pour ceux qui ont appris à lire avant 5 ans, vous rappelez-vous du déclencheur qui vous a appris à lire

Il y a 2 heures, Plouj a dit :

Il y a toujours eu des bouquins, chez mes parents, mes grands-parents...

J'en ai encore de cette époque.

 

 

 

J’en avais un m’en rappelle comme si c’était hier, Dinomir le géant à l’école 

J'ai très certainement découvert les livres à la maternelle parce que chez moi il n'y en avait pas (ni journaux, magazines etc.). La maitresse nous lisait des histoires, et ça me fascinait. C'était le moment que je préférais. Alors bien sûr, j'ai voulu en faire autant. Je passais mon temps dans le coin bibliothèque. J'ai toujours eu des difficultés avec les chiffres mais jamais avec la lecture. Un peu comme si j'avais toujours su. Ce qui n'était bien sûr pas le cas, mais je ne me souviens pas comment j'ai appris. Je me souviens juste que j'étais fascinée par les panneaux publicitaires dans la rue que j'arrivais à déchiffrer, et ma mère qui me dit "mais tu sais lire?". Je ne m'étais jamais posée la question.

Par contre l'apprentissage du calcul s'est fait dans la douleur.

Il y a 9 heures, guernica a dit :

personne ? Situation ? Autres ?

C’est ma mère qui m’a appris à lire et à écrire vers mes 5 ans. C’est elle le déclencheur. Elle voulait m’apprendre le plus tôt possible et je « résonnais » sous son désir. J’aimais la satisfaire, quand à elle, elle aimait m’enseigner. C’était donc un rapport affectif. 
Je doute qu’un enfant de moins de 5 ans aille naturellement vers les livres et possède en lui le désir de lire et d’écrire. Même si c’est très gratifiant de se dire que nous sommes des génies. 
Il y a des incitations. Ces incitations viennent de l’entourage affectif. 
Il suffit de regarder ce qui se passe aujourd’hui. Les mères (et les pères parfois) essayent, de leur propre chef, à apprendre à leurs enfants à reconnaître les lettres et les chiffres très tôt, bien avant cinq ans ( ce qui se révèle, parfois, à terme assez malheureux, quand le désir des parents relève d’une angoisse ou d’une volonté trop précoce de faire de leurs enfants des « meilleurs » que les autres).

J’ai appris à mon deuxième fils à apprendre à lire et à écrire un peu avant cinq ans. Avec lui ce fut un rapport affectif fort. L’acte d’enseigner est un acte affectif fort pour ceux qui aiment et sont passionnés par la transmission.
 

Mon premier fils était un rebelle. Pas possible de l’enseigner. Au CP toujours rebelle. Il ne lisait pas. Dramatisation par la maîtresse. Il faut médicaliser votre fils. Je me suis énervé. Je l’ai pris chaque soir et, par la force, je lui ai appris à lire et à écrire en deux mois. Ça ne l’empêche pas aujourd’hui d’être un chef d’entreprise assez entreprenant, de se réaliser à l’étranger et de connaître trois langues. 
Donc la précocité on s’en fout. 

il y a 45 minutes, satinvelours a dit :

C’est ma mère qui m’a appris à lire et à écrire vers mes 5 ans. C’est elle le déclencheur. Elle voulait m’apprendre le plus tôt possible et je « résonnais » sous son désir. J’aimais la satisfaire, quand à elle, elle aimait m’enseigner. C’était donc un rapport affectif. 
Je doute qu’un enfant de moins de 5 ans aille naturellement vers les livres et possède en lui le désir de lire et d’écrire. Même si c’est très gratifiant de se dire que nous sommes des génies. 
Il y a des incitations. Ces incitations viennent de l’entourage affectif. 
Il suffit de regarder ce qui se passe aujourd’hui. Les mères (et les pères parfois) essayent, de leur propre chef, à apprendre à leurs enfants à reconnaître les lettres et les chiffres très tôt, bien avant cinq ans ( ce qui se révèle, parfois, à terme assez malheureux, quand le désir des parents relève d’une angoisse ou d’une volonté trop précoce de faire de leurs enfants des « meilleurs » que les autres).

