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Qu'est-ce qui nous pousse à agir?


Ambre Agorn

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 898 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Ambre Agorn a dit :

 Et si ça renvoie à l'intention?

Objectif, Responsabilité, Congruence.

Agir avec intention comme si nous tenions notre destinée

Car si le futur est déjà pré configuré et destiner à nous accueillir, si tout etait joué, il nous appartient de faire comme si nous avions le choix du chemin car alors et alors seulement ce qu'on a fait dans sa vie résonne pour l'éternité 

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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)

Le peu de temps que l'on passe vivant et le fait qu'on en soit conscient ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, zenalpha a dit :

Objectif, Responsabilité, Congruence.

Agir avec intention comme si nous tenions notre destinée

Car si le futur est déjà pré configuré et destiner à nous accueillir, si tout etait joué, il nous appartient de faire comme si nous avions le choix du chemin car alors et alors seulement ce qu'on a fait dans sa vie résonne pour l'éternité 

Agir comme si

Mais agir comme si nous connaissions notre destin, c'est jouer du bluff constamment, non? Comment être sérieux un seul instant quand on sait qu'"on fait comme si"? Alors que notre destin est quelque chose qui pourrait sembler d'une gravité vitale. Tout n'est donc que folie, folie mortelle ou folie vitale?

il y a 7 minutes, guernica a dit :

Le peu de temps que l'on passe vivant et le fait qu'on en soit conscient ?

Je suis étonnée de la façon dont tout le monde dit être conscient de sa mort prochaine sans pour autant donner l'impression concrète de s'en inquiéter plus que ces quelques mots. Quand je pose la question, il y a toujours la même réponse: "bien sûr que j'en suis conscient", et pourtant, immanquablement les actes sont contradictoires, ou alors c'est qu'il est presque impossible de concrétiser réellement l'idée de sa propre mort en sursis.

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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Ambre Agorn a dit :

Agir comme si

Mais agir comme si nous connaissions notre destin, c'est jouer du bluff constamment, non? Comment être sérieux un seul instant quand on sait qu'"on fait comme si"? Alors que notre destin est quelque chose qui pourrait sembler d'une gravité vitale. Tout n'est donc que folie, folie mortelle ou folie vitale?

Je suis étonnée de la façon dont tout le monde dit être conscient de sa mort prochaine sans pour autant donner l'impression concrète de s'en inquiété plus que ces quelques mots. Quand je pose la question, il y a toujours la même réponse: "bien sûr que j'en suis conscient", et pourtant, immanquablement les actes sont contradictoires, ou alors c'est qu'il est presque impossible de concrétiser réellement l'idée de sa propre mort en sursis.

oui c'est pour ça qu'on s'invente des dieux et des paradis après la mort.

Bon, pas moi... Pour l'immortalité je préfère Jean Charon et ses électrons, qu'importe ce que je serais. En fait la notion de vie après la mort c'est surtout pour ceux qui restent...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 898 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 11 heures, Ambre Agorn a dit :

Agir comme si

Mais agir comme si nous connaissions notre destin, c'est jouer du bluff constamment, non? Comment être sérieux un seul instant quand on sait qu'"on fait comme si"? Alors que notre destin est quelque chose qui pourrait sembler d'une gravité vitale. Tout n'est donc que folie, folie mortelle ou folie vitale?

Je suis étonnée de la façon dont tout le monde dit être conscient de sa mort prochaine sans pour autant donner l'impression concrète de s'en inquiéter plus que ces quelques mots. Quand je pose la question, il y a toujours la même réponse: "bien sûr que j'en suis conscient", et pourtant, immanquablement les actes sont contradictoires, ou alors c'est qu'il est presque impossible de concrétiser réellement l'idée de sa propre mort en sursis.

M'est idée que la compréhension de l'ego est une porte de lecture du monde.

Soit on lit le monde au travers son ego et sa mort correspond en effet à une tragique fin empreinte de folie.

Soit on lit son ego au travers du monde et sa vie est un cadeau empli de sens qu'il vaut mieux honorer

Parce qu'entre le rejet de sa condition et de sa mort et la célébration de sa condition et de sa vie, rien n'aurait de sens si nous ne le donnions pas qu'il soit fictif ou réel.

