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L'analyse de la musique pour comprendre l'origine de la dépression


Septfois

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
Posté(e)

La musique fut décrite par la science comme déclencheurs d'une épilepsie musico génique, des crises déclenchées par certains sons, bien spécifiques. Et ce n'est pas du tout là dessus qu'on va partir parce que ça me parait à côté.

Ce qui caractérise la musique avant les sons, est l'assemblage de ces sons. Un son en soi n'est pas une musique car son langage n’est créé qu’à travers un agencement harmonieux de sonorités.

Le mot clé est "langage". La musique est comme une phrase, elle est un ensemble de composants, dont le but est d’ex-primer/répresenter les sentiments.


Une parenthèse afin d'éclaircir le terrain : pour qu'il y ait ex-pression authentique il faut d'abord qu'il y ait pression. Par exemple, être triste est la pression. Pleurer est l'ex-pression. La musique, elle, n'est qu'ex-pression sans pression ; une représentation synthétique de la pression.

Or l'ex-pression est un langage auquel nous parions forcément une pression qui lui précède. C'est à travers cette intuition que la musique est entendue comme une ex-pression authentique, et qu'elle exerce une pression sentimentale sur nous. A partir de cette manipulation de notre esprit, qui comprend que quelque chose nous parle, émane une réponse sentimentale : une passion, un sentiment, en rapport avec l'inclination du langage qui lui est adressé.

Comme une interaction sentimentale, ce langage possède une logique qui est principe de 2 mouvements propre à la respiration :

1. D'abord l'ins-piration : Le sentiment part de l'extérieur pour influer sur l'intérieur.

2. Puis l'ex-piration : Le sentiment part de l'intérieur pour influer sur l'extérieur.

Un exemple par rapport à cette logique de la respiration :

Dans une oeuvre musicale avec paroles, on pourrait distinguer la musique de son chanteur, en considérant la musique comme étant un langage qui s’expire, et le chanteur comme étant celui qui inspire ce langage. Plusieurs étapes :

1. La musique traduit une sentimentalité sous forme sonore, que le chanteur va inspirer.

2. En inspirant cette sentimentalité, le chanteur va éprouver cette sentimentalité.

3. Par cette synchronicité sentimentale, le chanteur expire en concordant sa voix avec la musique.

Si l'abstrait ne passe pas trop, un autre exemple :

Un artiste n'étant pas triste à la base, peut le devenir à la suite d’une écoute dont le langage était triste. (étape de lins-piration).

Cet artiste pourra ensuite ex-pirer sa tristesse vers l'extérieur par une expression mise sous forme physique, cad en rendant le sentiment accessible pour l'extérieur, par mise en forme musicale (étape de l'ex-piration). Si son langage atteint l'intérieur de l'extérieur alors l'extérieur aspirera cette tristesse, pour potentiellement perpétuer cette respiration.

On ne peut donc parler de sentimentalité sans parler d’interaction, et on ne peut parler d’interaction sans parler de respiration. La sentimentalité est respiration.

Je passe maintenant à la partie ou je vais relier ce principe de la respiration avec la dépression :

-A l'origine, la sentimentalité est une pression (souffrance ou plaisir).

-Cette pression peut ressortir de deux manières : par l'ex-pression, ou la de-pression.

-Mais avant de ressortir en ex-pression ou en de-pression, l'esprit opère une analyse de l'exterieur. Il determinera ce qu'il va advenir de cette pression.

-Si lesprit conclut que l'exterieur peut potentiellement comprendre l'ex-pression de cette pression, alors la pression va être ex-primée vers l'exterieur, (le coeur espère que cette ex-pression sera à son tour ins-pirée par autrui).

-Si l'esprit conclut que l'exterieur ne comprendra pas le langage de cette pression, alors la pression va être endiguée à l'interieur, réfoulée puis déprimée. S'en suivra l'inhibition.

