Aller au contenu

l'impuissance acquise


Invité korvo

Messages recommandés

Invité korvo
Invités, Posté(e)
Invité korvo
Invité korvo Invités 0 message
Posté(e)

Dans les années soixante, une expérience a été faite sur des chiens, je me rappelle pas qui a fait l'expérience mais voici la description :

Dans deux cages on a mis deux chiens, on envoie un signal sonore et après on électrifie les deux cages, il y a un levier dans chaque cage, dans le premier le levier peut arrêter l'électrification, dans le deuxième le levier ne sert à rien, après plusieurs essais, le chien dans la cage avec le levier qui fonctionne a appris à lever le levier dès que le signale sonore est donné, le deuxième chien n'ayant pas trouvé de solution pour stopper l’électricité il se contente de coucher en attendant que ça passe.

Dans la deuxième partie de l'expérience, on a mis les deux chiens dans deux cages différentes, cette fois la cage possède deux parties séparées par une barrière, seule la moitié de la cage ou il y a le chien est électrifié, toujours après le même signale sonore, et le levier n'existe pas, résultat, le chien qui était dans la cage avec un levier qui fonctionne cherche une solution, trouve l'astuce et saute la barrière, le deuxième chien ne tente rien et continue de se coucher.

L'impuissance acquise est présente chez l'humain encore plus que chez les chiens, quand j'étais môme, étant donné que notre système éducatif est basé sur le bâton et la carotte, j'avais remarqué que beaucoup de mômes perdent espoir et continue de "coucher", quoi qu'on essaie de leur apprendre, j'imagine que beaucoup d’entre eux resteront ainsi pour le reste de leur vie.

A mon avis l'impuissance acquise peut expliquer aussi pourquoi certaines femmes sont antiféministes (voir misogynes), ça explique aussi pourquoi certains peuples (dont je fais partie) acceptent la dictature, et ne tentent plus rien pour changer leur système politique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 545 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)

Je ne connaissais pas .. c'est flippant car si je suis bien , si aucun levier n'avait fonctionné , les deux se seraient couchés , ils ne chercheraient même plus à essayer .. cela signifierait-il donc , aucun instinct de survie ? ça me semble étrange .. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité korvo
Invités, Posté(e)
Invité korvo
Invité korvo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 21 minutes, eriu a dit :

Je ne connaissais pas .. c'est flippant car si je suis bien , si aucun levier n'avait fonctionné , les deux se seraient couchés , ils ne chercheraient même plus à essayer .. cela signifierait-il donc , aucun instinct de survie ? ça me semble étrange .. 

Non l'un des leviers fonctionne et l'autre ne fonctionne pas, ce qui est bizarre c'est que les deux chiens ont été mis dans un environnement différent, l'un a cherché une solution, mais l'autre a appris d'accepter son destin et ne pas chercher de solution, parce que la première fois ça n'a pas marché.

ça n'a pas de rapport avec l'instinct de survie puisque les chocs électriques bien que douloureux ne représente pas un danger létal

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 545 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, korvo a dit :

Non l'un des leviers fonctionne et l'autre ne fonctionne pas, ce qui est bizarre c'est que les deux chiens ont été mis dans un environnement différent, l'un a cherché une solution, mais l'autre a appris d'accepter son destin et ne pas chercher de solution, parce que la première fois ça n'a pas marché.

ça n'a pas de rapport avec l'instinct de survie puisque les chocs électriques bien que douloureux ne représente pas un danger létal

Oui , j'avais bien compris pour les leviers . Et donc , si pour le chien 1 ( pour qui le levier a fonctionné ) le levier n'avait pas marché , il se serait couché aussi et n'aurait plus rien tenté ? comme l'autre .. 

Sinon , ok , pas létal mais douloureux .. et donc il s'adapte et accepte son sort .. au bout seulement d'une fois .. sans colère ? sans réaction ? c'est étonnant ... 

Comme nous humains , nous nous adaptons mais nous n'avons pas tous les mêmes limites .. les curseurs varieraient en fonction de nos expériences au cours de notre vie et des réussites ou échecs ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a une heure, korvo a dit :

Dans les années soixante, une expérience a été faite sur des chiens, je me rappelle pas qui a fait l'expérience mais voici la description :

Dans deux cages on a mis deux chiens, on envoie un signal sonore et après on électrifie les deux cages, il y a un levier dans chaque cage, dans le premier le levier peut arrêter l'électrification, dans le deuxième le levier ne sert à rien, après plusieurs essais, le chien dans la cage avec le levier qui fonctionne a appris à lever le levier dès que le signale sonore est donné, le deuxième chien n'ayant pas trouvé de solution pour stopper l’électricité il se contente de coucher en attendant que ça passe.