J’ai appris à mon deuxième fils à apprendre à lire et à écrire un peu avant cinq ans. Avec lui ce fut un rapport affectif fort. L’acte d’enseigner est un acte affectif fort pour ceux qui aiment et sont passionnés par la transmission.
 

Mon premier fils était un rebelle. Pas possible de l’enseigner. Au CP toujours rebelle. Il ne lisait pas. Dramatisation par la maîtresse. Il faut médicaliser votre fils. Je me suis énervé. Je l’ai pris chaque soir et, par la force, je lui ai appris à lire et à écrire en deux mois. Ça ne l’empêche pas aujourd’hui d’être un chef d’entreprise assez entreprenant, de se réaliser à l’étranger et de connaître trois langues. 
Donc la précocité on s’en fout. 

Marrant toutes ces affirmations péremptoires...

Il y a 9 heures, hanss a dit :

J’en avais un m’en rappelle comme si c’était hier, Dinomir le géant à l’école 

Je ne connaissais pas ce titre, mais nous ne sommes pas de la même génération !

Après ai-je appris à lire à cette époque ??  Je tournais les pages et regardais les images mais ma mémoire ne me permet pas d'affirmer que je lisais !

Ma mère.

Instit.

Il y a 13 heures, Gouderien a dit :

Je ne me souviens pas à quel âge exact j'ai appris à lire - à l'âge normal, je pense - mais je me souviens très bien que la première chose que j'ai réussi à lire, c'était une BD du "Journal de Mickey". Et oui, il faut bien commencer par quelque chose!

moi c'était Bambi

Il y a 17 heures, Manrak a dit :

ah ok.... merci de venir m'expliquer comment et où j'ai évolué....... visiblement tu sais mieux que moi. 

Putain ce que cette prétention me gonfle...

A vrai dire je me fiche de toi, je parlais de ma propre expérience de fille née dans la deuxième moitié du XXeme siècle: je ne te connais même pas et tu es ici depuis très peu de temps cesse donc de te prendre pour le nombril du monde et de penser que je m'attaque à toi dès que j'écris, ça nous fera des vacances!

Il y a 5 heures, Plouj a dit :

Je ne connaissais pas ce titre, mais nous ne sommes pas de la même génération !

Messkine il était le plus grand normal c’était un géant violet en plus  les chaises les tables étaient trop petites pour lui. Les autres enfants avaient peur de lui si je me souviens bien. 

il y a 5 minutes, hanss a dit :

 

Messkine il était le plus grand normal c’était un géant violet en plus  les chaises les tables étaient trop petites pour lui. Les autres enfants avaient peur de lui si je me souviens bien. 

De 1974.

Je parlais de livre avec de belles images en couleurs, tel Juliette et Blanche (Marie Laubot) 1969/

Les images protégées par du fin papier transparent !

Une merveille !

l'important ce n'est pas l'emballage, mais ce qu'il y a à l'intérieur !

Il y a 21 heures, guernica a dit :

personne ? Situation ? Autres ?

Suis allée en maternelle à 2ans et demi chez les soeurs!

La classe de CP était aussi celle de la maternelle, nous n'y étions que 3 et je m'y ennuyais ferme...

J'ai donc pris l'habitude d'aller m'assoir à coté d'un garçon, (3ème année de CP...j'ai connu la famille...pauvres enfants)...il se trouve que la soeur m'a laissé faire, j'étais calme et intéressée! et j'aimais déjà les livres!

1 an plus tard j'ai obtenu le prix d'Excellence de lecture à la distribution des prix...et à la rentrée je me suis retrouvée en CP...jusqu'à Noël...4ans en CP...les grands ne m'aimaient pas du tout...

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Suis allée en maternelle à 2ans et demi chez les soeurs!

La classe de CP était aussi celle de la maternelle, nous n'y étions que 3 et je m'y ennuyais ferme...

