Aller au contenu

Quelle est la valeur objective d’un homme sans travail ?


Fraction

Messages recommandés

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Le cours de la viande humaine est en train de croiser dangereusement le cours de la viande bovine.

Si bien que nos lasagnes deviennent de plus en plus suspectes.

Un rapport du FMI mentionne qu’une mouche à merde a davantage de valeur ajoutée qu’un chômeur.

Rappelons que les mouches à merde jouent un rôle dans le système, alors qu’un chômeur représente un coût.

 

Y aurait-il un salut dans l’inactivité ?

Le monde nous aimerait sans condition, juste parce que c’est nous ?

Sauf qu’on s’aperçoit que ni le monde ni la nature n’est une rente.

Ce n’est même pas un parent, c’est juste un partenaire symbiotique.

Et même l’amour d’une mère est conditionné par le préalable darwiniste.

 

La crise climatique indique une dysbiose.

Or, la dysbiose, comme la symbiose, met en scène plusieurs partenaires.

L’interprétation est donc plurielle :

Soit il y a trop de pollution et pas assez de matières premières, soit il y a trop d’humains et qui consomment mal.

Or, les matières premières connaissent une finitude qui exclut leur qualité de variable d’ajustement.

Rendons-nous compte alors de la gravité du problème à moyen-long terme.

 

Je ne crois ni au partage universel ni en l’avènement d’un gouvernement mondial démocratique.

L’égoïsme national est aveugle d’altérité : loin des yeux loin du cœur.

La solidarité s’opère à petite échelle, seule la charité opère à grande échelle.

Nous sommes pris en tenaille dans une contradiction : il faut ralentir tout en allant plus vite que les autres.

Or, pour produire la même richesse avec une énergie chère, il faut davantage d’énergie et davantage de travail.

Si on ne décale pas l’âge de départ à la retraite, alors il faudra abroger les 35 heures.

 

ChatGPT et ses homologues vont bouleverser le monde du travail.

La création de contenus va tendre vers la gratuité.

Mais la machine aura toujours besoin des notions humaines, c’est ontologique :

la conscience est son propre média, mais le langage n’est pas sa propre notion, c’est une question de récursivité.

A condition que l’homme cultive ses notions, son intelligence, car ce n’est pas inné, on ne nait pas homme, on nait singe.

Curieusement, la bureaucratie à faible valeur ajoutée est plus facile à mécaniser que le prolétariat.

En effet, un robot polyvalent coûtera toujours plus cher qu’un ouvrier, ce qui n’est pas le cas pour un bureaucrate.

 

Cela étant, les travailleurs ne toucheront pas les dividendes de la productivité, comme d’habitude.

Les machines qui travailleront à notre place ne travailleront pas pour nous, mais pour celui qui les possède.

Plutôt que de dénigrer le capitalisme, tâchons d’en devenir acteurs.

Le système est tout de suite moins dégueulasse quand on en fait partie, quand on en possède sa part.

Le capital n'a jamais été confisqué, mais les revenus du travail d'un ouvrier non qualifié n'en permettent pas l'accès.

Mais les lignes sont en train de bouger, et parfois l’employeur a intérêt à rémunérer le travail avec des actions d’entreprise.

Les fonds de pension américains n’ont pas encore d’équivalent européen, outre les investisseurs institutionnels.

Un système de retraite hybride est peut-être collectivement souhaitable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Un rapport du FMI mentionne qu’une mouche à merde a davantage de valeur ajoutée qu’un chômeur.

D'un point de vue néolibéral, ce n'est pas loin d'être une façon de pensée admissible.

Sauf que même le chômeur consomme : il permet donc au moins que l'aumône que l'Etat lui a donné finisse dans les poches du capital.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Or, les matières premières connaissent une finitude qui exclut leur qualité de variable d’ajustement.

C'est tout à fait vrai. Mais le néolibéralisme n'est pas là pour préparer l'avenir, uniquement pour enrichir les parasites du présent 

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Rendons-nous compte alors de la gravité du problème à moyen-long terme.

