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Qu'est-ce qui nous pousse à agir?


Ambre Agorn

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

Toute la question est là:

Qu'est-ce qui nous pousse à agir?

C'est drôle, vu qu'agir signifie déjà "pousser"! Des doutes? Fouillez l'étymologie du mot et vous trouverez pourquoi je dis ça.

Agir, c'est pousser son troupeau, c'est faire naître une chaîne d'effets, c'est provoquer quelque chose qui "bouge", qui mute.

Maslow avait sa réponse, Freud sans doute aussi, les épicuriens la vivaient, et bien d'autres encore. Pourtant, je n'ai rien lu ou entendu qui me fasse dire:"ha, oui! Je me reconnais, c'est en effet ceci qui me pousse à agir!"

Tout le monde peut répondre à cette question, momentanément, instantanément. Mais, à bien y réfléchir, toutes les raisons avancées sont balayées comme neige au souffle d'une éruption solaire. En tout cas, beaucoup de réponses se sont présentées et aucune n'a tenu longtemps le coup, balayée par une autre raison plus forte, plus impérieuse. Et aucune ne tient longtemps le devant de la scène.

L'espèce humaine est née, selon certains, avec une immensité de conjonctures hasardeuses. Parler du passé à partir de la vision du présent est un piège, car alors tout s'explique et on pourrait croire à la prédestination, à la possibilité de prédire l'avenir car le passé est tellement prévisible et logique!

 

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Membre, 44ans Posté(e)
Wave1 Membre 528 messages
Forumeur alchimiste ‚ 44ans‚
Posté(e)

C'est peut-être une loi universelle comme la loi de la gravitation qui nous pousse à agir. Toutes les particules sont en mouvement constant alors pourquoi nous humains nous serions immobile ? Nietzsche disait si on avait l'œil plus aigu on verrait tout en mouvement.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

L'action ne voit que la réussite. Aucune action n'est entreprise pour être ratée.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Wave1 a dit :

C'est peut-être une loi universelle comme la loi de la gravitation qui nous pousse à agir. Toutes les particules sont en mouvement constant alors pourquoi nous humains nous serions immobile ? Nietzsche disait si on avait l'œil plus aigu on verrait tout en mouvement.

Ha! Peut-être n'ai-je pas été assez précise dans ma question! Je ne parle pas d'un point de vue scientifique: "tout corps plongé dans un liquide ressort mouillé", mais je parlais de moteur d'action, l'intention qui domine notre mobilité, et celle des animaux, et autres organismes. Sans n'y a-t-il pas de réponse à cette question.

Votre façon de répondre image bien ma question. C'est à dire qu'il y avait potentiellement des milliers de façons de répondre à ma question. Cependant, vous en avez choisi une. Qu'est-ce qui a motivé votre réponse? Qu'est-ce qui vous a poussé à me faire cette réponse plutôt qu'une autre?

il y a 44 minutes, Talon 1 a dit :

L'action ne voit que la réussite. Aucune action n'est entreprise pour être ratée.

Et donc?

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 545 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)

Bonjour ( me suis rendu compte que je ne saluais plus du tout )

Je vais prendre un contre-pied avec °et donc "agir" c'est une envie de vivre et pour cela il faut bouger , se pousser , se bousculer et rentrer en relation , en collision aussi parfois avec soi ,  les autres et l'environnement . 

°Le syndrome de glissement semble partager des symptômes communs avec la dépression, comme une indifférence, une apathie, une clinophilie, un refus de la communication, un repli et un mutisme.

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Membre, 44ans Posté(e)
Wave1 Membre 528 messages
Forumeur alchimiste ‚ 44ans‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, Ambre Agorn a dit :

Ha! Peut-être n'ai-je pas été assez précise dans ma question! Je ne parle pas d'un point de vue scientifique: "tout corps plongé dans un liquide ressort mouillé", mais je parlais de moteur d'action, l'intention qui domine notre mobilité, et celle des animaux, et autres organismes. Sans n'y a-t-il pas de réponse à cette question.

