Le grand désarroi des parents face aux ados qui veulent changer de sexe.

Le 01/11/2021 à 18:43, DroitDeRéponse a dit :

Si vous répondriez en decontextualisé du coup il n’était pas utile de me citer

Merci du fou rire.

Du coup, tout pareil.

On est super d'accord!

Le 01/11/2021 à 18:43, DroitDeRéponse a dit :

Certes mais vous m’avez répondu sur un post qui répondait à un propos sur le biberon

Oui, mais là aussi j'ai cité l'exemple de donner le biberon dans penser à opposer biberon au sein... Ça c'est toi qui est parti la dessus.

J'ai aussi parlé de changer les couches, tu aurais pu nous faire 10 pages sur savoir si mettre des.couches était vraiment naturel.

Bref, tu as complètement dévié de mon propos qui évoquait juste l'assignation des tâches entre les parents.

Le ‎01‎/‎11‎/‎2021 à 19:10, Répy a dit :

ce n'est pas ce que j'ai dit !

actuellement c'est à qui pronera des interrogations sur le genre : les intellectuels, les bobos, les médias... Fatalement cela interroge certains jeunes qui sans cela ne se seraient pas posés la question vu que dans la mjorité des cas c'est une interrogation de courte durée !

Qu'en savez-vous? Nombre de personnes ont longtemps été réduites au silence quant à leur préférence sexuelles.

Les langues se délient et chacun peut assumer ce qu'il est. C'est bien non?

Le 01/11/2021 à 19:39, coco60 a dit :

Qu'en savez-vous? Nombre de personnes ont longtemps été réduites au silence quant à leur préférence sexuelles.

Les langues se délient et chacun peut assumer ce qu'il est. C'est bien non?

Dans tous les cas, c'est très bien d'en parler, et que ceux qui se sentent mal dans ce qu'ils perçoivent devoir être puissent s'exprimer.

Mais je fais une différence avec les préférences sexuelles : elles sont quelque part irrépressibles. L'attirance ne se contrôle pas. 

Par contre, ne pas se sentir d'un genre se base sur une norme, le genre, qui est déjà lui même discutable. C'est un ressenti non pas face à du concret, mais face à une construction sociale.

Le ‎01‎/‎11‎/‎2021 à 19:45, Pheldwyn a dit :

Dans tous les cas, c'est très bien d'en parler, et que ceux qui se sentent mal dans ce qu'ils perçoivent devoir être puissent s'exprimer.

Mais je fais une différence avec les préférences sexuelles : elles sont quelque part irrépressibles. L'attirance ne se contrôle pas. 

Par contre, ne pas se sentir d'un genre se base sur une norme, le genre, qui est déjà lui même discutable. C'est un ressenti non pas face à du concret, mais face à une construction sociale.

Tout est dans la concordance ou non entre le sexe biologique et l'identité de genre. La norme, c'est Etre femme dans un corps de femme ou homme dans un corps d'homme. Seulement, nombre de personnes ne correspondent pas à cette norme. Il y a alors conflit et souffrance. Il faut laisser à ces personnes la liberté de faire cesser cette douleur.

Le 01/11/2021 à 19:39, coco60 a dit :

Qu'en savez-vous? Nombre de personnes ont longtemps été réduites au silence quant à leur préférence sexuelles.

Les langues se délient et chacun peut assumer ce qu'il est. C'est bien non?

Je reproche seulement aux médias d'en faire des tonnes alors que cala ne concerne qu'une minorité des adolescents !

Le 01/11/2021 à 19:50, coco60 a dit :

Tout est dans la concordance ou non entre le sexe biologique et l'identité de genre.

Mais c'est quoi l'identité de genre pour toi ?

En gros il faut vérifier la concordance entre notre sexe biologique et .... Quoi ?

Peux tu me donner des exemples d'éléments concordants entre "sexe biologique" et "identité de genre" ?

Et question supplémentaire, cette identité de genre est elle une bonne chose ou non ? Il se passe quoi si on ne lui correspond pas, mais qu'on ne remet pas pour autant en cause son sexe biologique ? Elle vient d'où et elle est imposée par qui ou quoi cette identité de genre, et pourquoi devrait on s'en voir affublé ou devoir forcément s'y référer ?

Le 01/11/2021 à 19:50, coco60 a dit :

La norme,

Non, la norme c'est d'imposer des "identités de genre".

Le 01/11/2021 à 19:50, coco60 a dit :

c'est Etre femme dans un corps de femme ou homme dans un corps d'homme.