Dans la deuxième partie de l'expérience, on a mis les deux chiens dans deux cages différentes, cette fois la cage possède deux parties séparées par une barrière, seule la moitié de la cage ou il y a le chien est électrifié, toujours après le même signale sonore, et le levier n'existe pas, résultat, le chien qui était dans la cage avec un levier qui fonctionne cherche une solution, trouve l'astuce et saute la barrière, le deuxième chien ne tente rien et continue de se coucher.

L'impuissance acquise est présente chez l'humain encore plus que chez les chiens, quand j'étais môme, étant donné que notre système éducatif est basé sur le bâton et la carotte, j'avais remarqué que beaucoup de mômes perdent espoir et continue de "coucher", quoi qu'on essaie de leur apprendre, j'imagine que beaucoup d’entre eux resteront ainsi pour le reste de leur vie.

A mon avis l'impuissance acquise peut expliquer aussi pourquoi certaines femmes sont antiféministes (voir misogynes), ça explique aussi pourquoi certains peuples (dont je fais partie) acceptent la dictature, et ne tentent plus rien pour changer leur système politique.

on peut aussi citer la Chine ou la Russie, dont le peuple a toujours été sévèrement dominé, que ce soit avant par les tsars ou les empereurs et ensuite par une idéologie totalement réductrice de l'égo au profit de la bonne marche du pays, quoiqu'il en coûte aux habitants

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité korvo
Invités, Posté(e)
Invité korvo
Invité korvo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 27 minutes, eriu a dit :

Sinon , ok , pas létal mais douloureux .. et donc il s'adapte et accepte son sort .. au bout seulement d'une fois .. sans colère ? sans réaction ? c'est étonnant ...

Je suppose que si, il a certainement essayé plusieurs fois, avant de se rendre compte qu'il n' y a rien à faire.

Citation

Comme nous humains , nous nous adaptons mais nous n'avons pas tous les mêmes limites .. les curseurs varieraient en fonction de nos expériences au cours de notre vie et des réussites ou échecs ? 

ça doit être pareil pour les chiens, j'aimerais bien trouver une source ou je puisse lire plus de détails, mais il se trouve que j'ai entendu ça dans une conférence il y a longtemps.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur discret, 63ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 9 609 messages
63ans‚ Forumeur discret,
Posté(e)

Ça m'a fait penser à l'histoire de l'éléphant enchainé

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité korvo
Invités, Posté(e)
Invité korvo
Invité korvo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 34 minutes, Kid_Ordinn a dit :

Ça m'a fait penser à l'histoire de l'éléphant enchainé

Raconte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur discret, 63ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 9 609 messages
63ans‚ Forumeur discret,
Posté(e)
il y a 5 minutes, korvo a dit :

Raconte.

Plus ou moins...C'est plus par rapport au chien qui baisse les bras :D

 

Quand j’étais petit, j’adorais le cirque, et ce que j’aimais par-dessus tout, au cirque, c’étaient les animaux.

L’éléphant en particulier me fascinait ; comme je l’appris par la suite, c’était l’animal préféré de tous les enfants.

Pendant son numéro, l’énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires… Mais tout de suite après et jusqu’à la représentation suivante, l’éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Mais ce pieu n’était qu’un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol.

Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu’un animal capable de déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s’en aller.

Le mystère reste entier à mes yeux. « Alors, qu’est ce qui le retient ? Pourquoi ne s’échappe t-il pas ? »

À cinq ou six ans, j’avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J’interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L’un d’eux m’expliqua que l’éléphant ne s’échappait pas parce qu’il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens : « S’il est dressé, pourquoi l’enchaîne-t-on ? »

Je ne me rappelle pas qu’on m’ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j’oubliai le mystère de l’éléphant et de son pieu, ne m’en souvenant que lorsque je rencontrais d’autres personnes qui un jour, elles aussi, s’étaient posé la même question. Il y a quelques années, j’eus la chance de tomber sur quelqu’un d’assez savant pour connaître la réponse : « L’éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable. »

Je fermai les yeux et j’imaginai l’éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu’à ce moment l’éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n’y est pas arrivé malgré tous ces efforts. Je l’imaginai qui s’endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain… et les jours suivants… Jusqu’à ce qu’un jour, un jour terrible pour son histoire, l’animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort.

Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s’échappe pas, le pauvre, parce qu’il croit en être incapable. Il garde le souvenir gravé de l’impuissance qui fut la sienne après sa naissance.

Et le pire, c’est que jamais il n’a tenté d’éprouver à nouveau sa force. C’est ainsi ! Nous sommes tous un peu comme l’éléphant du cirque : nous allons de par le monde attachés à des centaines de pieux qui nous retirent une partie de notre liberté. Nous vivons avec l’idée que « nous ne pouvons pas faire » des tas de choses, pour la simple et bonne raison qu’une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n’avons pas réussi.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 64ans Posté(e)
Mr Popup Membre 69 messages
Forumeur inspiré‚ 64ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, korvo a dit :

Dans les années soixante, une expérience a été faite sur des chiens, je me rappelle pas qui a fait l'expérience mais voici la description :

Dans deux cages on a mis deux chiens, on envoie un signal sonore et après on électrifie les deux cages, il y a un levier dans chaque cage, dans le premier le levier peut arrêter l'électrification, dans le deuxième le levier ne sert à rien, après plusieurs essais, le chien dans la cage avec le levier qui fonctionne a appris à lever le levier dès que le signale sonore est donné, le deuxième chien n'ayant pas trouvé de solution pour stopper l’électricité il se contente de coucher en attendant que ça passe.

Dans la deuxième partie de l'expérience, on a mis les deux chiens dans deux cages différentes, cette fois la cage possède deux parties séparées par une barrière, seule la moitié de la cage ou il y a le chien est électrifié, toujours après le même signale sonore, et le levier n'existe pas, résultat, le chien qui était dans la cage avec un levier qui fonctionne cherche une solution, trouve l'astuce et saute la barrière, le deuxième chien ne tente rien et continue de se coucher.

L'impuissance acquise est présente chez l'humain encore plus que chez les chiens, quand j'étais môme, étant donné que notre système éducatif est basé sur le bâton et la carotte, j'avais remarqué que beaucoup de mômes perdent espoir et continue de "coucher", quoi qu'on essaie de leur apprendre, j'imagine que beaucoup d’entre eux resteront ainsi pour le reste de leur vie.

A mon avis l'impuissance acquise peut expliquer aussi pourquoi certaines femmes sont antiféministes (voir misogynes), ça explique aussi pourquoi certains peuples (dont je fais partie) acceptent la dictature, et ne tentent plus rien pour changer leur système politique.

Intéressant, ça peut en effet expliquer l'inaction de certains peuples mais ça rend encore plus opaque le fait que d'autres disposant de nombreux leviers pour changer de paradigme se couchent ou se contentent d'aboyer. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité korvo
Invités, Posté(e)
Invité korvo
Invité korvo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 44 minutes, Kid_Ordinn a dit :

Plus ou moins...C'est plus par rapport au chien qui baisse les bras :D

 

Quand j’étais petit, j’adorais le cirque, et ce que j’aimais par-dessus tout, au cirque, c’étaient les animaux.

L’éléphant en particulier me fascinait ; comme je l’appris par la suite, c’était l’animal préféré de tous les enfants.

Pendant son numéro, l’énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires… Mais tout de suite après et jusqu’à la représentation suivante, l’éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Mais ce pieu n’était qu’un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol.

Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu’un animal capable de déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s’en aller.

Le mystère reste entier à mes yeux. « Alors, qu’est ce qui le retient ? Pourquoi ne s’échappe t-il pas ? »

À cinq ou six ans, j’avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J’interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L’un d’eux m’expliqua que l’éléphant ne s’échappait pas parce qu’il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens : « S’il est dressé, pourquoi l’enchaîne-t-on ? »

Je ne me rappelle pas qu’on m’ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j’oubliai le mystère de l’éléphant et de son pieu, ne m’en souvenant que lorsque je rencontrais d’autres personnes qui un jour, elles aussi, s’étaient posé la même question. Il y a quelques années, j’eus la chance de tomber sur quelqu’un d’assez savant pour connaître la réponse : « L’éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable. »

Je fermai les yeux et j’imaginai l’éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu’à ce moment l’éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n’y est pas arrivé malgré tous ces efforts. Je l’imaginai qui s’endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain… et les jours suivants… Jusqu’à ce qu’un jour, un jour terrible pour son histoire, l’animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort.

Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s’échappe pas, le pauvre, parce qu’il croit en être incapable. Il garde le souvenir gravé de l’impuissance qui fut la sienne après sa naissance.

