Peut on être ami avec son médecin ou son son psy ?

il y a 26 minutes, Passiflore a dit :

Il restera bien sûr notre ami mais le prendra-t-on comme médecin ? S'il est généraliste, ça peut le faire mais gynécologue par exemple, hors de question.

Pour le coup non... mais pour casser un peu l'ambiance, même s'il était cancérologue ou chirurgien ça ne devrait pas se faire. Déjà parce que ça sert à rien qu'on soit deux à en souffrir, parce que ça lui mettrait la pression, et parce qu'il pourrait se planter justement avec l'affect... Je ne crois pas que les parents chirurgien ou gynéco soignent leurs propres enfants d'ailleurs  

il y a 12 minutes, korvo a dit :

Psychologue ? ils ont besoins de parler parce que dans leur métier ils ne parlent jamais, c'est le malade qui fait tout le travail et en plus il paie.

Ce n'est pas faux mais un imam cool,un rabbin empathique ou un curé débonnaire fait ça aussi bien et gratos ou presque voire un bon copain.halte a l'abus des proxénètes de l'esprit mercantiles.

il y a 3 minutes, Juliette-56 a dit :

Tu partages de quoi avec tes amis ? Je pense que c'est plus des copains que des amis, si tu ne leurs parles pas de choses personnelles. 

Non, je parle d'amis. Si l'on est ami, c'est que l'on a des centres d'intérêt communs - j'ai un ami dans ma troupe de théâtre par exemple et en plus, hors de ce cadre-là, nous avons la passion de la nature, des animaux (il en a plein chez lui) et parfois nous randonnons ensemble en devisant sur tout un tas de sujets - et une façon assez similaire de voir les choses de la vie, ce qui contribue à tisser notre complicité.

Il ne me viendrait pas à l'idée de leur poser des questions sur leur vie privée.

Il y a des années de cela, je vivais encore à Lyon à l'époque, j'avais une amie traversant une crise de couple qui m'avait prise comme confidente et tout naturellement, je lui offrais mon écoute. Le problème c'est qu'elle a fini par m'en vouloir, elle est devenue agressive et j'ai compris: j'étais devenue un témoin gênant car... j'en savais trop.

Cette histoire m'a échaudée, très certainement.

il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

Il ne me viendrait pas à l'idée de leur poser des questions sur leur vie privée.

 

Le fait de parler de sa vie privée ne nécessite pas le besoin d'avoir un ami.

Juste d'être à l'écoute, des gens ressentent cette aptitude et racontent leur vie sans leur poser beaucoup de questions !

il y a 50 minutes, Crabe_fantome a dit :

même s'il était cancérologue ou chirurgien ça ne devrait pas se faire. Déjà parce que ça sert à rien qu'on soit deux à en souffrir, parce que ça lui mettrait la pression et parce qu'il pourrait se planter justement avec l'affect...

Se planter non, je ne pense pas. Je pense qu'au contraire on serait soigné, opéré avec un soin tout particulier du fait qu'il y aurait justement l'affect.

Je pense que c'est difficile pour lui : il doit voir des patients parfois en piteux état et même des qui meurent. Mon médecin traitant est le même depuis près de 25 ans. Je me rappelle y a 4 ans je suis retrouvé aux urgences puis avec avec une sonde urinaire pendant 3 semaines. J'ai bien vu que cela ne le touchait pas plus que ça.

il y a 17 minutes, jimetpam a dit :

Je pense que c'est difficile pour lui: il doit voir des patients parfois en piteux état et même des qui meurent. Mon médecin traitant est le même depuis près de 25 ans. Je me rappelle y a 4 ans je suis retrouvé aux urgences puis avec avec une sonde urinaire pendant 3 semaines. J'ai bien vu que cela ne le touchait pas plus que ça.

Sans doute tout simplement parce qu'il savait que ce n'était pas grave, ce que tu avais.

il y a 30 minutes, Passiflore a dit :

 

Se planter non, je ne pense pas. Je pense qu'au contraire on serait soigné, opéré avec un soin tout particulier du fait qu'il y aurait justement l'affect.

Si la personne à laquelle tu tiens le plus au monde fait un arrêt cardiaque, est ce que tu penses avoir le sang froid pour le réanimer, sans cri, sans larme, sans tremblement, sans stress? Ou au contraire est ce que ton geste sera parfaitement calme? 