L'individualisme a ceci de bon que l'on se fout globalement des autres après notre mort.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Je ne crois ni au partage universel ni en l’avènement d’un gouvernement mondial démocratique.

Sans doute pas.

Mais je ne crois pas non plus à un monde au cynisme intégral..

On a le droit d'ociller entre les deux en visant le premier ?

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

La solidarité s’opère à petite échelle, seule la charité opère à grande échelle.

La solidarité a tout de même remplacer la charité en France (et dans nombres de pays). Preuve est que le tout-cynisme n'est pas non plus l'aspect le plus représentatif de l'humanité.

Et la charité opéré rarement à bgrande échelle : elle est souvent de surface, superficielle, juste pour la forme.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Nous sommes pris en tenaille dans une contradiction : il faut ralentir tout en allant plus vite que les autres.

Ce n'est plus une contradiction dès lors que l'on se met globalement d'accord avec les autres pour arrêter de courir connement.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Or, pour produire la même richesse avec une énergie chère, il faut davantage d’énergie et davantage de travail.

En restant dans un système néolibéral qui marchandise tout et extrait une large part des richesses pour des intérêts particuliers, sans doute.

Dès lors que l'on réfléchit autrement, on peut voir a baisser l'énergie, et surtout ne pas forcément avoir à produire la même richesse.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Si on ne décale pas l’âge de départ à la retraite, alors il faudra abroger les 35 heures.

Elles le sont déjà en grande partie dans les faits.

De plus, je ne comprend pas ta cohérence : tu as pointé toi même la finitude des ressources.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

ChatGPT et ses homologues vont bouleverser le monde du travail.

Sans aucun doute. Toute l'économie d'ailleurs.

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

La création de contenus va tendre vers la gratuité.

Pour certains on pourrait même se demander en quoi ils sont déjà valorisables. 

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Mais la machine aura toujours besoin des notions humaines, c’est ontologique :

Sans doute. Mais la notion humaine est facilement réplicable, et ne nécessite pas un grand nombre d'acteurs en proportion de la population.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Curieusement, la bureaucratie à faible valeur ajoutée est plus facile à mécaniser que le prolétariat.

Pas forcément. La mécanisation ne dépend pas tant de la conception hiérarchique que l'on se fait des métiers, mais plutôt de leur possibilité à être mis en algorithme.

Or un programme sera toujours plus apte et plus rapide qu'un humain pour integrer une somme de critères, comparer des modes d'organisation, etc ... Dès lors que l'on a juste une approche cynique et utilitariste du travail.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

En effet, un robot polyvalent coûtera toujours plus cher qu’un ouvrier, 

Mmmh, pas sûr. Un robot peut remplacer un nombre plus grand d'ouvrier, et une fois amorti ses coûts de fonctionnement (maintenance) sont largement en deçà des coûts salariaux annuels.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Cela étant, les travailleurs ne toucheront pas les dividendes de la productivité, comme d’habitude.

C'est en effet tout le problème de notre système capitaliste : il repose sur le travail, et n'est pas là pour la population mais pour les possédants.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Les machines qui travailleront à notre place ne travailleront pas pour nous, mais pour celui qui les possède.

Excaterment.

C'est d'ailleurs déjà le cas. Un Bernard Arnault (et tous les autres) ne tire pas sa richesse de son travail, mais de la possession des modes d'exploitation du travail des autres.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Plutôt que de dénigrer le capitalisme, tâchons d’en devenir acteurs.

Tu viens pourtant d'en montrer les grandes limites de ce système face à la mutation logique de notre société face au progrès.

N'est-ce pas que la capitalisme est un système dépassé, qui ne réponds plus aux exigences que l'on est en droit d'avoir en démocratie ?

Dans le contexte que tu as décrit, à qui profite le capitalisme ?

Comme tu l'as dit, finalement à très peu de monde.