Mais qu'est-ce qui fait une femme (ou un homme) sinon son corps ?

Pour toi il y aurait des cerveaux homme dans des corps de femmes ? (Ou l'inverse).

Toujours la même question : s'il s'agit de faire abstraction du corps et du biologique, quels critères déterminent qu'un individu est homme ou femme ?

Le 01/11/2021 à 19:50, coco60 a dit :

Seulement, nombre de personnes ne correspondent pas à cette norme. Il y a alors conflit et souffrance.

Ça d'accord. Mais du coup, c'est peut être la norme qui est mauvaise, non ?

Le 01/11/2021 à 19:50, coco60 a dit :

Il faut laisser à ces personnes la liberté de faire cesser cette douleur.

Je reprends mon exemple avec la chirurgie esthétique : des tas de jeunes femmes se font opérer, refaire le nez, la bouche, les seins et que sais-je, parce qu'elles ne correspondent pas aux stéréotypes d'instagram et autres.

Penses tu qu'il faille abonder dans leur sens et les pousser à avoir toujours et davantage d'opérations pour coller à la norme qu'elles recherchent et dont elles souffrent de se sentir éloignées ?

Ou a un moment donné, ne devrait on pas plutôt les pousser à questionner cette norme ?

Le 01/11/2021 à 19:35, Pheldwyn a dit :

Oui, mais là aussi j'ai cité l'exemple de donner le biberon dans penser à opposer biberon au sein... Ça c'est toi qui est parti la dessus.

Parce que tu évoquais le naturel et le partage des taches .

Le 01/11/2021 à 19:35, Pheldwyn a dit :

 

Bref, tu as complètement dévié de mon propos qui évoquait juste l'assignation des tâches entre les parents.

Mais justement le naturel du sein assigne bien une tache , contrairement au biberon . Raison pour laquelle j’ai réagi et raison pour laquelle des féministes attardées on tenter de faire passer l’allaitement pour une tare à éliminer 

Le 01/11/2021 à 19:24, Beebee a dit :

Merci du fou rire.

Du coup, tout pareil.

On est super d'accord!

HS 

Le ‎01‎/‎11‎/‎2021 à 20:12, Répy a dit :

Je reproche seulement aux médias d'en faire des tonnes alors que cala ne concerne qu'une minorité des adolescents !

La souffrance d'une minorité n'est pas négligeable.

Si l'on en parle tant aujourd'hui c'est peut-être qu'on l'a ignoré totalement hier.

Le ‎01‎/‎11‎/‎2021 à 20:38, Pheldwyn a dit :

Mais c'est quoi l'identité de genre pour toi ?

En gros il faut vérifier la concordance entre notre sexe biologique et .... Quoi ?

Peux tu me donner des exemples d'éléments concordants entre "sexe biologique" et "identité de genre" ?

Et question supplémentaire, cette identité de genre est elle une bonne chose ou non ? Il se passe quoi si on ne lui correspond pas, mais qu'on ne remet pas pour autant en cause son sexe biologique ? Elle vient d'où et elle est imposée par qui ou quoi cette identité de genre, et pourquoi devrait on s'en voir affublé ou devoir forcément s'y référer ?

Non, la norme c'est d'imposer des "identités de genre".

 

Mais qu'est-ce qui fait une femme (ou un homme) sinon son corps ?

Pour toi il y aurait des cerveaux homme dans des corps de femmes ? (Ou l'inverse).

Toujours la même question : s'il s'agit de faire abstraction du corps et du biologique, quels critères déterminent qu'un individu est homme ou femme ?

 

Ça d'accord. Mais du coup, c'est peut être la norme qui est mauvaise, non ?

Je reprends mon exemple avec la chirurgie esthétique : des tas de jeunes femmes se font opérer, refaire le nez, la bouche, les seins et que sais-je, parce qu'elles ne correspondent pas aux stéréotypes d'instagram et autres.

Penses tu qu'il faille abonder dans leur sens et les pousser à avoir toujours et davantage d'opérations pour coller à la norme qu'elles recherchent et dont elles souffrent de se sentir éloignées ?

Ou a un moment donné, ne devrait on pas plutôt les pousser à questionner cette norme ?

L'identité de genre, pour moi, c'est ce que l'on est au plus profond de soi. On peut naître dans un corps d'homme et ne pas s'y sentir à sa place et inversement. Cela peut se traduire par du travestissement ou par une transition.

