Au moins 1 600 enfants dorment à la rue en France : "inacceptable et indigne" selon l'Unicef

Dormir à la rue une veille de rentrée scolaire. Une réalité "inacceptable et indigne en France", estiment Adeline Hazan, présidente d’Unicef France, et Pascal Brice, à la tête de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), dans une tribune publiée mardi 30 août dans Libération.  

Quelque 1 658 enfants sans solution d’hébergement ont été contraints de dormir dehors ou dans des abris de fortune dans la semaine précédant la rentrée scolaire, alertent l’agence des Nations unies consacrée à la défense des droits de l’enfant et la FAS, en ce jour si particulier pour les jeunes écoliers. "Certains d’entre eux, bien qu’il soit impossible d’en évaluer le nombre, n’auront d’ailleurs pas la chance d’emprunter le chemin de l’école aujourd’hui", s’est indigné l’Unicef. 

L’étude de la FAS, réalisée dans la nuit du 22 août, se base sur le nombre de familles avec enfants ayant appelé le 115 [numéro d’urgence hébergement] et qui n’ont pas pu être hébergées malgré l’urgence de leur situation, "faute de places disponibles ou compatibles avec la composition du ménage". Paris reste le département comptabilisant le plus grand nombre de demandes d’hébergement non pourvues, suivi du Nord, de la Seine-Saint-Denis et du Bas-Rhin.  

Dysfonctionnement du numéro français d’urgence hébergement  

Parmi ces 1 658 familles à la rue, il y avait 368 enfants de moins de trois ans, selon ce baromètre. Toutefois, reconnaissent les auteurs de l’étude, ces chiffres sont en deçà de la réalité, étant donné qu’ils ne prennent en compte que les personnes qui ont réussi à joindre le numéro d’urgence.  

Or, dans bien des cas, le 115 "sonne dans le vide", comme en témoigne Océane Marache de l’association Utopia 56 : "Dans les campements, les gens essaient de joindre le 115 tous les jours, plusieurs heures d’affilée… Hier, une famille m’a montré son historique d’appels, ils y ont passé trois heures. Au bout de 50 minutes d’attente sans aucun opérateur au bout du fil, le dispositif raccroche de lui-même."

"Stressés de dire qu’ils n’avaient pas de maison" 

Utopia 56, qui organise de l’hébergement citoyen, a constaté une hausse du nombre d’enfants à la rue depuis un an. "Rien qu’hier soir une cinquantaine de familles avec 44 enfants, dont 13 bébés de moins d’un an, se sont signalées dans notre permanence quotidienne de la place de l’Hôtel de ville de Paris", détaille Océane Marache. "Parmi eux, certains rentraient à l’école aujourd’hui et ils étaient stressés de dire qu’ils n’avaient pas de maison."

La rue prive les enfants de conditions de vie dignes et sécurisantes et d’un environnement propice à leur développement et à leur bien-être, remettant ainsi en cause leurs droits

https://www.france24.com/fr/france/20220901-au-moins-1-600-enfants-dorment-à-la-rue-en-france-inacceptable-et-indigne-selon-l-unicef

Il y a 1 heure, Plouj a dit :

Dormir à la rue une veille de rentrée scolaire. Une réalité "inacceptable et indigne en France", estiment Adeline Hazan, présidente d’Unicef France, et Pascal Brice, à la tête de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), dans une tribune publiée mardi 30 août dans Libération.  

Quelque 1 658 enfants sans solution d’hébergement ont été contraints de dormir dehors ou dans des abris de fortune dans la semaine précédant la rentrée scolaire, alertent l’agence des Nations unies consacrée à la défense des droits de l’enfant et la FAS, en ce jour si particulier pour les jeunes écoliers. "Certains d’entre eux, bien qu’il soit impossible d’en évaluer le nombre, n’auront d’ailleurs pas la chance d’emprunter le chemin de l’école aujourd’hui", s’est indigné l’Unicef. 

L’étude de la FAS, réalisée dans la nuit du 22 août, se base sur le nombre de familles avec enfants ayant appelé le 115 [numéro d’urgence hébergement] et qui n’ont pas pu être hébergées malgré l’urgence de leur situation, "faute de places disponibles ou compatibles avec la composition du ménage". Paris reste le département comptabilisant le plus grand nombre de demandes d’hébergement non pourvues, suivi du Nord, de la Seine-Saint-Denis et du Bas-Rhin.  

Dysfonctionnement du numéro français d’urgence hébergement  

Parmi ces 1 658 familles à la rue, il y avait 368 enfants de moins de trois ans, selon ce baromètre. Toutefois, reconnaissent les auteurs de l’étude, ces chiffres sont en deçà de la réalité, étant donné qu’ils ne prennent en compte que les personnes qui ont réussi à joindre le numéro d’urgence.  