Votre façon de répondre image bien ma question. C'est à dire qu'il y avait potentiellement des milliers de façons de répondre à ma question. Cependant, vous en avez choisi une. Qu'est-ce qui a motivé votre réponse? Qu'est-ce qui vous a poussé à me faire cette réponse plutôt qu'une autre?

Ma réponse n'est pas du tout scientifique mais elle est bien philosophique !

Dans notre univers tout est en mouvement, tout est en évolution sans parler de l'entropie. Le zéro absolue n'existe pas. Par conséquent nous être humains qui faisons partie intégrante de cet univers, nous sommes nous aussi en constant mouvement ou évolution car notre univers est ainsi fait. Encore une fois c'est seulement un point de vue philosophique...

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Et donc?

Hé bé là c'est raté.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Ambre Agorn a dit :

Toute la question est là:

Qu'est-ce qui nous pousse à agir?

C'est drôle, vu qu'agir signifie déjà "pousser"! Des doutes? Fouillez l'étymologie du mot et vous trouverez pourquoi je dis ça.

Agir, c'est pousser son troupeau, c'est faire naître une chaîne d'effets, c'est provoquer quelque chose qui "bouge", qui mute.

Maslow avait sa réponse, Freud sans doute aussi, les épicuriens la vivaient, et bien d'autres encore. Pourtant, je n'ai rien lu ou entendu qui me fasse dire:"ha, oui! Je me reconnais, c'est en effet ceci qui me pousse à agir!"

Tout le monde peut répondre à cette question, momentanément, instantanément. Mais, à bien y réfléchir, toutes les raisons avancées sont balayées comme neige au souffle d'une éruption solaire. En tout cas, beaucoup de réponses se sont présentées et aucune n'a tenu longtemps le coup, balayée par une autre raison plus forte, plus impérieuse. Et aucune ne tient longtemps le devant de la scène.

L'espèce humaine est née, selon certains, avec une immensité de conjonctures hasardeuses. Parler du passé à partir de la vision du présent est un piège, car alors tout s'explique et on pourrait croire à la prédestination, à la possibilité de prédire l'avenir car le passé est tellement prévisible et logique!

 

Le berger pousse son troupeau et le troupeau agit, il se meut dans la direction que le berger lui implique de suivre.

Le mouvement du troupeau semble être le produit d'un accord entre les pattes des brebis et la volonté qui a pu se former dans leur cerveau, Mais en fait non, la volonté qui a mis en action le troupeau est à la fois étrangère et intérieure à chaque cerveau de brebis, de même pour l'entité que représente le troupeau.

Le vent secoue l'arbre, l'arbre "agit", son mouvement n'est pas le sien propre mais une traduction de la force ou de la volonté du vent. Si l'on observe le mouvement de l'arbre lorsqu'il n'y a pas de vent, il semble que celui-ci est inerte, et il l'est, par rapport à ce qu'il était lorsque le vent l'agitait dans un sens ou un autre sans laisser une grande possibilité à l'arbre de résister.

Si celui-ci choisi de résister, il risque la rupture et la chute, l'intention du vent se montrera souvent supérieure à celle de l'arbre.

Mais l'arbre agit encore et toujours, même quand le vent et son intention sont absents, il négocie avec le soleil pour sa photosynthèse, qui lui permettra de croître, si l'intention du soleil ou de la pluie se montre solidaire de l'intention de l'arbre; qui sans doute est bien de croître.

Et pour nous, hommes ou animaux, y a t-il une intention invisible qui nous agite, nous fait naître ou grandir ou nous entre-tuer, et bien d'autres choses encore ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 23/02/2023 à 11:19, Wave1 a dit :

Ma réponse n'est pas du tout scientifique mais elle est bien philosophique !

Dans notre univers tout est en mouvement, tout est en évolution sans parler de l'entropie. Le zéro absolue n'existe pas. Par conséquent nous être humains qui faisons partie intégrante de cet univers, nous sommes nous aussi en constant mouvement ou évolution car notre univers est ainsi fait. Encore une fois c'est seulement un point de vue philosophique...