En gros :

exprimer = vouloir faire un avec le monde.

deprimer = avoir compris que l'union avec le monde est impossible. abandonner en conséquence (c’est un abandon subit et inconscient).

 

On pourrait le résumer de cette façon : une personne dépressive est sujette à l'écoute d'une musique qui lui déplait fortement, et qui se refusera à chanter sa propre mélodie, tant que cette mélodie ne collera pas avec la musique ambiante ; En comprenant que l’air qu’elle expirera ne sera pas inspirée par le monde, elle cesse d’expirer.

Or cesser d'expirer, a pour conséquence d'amputer toute chance de se refaire une idée du monde. Ces personnes restent coincées avec une pression malmenée par les conclusions défaitistes de l'esprit. La solution est donc de forcer la pression à ressortir, puis de faire en sorte qu'il y ait réponse à cette pression afin que l'esprit revoit sa conclusion sur le monde et en change son rapport. Il ne faudrait surtout pas rendre tabou des choses qui sont à faire sortir, et encore moins invalider ce qui est ressorti.

Mais attention, car cela ne veut pas dire que la personne malade est en tort. "Si le dépressif reste dépressif c'est parce qu'il aime trop la vérité pour ne pas être lucide, c'est parce que le monde reste ce qu'il est plutôt que de devenir ce qu'il devrait être. La dépression est une grâce, c'est le signe qu'on est un indicateur de l'ordre (ou du désordre) du tout. Les problèmes sont à chercher et à corriger dans le monde et pas dans le rapport qu'a le dépressif au monde, qui est le meilleur possible."

Nous faisons parti du monde pour le malade, il est donc nécessaire d'apparaître compréhensif si on l'est.

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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Septfois a dit :

La musique fut décrite par la science comme déclencheurs d'une épilepsie musico génique, des crises déclenchées par certains sons, bien spécifiques. Et ce n'est pas du tout là dessus qu'on va partir parce que ça me parait à côté.

Ce qui caractérise la musique avant les sons, est l'assemblage de ces sons. Un son en soi n'est pas une musique car son langage n’est créé qu’à travers un agencement harmonieux de sonorités.

Le mot clé est "langage". La musique est comme une phrase, elle est un ensemble de composants, dont le but est d’ex-primer/répresenter les sentiments.


Une parenthèse afin d'éclaircir le terrain : pour qu'il y ait ex-pression authentique il faut d'abord qu'il y ait pression. Par exemple, être triste est la pression. Pleurer est l'ex-pression. La musique, elle, n'est qu'ex-pression sans pression ; une représentation synthétique de la pression.

Or l'ex-pression est un langage auquel nous parions forcément une pression qui lui précède. C'est à travers cette intuition que la musique est entendue comme une ex-pression authentique, et qu'elle exerce une pression sentimentale sur nous. A partir de cette manipulation de notre esprit, qui comprend que quelque chose nous parle, émane une réponse sentimentale : une passion, un sentiment, en rapport avec l'inclination du langage qui lui est adressé.

Comme une interaction sentimentale, ce langage possède une logique qui est principe de 2 mouvements propre à la respiration :

1. D'abord l'ins-piration : Le sentiment part de l'extérieur pour influer sur l'intérieur.

2. Puis l'ex-piration : Le sentiment part de l'intérieur pour influer sur l'extérieur.

Un exemple par rapport à cette logique de la respiration :

Dans une oeuvre musicale avec paroles, on pourrait distinguer la musique de son chanteur, en considérant la musique comme étant un langage qui s’expire, et le chanteur comme étant celui qui inspire ce langage. Plusieurs étapes :

1. La musique traduit une sentimentalité sous forme sonore, que le chanteur va inspirer.

2. En inspirant cette sentimentalité, le chanteur va éprouver cette sentimentalité.

3. Par cette synchronicité sentimentale, le chanteur expire en concordant sa voix avec la musique.

Si l'abstrait ne passe pas trop, un autre exemple :

Un artiste n'étant pas triste à la base, peut le devenir à la suite d’une écoute dont le langage était triste. (étape de lins-piration).