Or, dans bien des cas, le 115 "sonne dans le vide", comme en témoigne Océane Marache de l’association Utopia 56 : "Dans les campements, les gens essaient de joindre le 115 tous les jours, plusieurs heures d’affilée… Hier, une famille m’a montré son historique d’appels, ils y ont passé trois heures. Au bout de 50 minutes d’attente sans aucun opérateur au bout du fil, le dispositif raccroche de lui-même."

"Stressés de dire qu’ils n’avaient pas de maison" 

Utopia 56, qui organise de l’hébergement citoyen, a constaté une hausse du nombre d’enfants à la rue depuis un an. "Rien qu’hier soir une cinquantaine de familles avec 44 enfants, dont 13 bébés de moins d’un an, se sont signalées dans notre permanence quotidienne de la place de l’Hôtel de ville de Paris", détaille Océane Marache. "Parmi eux, certains rentraient à l’école aujourd’hui et ils étaient stressés de dire qu’ils n’avaient pas de maison."

La rue prive les enfants de conditions de vie dignes et sécurisantes et d’un environnement propice à leur développement et à leur bien-être, remettant ainsi en cause leurs droits

Tout enfant à la rue peut légalement être scolarisé, en demandant une domiciliation auprès d’une assistante sociale ou d’une association et en s’inscrivant auprès des services scolaires de la mairie concernée. "Théoriquement c’est possible oui…", commente Océane Marache. "Mais dans les faits, comment voulez-vous que ces enfants puissent étudier s’ils n’ont pas de quoi dormir correctement ou se doucher ? Il n’est pas rare de les voir faire leurs devoirs sur un banc à côté de notre permanence." 

Hier soir, sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris, ce sont 135 personnes en famille et à la rue qui ont sollicité notre aide pour un hébergement d'urgence. Parmi elles, 67 enfants dont 18 de moins de trois ans. Malgré la rue, certains entameront l'école dans quelques jours.

Utopia 56 suit plus particulièrement encore le cas des mineurs étrangers isolés. À Paris, 200 d'entre eux attendent la reconnaissance de leur minorité par l'État français. Une procédure qui peut prendre entre trois et dix-huit mois. "En attendant, ils ne sont pas logés par l'Aide sociale à l'enfance et ne peuvent pas aller à l'école", explique Luc Viger, du pôle mineur de l'association, qui leur dispense à défaut quelques cours de français. 

Le nombre d’enfants à la rue en hausse 

"La France, en ratifiant la Convention internationale des droits de l'enfant, s’est engagée à assurer leurs droits fondamentaux, notamment leur droit au développement, à la protection, à la santé et à l’éducation", souligne Unicef France, qui appelle le gouvernement à prendre les mesures nécessaires.  

"Nous ne pouvons plus fermer les yeux", s’alarment Adeline Hazan et Pascal Brice dans leur tribune. "En dépit des moyens inédits mobilisés pour pérenniser 200 000 places d’hébergement et qui doivent être au minimum conservés, la situation reste très préoccupante." Tous deux appellent le président français Emmanuel Macron à tenir son engagement d’"apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont sans abri".  

Retour des touristes, manque de places à l’hôtel 

D’autant qu’en cette rentrée, les chiffres du mal-logement pour les enfants s’envolent avec une hausse de 77 % des familles sans hébergement par rapport à janvier, selon le baromètre Unicef / FAS. 

En cause, selon Utopia 56, la fin de la trêve hivernale [31 mars] et le retour des touristes à Paris, qui ont poussé de nombreuses familles à la rue. "Le tourisme a repris et beaucoup d’hôtels ont arrêté le social puisqu’ils ont rouvert aux touristes étrangers. Une fois de plus, nous constatons que le recours aux nuitées d’hôtel n’est pas une solution de relogement", souligne la coordinatrice parisienne de cette association. 

https://www.france24.com/fr/france/20220901-au-moins-1-600-enfants-dorment-à-la-rue-en-france-inacceptable-et-indigne-selon-l-unicef

Combien en situation régulière ?

Où et qui sont leurs parents ?

Arrivés comment ?

Abandonnés ?

Je verserais éventuellement une larme  

il y a 1 minute, kakome a dit :

Combien en situation régulière ?

Où et qui sont leurs parents ?

Arrivés comment ?

Abandonnés ?

Je verserais éventuellement une larme  

Versons une larme sur notre grand pays d'accueil !

Reste à espérer que la France ne soit pas condamnée pour non respect des DDH !