Le ‎01‎/‎11‎/‎2021 à 19:10, Répy a dit :

ce n'est pas ce que j'ai dit !

actuellement c'est à qui pronera des interrogations sur le genre : les intellectuels, les bobos, les médias... Fatalement cela interroge certains jeunes qui sans cela ne se seraient pas posés la question vu que dans la mjorité des cas c'est une interrogation de courte durée !

Que cela ne concerne qu'une minorité n'est pas le problème. C'est la souffrance de ceux qui sont dans cette situation qui importe. Et croyez-vous vraiment que les jeunes concernés avaient besoin des médias pour ressentir ce profond malaise?

Le 02/11/2021 à 18:20, coco60 a dit :

L'identité de genre, pour moi, c'est ce que l'on est au plus profond de soi. On peut naître dans un corps d'homme et ne pas s'y sentir à sa place et inversement. Cela peut se traduire par du travestissement ou par une transition.

Ca veut dire quoi ?

Alors attention, je comprend qu'on puisse avoir une non-acceptation de son corps, son apparence, etc ... mais ça ne concerne pas que le genre.

Mais je renouvelle ma question : comment sais-tu qu'au plus profond de toi tu es du "genre homme" ou du "genre femme".
Sur quels critères te bases-tu pour décider que ce que tu es au plus profond serait d'un genre particulier entre les deux. 

Encore une fois, cela veut dire de se référer à un genre, dire ça c'est de "genre masculin" ou de "genre féminin".

Mais qu'est-ce qui permet de déterminer cela ?
C'est quoi la règle ou la mesure pour déterminer ce qui relève du masculin ou du féminin ?

Et surtout, en quoi est-elle fondée et ne fait appel essentiellement qu'à des stéréotypes ?

Le 02/11/2021 à 18:29, coco60 a dit :

Et croyez-vous vraiment que les jeunes concernés avaient besoin des médias pour ressentir ce profond malaise?

Ce n'est pas cela.

Mais un malaise peut trouver plusieurs origines, et n'avoir qu'une lecture et qu'une solution sur l'origine de ce malaise, solutions rendue à la mode par les médias, "banalisée" en quelque sorte.

L'idéologie selon laquelle choisir son sexe (enfin son genre) deviendrait de fait une liberté et normal, et devrait donc être reconnu par la société : mais où sont les débats derrière ?
Cela revient de plus à faire du genre concept reconnu par la société (alors qu'il n'était que culturel) et à le légitimer pour déterminer les individus : c'est à 180° des luttes contre le sexisme et le féminisme.

Le 02/11/2021 à 21:49, Pheldwyn a dit :

Alors attention, je comprend qu'on puisse avoir une non-acceptation de son corps, son apparence, etc ... mais ça ne concerne pas que le genre.

Exactement. Quand je me regarde dans le miroir je ne reconnais pas qui je suis au fond de moi, c’est à dire « un homme beau mince et intelligent ». Personne ne reconnait mon malêtre et ne veut me voir comme ça. Je reste pour les gens « l’autre gros con un peu moche là ».

Le 02/11/2021 à 22:04, Jim69 a dit :

Exactement. Quand je me regarde dans le miroir je ne reconnais pas qui je suis au fond de moi, c’est à dire « un homme beau mince et intelligent ». Personne ne reconnait mon malêtre et ne veut me voir comme ça. Je reste pour les gens « l’autre gros con un peu moche là ».

Pourquoi te poser tant de questions ? J'ai lu que tu es homo, la femme avec qui j'ai fait nos enfants fréquentaient en majorité des homos. Elle a même servi à l'époque de femme d'homo pour la société. Ca date ! 

On faisait des fêtes à n'en plus finir.

Aujourd'hui ça a évolué, ne te mets pas de barrières d'un autre temps  

Le 02/11/2021 à 22:19, peudetemps a dit :

Pourquoi te poser tant de questions ? J'ai lu que tu es homo, la femme avec qui j'ai fait nos enfants fréquentaient en majorité des homos. Elle a même servi à l'époque de femme d'homo pour la société. Ca date ! 

On faisait des fêtes à n'en plus finir.

Aujourd'hui ça a évolué, ne te mets pas de barrières d'un autre temps  

Ah être homo ça ne m’a jamais posé de problème à l’assumer. C’est déjà ça.
Par contre je manque sacrément d’assurance vis à vis de mon physique. En vrai je ne dois pas être si laid que ça, mais bon je me perçois plutôt négativement au niveau physique. Je disais ce truc avant un peu pour la déconne, mais y’a un fond de vérité, comme il y a une dysphorie du genre (personne transgenre), on peut avoir un dysphorie de l’image. J’ai du mal avec l’image que j’ai de moi. C’est probablement lié à mon vécu plus qu’à mon image elle-même. 
Enfin tout ça pour dire que oui on peut avoir un problème à accepter son corps pas que par rapport à son genre de naissance.

