Les soins palliatifs, parent pauvre de l'hôpital public français

Chaque matin aux alentours de 9h, Julien*, médecin en soins palliatifs dans un hôpital parisien, doit classer les mourants: «Sur vingt-cinq demandes, je vais devoir trier, et deux patients seront pris en charge de manière adaptée.» Une sélection nécessaire face au manque de bras dans son unité de soins palliatifs (USP), où «85% des demandes en soins palliatifs n'étaient déjà pas acceptées, faute de moyens humains» avant la crise du Covid-19. Le problème se pose même de manière plus intense dans les territoires ruraux et d'Outre-mer: à ce jour, vingt-six départements, comme le Lot, la Mayenne ou encore la Guyane ne disposent d'aucune structure palliative en France.

Ces soins visent à soulager les douleurs physiques et psychiques d'une personne victime d'une maladie grave, évolutive ou terminale. Le droit aux soins palliatifs a beau être inscrit dans la loi depuis 1999, faute de moyens et de formation, deux Français sur trois meurent sans en avoir reçus, selon l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS). En 2020, la France disposait de seulement 2,4 lits d'unités de soins palliatifs pour 100.000 habitants, loin derrière la Belgique (3,4), le Royaume-Uni (4,2) et le Québec (10).

suite de l'article ...

il y a 2 minutes, soisig a dit :

Chaque matin aux alentours de 9h, Julien*, médecin en soins palliatifs dans un hôpital parisien, doit classer les mourants: «Sur vingt-cinq demandes, je vais devoir trier, et deux patients seront pris en charge de manière adaptée.» Une sélection nécessaire face au manque de bras dans son unité de soins palliatifs (USP), où «85% des demandes en soins palliatifs n'étaient déjà pas acceptées, faute de moyens humains» avant la crise du Covid-19. Le problème se pose même de manière plus intense dans les territoires ruraux et d'Outre-mer: à ce jour, vingt-six départements, comme le Lot, la Mayenne ou encore la Guyane ne disposent d'aucune structure palliative en France.

Ces soins visent à soulager les douleurs physiques et psychiques d'une personne victime d'une maladie grave, évolutive ou terminale. Le droit aux soins palliatifs a beau être inscrit dans la loi depuis 1999, faute de moyens et de formation, deux Français sur trois meurent sans en avoir reçus, selon l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS). En 2020, la France disposait de seulement 2,4 lits d'unités de soins palliatifs pour 100.000 habitants, loin derrière la Belgique (3,4), le Royaume-Uni (4,2) et le Québec (10).

suite de l'article ...

On dégringole   de plus en.plus. 

Il faut vite augmenter les impôts.

il y a 30 minutes, PASCOU a dit :

On dégringole   de plus en.plus. 

https://www.soins-palliatifs-mayenne.fr/organisation.php

https://www.soins-palliatifs-mayenne.fr/organisation.php?page=reseau

Il n'existe pas que les centres hospitaliers publics en France...

La Mayenne s'en sort très bien!

Il y a 2 heures, Morfou a dit :

https://www.soins-palliatifs-mayenne.fr/organisation.php

https://www.soins-palliatifs-mayenne.fr/organisation.php?page=reseau

Il n'existe pas que les centres hospitaliers publics en France...

La Mayenne s'en sort très bien!

 

Tant mieux, pourvu que ça  dure...

bah on s'est fixé une date de péremption... Il existe plein de façons de se foutre en l'air

on a pas envie de durer dans une maison de retraite et d'engraisser je ne sais trop quelle société, ni de se retrouver en soins palliatifs, à la merci de l'hôpital public

Les soins palliatifs à domicile existent ... si vous avez des directives anticipées en bonnes et dues formes votre médecin généraliste mettra en place les structures nécessaires ... Le problème le plus flagrant c'est le manque de médocs ... juste croisez les doigts quand on risque de se retrouver dans la situation d'être éligible à ces soins !

http://www.palliaguide.be/sedation-palliative-soins-palliatifs/

Le 19/12/2022 à 20:33, guernica a dit :

bah on s'est fixé une date de péremption... Il existe plein de façons de se foutre en l'air

on a pas envie de durer dans une maison de retraite et d'engraisser je ne sais trop quelle société, ni de se retrouver en soins palliatifs, à la merci de l'hôpital public

Mon éthique m'interdit le suicide  (pour avoir vécues des TS chez un être cher heureusement sans conséquence fatale) je ne me permettrais pas d'infliger celà aux miens !  Mais je peux comprendre surtout s'il y a souffrances dégradantes !

Par contre je suis très lucide et j'ai exprimé mes désirs écrits, et discuté avec la faculté qui s'occupe de moi ... et nous sommes raccord donc c'est l'essentiel sauf bien sûr des cailloux imprévisibles dans les rouages !

Mes soins palliatifs sont déjà "prévus". Pas question de souffrir ou d'aller dans un mouroir. Mon billet de départ attend dans un tiroir.

il y a 9 minutes, jeremie974 a dit :

Mes soins palliatifs sont déjà "prévus". Pas question de souffrir ou d'aller dans un mouroir. Mon billet de départ attend dans un tiroir.

Quel calibre?

il y a 3 minutes, new caravage a dit :

Quel calibre?

Opioïdes en quantité.

il y a 2 minutes, jeremie974 a dit :

Opioïdes en quantité.

Chacun son choix ,moi mon possible médecin en soins palliatifs c'est  Il signor Beretta !!

Ca doit faire mal.