Si l'univers est un univers bloc ou passé présent et futur coexistent dans une histoire pré écrite, de l'illusion d'avoir une certaine liberté nait le sens.

Si le futur est un néant sur lequel l'inertie du monde peut-être infléchie par nos actions, il y a nécessité de responsabiliser ses actions

Dans les 2 cas il y a passivité ou principe d'action, victimisation ou prise à partie 

A chacun son choix.

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Membre, 78ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 27 008 messages
Maitre des forums‚ 78ans‚
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Les sentiments nous poussent a  agir  ; aussi l'appat du gain ;  les éléments , etc.............  ta question me pousse a agir : répondre  ; :help:

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 13 heures, Ambre Agorn a dit :

Et bien, heureusement que ça ne se limite pas à ça pour tout le monde!

Je pense que c'est principalement ça pour tout le monde.

C'est d'ailleurs le message de cette chanson.

C'en est à tel point que lorsque les autres ont des préjugés sur nous, nous faisons tout, inconsciemment, pour les conforter (d'où les menaces du stéréotype, les effets pygmalion, etc.).

La société n'est qu'un jeu de miroir. La comédie humaine permanente est la farce à jouer par tous !

Un point de vue scientifique

https://www.canal-u.tv/chaines/les-amphis-de-france-5/ce-qui-fait-qu-on-fait-ce-qu-on-fait

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)
Le 27/02/2023 à 19:14, Ambre Agorn a dit :

Je différencie forcément la réaction de l'action. Réagir est, sémantiquement parlant, un automatisme suite à un stimulus, tandis que l'action se veut initiale. Cependant, philosophiquement parlant, je ne vois pas trop de différence entre l'un et l'autre, bien que je cherche ce que pourrait être l'action sans réaction. Mais cela est-il seulement possible ou accessible?

L'élément déclencheur.

L'action sans réaction? toute action engendre une réaction , c'est la loi de la physique dont nous ne pouvons nous en dissocier.

L'initiative de l'action est une réaction.

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 545 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Le 27/02/2023 à 19:14, Ambre Agorn a dit :

Bonsoir Eriu
Je n'avais pas fait attention à ton intervention. D'ailleurs, je n'ai pas bien compris, pourrais-tu développer, s'il te plaît?

Je différencie forcément la réaction de l'action. Réagir est, sémantiquement parlant, un automatisme suite à un stimulus, tandis que l'action se veut initiale. Cependant, philosophiquement parlant, je ne vois pas trop de différence entre l'un et l'autre, bien que je cherche ce que pourrait être l'action sans réaction. Mais cela est-il seulement possible ou accessible?

Bonjour Ambre Agorn 

Ah ben , il n'y a pas grand chose à comprendre :) une raison , l'envie de continuer . Un évènement et ça peut basculer . 

Autant de gens , autant de personnalités , de parcours de vie qui vont faire que pour un qui aura tout perdu continuera à avancer , à agir ( colibri et sa goutte d'eau) là où pour un autre un divorce ou la perte de son boulot sera la fin du monde . Pourquoi ? tellement de critères . Comment on se perçoit , soi, dans les différents cercles ( entourage , travail , société etc..) , quelles attentes , nos évolutions , nos fragilités et nos forces , l'utilité , la légitimité  ( physiques et mentales ) , valeurs etc.. des touts et des riens 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 22 heures, Quasi-Modo a dit :

Je pense que c'est principalement ça pour tout le monde.

C'est d'ailleurs le message de cette chanson.

C'en est à tel point que lorsque les autres ont des préjugés sur nous, nous faisons tout, inconsciemment, pour les conforter (d'où les menaces du stéréotype, les effets pygmalion, etc.).

La société n'est qu'un jeu de miroir. La comédie humaine permanente est la farce à jouer par tous !