Des enfants qui dorment à la rue, et puis beaucoup d'autres enfants qui ne dorment pas à la rue mais dans des foyers où ils sont privés de soins et d'affection, toujours au prétexte du "pas assez d'argent". À part ça, il y a de l'argent pour aller sur la lune.

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

Des enfants qui dorment à la rue, et puis beaucoup d'autres enfants qui ne dorment pas à la rue mais dans des foyers où ils sont privés de soins et d'affection, toujours au prétexte du "pas assez d'argent". À part ça, il y a de l'argent pour aller sur la lune.

un peu facile com argumentation c pas parce que certains font des credits pour decrocher la lune que Elon Musk ou la Naza doivent payer la note

Il y a 8 heures, kakome a dit :

Combien en situation régulière ?

Où et qui sont leurs parents ?

Arrivés comment ?

Abandonnés ?

Je verserais éventuellement une larme  

Absolument.

Unicef France et la FAS accusent notre pays de maltraitance à l'enfance, mais pas un mot sur les parents de ces pauvres enfants...

Parents DIRECTEMENT RESPONSABLES de la situation déplorable dans laquelle ils abandonnent leur progéniture, sans amour, sans soutien, sans réconfort, sans l'assistance élémentaire que doivent des parents dignes de ce nom.

Mais quelques uns me diront que, pour certains migrants, abandonner leurs enfants en France reste un geste d'amour, considérant que le "confort" occidental vaudra et remplacera tous les gestes de réconfort et d'assistance qu'ils doivent à leurs enfants....

Pathétique.......

Il y a 2 heures, versys a dit :

Mais quelques uns me diront que, pour certains migrants, abandonner leurs enfants en France reste un geste d'amour, considérant que le "confort" occidental vaudra et remplacera tous les gestes de réconfort et d'assistance qu'ils doivent à leurs enfants....

C'est facile de juger quand on n'est pas dans la situation de ces personnes qui, peut-être submergées par le désespoir et la peur face à la guerre, la misère, la tyrannie, en viennent à se séparer de leur enfant pour qu'il ne vive pas ce qu'ils sont en train de vivre. Avec un peu d'empathie, on peut se représenter le dilemme susceptible de tourmenter quelqu'un : suis-je meilleur parent si je garde mon enfant avec moi au milieu de toutes ces horreurs ou bien suis-je meilleur parent si je m'en sépare pour l'en préserver ?

Il y a 7 heures, stradivarius v a dit :

un peu facile com argumentation c pas parce que certains font des credits pour decrocher la lune que Elon Musk ou la Naza doivent payer la note

L'ESA qui est l'agence spatiale européenne, va participer au projet, ce qui représente des milliards d'euros. Il y aurait mieux à faire en UE avec l'argent des contribuables, comme par exemple améliorer les conditions de vie dans les orphelinats, et trouver un toit aux enfants sans abris, mais bon, ce n'est que mon humble avis !

Il y a des sous pour l'Ukraine, mais pas pour les français !

Il me semble que les présidents ont déclaré les uns après les autres qu'il n'y aurait plus de sdf en France ! Ca grouille de bons sentiments au Gouvernement et dans les ministères !

il y a 7 minutes, K-sos a dit :

Il y a des sous pour l'Ukraine, mais pas pour les français !

Qui sont aussi tous logés en France, chez l'habitant ou autres. Pourquoi n'accueillent-ils pas pas ces pauvres enfants ?

"La France, en ratifiant la Convention internationale des droits de l'enfant, s’est engagée à assurer leurs droits fondamentaux, notamment leur droit au développement, à la protection, à la santé et à l’éducation", souligne Unicef France, qui appelle le gouvernement à prendre les mesures nécessaires.  

"Nous ne pouvons plus fermer les yeux", s’alarment Adeline Hazan et Pascal Brice dans leur tribune. "En dépit des moyens inédits mobilisés pour pérenniser 200 000 places d’hébergement et qui doivent être au minimum conservés, la situation reste très préoccupante." Tous deux appellent le président français Emmanuel Macron à tenir son engagement d’"apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont sans abri".  

C'est contradictoire avec les mesures écologiques qui sont anti béton, qui parlent de surpopulation, de manque de nourriture, et des Français qui pleurent à cause de leur pouvoir d'achat. Il va donc falloir leur expliquer que ces derniers ne sont plus prioritaires....

1 600 enfants dorment à la rue en France ....

