En quoi humour et humiliation sont-ils intimement liés?

<<faut revenir à la base et expliquer le comment on acquiert l'humour , quelle gymnastique d'esprit fait que ça devient subtil et drôle ...,

Il y a 14 heures, dbm27 a dit :

Le sarcasme fait partie de l'humour mais il y a beaucoup de nuances dans l'humour. Donc l'humour n'est pas invariablement nourri d'humiliation.

Il y a l'humour "gentil", celui qui est juste drôle, que chacun fait et qui amuse beaucoup les autres, suscitant le rire et puis il y a le sarcasme mâtiné de mépris consistant à envoyer des piques dont le but inavoué est qu'elles blessent celui à qui elles sont adressées; il y a une forme de cruauté dans le sarcasme étant de surcroît de la malveillance déguisée.

Il y a aussi une question de limites .

D'abord de temps: les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures dit-on.

 Puis d' esprit: on doit vite cesser de plaisanter avec la personne primaire qui ne comprend rien aux finesses allusives du second degré... Car invariablement elle se sentira humiliée d'être chambrée et deviendra susceptible.

Il y a 4 heures, menon a dit :

<<faut revenir à la base et expliquer le comment on acquiert l'humour , quelle gymnastique d'esprit fait que ça devient subtil et drôle ...,

 

Ah mais je t’en prie… fais-nous donc le plaisir de développer : j’ai hâte ! 

Il y a 4 heures, menon a dit :

faut revenir à la base et expliquer le comment on acquiert l'humour, quelle gymnastique d'esprit fait que ça devient subtil et drôle ...

Une fois de plus c'est une question d'état d'esprit.

Une personne d'un naturel drôlatique déclenchera le rire sans même que ce soit intentionnel de sa part; c'est ce que je qualifie d'humour "gentil", celui que la plupart d'entre nous pratiquent et apprécient.

J'aime bien aussi les personnes pince-sans-rire, elles sont souvent fort drôles.

Lorsque l'on a un fond de cruauté et de malveillance, on pratique le sarcasme volontairement blessant.

il y a 24 minutes, Passiflore a dit :

 

Une fois de plus c'est une question d'état d'esprit.

Une personne d'un naturel drôlatique déclenchera le rire sans même que ce soit intentionnel de sa part; c'est ce que je qualifie d'humour "gentil", celui que la plupart d'entre nous pratiquent et apprécient.

J'aime bien aussi les personnes pince-sans-rire, elles sont souvent fort drôles.

Lorsque l'on a un fond de cruauté et de malveillance, on pratique le sarcasme volontairement blessant.

Je ne vois toujours pas pourquoi humour et humiliation seraient liés, vu les différentes sortes d'humour !

Il y a 16 heures, Elisa* a dit :

 Et oui mais dépourvue d’humiliation car suis une gentille ! 
Donc l’ironie n’est pas toujours si chargée de négativité, pas si mauvaise… 

En effet , il n' y a que le sarcasme qui réellement une agression .

à l’instant, Plouj a dit :

Je ne vois toujours pas pourquoi humour et humiliation seraient liés, vu les différentes sortes d'humour !

Lorsque l'on pratique l' "humour" sarcastique moqueur et méchant (sarcasme: moquerie, raillerie insultante), caustique, dans le but d'humilier l'autre.

Il y a 3 heures, Passiflore a dit :

 

Il y a l'humour "gentil", celui qui est juste drôle, que chacun fait et qui amuse beaucoup les autres, suscitant le rire et puis il y a le sarcasme mâtiné de mépris consistant à envoyer des piques dont le but inavoué est qu'elles blessent celui à qui elles sont adressées; il y a une forme de cruauté dans le sarcasme étant de surcroît de la malveillance déguisée.

Oui.

Le 09/10/2022 à 21:39, Elisa* a dit :

J’y mettrais plus de nuance : l’humour peut se nourrir d’humiliation par le vecteur de l’ironie.
Y a t-il préméditation ou est-ce spontané ? 
Cela dépend de l’usage, du degré d’ironie : dans le but ostensible de heurter ou simplement pour plaisanter. 
Je dirais plus souvent inconsciemment qu’invariablement.

Le 10/10/2022 à 13:56, Passiflore a dit :

Une fois de plus c'est une question d'état d'esprit.

Tout à  fait.

Et comme on le dit si bien et si justement

"On peut rire de tout, mais pas avec n importe qui"

Le 10/10/2022 à 13:13, Passiflore a dit :

Il y a l'humour "gentil"

Qui peut être également une moquerie déguisée surtout lorsqu'elle est  récurrente mais perçue comme étant "gentille" par une personne un peu simplette...