Même en élargissant le cercle (et il faut se demander pourquoi ceux qui son déjà à l'intérieur voudraient l'étendre), tu laisserais la majorité des gens au dehors.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Le système est tout de suite moins dégueulasse quand on en fait partie, quand on en possède sa part.

Non. Il est toujours aussi dégueulasse. On en devient juste l'un des privilégiés.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Mais les lignes sont en train de bouger, et parfois l’employeur a intérêt à rémunérer le travail avec des actions d’entreprise.

Sauf que tu viens de nous décrire un monde avec de moins en moins de salariés.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Un système de retraite hybride est peut-être collectivement souhaitable.

La capitalisation ne sert qu'à aller dans le sens de l'exploitation de la richesse de l'ensemble par quelques uns.

En gros, tu filerais une part du capital en action aux salariés, pour leur reprendre sous forme de prime d'assurance ? ( En sachant qu'un tel système ne vise pas l'équilibre, mais les bénéfices, et qu'il doit donc beaucoup moins verser en rente de retraite ce qu'il percoit en entrée).

Encore une fois, si moins de somme allait au capital lors de la création d évaluer, une plus grande partie irait dans la solidarité des retraites. Avec moins d'intermédiaires dont le seul rôle est de s'enrichir, tu as un système plus redistributif. On le voit avec la sécu par exemple.

Bref, je ne vois pas ce que la capitalisation apporte de bénéfique au problème.

 

En clair, si, je vois, si l'on s'en tient à ce que tu démontrés dans ton propos : si l'on part du principe que seule une caste minoritaire a le droit de jouir des richesses du pays, et que l'on file simplement une aumône au reste de la population, alors la capitalisation a du sens puisqu'elle permet d'accaparer la richesse créé par l'ensemble pour la protection de cette caste, avec un enrichissement plus poussé d'une petite partie en son sein.

C'est effectivement la pensée néo-libérale, qui en effet n'a pas pour but d'oeuvrer pour l'ensemble.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 746 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Le cours de la viande humaine est en train de croiser dangereusement le cours de la viande bovine.

Quand je lis cette première ligne et son niveau de connerie, je ne vais pas plus loin…

Puis une pensée attendrie pour mon père défunt me disant très justement :

« Une bête qui souffre est une bête qui mord »

Vous devez sacrément souffrir Fraction pour écrire cette première phrase ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Jim69
Invités, Posté(e)
Invité Jim69
Invité Jim69 Invités 0 message
Posté(e)

Quelle question ! Aucune, comme celui qui travaille ou celui qui est rentier.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Fraction a dit :

Le cours de la viande humaine est en train de croiser dangereusement le cours de la viande bovine.

Si bien que nos lasagnes deviennent de plus en plus suspectes.

Un rapport du FMI mentionne qu’une mouche à merde a davantage de valeur ajoutée qu’un chômeur.

Rappelons que les mouches à merde jouent un rôle dans le système, alors qu’un chômeur représente un coût.

 

Y aurait-il un salut dans l’inactivité ?

Le monde nous aimerait sans condition, juste parce que c’est nous ?

Sauf qu’on s’aperçoit que ni le monde ni la nature n’est une rente.

Ce n’est même pas un parent, c’est juste un partenaire symbiotique.

Et même l’amour d’une mère est conditionné par le préalable darwiniste.

 

La crise climatique indique une dysbiose.

Or, la dysbiose, comme la symbiose, met en scène plusieurs partenaires.

L’interprétation est donc plurielle :

Soit il y a trop de pollution et pas assez de matières premières, soit il y a trop d’humains et qui consomment mal.

Or, les matières premières connaissent une finitude qui exclut leur qualité de variable d’ajustement.

Rendons-nous compte alors de la gravité du problème à moyen-long terme.

 

Je ne crois ni au partage universel ni en l’avènement d’un gouvernement mondial démocratique.

L’égoïsme national est aveugle d’altérité : loin des yeux loin du cœur.

La solidarité s’opère à petite échelle, seule la charité opère à grande échelle.

Nous sommes pris en tenaille dans une contradiction : il faut ralentir tout en allant plus vite que les autres.