Cet artiste pourra ensuite ex-pirer sa tristesse vers l'extérieur par une expression mise sous forme physique, cad en rendant le sentiment accessible pour l'extérieur, par mise en forme musicale (étape de l'ex-piration). Si son langage atteint l'intérieur de l'extérieur alors l'extérieur aspirera cette tristesse, pour potentiellement perpétuer cette respiration.

On ne peut donc parler de sentimentalité sans parler d’interaction, et on ne peut parler d’interaction sans parler de respiration. La sentimentalité est respiration.

Je passe maintenant à la partie ou je vais relier ce principe de la respiration avec la dépression :

-A l'origine, la sentimentalité est une pression (souffrance ou plaisir).

-Cette pression peut ressortir de deux manières : par l'ex-pression, ou la de-pression.

-Mais avant de ressortir en ex-pression ou en de-pression, l'esprit opère une analyse de l'exterieur. Il determinera ce qu'il va advenir de cette pression.

-Si lesprit conclut que l'exterieur peut potentiellement comprendre l'ex-pression de cette pression, alors la pression va être ex-primée vers l'exterieur, (le coeur espère que cette ex-pression sera à son tour ins-pirée par autrui).

-Si l'esprit conclut que l'exterieur ne comprendra pas le langage de cette pression, alors la pression va être endiguée à l'interieur, réfoulée puis déprimée. S'en suivra l'inhibition.

En gros :

exprimer = vouloir faire un avec le monde.

deprimer = avoir compris que l'union avec le monde est impossible. abandonner en conséquence (c’est un abandon subit et inconscient).

 

On pourrait le résumer de cette façon : une personne dépressive est sujette à l'écoute d'une musique qui lui déplait fortement, et qui se refusera à chanter sa propre mélodie, tant que cette mélodie ne collera pas avec la musique ambiante ; En comprenant que l’air qu’elle expirera ne sera pas inspirée par le monde, elle cesse d’expirer.

Or cesser d'expirer, a pour conséquence d'amputer toute chance de se refaire une idée du monde. Ces personnes restent coincées avec une pression malmenée par les conclusions défaitistes de l'esprit. La solution est donc de forcer la pression à ressortir, puis de faire en sorte qu'il y ait réponse à cette pression afin que l'esprit revoit sa conclusion sur le monde et en change son rapport. Il ne faudrait surtout pas rendre tabou des choses qui sont à faire sortir, et encore moins invalider ce qui est ressorti.

Mais attention, car cela ne veut pas dire que la personne malade est en tort. "Si le dépressif reste dépressif c'est parce qu'il aime trop la vérité pour ne pas être lucide, c'est parce que le monde reste ce qu'il est plutôt que de devenir ce qu'il devrait être. La dépression est une grâce, c'est le signe qu'on est un indicateur de l'ordre (ou du désordre) du tout. Les problèmes sont à chercher et à corriger dans le monde et pas dans le rapport qu'a le dépressif au monde, qui est le meilleur possible."

Nous faisons parti du monde pour le malade, il est donc nécessaire d'apparaître compréhensif si on l'est.

j'ai raté la source scientifique de tes propos

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 79ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 038 messages
79ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)

:pap:    Pffffffff ! ....... 

Mais , pourquoi donc faire simple quand on peut faire compliqué ....MAznUfd1GPd_images-vrac-smilie-zzzzzzz-i

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 406 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a une heure, Septfois a dit :

La musique fut décrite par la science comme déclencheurs d'une épilepsie musico génique, des crises déclenchées par certains sons, bien spécifiques. Et ce n'est pas du tout là dessus qu'on va partir parce que ça me parait à côté.

Ce qui caractérise la musique avant les sons, est l'assemblage de ces sons. Un son en soi n'est pas une musique car son langage n’est créé qu’à travers un agencement harmonieux de sonorités.

