IVG change même s’il y a toujours des résistances dans les milieux religieux et chez certaines personnes âgées. En cela, ce regard doit continuer d’évoluer afin que les femmes puissent « avorter sans honte », aucune. 

C’est mieux lorsque cela se passe comme ça. 

Toutes les proches que j’ai accompagnées à l’hôpital pour procéder à une IVG médicamenteuse, étaient vaseuses, souffrantes ensuite. Il leur a été prescrit du Doliprane. Traumatisées par les morceaux qui coulaient dans les toilettes aussi, personne n’est vraiment préparé à cela. Il a fallu plusieurs jours pour se remettre. 
L’une de mes bonnes amies, m’a rappelé récemment, que lors d’une IVG instrumentale, les femmes étaient parquées sur des lits dans les couloirs en file indienne dans un total désintéressement… un peu comme au service des urgences où vous attendez dans une totale indifférence des soignants. Cela reste un traumatisme pour elle.
Ce n’est pas un acte anodin, mais personne, à ma connaissance, ne le regrette. C’est une délivrance. 

 

Du moment que mon indolence n'égale pas votre suffisance tout va bien.

il y a 29 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Du moment que mon indolence n'égale pas votre suffisance tout va bien.

 

Le sujet vous intéresse, a minima ? 

Il y a 10 heures, chanou 34 a dit :

Il faudrait trouver une solution pour le préserver ; l'employeur n'a pas à être au courant.

Arrêt maladie lambda du médecin et la sécu qui est au courant quoi qu’il en soit comble le manque à gagner. C’est peut être bien ce que est prévu, non? 
Edit 

Ben non je viens de lire l’article ce serait aux entreprises de payer. 

Il y a 4 heures, Mórrígan a dit :

(...) Toutes les proches que j’ai accompagnées à l’hôpital pour procéder à une IVG médicamenteuse, étaient vaseuses, souffrantes ensuite. Il leur a été prescrit du Doliprane. Traumatisées par les morceaux qui coulaient dans les toilettes aussi, personne n’est vraiment préparé à cela. Il a fallu plusieurs jours pour se remettre. 

Des morceaux de foetus tombant dans les toilettes... y'a effectivement de quoi traumatiser...

Il y a 8 heures, hanss a dit :

Ça va pas être simple… 

Des femmes en ont honte. On ne peut pas trop contrôler ce sentiment. 

pourquoi? je ne comprends pas, hanss! avorter est raisonnable quand on ne veut pas d'enfant et que le moyen utilisé comme contraceptif a capoté... !? et les fausses-couches, elles en ont honte aussi alors que c'est parfaitement naturel?

Il y a 7 heures, hanss a dit :

Il me semble qu’il n’y a que les 2 solutions encore. Je dirais que sous médicament sans AG il y a la douleur et la fatigue plus que sous aspiration et AG et qu’il faut plus de temps pour s’en remettre. Je dis ça j’en sais rien c’est juste une intuition. 

ma foi, hanss, étant donné que l'on prend le RU et que le lendemain, on entre en clinique pour y être suivie avec ensuite l'injection qui stimule le rejet, on en sort vers les 16h, tranquille comme baptiste! si nous portons une serviette de protection... au cas où! perso, aucune fatigue et surtout un grand soulagement!  

Il y a 5 heures, Mórrígan a dit :

Toutes les proches que j’ai accompagnées à l’hôpital pour procéder à une IVG médicamenteuse, étaient vaseuses, souffrantes ensuite. Il leur a été prescrit du Doliprane. Traumatisées par les morceaux qui coulaient dans les toilettes aussi, personne n’est vraiment préparé à cela. Il a fallu plusieurs jours pour se remettre

comment pouvaient-elles être vaseuses ou souffrantes? mystère! elles avaient passées le temps requis ou pas? car quand j'ai vu mon échographie, ce que j'ai vu était un machin ovoïde, de 4 cm de long et c'est tout... pas de Doliprane, aucune nausée, aucune douleur rien... faut dire que, à la maison, la consigne était et je me marre rien que d'y penser: "pas d'hystérie chez moi!" sourire. 

Il y a 5 heures, Mórrígan a dit :

il y a une heure, Passiflore a dit :

 

Des morceaux de foetus tombant dans les toilettes... y'a effectivement de quoi traumatiser...

 

à mon époque, le délais était de deux mois, donc aucun souci à ce niveau-là... et ce ne sont pas des morceaux qui tombent puisque l'IVG est médicamenteuse.