Un point de vue scientifique

https://www.canal-u.tv/chaines/les-amphis-de-france-5/ce-qui-fait-qu-on-fait-ce-qu-on-fait

D'ailleurs selon ces expériences de psychologie sociale (rendre un billet tombé d'une poche avec/sans engagement, non-assistance à personne en danger, effet d'étiquetage), peut-être qu'il est encore davantage question d'estime de soi aussi (le passant à qui on vient de dire qu'il était quelqu'un de bien rend presque systématiquement le billet). Dans l'exemple de la non assistance à personne en danger, plus il y a de personnes pouvant intervenir, moins les gens interviennent, et moins rapidement, car il y a une dilution de la responsabilité, donc on ne pourra pas leur coller l'étiquette de témoin passif (ce qui est le cas quand ils sont seuls, donc à ce moment là la volonté de ne pas être responsable d'un malheur dont ils seraient les seuls témoins pousse 100% des personnes à agir très vite). Dans les effets d'étiquetage, nous oublions toutefois le caractère autoréalisateur des jugements sociaux, y compris les jugements négatifs.

C'est comme s'il y avait la volonté de rester fidèle à l'image de soi qu'on s'est construite. Y compris si cela implique de se conformer aux pires stéréotypes.

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 702 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je commence à comprendre que pour faire l' expérience de la plus petite à la plus grosse somme de billets il fallait en plus des caméras des policiers.   

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)
Le 22/02/2023 à 22:11, Ambre Agorn a dit :

Toute la question est là:

Qu'est-ce qui nous pousse à agir?

C'est drôle, vu qu'agir signifie déjà "pousser"! Des doutes? Fouillez l'étymologie du mot et vous trouverez pourquoi je dis ça.

Agir, c'est pousser son troupeau, c'est faire naître une chaîne d'effets, c'est provoquer quelque chose qui "bouge", qui mute.

Maslow avait sa réponse, Freud sans doute aussi, les épicuriens la vivaient, et bien d'autres encore. Pourtant, je n'ai rien lu ou entendu qui me fasse dire:"ha, oui! Je me reconnais, c'est en effet ceci qui me pousse à agir!"

Tout le monde peut répondre à cette question, momentanément, instantanément. Mais, à bien y réfléchir, toutes les raisons avancées sont balayées comme neige au souffle d'une éruption solaire. En tout cas, beaucoup de réponses se sont présentées et aucune n'a tenu longtemps le coup, balayée par une autre raison plus forte, plus impérieuse. Et aucune ne tient longtemps le devant de la scène.

L'espèce humaine est née, selon certains, avec une immensité de conjonctures hasardeuses. Parler du passé à partir de la vision du présent est un piège, car alors tout s'explique et on pourrait croire à la prédestination, à la possibilité de prédire l'avenir car le passé est tellement prévisible et logique!

 

Les philosophes parlent de bonheur, d'autres d'ataraxie, d'apathie, de jouissance, etc. C'est sans doute trivial mais à mon sens, c'est ça qui nous pousse à agir. Nous existons et cherchons à jouir de notre existence et à éviter d'en souffrir. Nos actions s'orientent vers les différentes stratégies pour y parvenir. Notre corps est modelé pour être stimulé par différentes choses et pour exister d'une manière plus ou moins déterminée. Raison pour laquelle nos motivations sont souvent les mêmes d'une manière générale. Au fil des âges les mêmes personnalités, les mêmes caractères se retrouvent et les mêmes problématiques se répètent sous différentes formes. Nous sommes uniques et en même temps si semblables aux autres.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 25/02/2023 à 05:27, Ambre Agorn a dit :

Bonsoir

Oui, vous avez raison: votre intervention n'était pas spécifiquement scientifique. Cela dit, votre réponse concerne la question: pourquoi agissons-nous?" Alors que ma question est bien: qu'est-ce qui nous fait agir?

Je vous ai répondu en soulignant le fait que vous aviez, pari des milliers de réponses possibles, choisi l'une d'elle. Justement, qu'est-ce qui motive votre réponse? C'est sans doute indiscret, et je ne tiens pas spécifiquement que vous y répondiez, mais je voulais essayer de vous faire comprendre plus précisément ma question.