Or, pour produire la même richesse avec une énergie chère, il faut davantage d’énergie et davantage de travail.

Si on ne décale pas l’âge de départ à la retraite, alors il faudra abroger les 35 heures.

 

ChatGPT et ses homologues vont bouleverser le monde du travail.

La création de contenus va tendre vers la gratuité.

Mais la machine aura toujours besoin des notions humaines, c’est ontologique :

la conscience est son propre média, mais le langage n’est pas sa propre notion, c’est une question de récursivité.

A condition que l’homme cultive ses notions, son intelligence, car ce n’est pas inné, on ne nait pas homme, on nait singe.

Curieusement, la bureaucratie à faible valeur ajoutée est plus facile à mécaniser que le prolétariat.

En effet, un robot polyvalent coûtera toujours plus cher qu’un ouvrier, ce qui n’est pas le cas pour un bureaucrate.

 

Cela étant, les travailleurs ne toucheront pas les dividendes de la productivité, comme d’habitude.

Les machines qui travailleront à notre place ne travailleront pas pour nous, mais pour celui qui les possède.

Plutôt que de dénigrer le capitalisme, tâchons d’en devenir acteurs.

Le système est tout de suite moins dégueulasse quand on en fait partie, quand on en possède sa part.

Le capital n'a jamais été confisqué, mais les revenus du travail d'un ouvrier non qualifié n'en permettent pas l'accès.

Mais les lignes sont en train de bouger, et parfois l’employeur a intérêt à rémunérer le travail avec des actions d’entreprise.

Les fonds de pension américains n’ont pas encore d’équivalent européen, outre les investisseurs institutionnels.

Un système de retraite hybride est peut-être collectivement souhaitable.

La valeur objective d'un homme sans travail? La même que celle d'un homme qui travaille, bien entendu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Forumeur expérimenté‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

La valeur objective d'un homme sans travail? La même que celle d'un homme qui travaille, bien entendu.

En effet moi je vois l'Homme avec un grand H et non l'homme. L'Homme est aussi une Femme les deux sont des êtres humains  et si vous parlez des vos dites mouches il m'étonnerait bien qu'elle n'ai pas un nom plus scientifique que vous auriez du utiliser.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le chômeur d'aujourd'hui est le travailleur de demain.

Qui sait quel sera notre sort dans quelques années ?

Un chômeur consomme  et fait souvent une activité bénévole utile mais non rémunérée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Pheldwyn a dit :

D'un point de vue néolibéral, ce n'est pas loin d'être une façon de pensée admissible.

Sauf que même le chômeur consomme : il permet donc au moins que l'aumône que l'Etat lui a donné finisse dans les poches du capital.

 

C'est tout à fait vrai. Mais le néolibéralisme n'est pas là pour préparer l'avenir, uniquement pour enrichir les parasites du présent 

 

L'individualisme a ceci de bon que l'on se fout globalement des autres après notre mort.

 

Sans doute pas.

Mais je ne crois pas non plus à un monde au cynisme intégral..

On a le droit d'ociller entre les deux en visant le premier ?

 

La solidarité a tout de même remplacer la charité en France (et dans nombres de pays). Preuve est que le tout-cynisme n'est pas non plus l'aspect le plus représentatif de l'humanité.

Et la charité opéré rarement à bgrande échelle : elle est souvent de surface, superficielle, juste pour la forme.

 

Ce n'est plus une contradiction dès lors que l'on se met globalement d'accord avec les autres pour arrêter de courir connement.

 

En restant dans un système néolibéral qui marchandise tout et extrait une large part des richesses pour des intérêts particuliers, sans doute.

Dès lors que l'on réfléchit autrement, on peut voir a baisser l'énergie, et surtout ne pas forcément avoir à produire la même richesse.

 

Elles le sont déjà en grande partie dans les faits.

De plus, je ne comprend pas ta cohérence : tu as pointé toi même la finitude des ressources.