Le 02/11/2021 à 22:35, Jim69 a dit :

Ah être homo ça ne m’a jamais posé de problème à l’assumer. C’est déjà ça.
Par contre je manque sacrément d’assurance vis à vis de mon physique. En vrai je ne dois pas être si laid que ça, mais bon je me perçois plutôt négativement au niveau physique. Je disais ce truc avant un peu pour la déconne, mais y’a un fond de vérité, comme il y a une dysphorie du genre (personne transgenre), on peut avoir un dysphorie de l’image. J’ai du mal avec l’image que j’ai de moi. C’est probablement lié à mon vécu plus qu’à mon image elle-même. 
Enfin tout ça pour dire que oui on peut avoir un problème à accepter son corps pas que par rapport à son genre de naissance.

Si c'est physique et que tu souhaites en changer, fais du sport.  

Ou n'en fais pas, assume comment t'es fait

Les hétéros se posent les mêmes questions. C'est que ça n'est pas le bon moment ou que tu ne sors pas suffisamment.  pas qu'en boites pour un coup d'une nuit mais chaque jour ! 

Je dis pareil à un des enfants qui s'est fait larguer, c'est tous les jours qu'on rencontre du monde, sans chercher. 

Le 02/11/2021 à 22:39, peudetemps a dit :

Si c'est physique et que tu souhaites en changer, fais du sport.  

 

Oui ça pourrait aider probablement, mais je pense que ce genre de malaise ça va au delà de ça

Un psy peut-être pourrait m’aider c’est vrai.

Je pense que j’ai pris en plaine poire mes échecs amoureux et ça m’a grandement déstabilisé dans l’image que j’ai de moi-même. Comme tout le monde je pense. Je ne m’en suis pas rendu compte sur le coup. J’ai fait le bonhomme : « ça va, un de perdu dix de retrouvés ». Mais au fond j’étais très déçu.

Disons que les gens arrivent en général à se reconstruire au bout d’un moment, mais moi j’ai un peu de mal à m’en sortir. C’est probablement l’accumulation de ces échecs qui fait que j’ai cette image négative de moi. Certains ça serait sur leur personnalité, moi c’est sur le physique.

Enfin je vais finir sur une note positive, je vais tout de même mieux que par rapport à avant. Je ne déprime plus, mais j’ai vraiment plus d’assurance pour ce qui est relationnel (amoureux ou pas d’ailleurs). Un moyen de se protéger peut-être aussi.

Ca revient à l’idée « je ne suis pas la personne que je voudrais être » et y’a pas que pour le genre qu’on peut vivre ça.

Le 02/11/2021 à 22:52, Jim69 a dit :

Oui ça pourrait aider probablement, mais je pense que ce genre de malaise ça va au delà de ça

Un psy peut-être pourrait m’aider c’est vrai.

Je pense que j’ai pris en plaine poire mes échecs amoureux et ça m’a grandement déstabilisé dans l’image que j’ai de moi-même. Comme tout le monde je pense. Je ne m’en suis pas rendu compte sur le coup. J’ai fait le bonhomme : « ça va, un de perdu dix de retrouver ». Mais au fond j’étais très déçu.

Disons que les gens arrivent en général à se reconstruire au bout d’un moment, mais moi j’ai un peu de mal à m’en sortir. C’est probablement l’accumulation de ces échecs qui fait que j’ai cette image négative de moi. Certains ça serait sur leur personnalité, moi c’est sur le physique.

Enfin je vais finir sur une note positive, je vais tout de même mieux que par rapport à avant. Je ne déprime plus, mais j’ai vraiment plus d’assurance pour ce qui est relationnel (amoureux ou pas d’ailleurs). Un moyen de se protéger peut-être aussi.

Je sais que ça n'est pas simple, par ma compagne, j'ai rencontré, je côtoie toujours ses amis homos, même si elle n'est plus de ce monde, j'ai entendu des pleurs de ses amis devenus miens. Il est possible que les relations homos soient pires que celles des hétéros. Je ne sais pas pkoi. Les plus durs étaient ceux qui voulaient transgresser les hétéros. 

Tu as 26 ans et la vie devant toi