@Don Juan à utilisé un autre mot, il a parlé d'intention, là où j'ai utilisé le mot motivation. (d'ailleurs, Don Juan, vous poser la même question que moi formulée différemment)

En fait, @Don Juan et @Wave1, j'ai une idée derrière la tête, une sorte de théorie. Seulement je me rends compte que, lorsqu'une idée pousse au creux des replis du cerveau, tout ce qu'on observe tente de confirmer ce que l'on pense. Alors je voulais sonder s'il y avait des personnes qui avaient déjà rencontré la même idée, la même théorie, ou quelque chose près.

J'ai l'impression de n'être pas suffisamment compréhensible, alors je vais vous parler par exemple.

Il fut un temps où j'avais deux boulots: de nuit avec un patron et des collègues, et de jour avec des clients. Quand je me levais de nuit, je me disais: "Aller! Courage". Cette simple injonction suffisait à me donner l'impulsion. Je dirai que ma motivation était à la hauteur du défi: pas bien haute. La fatigue aidant, cela ne suffisait plus. Pour me lever, il fallait que je pense à mes collègues que je ne voulais pas laisser dans la panade. Ma motivation était alors un peu plus forte pour contrebalancer la fatigue. Au fur et à mesure, les motivations changeaient obligatoirement pour que je trouve la force de me lever. Cependant, un moment, je n'avais plus d'arguments, je n'avais plus de raisons valables à la hauteur de la difficulté rencontrée. Pourtant je n'ai manqué aucune journée. Je me pose alors cette question: qu'est-ce qui me motivait? Quelle intention j'avais tout au long de mes journées qui dépassait toutes les raisons premières que j'invoquais, et qui, au final, n'étaient sans doute pas décisives?

Quand j'interroge une personne, j'entends les raisons qu'elle avance pour illustrer, expliquer ou justifier ses actes. Mais, parfois il n'y a pas d'explication, c'est incompréhensible, il n'y a pas de logique semble-t-il, pas de raisons valables pour expliquer ce qui se passe ou s'est passé. Les scientifiques du comportement ou de la psychologie donnent des explications qui sont observables, plus ou moins conscientes ou inconscientes, mais quand je les écoute, il y a toujours un moment où ce qu'ils disent ne s'appliquent plus, ou qu'il n'y a pas encore d'explication. Comme si, une bonne partie de "nous" (englobez qui vous voulez dans ce nous) était agitée par des motivations que nous ne conscientisons pas, peut-être parce qu'elles ne sont pas de nous, ou alors qu'elles sont de nous, mais profondément inscrites au secret des cellules.

...j'espère avoir été plus claire!

Belle réflexion ! Bonne analyse !

Je me demande si ce qui nous pousse à agir, en tout cas j'en suis presque sûr pour moi, c'est que nous nous mentons !...

En ce sens que nous jouons à nous persuader que notre action a de l'importance, est quasi essentielle... 

Alors qu'elle est objectivement minuscule.

Il y a aussi une composante réussite. Si nous sommes satisfait (un peu) de ce qui est réalisé, cela nous pousse à aller plus loin...

C'est dans le détail : la réussite est motivante en soi. J'y arrive, j'y arrive mieux... pourquoi ne pas continuer... Y arriver encore mieux ? Il y a la satisfaction d'avoir pigé un truc qui vous échappait...

En ce moment, Je peins une cruche corinthienne genre :

Capturecorinthe.thumb.JPG.93bc370c2c2360f85713a5503003609d.JPG

Quel boulot ! Des heures !

Mais à mesure que j'avance, elle me plaît et j'ai plus envie de continuer.

 Les pattes des bestioles... au début je ne les comprenais pas. Mais à force d'en faire, JE LES SENS ! maintenant, je les fais au pif et... elles son bien... Je les sens ! Chaque animal est une oeuvre en soi ! Même s'il ne fait que quelques centimètres... :)

N'empêche qu'on peut juger et avancer : les deux oiseaux sont parfaits. le lion du milieu aussi  -à peine un peu trop long-,  le sanglier et le bouquetin ou la chèvre en haut à droite, parfaits aussi... Mais le sphynx a les pattes de devant trop étirées et le bélier du bas est trop maigre...

...Etc.