 

Sans aucun doute. Toute l'économie d'ailleurs.

Pour certains on pourrait même se demander en quoi ils sont déjà valorisables. 

 

Sans doute. Mais la notion humaine est facilement réplicable, et ne nécessite pas un grand nombre d'acteurs en proportion de la population.

 

Pas forcément. La mécanisation ne dépend pas tant de la conception hiérarchique que l'on se fait des métiers, mais plutôt de leur possibilité à être mis en algorithme.

Or un programme sera toujours plus apte et plus rapide qu'un humain pour integrer une somme de critères, comparer des modes d'organisation, etc ... Dès lors que l'on a juste une approche cynique et utilitariste du travail.

 

Mmmh, pas sûr. Un robot peut remplacer un nombre plus grand d'ouvrier, et une fois amorti ses coûts de fonctionnement (maintenance) sont largement en deçà des coûts salariaux annuels.

 

C'est en effet tout le problème de notre système capitaliste : il repose sur le travail, et n'est pas là pour la population mais pour les possédants.

 

Excaterment.

C'est d'ailleurs déjà le cas. Un Bernard Arnault (et tous les autres) ne tire pas sa richesse de son travail, mais de la possession des modes d'exploitation du travail des autres.

 

Tu viens pourtant d'en montrer les grandes limites de ce système face à la mutation logique de notre société face au progrès.

N'est-ce pas que la capitalisme est un système dépassé, qui ne réponds plus aux exigences que l'on est en droit d'avoir en démocratie ?

Dans le contexte que tu as décrit, à qui profite le capitalisme ?

Comme tu l'as dit, finalement à très peu de monde.

Même en élargissant le cercle (et il faut se demander pourquoi ceux qui son déjà à l'intérieur voudraient l'étendre), tu laisserais la majorité des gens au dehors.

 

Non. Il est toujours aussi dégueulasse. On en devient juste l'un des privilégiés.

 

Sauf que tu viens de nous décrire un monde avec de moins en moins de salariés.

 

La capitalisation ne sert qu'à aller dans le sens de l'exploitation de la richesse de l'ensemble par quelques uns.

En gros, tu filerais une part du capital en action aux salariés, pour leur reprendre sous forme de prime d'assurance ? ( En sachant qu'un tel système ne vise pas l'équilibre, mais les bénéfices, et qu'il doit donc beaucoup moins verser en rente de retraite ce qu'il percoit en entrée).

Encore une fois, si moins de somme allait au capital lors de la création d évaluer, une plus grande partie irait dans la solidarité des retraites. Avec moins d'intermédiaires dont le seul rôle est de s'enrichir, tu as un système plus redistributif. On le voit avec la sécu par exemple.

Bref, je ne vois pas ce que la capitalisation apporte de bénéfique au problème.

 

En clair, si, je vois, si l'on s'en tient à ce que tu démontrés dans ton propos : si l'on part du principe que seule une caste minoritaire a le droit de jouir des richesses du pays, et que l'on file simplement une aumône au reste de la population, alors la capitalisation a du sens puisqu'elle permet d'accaparer la richesse créé par l'ensemble pour la protection de cette caste, avec un enrichissement plus poussé d'une petite partie en son sein.

C'est effectivement la pensée néo-libérale, qui en effet n'a pas pour but d'oeuvrer pour l'ensemble.

Le capitalisme n’est pas un système personnifié, ni centralisé, ni coordonné.

Ce n’est que le résultat induit des comportements marchands.

Selon ma propre définition, le capitalisme est né lorsque le premier Homo-habilis a échangé son silex contre des coquillages.

Ici, le silex est un capital productif, et le coquillage est une monnaie d’échange.

Quoi de plus naturel, intelligent, et juste ?

 

Cela étant, le collectivisme existe lui aussi depuis la nuit des temps, on en trouve même des traces dans la Bible.

Karl Marx n’a pas inventé grand-chose, sauf peut-être l’inepte et contre-productive lutte des classes.