Il y a 7 heures, Netra a dit :

Qui peut être également une moquerie déguisée surtout lorsqu'elle est récurrente mais perçue comme étant "gentille" par une personne un peu simplette...

Un sarcasme déguisé, en somme.

Le 09/10/2022 à 20:37, sirielle a dit :

L'humour est-il invariablement nourri d'humiliation?

bonjour

ioui  dans le cas où il est utilisé pour dire qu'on accepte lnacceptable,

Le 09/10/2022 à 20:57, hybridex a dit :

il existe bien d'autres formes d'humour

oui

théorie: humour = réalisation d'une transgression de la logique:

le particulier se promène tranquillement mais ne voit pas le pîlone "surgir" dans sa figure:

histoire gaie avec conclusion triste

mais ça peut être histoire triste avec conclusion gaie

exemple: il ne  fout rien mais il est récompensé (chat corse):

Le 09/10/2022 à 21:39, Elisa* a dit :

ironie

cas particuler de l humour

histoire gaie conclusion triste

Le 09/10/2022 à 21:44, Elisa* a dit :

Moi je crois que c’est fait inconsciemment… 

oui mais le résultat est là

remède: humour corse qui inverse la chage de l humiliation

oh   qu'est ce que tu me faiis?

Le 09/10/2022 à 21:57, Elisa* a dit :

 Houlà c’est trop intellectualisé pour moi. 

Le 10/10/2022 à 13:39, querida13 a dit :

Il y a aussi une question de limites .

D'abord de temps: les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures dit-on.

 Puis d' esprit: on doit vite cesser de plaisanter avec la personne primaire qui ne comprend rien aux finesses allusives du second degré... Car invariablement elle se sentira humiliée d'être chambrée et deviendra susceptible.

Mais l'humiliation n'est-elle jamais méritée?

L'autodérision n'est-elle pas entre autres dans la positivation de sa propre honte? La remise en question ne dépendrait-elle pas entre autres de la lucidité face au ridicule de ses véritables travers?

La diabolisation de l'humiliation c'est l'absence inconditionnelle de regret ou de condamnation du comportement d'autrui, l'amoralité dans toute sa susceptibilité.

Doit-on ne pas avoir à avoir honte, ou doit-on ne pas avoir honte? 

Doit-on n'être pas ridicule, ou doit-on interdire la conscientisation du ridicule?

Le 09/10/2022 à 21:39, Elisa* a dit :

J’y mettrais plus de nuance : l’humour peut se nourrir d’humiliation par le vecteur de l’ironie.
Y a t-il préméditation ou est-ce spontané ? 
Cela dépend de l’usage, du degré d’ironie : dans le but ostensible de heurter ou simplement pour plaisanter. 
Je dirais plus souvent inconsciemment qu’invariablement.

J'en reviens à l'humour "gentil" juste fait pour amuser les autres, pour susciter le rire, pour taquiner gentiment lors d'instants propices en présence de certaines personnes, c'est alors effectivement spontané mais en ce qui concerne l'ironie il y a la notion de moquerie, de raillerie et c'est alors tout à fait consciemment qu'elle est pratiquée, parfois de façon préméditée; cela va au-delà de la plaisanterie gentillette.

il y a 25 minutes, sirielle a dit :

Mais l'humiliation n'est-elle jamais méritée?

Personne ne mérite d'être humilié, qui que l'on soit.

il y a 25 minutes, sirielle a dit :

L'autodérision n'est-elle pas entre autres dans la positivation de sa propre honte? La remise en question ne dépendrait-elle pas entre autres de la lucidité face au ridicule de ses véritables travers?

La diabolisation de l'humiliation c'est l'absence inconditionnelle de regret ou de condamnation du comportement d'autrui, l'amoralité dans toute sa susceptibilité.

Doit-on ne pas avoir à avoir honte, ou doit-on ne pas avoir honte? 

Doit-on n'être pas ridicule, ou doit-on interdire la conscientisation du ridicule?

Tout cela relève de la prise de conscience personnelle de qui l'on est et de la honte que l'on peut alors ressentir envers soi-même.

On devrait "ne pas avoir à avoir honte" mais ce sentiment ressenti relève de l'intime, du propre à soi, de la prise de conscience de "ses véritables travers" si tant est qu'on les considère graves et non "ridicules" (dans le sens: sans grande importance, sans réelle gravité).

"Doit-on ou pas avoir honte": tout dépend de ses propres valeurs.

La question est: se sent-on soi ridicule ou trouve-t-on les autres ridicules de nous trouver ridicules alors qu'à nos yeux, ce sont eux qui le sont ?