"Il ne faut méditer que les brosses à la main !" là c'est le cas de le dire ! :)

 

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Membre, 125ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 125ans‚
Posté(e)

C’est la connaissance de toute chose et surtout de soi-même qui nous pousse à agir. S’ignorer soi-même, revient à dire ignorer l’homme, donc tu dois connaitre l’homme pour connaitre tes actions et le fait de bouger.

Notre corps contient une âme et aussi un esprit, or nous ne connaissons rien de ces entités subjectives l’homme ne peut se détacher de son âme, sinon il meurt et de son esprit sinon s’il bouge il va dans le mauvais sens, il fait partie intégrante de ces deux entités. Le corps ne commande pas ce sont des éléments subjectifs qui commandent à notre corps. Nous pouvons dire d’ores et déjà que le corps n’est rien ; il ne commande pas, ce n’est que le subjectif qui commande. Mais alors c’est quoi ce subjectif ?

Pour te connaitre donc tu dois connaitre et reconnaitre ton esprit et non uniquement ton âme qui te fait bouger, alors que l’esprit est pareil à une chose invisible qui est enfermée dans ton âme et c’est elle qui te fait bouger, tu vas dans le bon sens si ton âme renferme de l’esprit et dans le mauvais sens ou moitie ou un peu si ton âme ne possède pas d’esprit tu vas agir oui mais dans le mauvais sens, ou uniquement la moitie si ton âme renferme la moitie.

Mais comment remplir son âme par de l’esprit ? c’est une question

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, diffn a dit :

Mais comment remplir son âme par de l’esprit ? c’est une question

Avec la cruche corinthienne de monsieur @Blaquière peut être ? Très jolie par ailleurs :happy:

On pourrait aussi imaginer un ustensile pour pouvoir verser de l'esprit dans sa cruche. Nos cruches se remplissent donnant ainsi l'impulsion nécessaire à l'action :hum:

A manier avec précaution toutefois car tant va la cruche à l'eau ...

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Membre, 125ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 125ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, al-flamel a dit :

Avec la cruche corinthienne de monsieur @Blaquière peut être ? Très jolie par ailleurs :happy:

On pourrait aussi imaginer un ustensile pour pouvoir verser de l'esprit dans sa cruche. Nos cruches se remplissent donnant ainsi l'impulsion nécessaire à l'action :hum:

A manier avec précaution toutefois car tant va la cruche à l'eau ...

Nous allons appeler ce que tu viens de dire ‘’faire de l’esprit’’ cet esprit, si nous appelons ça de l’esprit, tu l’as sorti d’où ?

 

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Membre, 125ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 125ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, diffn a dit :

Nous allons appeler ce que tu viens de dire ‘’faire de l’esprit’’ cet esprit, si nous appelons ça de l’esprit, tu l’as sorti d’où ?

 

Nous disons bien une belle âme, comment cette âme devient belle ? c’est par l’esprit, il faudrait faire des efforts dans beaucoup de domaines, pour que ton âme renferme de l’esprit et deviendra une belle âme. Les trappistes et les soufis travaillent dans ce sens, mais pour réussir, ils emploient des moyens draconiens.  

C’est en ce sens, que le précepte delphique connais-toi toi-même constitue un conseil de sagesse morale

Les philosophes anciens parlent d’un concept Delphique, qui est de se connaitre soi-même, mais en réalité, l’immortalité de l’âme n’existe pas, personne ne peut prouver une subjectivité, mais ce qui reste parmi les hommes c’est l’esprit tu fais du bien, tu construis une école ou tu inventes une voiture, tu resteras gravé dans la mémoire des gens, ton esprit voyagera dans le temps. Donc c’est ton esprit qui commande, dans le bien, et dans le mal si tu ne possèdes pas de l’esprit, tu seras mort pour toujours.

Ton esprit par exemple te commande de faire du sport ou de combattre ta cupidité, ou de travailler pour nourrir tes enfants…là tu bouges. Celui qui ne bouge pas est mort, il ne possède pas de l’esprit qui le fait bouger dans le bon sens. Celui dont son âme ne possède pas du tout de l’esprit, il peut aussi bouger, mais dans le mauvais sens. 

