Aller au contenu

La positivité à outrance, c'est toxique !

Noter ce sujet


January

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 196 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, MarcThor a dit :

Pour en revenir au sujet, je suis circonspect; s'il y a bien une tendance de certaines personnes à inciter à voir la vie du bon coté, à voir toujours le verre à moitié plein, à passer outre les difficultés...il y a chez d'autres personnes , au contraire, une tendance à etre vétilleuses, à ne voir que le mauvais coté dans chaque chose, à jouer la victimisation. Ce sont deux manières extrêmes d'aborder la vie, deux manière de s'écarter de la réalité.

 

Mieux vaut donc être dans la première catégorie mais de façon sensée, sans minimiser systématiquement les difficultés vécues par les autres au risque de les blesser.

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 237 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, January a dit :

Non c'est pas simple, comme je dis, on est humain... Chacun fait ce qu'il peut. 

Oui et je trouve que notre société est devenue totalement binaire et intolérante : on a pas le droit d’être en état de fébrilité, de tristesse, de désarroi on doit être fort, bien portant mais pas trop non plus, on fait healthy hein. Faut être beau ou sinon recours au bistouri dès le plus jeune âge autorisé.
Pas de place pour de petites considérations : on compose en faisant bonne figure pour correspondre au schéma social. 
Trop de positivité tue tout le positif en l’annulant : c’est irritant, dégradant quelque part pour les autres, ceux qui simulent pour se fondre dans la masse.
Chacun est différent, a ses humeurs : le quotidien est parfois lourd à gérer, plus certaines épreuves, etc… et puis des fois, on aurait juste envie de dire non sans être jaugé comme un E.T ou carrément ignoré, donc bien peu respecté en réalité.
Oui on peut parler de toxicité, c’est aussi le signe d’une société aseptisée dans laquelle par grand mistral, pas un cheveu ne doit bouger… 

Modifié par Elisa*
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
Ilath Membre 640 messages
Forumeur alchimiste ‚ 42ans‚
Posté(e)

Ton  sujet  me  rappelle  une  chanson  que  j'aime  bien  de  Eddy  Mitchell  : je  n'aime  pas  les  gens  qui sont  toujours  heureux  ! Et  puis  sourire  tout  le  temps  ,  excusez-moi  mais  c'est  tout  simplement  con  ,  à  la  limite  tu  passes  pour  un  attardé  mental  ,  donc  il  faut  être  comme  on est  ,  c'est-à-dire  naturel  ,  il  y  a  gens  qui  ne  sourient  que  rarement  et  pourtant  ils  ont  du  charme  ,  c'est  leur  caractère ,  ils  sont  comme  ils  sont 

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 168 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Il y a toujours du soleil derrière les nuages ..

"Le bonheur est un état d'esprit pas un état des lieux ."

Ces superbes phrases qui m'inspirent dans les jours sombres m'ont valu  un "Tu fais un déni de mal être" 

Ces phrases  sont mal perçues par beaucoup sachant que je suis en dépression chronique depuis des années ..

 

Modifié par Sittelle
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Passiflore a dit :

 

Mieux vaut donc être dans la première catégorie mais de façon sensée, sans minimiser systématiquement les difficultés vécues par les autres au risque de les blesser.

Mieux vaut donc être dans la première catégorie mais de façon sensée

Peut-on être de cette première catégorie " de façon sensée"? Tout dépend de la frontière à partir de laquelle tu considères qu'une personne en fait partie, cela dit .

 

Mieux vaut donc être dans la première catégorie mais de façon sensée, sans minimiser systématiquement les difficultés vécues par les autres au risque de les blesser.

Les personnes côtoyant un personnage de la première sont bien plus enviables que celles côtoyant un personnage de la deuxième, c'est certain.  

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 196 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Sittelle a dit :

Il y a toujours du soleil derrière les nuages ..

"Le bonheur est un état d'esprit pas un état des lieux ."