J'ai donc pris l'habitude d'aller m'assoir à coté d'un garçon, (3ème année de CP...j'ai connu la famille...pauvres enfants)...il se trouve que la soeur m'a laissé faire, j'étais calme et intéressée! et j'aimais déjà les livres!

1 an plus tard j'ai obtenu le prix d'Excellence de lecture à la distribution des prix...et à la rentrée je me suis retrouvée en CP...jusqu'à Noël...4ans en CP...les grands ne m'aimaient pas du tout...

chez les soeurs  quelle horreur ! J'y ai fait un passage éclair de 6 mois à 14 ans et je me suis fait virée dans l'année

à l’instant, guernica a dit :

chez les soeurs  quelle horreur ! J'y ai fait un passage éclair de 6 mois à 14 ans et je me suis fait virée dans l'année

Pas moi, ce n'était que le début... jusqu'au certif, sauf une année à l'école publique, en attendant notre nouveau logement, (militaire) une horreur...la maitresse m'a donné fessée cul nu devant toute la classe...

Il y a 21 heures, Plouj a dit :

Il y a toujours eu des bouquins, chez mes parents, mes grands-parents...

J'en ai encore de cette époque.

 

 

 

Chez mes parents et une de mes grands mères aussi...d'ailleurs c'est chez l'une d'elles que j'ai découvert "Détective" ...j'vous dis pas...policiers, thrillers sont toujours mon quotidien, livres et séries...

il y a 15 minutes, Morfou a dit :

Chez mes parents et une de mes grands mères aussi...d'ailleurs c'est chez l'une d'elles que j'ai découvert "Détective" ...j'vous dis pas...policiers, thrillers sont toujours mon quotidien, livres et séries...

je piquais les bouquins de mes parents et de ma grand mère

Il y a 3 heures, Plouj a dit :

De 1974.

 

Je parlais de livre avec de belles images en couleurs, tel Juliette et Blanche (Marie Laubot) 1969/

Les images protégées par du fin papier transparent !

Une merveille !

 

J'ai eu des livres comme ceux-là....

Mes premiers livres étaient des livres dont les animaux étaient les personnages principaux...famille taupe, souris etc...de vraies familles avec de vraies histoires...

à l’instant, guernica a dit :

je piquais les bouquins de mes parents et de ma grand mère

De mes parents, grands liseurs sous l'éternelle...et mon père en rapportait de la bibliothèque militaire...j'ai lu des livres qui n'étaient pas de mon âge assez tôt...

Et ceux du grand frère, Western/Cowboy et aventures...je les lisais sous le drap avec une lampe électrique...

Il y a 3 heures, querida13 a dit :

A vrai dire je me fiche de toi, je parlais de ma propre expérience de fille née dans la deuxième moitié du XXeme siècle: je ne te connais même pas et tu es ici depuis très peu de temps cesse donc de te prendre pour le nombril du monde et de penser que je m'attaque à toi dès que j'écris, ça nous fera des vacances!

Alors essaye d'être un minimum crédible et évite de me citer pour raconter ta vie. 

Je me fous de tes petites histoires, inutile de penser qu'elles me passionnent, mamie. 

Quant au nombrilisme... quant on cite quelqu'un juste pour ne parler que de sa petite gueule, on évite de venir ensuite filer des leçons.... 

Mamie disait que les livres qu'on n'avait pas à la maison , on pouvait les trouver dans des bibliothèques: il suffisait de savoir les trouver et que les livres étaient cependant des objets culturels  moins communs que maintenant parce que la vie était plus difficile, plus centrée sur l'action que sur le repli sur soi qu'implique la recherche intellectuelle et l'érudition.

C'est ma soeur aînée qui a commencé à m'apprendre à lire avec le livre "Pousse-poussette" (Michel Gay) avant mon entrée en maternelle, vers deux, trois ans. Je me souviens encore de l'histoire et des illustrations. Aujourd'hui elle est professeure de français et j'ai, et ai eu, bien de la chance de l'avoir comme soeur.