Bonsoir

Oui, vous avez raison: votre intervention n'était pas spécifiquement scientifique. Cela dit, votre réponse concerne la question: pourquoi agissons-nous?" Alors que ma question est bien: qu'est-ce qui nous fait agir?

Je vous ai répondu en soulignant le fait que vous aviez, pari des milliers de réponses possibles, choisi l'une d'elle. Justement, qu'est-ce qui motive votre réponse? C'est sans doute indiscret, et je ne tiens pas spécifiquement que vous y répondiez, mais je voulais essayer de vous faire comprendre plus précisément ma question.

@Don Juan à utilisé un autre mot, il a parlé d'intention, là où j'ai utilisé le mot motivation. (d'ailleurs, Don Juan, vous poser la même question que moi formulée différemment)

En fait, @Don Juan et @Wave1, j'ai une idée derrière la tête, une sorte de théorie. Seulement je me rends compte que, lorsqu'une idée pousse au creux des replis du cerveau, tout ce qu'on observe tente de confirmer ce que l'on pense. Alors je voulais sonder s'il y avait des personnes qui avaient déjà rencontré la même idée, la même théorie, ou quelque chose près.

J'ai l'impression de n'être pas suffisamment compréhensible, alors je vais vous parler par exemple.

Il fut un temps où j'avais deux boulots: de nuit avec un patron et des collègues, et de jour avec des clients. Quand je me levais de nuit, je me disais: "Aller! Courage". Cette simple injonction suffisait à me donner l'impulsion. Je dirai que ma motivation était à la hauteur du défi: pas bien haute. La fatigue aidant, cela ne suffisait plus. Pour me lever, il fallait que je pense à mes collègues que je ne voulais pas laisser dans la panade. Ma motivation était alors un peu plus forte pour contrebalancer la fatigue. Au fur et à mesure, les motivations changeaient obligatoirement pour que je trouve la force de me lever. Cependant, un moment, je n'avais plus d'arguments, je n'avais plus de raisons valables à la hauteur de la difficulté rencontrée. Pourtant je n'ai manqué aucune journée. Je me pose alors cette question: qu'est-ce qui me motivait? Quelle intention j'avais tout au long de mes journées qui dépassait toutes les raisons premières que j'invoquais, et qui, au final, n'étaient sans doute pas décisives?

Quand j'interroge une personne, j'entends les raisons qu'elle avance pour illustrer, expliquer ou justifier ses actes. Mais, parfois il n'y a pas d'explication, c'est incompréhensible, il n'y a pas de logique semble-t-il, pas de raisons valables pour expliquer ce qui se passe ou s'est passé. Les scientifiques du comportement ou de la psychologie donnent des explications qui sont observables, plus ou moins conscientes ou inconscientes, mais quand je les écoute, il y a toujours un moment où ce qu'ils disent ne s'appliquent plus, ou qu'il n'y a pas encore d'explication. Comme si, une bonne partie de "nous" (englobez qui vous voulez dans ce nous) était agitée par des motivations que nous ne conscientisons pas, peut-être parce qu'elles ne sont pas de nous, ou alors qu'elles sont de nous, mais profondément inscrites au secret des cellules.

...j'espère avoir été plus claire!

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Membre, 44ans Posté(e)
Wave1 Membre 528 messages
Forumeur alchimiste ‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

Bonsoir

Oui, vous avez raison: votre intervention n'était pas spécifiquement scientifique. Cela dit, votre réponse concerne la question: pourquoi agissons-nous?" Alors que ma question est bien: qu'est-ce qui nous fait agir?

Je vous ai répondu en soulignant le fait que vous aviez, pari des milliers de réponses possibles, choisi l'une d'elle. Justement, qu'est-ce qui motive votre réponse? C'est sans doute indiscret, et je ne tiens pas spécifiquement que vous y répondiez, mais je voulais essayer de vous faire comprendre plus précisément ma question.

@Don Juan à utilisé un autre mot, il a parlé d'intention, là où j'ai utilisé le mot motivation. (d'ailleurs, Don Juan, vous poser la même question que moi formulée différemment)

En fait, @Don Juan et @Wave1, j'ai une idée derrière la tête, une sorte de théorie. Seulement je me rends compte que, lorsqu'une idée pousse au creux des replis du cerveau, tout ce qu'on observe tente de confirmer ce que l'on pense. Alors je voulais sonder s'il y avait des personnes qui avaient déjà rencontré la même idée, la même théorie, ou quelque chose près.