Le mot clé est "langage". La musique est comme une phrase, elle est un ensemble de composants, dont le but est d’ex-primer/répresenter les sentiments.


Une parenthèse afin d'éclaircir le terrain : pour qu'il y ait ex-pression authentique il faut d'abord qu'il y ait pression. Par exemple, être triste est la pression. Pleurer est l'ex-pression. La musique, elle, n'est qu'ex-pression sans pression ; une représentation synthétique de la pression.

Or l'ex-pression est un langage auquel nous parions forcément une pression qui lui précède. C'est à travers cette intuition que la musique est entendue comme une ex-pression authentique, et qu'elle exerce une pression sentimentale sur nous. A partir de cette manipulation de notre esprit, qui comprend que quelque chose nous parle, émane une réponse sentimentale : une passion, un sentiment, en rapport avec l'inclination du langage qui lui est adressé.

Comme une interaction sentimentale, ce langage possède une logique qui est principe de 2 mouvements propre à la respiration :

1. D'abord l'ins-piration : Le sentiment part de l'extérieur pour influer sur l'intérieur.

2. Puis l'ex-piration : Le sentiment part de l'intérieur pour influer sur l'extérieur.

Un exemple par rapport à cette logique de la respiration :

Dans une oeuvre musicale avec paroles, on pourrait distinguer la musique de son chanteur, en considérant la musique comme étant un langage qui s’expire, et le chanteur comme étant celui qui inspire ce langage. Plusieurs étapes :

1. La musique traduit une sentimentalité sous forme sonore, que le chanteur va inspirer.

2. En inspirant cette sentimentalité, le chanteur va éprouver cette sentimentalité.

3. Par cette synchronicité sentimentale, le chanteur expire en concordant sa voix avec la musique.

Si l'abstrait ne passe pas trop, un autre exemple :

Un artiste n'étant pas triste à la base, peut le devenir à la suite d’une écoute dont le langage était triste. (étape de lins-piration).

Cet artiste pourra ensuite ex-pirer sa tristesse vers l'extérieur par une expression mise sous forme physique, cad en rendant le sentiment accessible pour l'extérieur, par mise en forme musicale (étape de l'ex-piration). Si son langage atteint l'intérieur de l'extérieur alors l'extérieur aspirera cette tristesse, pour potentiellement perpétuer cette respiration.

On ne peut donc parler de sentimentalité sans parler d’interaction, et on ne peut parler d’interaction sans parler de respiration. La sentimentalité est respiration.

Je passe maintenant à la partie ou je vais relier ce principe de la respiration avec la dépression :

-A l'origine, la sentimentalité est une pression (souffrance ou plaisir).

-Cette pression peut ressortir de deux manières : par l'ex-pression, ou la de-pression.

-Mais avant de ressortir en ex-pression ou en de-pression, l'esprit opère une analyse de l'exterieur. Il determinera ce qu'il va advenir de cette pression.

-Si lesprit conclut que l'exterieur peut potentiellement comprendre l'ex-pression de cette pression, alors la pression va être ex-primée vers l'exterieur, (le coeur espère que cette ex-pression sera à son tour ins-pirée par autrui).

-Si l'esprit conclut que l'exterieur ne comprendra pas le langage de cette pression, alors la pression va être endiguée à l'interieur, réfoulée puis déprimée. S'en suivra l'inhibition.

En gros :

exprimer = vouloir faire un avec le monde.

deprimer = avoir compris que l'union avec le monde est impossible. abandonner en conséquence (c’est un abandon subit et inconscient).

 

On pourrait le résumer de cette façon : une personne dépressive est sujette à l'écoute d'une musique qui lui déplait fortement, et qui se refusera à chanter sa propre mélodie, tant que cette mélodie ne collera pas avec la musique ambiante ; En comprenant que l’air qu’elle expirera ne sera pas inspirée par le monde, elle cesse d’expirer.