Si j'opère un ami, et que d'un seul coup la tension chute et que le coeur s'arrête, je pense que pourrais paniquer... Tous les souvenirs de mon ami viendraient m'assaillir, je voudrais pas le perdre et nos meilleurs moments viendront obscurcir et ralentir mon jugement. 

il y a 7 minutes, Passiflore a dit :

 

Sans doute tout simplement parce qu'il savait que ce n'était pas grave, ce que tu avais.

Plus d'une fois je me suis retrouvé avec "des symptômes préoccupants" et il me parlait comme si on venait de se rencontrer pour la 1ère fois. Je pense que même lorsque "il est préoccupé" il ne le montre pas. ET il a raison.

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Ami avec son médecin? Pourquoi pas.

Par contre avec son psy, c'est une autre histoire. Méfiance.

Pourtant cette relation dite de transfert qu'est-ce donc ?

Il y a 1 heure, Passiflore a dit :

 

Moi ça me poserait problème.

 

 

Ne confiant à personne des choses personnelles, même pas à des amis (je considère qu'on n'est pas obligé de TOUT se dire et que le domaine privé doit le rester, privé - je doute que je m'épancherai devant un ami médecin.

 Parfois il faut aborder le côté privé ça fait partie de la thérapie. SI avec ton médecin tu n'oses pas aborder "certains côtés" change de médecin.

Il y a 4 heures, Doïna a dit :

Le psy, ni en ami, ni en amant ! Il faut lui parler comme à une page blanche.

Difficile de ne pas devenir amant quand l' on sait que ce genre de spécialistes vous accueillent sur un divan, je dis cela, je ne dis rien...

Nein  !  

il y a 14 minutes, BadKarma a dit :

Difficile de ne pas devenir amant quand l' on sait que ce genre de spécialistes vous accueillent sur un divan, je dis cela, je ne dis rien...

Les nanas adorent séduire leur psy, et eux réciproquement,  s’ils sont des hommes, et que les deux sont hétérosexuels bien sûr. 

Il y a 5 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

en changer !...et je suis certain qu'il n'y verra pas le moindre inconvénient ( car ce n'est pas évident...surtout en cas de problème ! )

on peut parler avec son ami-médecin mais , je pense que c'est plus facile avec un "étranger" !

je vais prendre un exemple cru .... vous avez quelques soucis avec un machin qui fait votre virilité ou cela ne se passe pas bien au lit avec votre compagne...allez vous vous en ouvrir avec cet ami ( médecin) ? j'en doute !

si vous avez un ami médecin, il vous est toujours possible de parler de vos soucis avec lui mais je pense que cela reste malgré tout de l'intime et le médecin/ami peut avoir quelques soucis avec cela ( même si déontologiquement parlant..cela ne sort pas de son cabinet ).

bonne journée.

Par ici je suppose que si tu deviens amis avec ton médecin tu le gardes précieusement .. 

Il y a 2 ans un est décédé par ici .. ses patients n'ont toujours pas retrouve de médecin réfèrent ..

Déjà  c'est pas parce que tu t'entends bien avec ton medecin généraliste que tu es ami.

Franchement je me vois pas devenir ami avec mon médecin généraliste, alors qu'il me voit en sous vêtements dans son cabinet. Le pire devenir ami avec son gynéco 

Puis quand tu vas voir un psy c'est pour voir une personne neutre  à qui tu confies des choses, que tu ne pourrais pas dire à un ami.

Le rapport entre le patient et le médecin en serait complètement faussé. C'est mon avis.

Que l'on soit ami avec un médecin autre que le nôtre, pas de problème.

Il y a 1 heure, jimetpam a dit :

Plus d'une fois je me suis retrouvé avec "des symptômes préoccupants" et il me parlait comme si on venait de se rencontrer pour la 1ère fois. Je pense que même lorsque "il est préoccupé" il ne le montre pas. ET il a raison.

Alors sûrement était-il préoccupé mais il n'en laissait rien paraître.

Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

Les nanas adorent séduire leur psy, et eux réciproquement,  s’ils sont des hommes, et que les deux sont hétérosexuels bien sûr. 

Une généralité de plus sur les femmes.

C'est pas parce qu'une femme tombe  amoureuse de son psy qui faut toute nous mettre dans le même panier.