J'ai l'impression de n'être pas suffisamment compréhensible, alors je vais vous parler par exemple.

Il fut un temps où j'avais deux boulots: de nuit avec un patron et des collègues, et de jour avec des clients. Quand je me levais de nuit, je me disais: "Aller! Courage". Cette simple injonction suffisait à me donner l'impulsion. Je dirai que ma motivation était à la hauteur du défi: pas bien haute. La fatigue aidant, cela ne suffisait plus. Pour me lever, il fallait que je pense à mes collègues que je ne voulais pas laisser dans la panade. Ma motivation était alors un peu plus forte pour contrebalancer la fatigue. Au fur et à mesure, les motivations changeaient obligatoirement pour que je trouve la force de me lever. Cependant, un moment, je n'avais plus d'arguments, je n'avais plus de raisons valables à la hauteur de la difficulté rencontrée. Pourtant je n'ai manqué aucune journée. Je me pose alors cette question: qu'est-ce qui me motivait? Quelle intention j'avais tout au long de mes journées qui dépassait toutes les raisons premières que j'invoquais, et qui, au final, n'étaient sans doute pas décisives?

Quand j'interroge une personne, j'entends les raisons qu'elle avance pour illustrer, expliquer ou justifier ses actes. Mais, parfois il n'y a pas d'explication, c'est incompréhensible, il n'y a pas de logique semble-t-il, pas de raisons valables pour expliquer ce qui se passe ou s'est passé. Les scientifiques du comportement ou de la psychologie donnent des explications qui sont observables, plus ou moins conscientes ou inconscientes, mais quand je les écoute, il y a toujours un moment où ce qu'ils disent ne s'appliquent plus, ou qu'il n'y a pas encore d'explication. Comme si, une bonne partie de "nous" (englobez qui vous voulez dans ce nous) était agitée par des motivations que nous ne conscientisons pas, peut-être parce qu'elles ne sont pas de nous, ou alors qu'elles sont de nous, mais profondément inscrites au secret des cellules.

...j'espère avoir été plus claire!

Je crois comprendre ce que vous essayez de dire, mais je n'ai pas de réponse à la question "Qu'est-ce qui nous fait agir ?"...

Pour moi votre question est la même que si on se demandait "Qu'est-ce qui fait que nous respirons ?", il y a certes une explication scientifique à cette question mais à part ça philosophiquement on ne peut pas trouver une réponse à une telle question... peut-être c'est un automatisme.

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)
Le 22/02/2023 à 22:11, Ambre Agorn a dit :

Toute la question est là:

Qu'est-ce qui nous pousse à agir?

C'est drôle, vu qu'agir signifie déjà "pousser"! Des doutes? Fouillez l'étymologie du mot et vous trouverez pourquoi je dis ça.

Agir, c'est pousser son troupeau, c'est faire naître une chaîne d'effets, c'est provoquer quelque chose qui "bouge", qui mute.

Maslow avait sa réponse, Freud sans doute aussi, les épicuriens la vivaient, et bien d'autres encore. Pourtant, je n'ai rien lu ou entendu qui me fasse dire:"ha, oui! Je me reconnais, c'est en effet ceci qui me pousse à agir!"

Tout le monde peut répondre à cette question, momentanément, instantanément. Mais, à bien y réfléchir, toutes les raisons avancées sont balayées comme neige au souffle d'une éruption solaire. En tout cas, beaucoup de réponses se sont présentées et aucune n'a tenu longtemps le coup, balayée par une autre raison plus forte, plus impérieuse. Et aucune ne tient longtemps le devant de la scène.

L'espèce humaine est née, selon certains, avec une immensité de conjonctures hasardeuses. Parler du passé à partir de la vision du présent est un piège, car alors tout s'explique et on pourrait croire à la prédestination, à la possibilité de prédire l'avenir car le passé est tellement prévisible et logique!