Et le pire, c’est que jamais il n’a tenté d’éprouver à nouveau sa force. C’est ainsi ! Nous sommes tous un peu comme l’éléphant du cirque : nous allons de par le monde attachés à des centaines de pieux qui nous retirent une partie de notre liberté. Nous vivons avec l’idée que « nous ne pouvons pas faire » des tas de choses, pour la simple et bonne raison qu’une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n’avons pas réussi.

 

Très belle histoire, Merci.

Une autre sur l’éléphant mais cette fois juste pour rire :

C'est l'Histoire d'un roi autoritaire et autocrate qui avait un éléphant, l'éléphant et libre de se balader ou il veut dans le pays, alors il détruit la récolte des pauvres villageois et personne n'ose l'éloigner, un jour ils se sont rassemblé et ont décidé d'élire un groupe qui parlera au roi, arrivé devant le palais du roi les membres du groupe commence à se disputer qui parlera le premier, personne n'a osé, l'un d'entre eux a accepté mais à condition, il commencera la phrase " Majesté..votre éléphant.." et les autres diront "...a détruit nos récoltes."

Arrivé devant le roi, notre protagoniste a commencé sa phrase :

- Majesté...votre éléphant..., il s'est retourné, personne n'a parlé, alors il a recommencé : "Majesté votre éléphant" ...rien.. que le silence, il répète une troisième fois...toujours rien, et là le roi lui dit :

- Parle, qu'est ce qu'il a l'éléphant ?

- Il a besoin d'une éléphante.

Cette histoire, bien que imaginaire est populaire chez nous, ainsi ont dit à quelqu'un qui se plaint tout le temps, si un éléphant ne te suffit pas t'auras en plus une éléphante :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

... il y a aussi l'histoire de l'éléphant qui défèque sur une sourie pour lui tenir chaud et qui se plaint à un chat que ça pût et que le chat mange en la sortant de dedans soit disant pour la faire sortir de la merde ...

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 10 heures, brooder a dit :

... il y a aussi l'histoire de l'éléphant qui défèque sur une sourie pour lui tenir chaud et qui se plaint à un chat que ça pût et que le chat mange en la sortant de dedans soit disant pour la faire sortir de la merde ...

 

Et l'éléphant et la souris qui cheminent côte à côte, l'éléphant faisant de l'ombre à la souris. La souris vit que l'éléphant suait beaucoup; elle lui proposa d'inverser leurs places. C'est pas gentil ça ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 562 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, korvo a dit :

Je suppose que si, il a certainement essayé plusieurs fois, avant de se rendre compte qu'il n' y a rien à faire.

Sauf si c'était un berger Belge, ils ne comprennent rien !

Il y a 12 heures, brooder a dit :

il y a aussi l'histoire de l'éléphant qui défèque sur une sourie

Et l'éléphante qui se met un mouton dans le vagin quand elle a ses règles, on en parle ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 29/04/2022 à 17:50, korvo a dit :

Dans les années soixante, une expérience a été faite sur des chiens, je me rappelle pas qui a fait l'expérience mais voici la description :

Dans deux cages on a mis deux chiens, on envoie un signal sonore et après on électrifie les deux cages, il y a un levier dans chaque cage, dans le premier le levier peut arrêter l'électrification, dans le deuxième le levier ne sert à rien, après plusieurs essais, le chien dans la cage avec le levier qui fonctionne a appris à lever le levier dès que le signale sonore est donné, le deuxième chien n'ayant pas trouvé de solution pour stopper l’électricité il se contente de coucher en attendant que ça passe.

Dans la deuxième partie de l'expérience, on a mis les deux chiens dans deux cages différentes, cette fois la cage possède deux parties séparées par une barrière, seule la moitié de la cage ou il y a le chien est électrifié, toujours après le même signale sonore, et le levier n'existe pas, résultat, le chien qui était dans la cage avec un levier qui fonctionne cherche une solution, trouve l'astuce et saute la barrière, le deuxième chien ne tente rien et continue de se coucher.

L'impuissance acquise est présente chez l'humain encore plus que chez les chiens, quand j'étais môme, étant donné que notre système éducatif est basé sur le bâton et la carotte, j'avais remarqué que beaucoup de mômes perdent espoir et continue de "coucher", quoi qu'on essaie de leur apprendre, j'imagine que beaucoup d’entre eux resteront ainsi pour le reste de leur vie.

A mon avis l'impuissance acquise peut expliquer aussi pourquoi certaines femmes sont antiféministes (voir misogynes), ça explique aussi pourquoi certains peuples (dont je fais partie) acceptent la dictature, et ne tentent plus rien pour changer leur système politique.