Le darwinisme est une explosion dimensionnelle : il promeut tantôt la survie individuelle et familiale, tantôt la cohérence du groupe.

Le jugement n’est pas binaire, c’est une dénivellation progressive : je préfère ma mère à mon frère, mon frère à mon ami, mon ami à mon concitoyen, …

Effectivement, cette dénivellation est à la fois inclusive et hiérarchisée.

 

Les profits des capitalistes ne me dérangent que lorsque leur utilisation est irresponsable :

_ Siphonner les bénéfices des entreprises comme un nuage de sauterelles est un comportement indigne.

_ Délocaliser à outrance peut être, dans certains cas, perçu comme un manque de patriotisme.

_ Faire un plan social sans accompagner le reclassement des travailleurs est ingrat.

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les riches consomment peu, par rapport à leurs revenus, ils réinvestissent l’essentiel.

A quoi bon posséder 15 villas, 3 yachts, et 40 Ferrari ? Il faudrait une entreprise pour les gérer.

Cramer son patrimoine en faisant du tourisme dans l’espace est peut-être davantage puéril qu’irresponsable.

Mais après tout, si ça finance l’industrie des lanceurs, pourquoi pas ?

On possède son million, mais on est possédé par son milliard.

On est maître de son million, mais on est responsable de son milliard.

 

L’argent des marchés est décorrélé de l’économie réelle.

Ce n’est pas une tirelire qu’il suffirait de briser pour anéantir la pauvreté.

Et puis, si on doublait les salaires arbitrairement le lundi, qu’est-ce qui empêcherait les prix de doubler le mardi ?

Le prix des uns, c’est le revenu des autres, et le régulateur des prix c’est la rentabilité du capital.

La valeur du capital réside davantage dans la solvabilité des clients, dans les ressources humaines, que dans la valeur des locaux et des machines.

On ne trouve plus de marchés à 15 % d’intérêts, alors on peut être tenté par la rente immobilière, une rente passive.

Monsieur Macron a transformé l’ISF en IFI pour mieux flécher l’investissement privé vers l’entreprenariat ou les actifs productifs.

La bourse ne crée pas de valeur ajoutée, mais celui qui ne la possède pas sera possédé.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Enchantant a dit :

Quand je lis cette première ligne et son niveau de connerie, je ne vais pas plus loin…

Puis une pensée attendrie pour mon père défunt me disant très justement :

« Une bête qui souffre est une bête qui mord »

Vous devez sacrément souffrir Fraction pour écrire cette première phrase ?

Ca m'étonne que mon humour ne fonctionne pas.

Je fais un tabac chez les hooligans et les trafiquants d'organes.

D'habitude, ce sont mes ennemis qui dramatisent mon humour, et qui tournent en dérision mon sérieux.

C'est leur "j'aime pas ta gueule" qui factorise l'ensemble de leurs réactions.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 45 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Une valeur peut-elle être objective?

La valeur marchande se situe dans l'intervalle entre un coût et une rareté objectifs, et une marge subjective.

Le capitaliste souhaite 10 % d'intérêts, vous lui en offrez 5, après c'est un rapport d'opportunité et de solvabilité.

 

D'un point de vue scientifique, certaines valeurs sont objectives.

L'ordre et l'énergie sont des néguentropie (locales) objectivement mesurables.

On pourrait dire, par un certain raccourci, que la néguentropie c'est la notion du bien des scientifiques.

L'or est cher, mais ce n'est pas le seul fait de sa rareté et de sa demande.

C'est aussi le fait de ses propriétés physiques, l'or est le métal le plus malléable qui soit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 884 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
Posté(e)
à l’instant, Fraction a dit :

La valeur marchande se situe dans l'intervalle entre un coût et une rareté objectifs, et une marge subjective.

Le capitaliste souhaite 10 % d'intérêts, vous lui en offrez 5, après c'est un rapport d'opportunité et de solvabilité.

 

D'un point de vue scientifique, certaines valeurs sont objectives.

L'ordre et l'énergie sont des néguentropie (locales) objectivement mesurables.