Réagir par rapport à ce qui ne nous sied pas.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Ambre Agorn a dit :

Bonsoir

 

@Don Juan à utilisé un autre mot, il a parlé d'intention, là où j'ai utilisé le mot motivation. (d'ailleurs, Don Juan, vous poser la même question que moi formulée différemment)

Je crois qu'on ne peut que se poser la question, la réponse reste inaccessible. Mais tu sais ce qu'on dit parfois :" la question n’apparaît que lorsque l'a réponse remue au fond de nous".

Il y a 6 heures, Ambre Agorn a dit :

En fait, @Don Juan et @Wave1, j'ai une idée derrière la tête, une sorte de théorie. Seulement je me rends compte que, lorsqu'une idée pousse au creux des replis du cerveau, tout ce qu'on observe tente de confirmer ce que l'on pense. Alors je voulais sonder s'il y avait des personnes qui avaient déjà rencontré la même idée, la même théorie, ou quelque chose près.

J'ai l'impression de n'être pas suffisamment compréhensible, alors je vais vous parler par exemple.

Il fut un temps où j'avais deux boulots: de nuit avec un patron et des collègues, et de jour avec des clients. Quand je me levais de nuit, je me disais: "Aller! Courage". Cette simple injonction suffisait à me donner l'impulsion. Je dirai que ma motivation était à la hauteur du défi: pas bien haute. La fatigue aidant, cela ne suffisait plus. Pour me lever, il fallait que je pense à mes collègues que je ne voulais pas laisser dans la panade. Ma motivation était alors un peu plus forte pour contrebalancer la fatigue. Au fur et à mesure, les motivations changeaient obligatoirement pour que je trouve la force de me lever. Cependant, un moment, je n'avais plus d'arguments, je n'avais plus de raisons valables à la hauteur de la difficulté rencontrée. Pourtant je n'ai manqué aucune journée. Je me pose alors cette question: qu'est-ce qui me motivait? Quelle intention j'avais tout au long de mes journées qui dépassait toutes les raisons premières que j'invoquais, et qui, au final, n'étaient sans doute pas décisives?

La motivation, comme le mot l'indique par sa racine, est un moteur. Mais un moteur sans l'énergie qui peut le faire tourner reste impuissant. Tu constates que tu n'avais plus d'énergie pour faire tourner ton moteur, alors tu as fait quoi ?

Tu as pris ton courage et tu as poussé ton véhicule (ici le corps) au nom de valeurs dont tu parles un peu.

Cela est toujours possible, mais au-delà d'une limite, qu'il faut pouvoir distinguer, c'est toujours dangereux.

Il y a 6 heures, Ambre Agorn a dit :

Quand j'interroge une personne, j'entends les raisons qu'elle avance pour illustrer, expliquer ou justifier ses actes. Mais, parfois il n'y a pas d'explication, c'est incompréhensible, il n'y a pas de logique semble-t-il, pas de raisons valables pour expliquer ce qui se passe ou s'est passé. Les scientifiques du comportement ou de la psychologie donnent des explications qui sont observables, plus ou moins conscientes ou inconscientes, mais quand je les écoute, il y a toujours un moment où ce qu'ils disent ne s'appliquent plus, ou qu'il n'y a pas encore d'explication. Comme si, une bonne partie de "nous" (englobez qui vous voulez dans ce nous) était agitée par des motivations que nous ne conscientisons pas, peut-être parce qu'elles ne sont pas de nous, ou alors qu'elles sont de nous, mais profondément inscrites au secret des cellules.

...j'espère avoir été plus claire!

Oui, c'est clair, du-moins cela me semble.

L'animal appelé humain est assis sur un puits profond, le puits de la conscience. Ce puits a de nombreuses couches, la plus proche de la lumière est celle à laquelle on pense lorsqu'on parle du "moi" conscient, la part de notre conscience qui réfléchit, calcule, analyse, décide, ou refuse, accepte ou nie, etc etc etc. juste en-dessous il y a plusieurs couches encore de consciences, je n'ai pas encore pu les dénombrer et ne suis pas sûr que ce soit possible en raison de leurs mouvements, elles ne sont pas solidement séparées, et elles s'inter-pénètrent en permanence en fonction des spasmes émotionnels qui les traversent. Souvent, dans la journée, des éléments d'informations plus ou moins grossiers de ces couches inférieures sont repoussés subitement vers le haut et surgissent dans la couche supérieure en générant un relatif désordre.