TOUT a déjà été dit .... les ong sont des branquignoles et ce sont elles qui poussent les gens a traverser la méditerranée , ce sont les ONG qui doivent être poursuivies ! 

il y a 2 minutes, Plouj a dit :

La France, en ratifiant la Convention internationale des droits de l'enfant, s’est engagée à assurer leurs droits fondamentaux,

et voilà .... et après on te tape dessus !!!

on en déjà accueilli des milliers mais il y en a toujours plus qui arrivent , c'est la politique du coucou .

Vas-y pousse -toi que m'y mette .

il faut controler l' immigration sauvage , comme le font les autres pays !!

bon nombre d' ONG  perçoivent de l'argent des contribuables ou d'autres organismes !

les association ont besoin  de la pauvreté pour vivre , c'est leur intéret !!

L'Unicef à certainement été fondée à ses origines dans de bonnes intentions. Mais chacun sait que l'enfer est pavé de bonnes intentions.

Il y a 3 heures, Doïna a dit :

C'est facile de juger quand on n'est pas dans la situation de ces personnes qui, peut-être submergées par le désespoir et la peur face à la guerre, la misère, la tyrannie, en viennent à se séparer de leur enfant pour qu'il ne vive pas ce qu'ils sont en train de vivre

rectifions le tir : la plupart sont des réfugiés "économiques".

Il y a 4 heures, Plouj a dit :

C'est contradictoire avec les mesures écologiques qui sont anti béton

Cela dit, on peut construire sans béton. Ou alors construisons en béton mais en veillant à une bonne isolation pour faire baisser les factures de chauffage énergivore, ça se serait écologique.

il y a une heure, BELUGA a dit :

rectifions le tir : la plupart sont des réfugiés "économiques".

Peut-on qualifier des enfants à la rue de réfugiés économiques, même si ça peut être le cas des parents.

Perso je préfère que l'argent de mes impôts aillent à l'aide à l'enfance sans distinction de nationalités plutôt que dans les caprices de grands enfants qui rêvent de faire voler des joujoux dans l'espace ou décorer leur ville avec les monstruosités en fer soudé du pote artiste autoproclamé.

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

Perso je préfère que l'argent de mes impôts aillent à l'aide à l'enfance sans distinction de nationalités plutôt que dans les caprices de grands enfants qui rêvent de faire voler des joujoux dans l'espace ou décorer leur ville avec les monstruosités en fer soudé du pote artiste autoproclamé.

 

moi aussi je préfère que mon argent n'aille pas alimenter les "joujoux" de l'espace.

Mais pour le reste, je ne suis pas sûre qu'il faille encourager l'accueil de plein de gosse, que de toutes façons, nous ne POURRONS PAS tirer d'affaires. Autant essayer de les aider chez eux, tant qu'à dépenser du pognon.

Il y a 20 heures, Plouj a dit :

Dormir à la rue une veille de rentrée scolaire.

Dormir à la rue  est en toutes circonstances sordide pour un adulte et encore bien pire pour un petit être en devenir. 

Il y a 20 heures, Plouj a dit :

Utopia 56, qui organise de l’hébergement citoyen, a constaté une hausse du nombre d’enfants à la rue depuis un an. "Rien qu’hier soir une cinquantaine de familles avec 44 enfants, dont 13 bébés de moins d’un an, se sont signalées dans notre permanence quotidienne de la place de l’Hôtel de ville de Paris", détaille Océane Marache. "Parmi eux, certains rentraient à l’école aujourd’hui et ils étaient stressés de dire qu’ils n’avaient pas de maison."

L’après-Covid entre autres, les accidents de vie, etc… 
Ces enfants seront marqués par cette lourde période de survie : tout doit leur être compliqué, difficile dans leur quotidien.

La rentrée, c’est encore un plus dans le moins…

Comment une société dite évoluée peut-elle tolérer ça ?!
Ça me désole. 

Il y a 1 heure, BELUGA a dit :

moi aussi je préfère que mon argent n'aille pas alimenter les "joujoux" de l'espace.

Mais pour le reste, je ne suis pas sûre qu'il faille encourager l'accueil de plein de gosse, que de toutes façons, nous ne POURRONS PAS tirer d'affaires. Autant essayer de les aider chez eux, tant qu'à dépenser du pognon.

Ce serait pourtant efficace contre le vieillissement de la France.

Il y a 1 heure, BELUGA a dit :

Autant essayer de les aider chez eux, tant qu'à dépenser du pognon.

Oui, c'est mieux, hélas pas toujours possible.

il y a 1 minute, Doïna a dit :

Ce serait pourtant efficace contre le vieillissement de la France.

Lorsqu'un pays se dirige vers une société de loisirs, pays dans lequel les robots devront remplacer l'humain au travail, il est inutile de courir après la main d’œuvre !