C'est bien le genre d'expérience à la con qui fait marcher le monde: des faits, on passe à l'interprétation et aux théories!

Dire que, grâce à cette expérience on a mis à jour une "impuissance acquise" est assez grotesque à mon sens. Un individu, dans un contexte précis, à un moment précis = une réaction. Le même dans un même contexte, un autre moment peut avoir une autre réaction, même si 1000 personnes avant lui n'auront pas d'autres réactions. Généraliser est toujours un piège, un piège à con.

C'est sûr qu'il est très drôle de partir en conjectures et autres hypothèse pour tenter de stabiliser des interprétations, mais je ne crois pas que ça fasse tellement avancer le schmilblick.

Et @Kid_Ordinn, tu n'as pas tout à fait raison sur l'interprétation de ce piquet attaché au pied de l'éléphant. Cet éléphant à été initié, élevé dans la vie avec ce piquet. Pourquoi aurait-il voulu s'enfuir dès sa naissance? N'était-il pas auprès de sa mère? Pourquoi aurait-il voulu aller ailleurs qu'à l'endroit où il est en sécurité et a à manger? Non, je ne crois pas qu'il est passé un seul instant à tenter de s'échapper. Pour la bonne et simple raison qu'il n'a sans doute jamais senti qu'il était en quelque sorte prisonnier. Ce piquet est juste un élément de son environnement, y être attaché n'est qu'une habitude qui fait parti de son monde depuis qu'il a commencé à vivre dans ce monde. Il en est de même pour tout animal naissant en captivité ou à l'état sauvage ou même pour les humains. On ne naît pas humain, on naît petit et on devient humain, on est élevé au rang d'humain, comme le lien l'est chez les lions. Un lion qui naît parmi les loups ne sera jamais un lion parmi les lions, ni un loup parmi les loup. comme l'enfant qui naît en forêt et élévé par des animaux sauvages ne sera jamais humain parmi les humains.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur discret, 63ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 9 609 messages
63ans‚ Forumeur discret,
Posté(e)
Il y a 13 heures, Ambre Agorn a dit :

Et @Kid_Ordinn, tu n'as pas tout à fait raison sur l'interprétation

Non,pas du tout raison en fait...J'ai hésité à la mettre d'ailleurs mais ce chien qui "baissait les bras" m'y a fait penser,voilà tout :D 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 29/04/2022 à 17:50, korvo a dit :

A mon avis l'impuissance acquise peut expliquer aussi pourquoi certaines femmes sont antiféministes (voir misogynes), ça explique aussi pourquoi certains peuples (dont je fais partie) acceptent la dictature, et ne tentent plus rien pour changer leur système politique.

C'est un sujet très intéressant, mais pour devenir antiféministe ou partisan d'un dictateur il faudrait qu'il y ait en plus une rationalisation.

Non seulement cela impliquerait que les hommes et les femmes soient biologiquement semblables (ce qui reste à prouver, les recherches les plus récentes tendant même à prouver le contraire, notamment par le biais de la médecine personnalisée et les taux d'incidence ou différences de pronostics entre hommes et femmes), mais tu écartes d'emblée (idéologiquement) la possibilité que des gens, hommes comme femmes, puissent se sentir bien dans les rôles masculins et féminins que la société promulgue. Le patriarcat n'existe que parce que tout le monde dans les inconscients collectifs, homme comme femme, partage cette vision commune et tente de correspondre à cette vision, qu'il l'admette ou non.

A propos des stéréotypes en général, ils ne viennent pas de rien le plus souvent, mais correspondent à des différences biologiques qui, bien que minimes et généralistes (statistiques), vont être accentuées par la société. Par exemple, le fait que les hommes aient la réputation d'être plus agressifs ou violents que les femmes vient de leur testostérone qui les rend effectivement plus agressifs et violents, mais pas tant que ça objectivement : la société exagère les différences statistiques pour former les préjugés.

Plus qu'une impuissance apprise, je parlerai alors plutôt, dans les cas où on le subit, de syndrome de Stockholm (ou assimilé), par le fait qu'éprouver sa dépendance vitale envers un individu tiers va finalement court-circuiter l'esprit critique et nous forcer non seulement à accepter la domination, mais même à éprouver des sentiments positifs envers son bourreau. Je trouve ça fascinant la façon dont le fait d'être dépendant aliène complètement l'esprit humain et lui fait prendre fait et acte pour celui dont il dépend, et on va alors minimiser ses défauts, prendre sa défense, se culpabiliser, etc. malgré une réalité objectivement calamiteuse.