Puis c'est pas de l'amour en plus.

C'est comme dire les mecs veulent se faire leur infirmière. C'est aussi absurde.

Quand tu vas voir ton psy tu as d'autres préoccupations que de vouloir le mettre dans ton lit.

J'ai l'impression que beaucoup on l'air de trop regarder les films 

Il y a 2 heures, jimetpam a dit :

Plus d'une fois je me suis retrouvé avec "des symptômes préoccupants" et il me parlait comme si on venait de se rencontrer pour la 1ère fois. Je pense que même lorsque "il est préoccupé" il ne le montre pas. ET il a raison.

Pourtant cette relation dite de transfert qu'est-ce donc ?

Le transfert, c'est en psychanalyse. Le patient tombe amoureux du médecin. Enfin c'est ce qu'on dit, je ne fréquente pas trop les psy.

Il y a 5 heures, Passiflore a dit :

 

Alors sûrement était-il préoccupé mais il n'en laissait rien paraître.

Oui ; rien du tout ! ET c'est mieux ainsi.

Il y a 17 heures, Sittelle a dit :

Par ici je suppose que si tu deviens amis avec ton médecin tu le gardes précieusement .. 

Il y a 2 ans un est décédé par ici .. ses patients n'ont toujours pas retrouve de médecin réfèrent ..

bonjour,

là on sort du cadre de la problématique de la relation patient/médecin pour entrer sur celle de la répartition de "l'offre médicale" dans certains secteurs de la France .

il y a pléthore de médecins dans le Sud-Est urbain et "disette" dans la France rurale ( ou même en banlieue parisienne ! )

est-il envisageable d'obliger les nouveaux médecins à un service "d'utilité publique" pour les amener à rejoindre ces régions faiblement "médicalisées" ...pas sûr !  mais , par exemple : comme les études médicales coûtent cher et que pas mal de jeunes qui pourtant auraient le niveau ( et l'envie )  pour les entreprendre ne peuvent s'y consacrer faute de moyens , peut être serait il envisageable de mettre en place une sorte de "rémunération" par l'état, la région, le département versée au cours de ces études contre un temps donné dans ce que l'on appelle pudiquement : les déserts médicaux .

je sais que divers façon, moyens de faire ceci ont été élaborés ici ou là, mais rien de bien systématique sans compter que finalement ce coût important limite de façon drastique le "réservoir" de potentiels médecins et surtout sa "mixité" sociale ....

revenons à nos moutons ... la relation médecin/ami .

il est évident que la relation entre un patient et son médecin doit être la meilleure possible ( une relation de confiance ) mais doit elle aller jusqu'à une relation d'amitié qui ferait que l'on puisse voir SON médecin dans un autre cadre que celui du cabinet ?..je n'en suis vraiment pas certain.

en tant qu'ex infirmier ( même si c'est a un niveau bien moindre ) j'ai toujours dirigé mes amis vers quelqu'un d'autre que moi en cas de besoin ( sauf en cas d'urgence ou de difficultés ) et je trouve que c'est mieux ainsi !

pour le vaccin anti grippal : pas de soucis, pour enlever des points de sutures , idem, mais pour des soins réguliers , j'ai toujours dit non , en expliquant le pourquoi et je pense avoir été compris ....et je ne pense pas être le seul à avoir réagit ainsi .

bonne journée.

p.s : je rajoute ceci ...je n'ai que très exceptionnellement réalisé des soins ( voir même un vaccin ou une simple prise de sang ) sur mes enfants ......( il n'y a que mon épouse avec qui je déroge à cette "règle")....bon, c'est vrai que de temps à autres ma fille vient me voir pour une PS car ce n'est vraiment pas un cadeau à piquer ( coté capital veineux , c'est pas top, loin de là .... de toutes petites veines, pas vraiment apparentes ! ) et que ses petites camarades de la réa ne se battent pas pour les faire ! ( mon passage en labo m'a accordé une"certaine" expérience en la matière ( PS au pli du coude, mais aussi sur le poignet, la main, le pied...peu importe l'endroit ( j'en ai réalisé à certains endroits peu communs... surtout chez les drogués ), pourvu que l'on puisse réaliser un prélèvement correct car d'un bon prélèvement résulte un bon résultat ).