Au-dessous de ces couches conscientes, il y a une nouvelle couche, qu'on peut appeler le "préconscient".

Celle-ci est probablement plus distincte des couches dont je viens de parler, sa fonction est assez complexe pour que je développe ici, mais disons schématiquement qu'elle agit comme un portail, un sas, un filtre qui traite d'autres éléments d'information remontant de l'inconscient et mises en formes par l'inconscient.

Ces formes sont déterminées par les structures d'un langage symbolique qui n'est pas appréhendable, compréhensible, pour les couches de consciences supérieures, c'est en quelque sorte une des fonctions principales du préconscient de transposer les messages dans des valeurs adaptées à la consciente courante.

En-dessous donc, au fond du puits il y a l'inconscient. Il est en partie quelque chose de personnel, l'inconscient de chacun, et en partie quelque chose de collectif.

Sans doute que comme tous les puits, des réseaux sous-terrains ou aériens relient tous les inconscients du monde.

Cela est peut-être une réponse en attendant mieux.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Le 23/02/2023 à 10:33, Ambre Agorn a dit :

Et donc?

Peut être que ce n'est pas quelque chose qui nous pousse, mais quelque chose qui nous tire. 

Nous voyons, ou supposons au loin un endroit, qui nous parait bien, qui nous parait serein ,et nous voulons y aller , mais peu être que cet endroit n'existe que dans nos rêves et que la seule manière de l'atteindre est de le construire . 

Il ne faut pas confondre le rêve et l'illusion ...

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 898 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Une des réponses est que "agir" sous ses airs badins est si polysémique donc renvoie à tant de dimensions de la simple action à la réaction jusqu'à l'intention en passant par son opposition à la parole que répondre lapidairement revient à trancher.

Mais si le qu'est-ce qui nous pousse à... renvoie aux motivations et non à l'intention, on entre dans le domaine psychanalytique une fois ses besoins primaires satisfaits.

Le sexe ? La satisfaction de l'ego ? Le besoin d'être le mâle dominant ? Satisfaire papa maman ? Pisser sur son territoire ? Se faire accepter ? Aimer ?

Faut une psychanalyse pour découvrir l'iceberg.

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Membre, 36ans Posté(e)
Pensée philo Membre 2 380 messages
Forumeur vétéran‚ 36ans‚
Posté(e)

A agir ? Par exemple à arrêter d'accepter les injustices et se révolter ? La faim, la peur, l'effet de masse si un mouvement d'ampleur se fait.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

La volonté d'être à la hauteur des attentes des autres.

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 23/02/2023 à 10:37, eriu a dit :

Bonjour ( me suis rendu compte que je ne saluais plus du tout )

Je vais prendre un contre-pied avec °et donc "agir" c'est une envie de vivre et pour cela il faut bouger , se pousser , se bousculer et rentrer en relation , en collision aussi parfois avec soi ,  les autres et l'environnement . 

°Le syndrome de glissement semble partager des symptômes communs avec la dépression, comme une indifférence, une apathie, une clinophilie, un refus de la communication, un repli et un mutisme.

Bonsoir Eriu
Je n'avais pas fait attention à ton intervention. D'ailleurs, je n'ai pas bien compris, pourrais-tu développer, s'il te plaît?

Le 25/02/2023 à 08:03, Lowy a dit :

Réagir par rapport à ce qui ne nous sied pas.

Je différencie forcément la réaction de l'action. Réagir est, sémantiquement parlant, un automatisme suite à un stimulus, tandis que l'action se veut initiale. Cependant, philosophiquement parlant, je ne vois pas trop de différence entre l'un et l'autre, bien que je cherche ce que pourrait être l'action sans réaction. Mais cela est-il seulement possible ou accessible?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 25/02/2023 à 11:29, Don Juan a dit :

Je crois qu'on ne peut que se poser la question, la réponse reste inaccessible. Mais tu sais ce qu'on dit parfois :" la question n’apparaît que lorsque l'a réponse remue au fond de nous".