Les femmes battues envers leur mari, ou les enfants envers leurs parents (et c'est probablement de cette tendance originelle des enfants à aimer et être dépendant de leurs parents que cela provient), ou toute forme de prise d'otage voir de dépendance est susceptible de générer ce type de sentiments positifs à l'égard de son bourreau.

Sinon il y a aussi l'expérience de Milgram, assez révélatrice sur le conditionnement à obéir à l'autorité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 01/05/2022 à 19:49, deja-utilise a dit :

Je me demande justement si ce n'est pas la raison pour laquelle les enfants issus de familles culturellement plus riches (les enfants de classe aisée) n'ont pas plus de facilités à l'école. Le fait d'avoir très jeunes, dès la maternelle puis au CP, les bonnes réponses, parce qu'ils baignaient dans la culture légitime, va renforcer la croyance en leur propre valeur quand au contraire les élèves ne disposant pas de la culture légitime sombreront dans une forme d'impuissance acquise vis-à-vis de l'école.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Quasi-modo,

Le 04/05/2022 à 19:30, Quasi-Modo a dit :

Je me demande justement si ce n'est pas la raison pour laquelle les enfants issus de familles culturellement plus riches (les enfants de classe aisée) n'ont pas plus de facilités à l'école. Le fait d'avoir très jeunes, dès la maternelle puis au CP, les bonnes réponses, parce qu'ils baignaient dans la culture légitime, va renforcer la croyance en leur propre valeur quand au contraire les élèves ne disposant pas de la culture légitime sombreront dans une forme d'impuissance acquise vis-à-vis de l'école.

Il y a du vrai dans ce que tu énonces, bien que je pense que " l'impuissance apprise " ne soit pas l'élément principal en jeu en général, même si je ne peux exclure sa participation à un degré moindre, tout comme l'effet Pygmalion par ailleurs.

J'ai peur quant à moi, que dans ce cas, le vice soit plus fondamental que ça, tout comme P. BOURDIEU l'explique dans son livre culte " La reproduction " ( Ce n'est pas tant une croyance en ses propres capacités, qu'un entrainement socio-culturel en symbiose - et même en synergie - avec les savoirs académiques scolaires, et ce dès le plus jeune âge. Sans compter le réseau de relations des parents et autres nespotismes grandement facilitateurs de " la carrière " de leur progéniture, car ce sont dès le départ des choix parentaux de distinction de classe sociale: choix des écoles, des activités périscolaires, des fréquentations, des divertissements, des règles de bienséance, prosélytisme de valeurs, etc... ) et les sciences du développement nous l'enseignent, l'esprit calque la culture et l'environnement dans lesquels il baigne jusqu'à y être adapté ( la personnalité de l'enfant sera quasiment fixée vers ses 7-8 ans à vie, sauf avarie majeure ), perdant au passage aussi par épissage les facultés non utilisées ou sollicitées ( l'apprentissage d'une langue étrangère en est l'exemple le plus illustratif ), au même titre que cette autre expérience immorale, où l'on avait bandé à des chats un seul œil de leur naissance jusqu'à leur un an ( je ne sais plus exactement ), puis une fois cet œil découvert et bien que fonctionnel sur le plan physiobiologique, les chats étaient aveugles de cet œil, car le cerveau avait recyclé les neurones, normalement affecté à la vision, à autre chose ou avait perdu tout simplement les connexions permettant le traitement des signaux perceptifs visuels: De manière irréversible ! ( Ce qui n'était pas le cas pour les chatons privés d'un œil qu'une poignée de semaines, ils finissaient par récupérer leur vue entière, à force d'entrainement naturel ).

La plasticité cérébrale n'est pas éternelle, plus elle est optimisée pendant la fenêtre temporelle qui correspond à la capacité cognitive, plus le bénéfice sera tangible et effectif par la suite pour cette faculté. Par exemple, il a été montré qu'un manque de compétences apprises en mathématique dans l'enfance, engendre des performances de raisonnement ou de réflexion moindre tout le reste de l'existence ! Et sachant par ailleurs que les français sont pratiquement derniers des classements européens ( primaire et collège ) en cette matière, il ne faut donc pas être surpris des âneries qui peuvent être débitées à longueur de temps, et ce avec une assurance aporétique, je l'ai vu et revu pendant toute la crise sanitaire du Covid19, des absurdités à foison, y compris chez des personnes dites cultivées...

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×