On pourrait dire, par un certain raccourci, que la néguentropie c'est la notion du bien des scientifiques.

L'or est cher, mais ce n'est pas le seul fait de sa rareté et de sa demande.

C'est aussi le fait de ses propriétés physiques, l'or est le métal le plus malléable qui soit.

Ok donc avec cette définition, le chômeur a une valeur essentielle: celle de consommer et de servir de variable d'ajustement de la main d’œuvre humaine. Même si le capitaliste va présenter le chômeur comme un parasite, ce qui est assez cocasse pour un système basé sur le parasitisme. Par contre, si on dénie toute valeur au système marchand, la question n'a plus vraiment de sens objectif.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Virtuose_en_carnage a dit :

Ok donc avec cette définition, le chômeur a une valeur essentielle: celle de consommer et de servir de variable d'ajustement de la main d’œuvre humaine. Même si le capitaliste va présenter le chômeur comme un parasite, ce qui est assez cocasse pour un système basé sur le parasitisme. Par contre, si on dénie toute valeur au système marchand, la question n'a plus vraiment de sens objectif.

Consommer n'est pas une valeur ajoutée, c'est une valeur enlevée.

Il faut savoir raisonner objectivement :

quand je vais aux chiottes, je rends à la nature ce qu'elle m'a donné.

Mais convenez que cette transformation scatologique m'est imputable.

Objectivement, scientifiquement, la plus-value de mes bras et de mon cerveau doit être supérieure à la moins-value de mon caca, même si au fond de moi, j'en suis fier.

 

On subventionne les intermittents du spectacle.

Parce qu'on les aime bien, parce qu'ils sont fauchés mais sympas et drôles, et que la love-money ne connait pas de cours légal.

En outre, on écrit une chanson par amour de la vie, et non pas pour payer ses impôts, ou pour répondre à un carnet de commande.

Il existe une valeur ajoutée subjective non mesurable par le PIB.

Finalement, la mesure du PIB est de moins en moins représentative de la richesse.

Internet est une valeur ajoutée qui a échappé à cette mesure, à cause de sa gratuité.

Cette mesure n'est plus qu'un outil objectif et basic pour comparer deux époques ou deux nations.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
versys Membre 18 403 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Consommer n'est pas une valeur ajoutée, c'est une valeur enlevée.

Il faut savoir raisonner objectivement :

quand je vais aux chiottes, je rends à la nature ce qu'elle m'a donné.

Mais convenez que cette transformation scatologique m'est imputable.

Objectivement, scientifiquement, la plus-value de mes bras et de mon cerveau doit être supérieure à la moins-value de mon caca, même si au fond de moi, j'en suis fier.

Bravo... trop peu ont, comme toi, le courage et la clairvoyance d'en convenir, il faut être fier de ce que l'on offre à la collectivité.

Quand tu rends à la nature ce qu'elle t'a donné ou que tu offres la plus-value de tes bras et de ton cerveau, tu participes de la même manière à une contribution venue du fond de toi au profit de la Cause commune.

L'actualité brûlante démontre que certains élus de l'hémicycle sont beaucoup plus généreux que les autres en productions fondamentales.

La Démocratie sort elle gagnante de cette manne autant inespérée qu'abondante ??

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, versys a dit :

Bravo... trop peu ont, comme toi, le courage et la clairvoyance d'en convenir, il faut être fier de ce que l'on offre à la collectivité.

Quand tu rends à la nature ce qu'elle t'a donné ou que tu offres la plus-value de tes bras et de ton cerveau, tu participes de la même manière à une contribution venue du fond de toi au profit de la Cause commune.

L'actualité brûlante démontre que certains élus de l'hémicycle sont beaucoup plus généreux que les autres en productions fondamentales.

La Démocratie sort elle gagnante de cette manne autant inespérée qu'abondante ??

L'Assemblée a toujours connu des comportements de foule immatures.

Une foule a 15 ans d'âge mental global.