Or cesser d'expirer, a pour conséquence d'amputer toute chance de se refaire une idée du monde. Ces personnes restent coincées avec une pression malmenée par les conclusions défaitistes de l'esprit. La solution est donc de forcer la pression à ressortir, puis de faire en sorte qu'il y ait réponse à cette pression afin que l'esprit revoit sa conclusion sur le monde et en change son rapport. Il ne faudrait surtout pas rendre tabou des choses qui sont à faire sortir, et encore moins invalider ce qui est ressorti.

Mais attention, car cela ne veut pas dire que la personne malade est en tort. "Si le dépressif reste dépressif c'est parce qu'il aime trop la vérité pour ne pas être lucide, c'est parce que le monde reste ce qu'il est plutôt que de devenir ce qu'il devrait être. La dépression est une grâce, c'est le signe qu'on est un indicateur de l'ordre (ou du désordre) du tout. Les problèmes sont à chercher et à corriger dans le monde et pas dans le rapport qu'a le dépressif au monde, qui est le meilleur possible."

Nous faisons parti du monde pour le malade, il est donc nécessaire d'apparaître compréhensif si on l'est.

On dirait une mauvaise traduction du serbo-croate.:laugh:

L'utilité de la musique, c'est de l'écouter, pas de gloser de manière absconse à son sujet.

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
Posté(e)

Vous pourriez tous les trois êtres mes grands pères mais vous manquez de sagesse, et ca ne me fait vraiment pas rire...Si vous ne comprenez toujours pas malgré toutes mes démonstrations, répondez juste en rapport avec le sujet sur comment se manifeste la dépression selon vous

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 575 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Un jour, mon médecin m'a dit si vous chantez, c'est que tout va bien...

Mais non, lui ai-je répondu:" si je suis gaie je chante en mode majeur, si je suis triste, je chante en mode mineur..."C'est aussi simple que ça!

J'ai eu une copine très cultivée qui fut en dépression .Elle a passé des jours à pleurer en écoutant, enfermée chez elle, l'adagio d'Albinoni dans la pénombre! L'archétype  même de la musique mélancolique en sol mineur...

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 179 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"Si les sons musicaux agissent plus puissamment sur nous que ceux de la nature, c'est que la nature se borne à exprimer des sentiments, au lieu que la musique nous les suggère.

Le sentiment du beau n'est pas un sentiment spécial, mais tout sentiment éprouvé par nous revêtira un caractère esthétique, pourvu qu'il ait été suggéré et non pas causé.

Comprendrait-on le pouvoir expressif ou plutôt suggestif de la musique si l'on n'admettait pas que nous répétons intérieurement les sons entendus, de manière à nous replacer dans l'état psychologique d'où ils sont sortis, état original, qu'on ne saurait exprimer, mais que les mouvements adoptés par l'ensemble de notre corps nous suggèrent ?

La musique nous entraîne dans le futur. Car nous imaginons les notes qui vont suivre celle que l'on écoute. C'est l'harmonie. Des sons sans suite esthétique sont disharmonieux et pénibles."

H Bergson

 

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 397 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Septfois a dit :

Vous pourriez tous les trois êtres mes grands pères mais vous manquez de sagesse, et ca ne me fait vraiment pas rire...Si vous ne comprenez toujours pas malgré toutes mes démonstrations, répondez juste en rapport avec le sujet sur comment se manifeste la dépression selon vous

Je pourrais être votre fils .. voir petit fils .. et je me demande si vous avez  véritablement connu la dépression !

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Talon 1 a dit :

"Si les sons musicaux agissent plus puissamment sur nous que ceux de la nature, c'est que la nature se borne à exprimer des sentiments, au lieu que la musique nous les suggère.