Ces superbes phrases qui m'inspirent dans les jours sombres m'ont valu  un "Tu fais un déni de mal être" (...)

 

Pas très délicat de la part de tes amis qui en plus n'ont strictement rien compris; ce n'est pas du tout une question de déni puisque tu n'ignores aucunement le mal-être qui est tien.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 196 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, MarcThor a dit :

Mieux vaut donc être dans la première catégorie mais de façon sensée

Peut-on être de cette première catégorie " de façon sensée"? 

 

Je fais partie de la première catégorie, j'ai fait le choix de la pensée positive (dans la mesure du possible) mais j'ai toujours veillé à ne pas utiliser ces phrases creuses inappropriées à l'état de profond mal-être ou de grande souffrance des personnes plongées dans l'affliction à qui il est coutume de les adresser.

 

Veillant à mettre en pratique le: "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse" (que j'ai aussi enseigné à mes enfants), je ne dis pas aux personnes accablées par la souffrance des paroles que je ne supporterais pas que l'on me dise à moi. 

 

Il y a 11 heures, MarcThor a dit :

Mieux vaut donc être dans la première catégorie mais de façon sensée, sans minimiser systématiquement les difficultés vécues par les autres au risque de les blesser.

Les personnes côtoyant un personnage de la première sont bien plus enviables que celles côtoyant un personnage de la deuxième, c'est certain.  

 

Pour les aider à sortir la tête de l'eau, c'est certain; les personnes de la seconde catégorie la leur maintenant sous l'eau, voire l'y enfonçant (pas de manière forcément consciente, certes).

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 17 heures, January a dit :

Oui, toi, et moi aussi ils me bouleversent. Lis plus loin ce que je dis à propos du deuil. C'est quand même une réalité qu'à un moment, ça dérange... C'est humain. 

Tout comme le bien être peut déranger. Toujours cette histoire de bleu et d'orange. Je pense qu'opposer bien et mal être est une erreur. Ce sont deux choses différentes, mais pas contraires. La distinction est importante. Le bien comme le mal être s'alimentent, s'entretiennent. Dire par exemple "c'est facile à dire quand on se sent bien" n'a aucun sens. Comme si c'était facile de se sentir bien. Un claquement de doigt. Non. Les gens qui se sentent bien entretiennent ce bien -être, l'alimentent. Ce n'est pas facile. Tout le monde est exposé au malheur, bien ou mal portant, et personne n'en est protégé. Une personne qui se sent bien n'a pas forcément plus de chance qu'une autre. De nombreuses personnes qui ont subi les choses plus horribles arrivent à parvenir aux bien -être. Est-ce à dire que tout le monde peut y arriver ? Malheureusement non. C'est dire que le bien être comme le mal être ne sont ni systématiques, ni constants. On passe de l'un à l'autre tout au long de la vie. Ce qu'il faut admettre, c'est qu'il existe plus de personnes que l'on croit qui choisissent le mal-être, et qu'ils en ont parfaitement le droit. Que ces personnes ne veulent pas être aidées, et que c'est leur droit...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 238 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Henri. a dit :

Tout comme le bien être peut déranger. Toujours cette histoire de bleu et d'orange. Je pense qu'opposer bien et mal être est une erreur. Ce sont deux choses différentes, mais pas contraires. La distinction est importante. Le bien comme le mal être s'alimentent, s'entretiennent. Dire par exemple "c'est facile à dire quand on se sent bien" n'a aucun sens. Comme si c'était facile de se sentir bien. Un claquement de doigt. Non. Les gens qui se sentent bien entretiennent ce bien -être, l'alimentent. Ce n'est pas facile. Tout le monde est exposé au malheur, bien ou mal portant, et personne n'en est protégé. Une personne qui se sent bien n'a pas forcément plus de chance qu'une autre. De nombreuses personnes qui ont subi les choses plus horribles arrivent à parvenir aux bien -être. Est-ce à dire que tout le monde peut y arriver ? Malheureusement non. C'est dire que le bien être comme le mal être ne sont ni systématiques, ni constants. On passe de l'un à l'autre tout au long de la vie. Ce qu'il faut admettre, c'est qu'il existe plus de personnes que l'on croit qui choisissent le mal-être, et qu'ils en ont parfaitement le droit. Que ces personnes ne veulent pas être aidées, et que c'est leur droit...