Pourtant, si elle est canalisée, elle peut battre certains grands joueurs d'échec.

Je propose le collier électrique : chaque fois qu'un député fait obstruction, il reçoit une décharge.

Même si, chez les chiens, ça peut amorcer un cercle vicieux, ça reste une idée de génie.

Champion du monde !

 

La majorité relative est prise dans un étau dirigiste.

Mais pour le RN, l'opposition n'est pas une fin en soi.

Il propose des amendements adultes.

Ils savent qu'ils peuvent gouverner.

Ils doivent donner des gages de maturité politique.

Alors que LFI adopte une posture de perdant.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
versys Membre 18 403 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, Fraction a dit :

L'Assemblée a toujours connu des comportements de foule immatures.

Une foule a 15 ans d'âge mental global.

Pourtant, si elle est canalisée, elle peut battre certains grands joueurs d'échec.

Je propose le collier électrique : chaque fois qu'un député fait obstruction, il reçoit une décharge.

Même si, chez les chiens, ça peut amorcer un cercle vicieux, ça reste une idée de génie.

Champion du monde !

 

La majorité relative est prise dans un étau dirigiste.

Mais pour le RN, l'opposition n'est pas une fin en soi.

Il propose des amendements adultes.

Ils savent qu'ils peuvent gouverner.

Ils doivent donner des gages de maturité politique.

Alors que LFI adopte une posture de perdant.

 

Tout à fait...

2027 sera le rendez-vous providentiel du Peuple de France et du frontisme.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)

Quelle est la valeur objective d'un homme sans travail ?

rien à foutre !: je ne travaille pas et je me trouve beaucoup de valeur . et j'emmerde ceux qui pensent que les sans travail ne valent que dalle. pourquoi se poser la question, d'ailleurs ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
à l’instant, versys a dit :

Tout à fait...

2027 sera le rendez-vous providentiel du Peuple de France et du frontisme.

On connait la mécanique fascisante :

Quand on est dans l'urgence, l'exécutif court-circuite le législatif et le judiciaire.

Et bien souvent, l'Assemblée est d'accord.

 

Le paroxysme de cet état d'urgence, c'est l'état policier,

auquel j'incorporerais l'état scientifique, technocratique.

La science a beaucoup de mal à décrire le Bien.

Mais elle sait reconnaitre et mesurer l'ordre et l'énergie.

 

La France est un état de droit chéri par nous tous, humains fréquentables.

Mais la droite nationale a tendance à déclarer que la situation est devenue hors de contrôle.

Le Conseil Constitutionnel censure toute discrimination, même "positive", COTOREP exceptée.

Pourtant, l'exécutif a besoin de discriminer, pour mieux diagnostiquer, localiser, et administrer ses interventions chirurgicales.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 901 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, BELUGA a dit :

Quelle est la valeur objective d'un homme sans travail ?

rien à foutre !: je ne travaille pas et je me trouve beaucoup de valeur . et j'emmerde ceux qui pensent que les sans travail ne valent que dalle. pourquoi se poser la question, d'ailleurs ?

Je parle de valeur objective.

Un enfant mongolien n'a pas de valeur objective.

Mais il a une valeur subjective.

La vertu est pluridimensionnelle, tout comme le temps.

 

Mais si, on vous aime, BELUGA.

On aime tous les humains, sans exception.

On doit faire du social avec les loosers congénitaux.

Parce qu'il y a un perdant en chacun de nous.

 

L'homme reconnut la qualité.

Mais la qualité n'était pas humaine.

Et la qualité absorba l'homme, jusqu'à l'infantilisation.

Aimer les enfants mongoliens, c'est préférer l'être à sa qualité.

 

Ma sœur a 56 ans, elle n'a presque jamais travaillé.

C'est une perdante.

Ma mère l'a hébergée, sans grand espoir d'insertion.

Mais ma sœur accepte de se faire infantiliser, de se faire donner des leçons.

Personnellement, ça me serait insupportable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Mais si, on vous aime, BELUGA.

Chic !:bisou:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×