 

Plutot daccord avec son discours hormis que la musique ne suggère pas, elle est, au contraire, une forme bien plus directe et puissante d'expression par rapport au langage lexique. Disons que de manière générale les mots ne sont pas l'expression à une pression intense, tandis que la musique traduit de manière directe et facilement decelable pour notre cognitif, un état intense de plaisir, de tristesse, de colère, de peur, etc. De mon point de vue, tout se joue donc sur l'intensité de la sentimentalité exprimée et non pas sur la suggestion/la non suggestion de sentiments exprimés.

il y a une heure, Sittelle a dit :

Je pourrais être votre fils .. voir petit fils .. et je me demande si vous avez  véritablement connu la dépression !

Pourquoi dis tu cela ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 484 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a une heure, Septfois a dit :

Plutot daccord avec son discours hormis que la musique ne suggère pas, elle est, au contraire, une forme bien plus directe et puissante d'expression par rapport au langage lexique. Disons que de manière générale les mots ne sont pas l'expression à une pression intense, tandis que la musique traduit de manière directe et facilement decelable pour notre cognitif, un état intense de plaisir, de tristesse, de colère, de peur, etc. De mon point de vue, tout se joue donc sur l'intensité de la sentimentalité exprimée et non pas sur la suggestion/la non suggestion de sentiments exprimés.

Pourquoi dis tu cela ?

L'art musical n'utilise pas de mot, n'emploie pas de concept et pourtant c'est peut-être celui qui a le plus de sens.

Il y a une tension entre le sensible pur, le matériel et l'intelligible et c'est cela qui donne du sens à cette intersection de la beauté 

L'état suprême de la beauté, c'est l'harmonie, une qualité éthique qui permet à l'homme de solliciter sa dignité, sa générosité et sa grandeur d'âme pour nous transfigurer, nous transcender et revoir les mêmes arrangements sous des configurations originales comme au matin du monde comme si nous nous éveillions de nouveau

Cet étonnement est la même qualité que l'émerveillement philosophique quand on s'extasie de ne rien comprendre à rien tout en nous laissant porter par un flux de pensée

C'était donc mon cas rapidement 

 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 406 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Septfois a dit :

Vous pourriez tous les trois êtres mes grands pères mais vous manquez de sagesse, et ca ne me fait vraiment pas rire...Si vous ne comprenez toujours pas malgré toutes mes démonstrations, répondez juste en rapport avec le sujet sur comment se manifeste la dépression selon vous

La musique est justement un remède à la dépression. Il suffit de trouver la musique qui a sur vous un "effet guérisseur".

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 484 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

J'ai découvert par ce sujet qu'existait une fédération française des musicothérapeutes.

Il existe notamment une hypnose musicale qui traite certains troubles dépressifs

---‐-----

Le musicothérapeute est un professionnel de santé. Il a des connaissances confirmées dans le domaine musical, une pratique musicale régulière et des capacités d’improvisations instrumentales et/ou vocales.

Il a suivi une formation spécialisée en musicothérapie. Sa formation professionnelle lui assure un savoir théorique, pratique et clinique en psychologie et neuropsychologie, psychiatrie, psychopathologie, neurophysiologie de la musique, développement personnel.

Il connait et applique les règles éthiques et déontologiques de la profession, et travaille dans le strict respect du code de déontologie. Le musicothérapeute s’inscrit dans une démarche de soin, d’accompagnement ou de soutien psychologique.

‐-----------

https://hypnose-clinique.ca/technique/musicotherapie-hypnotherapie/

Ce que l'y ai trouvé, c'est que contrairement aux "couleurs" qui se "mélangent", le bleu et le jaune donnant du vert par exemple, le son permet des harmoniques donc des superpositions de sons différents dont chacun est audible mais dont la combinaison peut sembler "harmonieux" ou "dissonnant"

Ce ne serait pas quelque chose de culturel mais d'inné

En tant que mammifères, il y aurait cette espèce de signature commune et cette harmonie ou disharmonie a des effets sur la plan psychologique 

https://hypnose-clinique.ca/wp-content/uploads/2016/06/hurlementsdeloups.mp3

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 154 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Septfois a dit :

La musique fut décrite par la science comme déclencheurs d'une épilepsie musico génique, des crises déclenchées par certains sons, bien spécifiques. Et ce n'est pas du tout là dessus qu'on va partir parce que ça me parait à côté.