"Ce qu'il faut admettre, c'est qu'il existe plus de personnes que l'on croit qui choisissent le mal-être..."

Faut-il avoir une vie dénuée de difficultés majeures pour sortir un truc pareil, de façon si docte et péremptoire...:hum:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Là j'avoue.. 

 

lundi, rame - Bretzel liquide, humour noir et photos étranges

 

Pour coller au sujet je suis dans un truc très terre à terre dont j'essaie justement d'extraire quelque chose de positif. Bah y a rien. Que dalle. Et plus ça va plus je perds patience. Ok, n'importe quel travail c'est toujours travailler, mais je suis en limite là.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 19 minutes, Auger a dit :

"Ce qu'il faut admettre, c'est qu'il existe plus de personnes que l'on croit qui choisissent le mal-être..."

Faut-il avoir une vie dénuée de difficultés majeures

Non, il ne faut pas. Tu ne sais rien de ma vie...

il y a 19 minutes, Auger a dit :

 pour sortir un truc pareil, de façon si docte et péremptoire...:hum:

On ne sort pas un truc pareil de façon docte et péremptoire. Une personne a le droit de choisir le mal être, comme le bien être. Ça paraît fou, pourtant c'est vrai. Une personne est libre de vouloir se sentir mal comme elle est libre de vouloir se sentir bien. Si tu n'acceptes pas ça, tu ne respectes pas la liberté des personnes. C'est important dans la gestion de personnes en détresse. Il y a des gens qui prétendent vouloir aller bien, pour se mettre en situation d'échec et alimenter leur mal être. Les aider sert alors à renforcer leur mal être. Souvent, la personne n'est pas consciente de ce fait, le refoule par culpabilité, en raison même de ta réaction : tu ne peux même pas l'envisager toi-même. Je vais te révolter encore plus. On peut très bien vivre son mal-être, si on l'accepte et qu'on accepte qu'on ne veut pas aller bien...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 181 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Henri. a dit :

On peut très bien vivre son mal-être, si on l'accepte et qu'on accepte qu'on ne veut pas aller bien...

Aucun souci, à partir du moment où on ne parasite personne.

Il y a 18 heures, January a dit :

Mettre mal à l'aise c'est peut-être plus juste. 

Oui, et c'est très humain. L'empathie à tort et à travers n'a jamais aidé personne, tout juste étaler un peu de miel pour sa bonne conscience. Je pense qu'il faut savoir se protéger dans les moments où on se sent soi-même un peu fragile, au lieu de penser qu'on peut être d'une quelconque aide. La bienveillance peut aussi passer par le silence.

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 42 minutes, January a dit :

Là j'avoue.. 

 

lundi, rame - Bretzel liquide, humour noir et photos étranges

 

Pour coller au sujet je suis dans un truc très terre à terre dont j'essaie justement d'extraire quelque chose de positif. Bah y a rien. Que dalle. Et plus ça va plus je perds patience. Ok, n'importe quel travail c'est toujours travailler, mais je suis en limite là.

 

Combien as-tu vu d'objets orange..? C'est toute la question. Essayons d'extraire quelque chose. Ne focalisons pas sur le bleu. Le bien- être comme le mal-être ne sont pas forcément des acquis. Le mal-être n'est pas systématiquement subi. Le bien-être n'est pas l'antidote au mal-être. On a le droit au mal être comme on a le droit au bien être. Liste non exhaustive Ça remue pas mal de préjugés, de certitudes,  et ce n'est pas avec plaisir que je dis ça. C'est terrible, c'est horrible, c'est honteux, et tout qualificatif équivalent sera rigoureusement exact. C'est pourtant une réalité. Positif, négatif, ce sont des jugements de valeur...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 238 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Henri. a dit :

Non, il ne faut pas. Tu ne sais rien de ma vie...