La motivation, comme le mot l'indique par sa racine, est un moteur. Mais un moteur sans l'énergie qui peut le faire tourner reste impuissant. Tu constates que tu n'avais plus d'énergie pour faire tourner ton moteur, alors tu as fait quoi ?

Tu as pris ton courage et tu as poussé ton véhicule (ici le corps) au nom de valeurs dont tu parles un peu.

Cela est toujours possible, mais au-delà d'une limite, qu'il faut pouvoir distinguer, c'est toujours dangereux.

Oui, c'est clair, du-moins cela me semble.

L'animal appelé humain est assis sur un puits profond, le puits de la conscience. Ce puits a de nombreuses couches, la plus proche de la lumière est celle à laquelle on pense lorsqu'on parle du "moi" conscient, la part de notre conscience qui réfléchit, calcule, analyse, décide, ou refuse, accepte ou nie, etc etc etc. juste en-dessous il y a plusieurs couches encore de consciences, je n'ai pas encore pu les dénombrer et ne suis pas sûr que ce soit possible en raison de leurs mouvements, elles ne sont pas solidement séparées, et elles s'inter-pénètrent en permanence en fonction des spasmes émotionnels qui les traversent. Souvent, dans la journée, des éléments d'informations plus ou moins grossiers de ces couches inférieures sont repoussés subitement vers le haut et surgissent dans la couche supérieure en générant un relatif désordre.

Au-dessous de ces couches conscientes, il y a une nouvelle couche, qu'on peut appeler le "préconscient".

Celle-ci est probablement plus distincte des couches dont je viens de parler, sa fonction est assez complexe pour que je développe ici, mais disons schématiquement qu'elle agit comme un portail, un sas, un filtre qui traite d'autres éléments d'information remontant de l'inconscient et mises en formes par l'inconscient.

Ces formes sont déterminées par les structures d'un langage symbolique qui n'est pas appréhendable, compréhensible, pour les couches de consciences supérieures, c'est en quelque sorte une des fonctions principales du préconscient de transposer les messages dans des valeurs adaptées à la consciente courante.

En-dessous donc, au fond du puits il y a l'inconscient. Il est en partie quelque chose de personnel, l'inconscient de chacun, et en partie quelque chose de collectif.

Sans doute que comme tous les puits, des réseaux sous-terrains ou aériens relient tous les inconscients du monde.

Cela est peut-être une réponse en attendant mieux.

J'ai eu envie de creuser un peu plus...

Je fais des "recherches" sur les hormones. C'est drôle, le mot hormone signifie "mettre en mouvement, exciter".

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Membre, 68ans Posté(e)
Amanto Membre 1 307 messages
Mentor‚ 68ans‚
Posté(e)

Je réponds au titre, il m'arrive de remettre au lendemain ou davantage quand c'est possible, mais rien ne m'empêche de faire :)

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 26/02/2023 à 09:25, zenalpha a dit :

Une des réponses est que "agir" sous ses airs badins est si polysémique donc renvoie à tant de dimensions de la simple action à la réaction jusqu'à l'intention en passant par son opposition à la parole que répondre lapidairement revient à trancher.

Mais si le qu'est-ce qui nous pousse à... renvoie aux motivations et non à l'intention, on entre dans le domaine psychanalytique une fois ses besoins primaires satisfaits.

Le sexe ? La satisfaction de l'ego ? Le besoin d'être le mâle dominant ? Satisfaire papa maman ? Pisser sur son territoire ? Se faire accepter ? Aimer ?

Faut une psychanalyse pour découvrir l'iceberg.

 Et si ça renvoie à l'intention?

Le 26/02/2023 à 16:11, Quasi-Modo a dit :

La volonté d'être à la hauteur des attentes des autres.

Et bien, heureusement que ça ne se limite pas à ça pour tout le monde!

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