Les fréquences auraient des effets mécaniques sur le corps et surtout sur le cerveau? C'est une bonne nouvelle.

Il y a 22 heures, Septfois a dit :

Ce qui caractérise la musique avant les sons, est l'assemblage de ces sons. Un son en soi n'est pas une musique car son langage n’est créé qu’à travers un agencement harmonieux de sonorités.

L'assemblage des sons peut constituer un élément issu d'un langage, une phrase musicale n'est pas un langage en elle-même, elle est une "parole", la parole se peut apparaître à partir du langage.

Il y a 22 heures, Septfois a dit :

Le mot clé est "langage". La musique est comme une phrase, elle est un ensemble de composants, dont le but est d’ex-primer/répresenter les sentiments.

La musique elle-même est dénuée de but, c'est l'usager qui est habité du but, c'est lui qui a besoin d'exprimer quelque chose.

Il y a 22 heures, Septfois a dit :


Une parenthèse afin d'éclaircir le terrain : pour qu'il y ait ex-pression authentique il faut d'abord qu'il y ait pression. Par exemple, être triste est la pression. Pleurer est l'ex-pression. La musique, elle, n'est qu'ex-pression sans pression ; une représentation synthétique de la pression.

La musique est une expression ok, alors il n'y a point d'expression sans pression selon ta propre logique, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas un besoin, une source à l'expression, d’autant que l'on peut connaître l'expérience d'un sentiment ou émotion qui va prendre forme dans un message sonore et être reconnu et adopté par l'auditeur, ce sentiment ou cette émotion sont la source de l'expression.

Il y a 22 heures, Septfois a dit :

Or l'ex-pression est un langage auquel nous parions forcément une pression qui lui précède. C'est à travers cette intuition que la musique est entendue comme une ex-pression authentique, et qu'elle exerce une pression sentimentale sur nous. A partir de cette manipulation de notre esprit, qui comprend que quelque chose nous parle, émane une réponse sentimentale : une passion, un sentiment, en rapport avec l'inclination du langage qui lui est adressé.

L'expression est un message, sa composition utilise un ou des langages.

Il y a 22 heures, Septfois a dit :

Comme une interaction sentimentale, ce langage possède une logique qui est principe de 2 mouvements propre à la respiration :

1. D'abord l'ins-piration : Le sentiment part de l'extérieur pour influer sur l'intérieur.

2. Puis l'ex-piration : Le sentiment part de l'intérieur pour influer sur l'extérieur.

Faux, la respiration comporte trois temps et non deux. La rétention.

Lorsque nous respirons, nous traversons trois temps. L’art entre en nous par le premier temps, celui de l’inspiration, l’art n’est pas une expression, à son point de départ en tout cas, mais une inspiration, une impression si l’on veut.

 

Dans le second temps de la respiration, l’art qui est entré en nous doit prendre possession de notre être pendant un court instant, l’instant favorable à la perception, l’instant qui nous tirera hors de notre animalité, l’instant où l’esprit lui-même peut commencer à respirer.

Le troisième temps, celui de l’expiration, correspond à l’apparition d’une forme, d’un objet, d’un mouvement, bref d’une manifestation visible par tous. C’est le moment ou « l’objet créé » est délivré au monde afin qu’il le traverse comme l’éclair traverse le ciel en l’illuminant et modifiant à jamais une parcelle de l’inconscient de chacun le faisant être différent de ce qu’il était l’instant d’avant.