On ne sort pas un truc pareil de façon docte et péremptoire. Une personne a le droit de choisir le mal être, comme le bien être. Ça paraît fou, pourtant c'est vrai. Une personne est libre de vouloir se sentir mal comme elle est libre de vouloir se sentir bien. Si tu n'acceptes pas ça, tu ne respectes pas la liberté des personnes. C'est important dans la gestion de personnes en détresse. Il y a des gens qui prétendent vouloir aller bien, pour se mettre en situation d'échec et alimenter leur mal être. Les aider sert alors à renforcer leur mal être. Souvent, la personne n'est pas consciente de ce fait, le refoule par culpabilité, en raison même de ta réaction : tu ne peux même pas l'envisager toi-même. Je vais te révolter encore plus. On peut très bien vivre son mal-être, si on l'accepte et qu'on accepte qu'on ne veut pas aller bien...

Je ne situe pas le problème sur le plan du "droit", dont je me contrefiche.

Non, on ne choisit que de façon très rare d'être mal. Lorsque cela arrive, ça me semble davantage relever d'un désordre psychiatrique que d'un choix : c'est alors la pathologie qui décide, pas la personne.

Associer le mal être à un choix, comdamne encore une fois beaucoup de gens à une forme de frivolité et à une culpabilisation désastreuse.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Je veux bien mais tu ne peux pas définir @Auger, le mal, quel mal ? Aller mal c'est pas la même chose pour tout  le monde.. Il n'y a pas à hiérarchiser nous sommes d'accord, mais c'est factuel, selon les situations difficiles (xs à xl) certains ne tiendront pas à xs et d'autres à xl seront encore debout.

 

il y a 21 minutes, Auger a dit :

Non, on ne choisit que de façon très rare d'être mal. Lorsque cela arrive, ça me semble davantage relever d'un désordre psychiatrique que d'un choix : c'est alors la pathologie qui décide, pas la personne.

Je le pense oui, pour ce qui relève de psychopathologies. 

il y a 21 minutes, Auger a dit :

Associer le mal être à un choix, comdamne encore une fois beaucoup de gens à une forme de frivolité et à une culpabilisation désastreuse.

Ah bah oui, il est impossible de ne pas réussir à s'en sortir, avec tout ce qu'on te vend ! Tout ce qu'on te montre de gens supers, passés par des drames atroces et qui s'en sont sortis... Faut vraiment pas faire d'efforts, ça tu vois, il est là le poison aussi.

Associer le mal être à un choix non. L'envisager comme une possibilité dans certains cas, oui. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 24 minutes, Auger a dit :

Je ne situe pas le problème sur le plan du "droit", dont je me contrefiche.

C'est ton choix. Ce dont tu te contrefiche n'en existe pas moins...

il y a 24 minutes, Auger a dit :

Non, on ne choisit que de façon très rare d'être mal. Lorsque cela arrive, ça me semble davantage relever d'un désordre psychiatrique que d'un choix : c'est alors la pathologie qui décide, pas la personne.

Non, une personne qui accepte son mal-être et choisit délibérément de vivre avec ne relève pas d'un désordre psychiatrique. Faire ce choix relève plus de l'équilibre mental. Acceptation n'est pas résignation...

il y a 24 minutes, Auger a dit :

Associer le mal être à un choix, condamne encore une fois beaucoup de gens à une forme de frivolité et à une culpabilisation désastreuse.

Au contraire. C'est nier ce choix qui conduit à une culpabilisation désastreuse. Ce choix n'est pas systématique. Tout comme le mal être n'est pas systématiquement subi. On ne traite pas tous les cas de la même façon...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×