 Si la connaissance de soi est une question, pour les anciens, morale pour Pascal, ça servira surtout à régler sa vie. Oui dans le sens où il est dit c’est-à-dire régler pour tenir la route, aller tout droit au lieu de tergiverser. Donc cette question de bouger philosophiquement parlant pour qu’elle rentre dans notre compréhension, il faudrait qu’elle sorte de la subjectivité. Ce n’est pas une question uniquement morale, mais surtout pratique. La question est comment bouger et quels sont les éléments qui te permettent de bien bouger, nous pouvons ainsi sortir de la subjectivité et devenir pratiques.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, al-flamel a dit :

Avec la cruche corinthienne de monsieur @Blaquière peut être ? Très jolie par ailleurs :happy:

On pourrait aussi imaginer un ustensile pour pouvoir verser de l'esprit dans sa cruche. Nos cruches se remplissent donnant ainsi l'impulsion nécessaire à l'action :hum:

A manier avec précaution toutefois car tant va la cruche à l'eau ...

Tant va pichier èn taverno qu'a la fin lou broussoun li resto dins la man !

(Tant va pichet en taverne qu'à la fin le goulot lui reste dans la main !)

:laugh:

Il y a 19 heures, diffn a dit :

Mais comment remplir son âme par de l’esprit ? c’est une question

Mais c'est parce que l'esprit... fuit ! (dans tous les sens du terme)

 

Il faudrait arrêter de parler avec assurances de choses qui n'existent pas comme les dragons, les fées, l'âme, Dieu ou les fantômes...

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, diffn a dit :

Nous disons bien une belle âme, comment cette âme devient belle ? c’est par l’esprit, il faudrait faire des efforts dans beaucoup de domaines, pour que ton âme renferme de l’esprit et deviendra une belle âme. Les trappistes et les soufis travaillent dans ce sens, mais pour réussir, ils emploient des moyens draconiens.  

C’est en ce sens, que le précepte delphique connais-toi toi-même constitue un conseil de sagesse morale

Les philosophes anciens parlent d’un concept Delphique, qui est de se connaitre soi-même, mais en réalité, l’immortalité de l’âme n’existe pas, personne ne peut prouver une subjectivité, mais ce qui reste parmi les hommes c’est l’esprit tu fais du bien, tu construis une école ou tu inventes une voiture, tu resteras gravé dans la mémoire des gens, ton esprit voyagera dans le temps. Donc c’est ton esprit qui commande, dans le bien, et dans le mal si tu ne possèdes pas de l’esprit, tu seras mort pour toujours.

Ton esprit par exemple te commande de faire du sport ou de combattre ta cupidité, ou de travailler pour nourrir tes enfants…là tu bouges. Celui qui ne bouge pas est mort, il ne possède pas de l’esprit qui le fait bouger dans le bon sens. Celui dont son âme ne possède pas du tout de l’esprit, il peut aussi bouger, mais dans le mauvais sens. 

 Si la connaissance de soi est une question, pour les anciens, morale pour Pascal, ça servira surtout à régler sa vie. Oui dans le sens où il est dit c’est-à-dire régler pour tenir la route, aller tout droit au lieu de tergiverser. Donc cette question de bouger philosophiquement parlant pour qu’elle rentre dans notre compréhension, il faudrait qu’elle sorte de la subjectivité. Ce n’est pas une question uniquement morale, mais surtout pratique. La question est comment bouger et quels sont les éléments qui te permettent de bien bouger, nous pouvons ainsi sortir de la subjectivité et devenir pratiques.

Ce que vous appelez esprit à mes yeux me fait penser à un ensemble d'idées. Ensemble d'idées qui sont bien des phénomènes mentaux (et en parallèle des phénomènes physiques) mais ces idées n'ont pas d'orientation morale en soi, à mon sens. 

Je veux dire que votre âme peut aussi bien être habité d'un esprit bon que mauvais. 

J'aime bien cette idée de graver dans la mémoire des autres son esprit par l'oeuvre. Comme si l'oeuvre représentait un fétiche, un avatar de l'esprit qui l'a conçu.

Mais sans avatar, sans fétiche, l'esprit ne survit pas. Je pense donc que pour cultiver l'esprit, il nous faut cultiver le corps.

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