Il y a 22 heures, Septfois a dit :

Un exemple par rapport à cette logique de la respiration :

Dans une oeuvre musicale avec paroles, on pourrait distinguer la musique de son chanteur, en considérant la musique comme étant un langage qui s’expire, et le chanteur comme étant celui qui inspire ce langage. Plusieurs étapes :

1. La musique traduit une sentimentalité sous forme sonore, que le chanteur va inspirer.

2. En inspirant cette sentimentalité, le chanteur va éprouver cette sentimentalité.

3. Par cette synchronicité sentimentale, le chanteur expire en concordant sa voix avec la musique.

Si l'abstrait ne passe pas trop, un autre exemple :

Un artiste n'étant pas triste à la base, peut le devenir à la suite d’une écoute dont le langage était triste. (étape de lins-piration).

Cet artiste pourra ensuite ex-pirer sa tristesse vers l'extérieur par une expression mise sous forme physique, cad en rendant le sentiment accessible pour l'extérieur, par mise en forme musicale (étape de l'ex-piration). Si son langage atteint l'intérieur de l'extérieur alors l'extérieur aspirera cette tristesse, pour potentiellement perpétuer cette respiration.

On ne peut donc parler de sentimentalité sans parler d’interaction, et on ne peut parler d’interaction sans parler de respiration. La sentimentalité est respiration.

Je passe maintenant à la partie ou je vais relier ce principe de la respiration avec la dépression :

-A l'origine, la sentimentalité est une pression (souffrance ou plaisir).

-Cette pression peut ressortir de deux manières : par l'ex-pression, ou la de-pression.

-Mais avant de ressortir en ex-pression ou en de-pression, l'esprit opère une analyse de l'exterieur. Il determinera ce qu'il va advenir de cette pression.

-Si lesprit conclut que l'exterieur peut potentiellement comprendre l'ex-pression de cette pression, alors la pression va être ex-primée vers l'exterieur, (le coeur espère que cette ex-pression sera à son tour ins-pirée par autrui).

-Si l'esprit conclut que l'exterieur ne comprendra pas le langage de cette pression, alors la pression va être endiguée à l'interieur, réfoulée puis déprimée. S'en suivra l'inhibition.

En gros :

exprimer = vouloir faire un avec le monde.

deprimer = avoir compris que l'union avec le monde est impossible. abandonner en conséquence (c’est un abandon subit et inconscient).

 

On pourrait le résumer de cette façon : une personne dépressive est sujette à l'écoute d'une musique qui lui déplait fortement, et qui se refusera à chanter sa propre mélodie, tant que cette mélodie ne collera pas avec la musique ambiante ; En comprenant que l’air qu’elle expirera ne sera pas inspirée par le monde, elle cesse d’expirer.

Or cesser d'expirer, a pour conséquence d'amputer toute chance de se refaire une idée du monde. Ces personnes restent coincées avec une pression malmenée par les conclusions défaitistes de l'esprit. La solution est donc de forcer la pression à ressortir, puis de faire en sorte qu'il y ait réponse à cette pression afin que l'esprit revoit sa conclusion sur le monde et en change son rapport. Il ne faudrait surtout pas rendre tabou des choses qui sont à faire sortir, et encore moins invalider ce qui est ressorti.

Mais attention, car cela ne veut pas dire que la personne malade est en tort. "Si le dépressif reste dépressif c'est parce qu'il aime trop la vérité pour ne pas être lucide, c'est parce que le monde reste ce qu'il est plutôt que de devenir ce qu'il devrait être. La dépression est une grâce, c'est le signe qu'on est un indicateur de l'ordre (ou du désordre) du tout. Les problèmes sont à chercher et à corriger dans le monde et pas dans le rapport qu'a le dépressif au monde, qui est le meilleur possible."

Nous faisons parti du monde pour le malade, il est donc nécessaire d'apparaître compréhensif si on l'est.

Je te laisse le reste des pressions et dépressions.

Il va sans dire que la seule source de mes propos vient de mes sens. Comme d'habitude.

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