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Pensez-vous que nous ne sommes déjà plus des animaux ?


brooder

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Nous prenons en témoignage de notre animalité l'exemple des autres espèces. Mais que reste t-il dans notre comportement et dans notre mode de vie, d'animal ?

Nous ne pouvons plus nous passer pour notre survie des machines. Que cela soit dans l'utilisation de notre corps ou dans notre façon de penser, nous nous référons d'avantage à des schémas artificiels que par des modes de vie naturels.

L'animal est pour nous et depuis longtemps synonyme de rabaissement. Pourtant nous ne cessons de redécouvrir nos racines bestiales !

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Prosarko Membre 2 295 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a une heure, brooder a dit :

Nous prenons en témoignage de notre animalité l'exemple des autres espèces. Mais que reste t-il dans notre comportement et dans notre mode de vie, d'animal ?

Nous ne pouvons plus nous passer pour notre survie des machines. Que cela soit dans l'utilisation de notre corps ou dans notre façon de penser, nous nous référons d'avantage à des schémas artificiels que par des modes de vie naturels.

L'animal est pour nous et depuis longtemps synonyme de rabaissement. Pourtant nous ne cessons de redécouvrir nos racines bestiales !

 

L'homme à la base à été créé pour évoluer, progresser, avancer encore et toujours. 

L'homme de Neandertal depuis sa création vivait à l'état animal et n'a cessé de chercher à se nourrir, évoluer, avancer et progresser. 

Il est dit nulle part que nous sommes des animaux avec un instinct primitif encré en nous. 

L'évolution de l'homme n'a été que bénéfique, parfois avec des inconvénients mais sûrement mieux que nos ancêtres vivants comme des animaux même s'ils n'en étaient pas forcément.

L'homme vivait à l'état animal quand l'environnement le rendait comme tel, mais là ça n'est plus le cas. 

On vit dans l'ère de le technologie et on 's'y est adaptés. 

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 9 703 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a une heure, brooder a dit :

Nous prenons en témoignage de notre animalité l'exemple des autres espèces. Mais que reste t-il dans notre comportement et dans notre mode de vie, d'animal ?

Nous ne pouvons plus nous passer pour notre survie des machines. Que cela soit dans l'utilisation de notre corps ou dans notre façon de penser, nous nous référons d'avantage à des schémas artificiels que par des modes de vie naturels.

L'animal est pour nous et depuis longtemps synonyme de rabaissement. Pourtant nous ne cessons de redécouvrir nos racines bestiales !

 

Je dirais que Les humains ont évolué ou plutôt ils se sont adapté sur le plan physique et mode de vie à de nouvelles conditions.

Cependant, ce qui est resté inchangé et qui est resté peut-être "bestiale" c'est notre psyché ou notre psychologie.

Et en réfléchissant un peu on comprends que ceci est complètement logique car en fin de compte l'homme de l'an 2021 a bien changé son mode de vie par rapport à l'homme d'il y a 500 ans mais est-ce qu'il a vraiment beaucoup changé sur le plan psychique pure en l'espace de ces quelques siècles ?

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Membre, 42ans Posté(e)
Zéno Membre 4 097 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)

Non , on l'est et le restera . Si l’être humain s'est accompagné de technologies , il l'a peut être fait pour certains au dépend de sa connaissance sur lui même , ce qui lui donne l'illusion d’être différent des autres formes animales. 

 

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Par défaut, la main est inutile.
Que ce soit un marteau ou un satellite, l'être humain ne fait rien sans outil. Sinon des outils.
En effet, comparer le patrimoine technologique au patrimoine biologique, c'est une piste intéréssante.

Mais qu'est-ce que l'animalité ?

Moi j'aimerais parler de l'émotion.
Aujourd"hui, l'émotion est interdite.
Sinon méprisée,
Sinon discréditée.

Regarde la psychanalyse et la "santé mentale"
Nommer les émotions, c'est juste les dévaloriser.
Aujourd'hui, quelqu'un de sensible c'est un bipolaire.
Un séducteur c'est un pervers narcissique.
Ect, ect. C'est le discrédit de l'intention.
Le discrédit de l'intuition.
Et le crédit de la synthèse prophétique.

La trenscendance de l'esprit est en effet de mise, et depuis très, très, très longtemps.
Et c'est loin, loin, loin d'être fini.
Le prix à payer, c'est l'émotion.
Demain, sans visage, on trouvera le moyen de dire qu'un regard non-consenti c'est pas moral, et donc illegal.

Ce n'est pas seulement de l'animal dont nous nous éloignons.
C'est de nous-même.

Mais c'est un très bon topic.
Qui mérite approfondissement.
J'ai peu de temps ce soir mais j'y reviendrais.
Pour l'heure j'en appelle à @JOSEPH DELETRE
Et @Mr_Fox serait surement ravi de nous faire un cours d'histoire pour nous expliquer d'où ca vient cette facheuse tendance à vouloir uniformiser l'esprit, et sa culture.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, QuatreEtCinq a dit :

Par défaut, la main est inutile.
Que ce soit un marteau ou un satellite, l'être humain ne fait rien sans outil. Sinon des outils.
En effet, comparer le patrimoine technologique au patrimoine biologique, c'est une piste intéréssante.

Mais qu'est-ce que l'animalité ?

Moi j'aimerais parler de l'émotion.
Aujourd"hui, l'émotion est interdite.
Sinon méprisée,
Sinon discréditée.

Regarde la psychanalyse et la "santé mentale"
Nommer les émotions, c'est juste les dévaloriser.
Aujourd'hui, quelqu'un de sensible c'est un bipolaire.
Un séducteur c'est un pervers narcissique.
Ect, ect. C'est le discrédit de l'intention.
Le discrédit de l'intuition.
Et le crédit de la synthèse prophétique.

La trenscendance de l'esprit est en effet de mise, et depuis très, très, très longtemps.
Et c'est loin, loin, loin d'être fini.
Le prix à payer, c'est l'émotion.
Demain, sans visage, on trouvera le moyen de dire qu'un regard non-consenti c'est pas moral, et donc illegal.

Ce n'est pas seulement de l'animal dont nous nous éloignons.
C'est de nous-même.

Mais c'est un très bon topic.
Qui mérite approfondissement.
J'ai peu de temps ce soir mais j'y reviendrais.
Pour l'heure j'en appelle à @JOSEPH DELETRE
Et @Mr_Fox serait surement ravi de nous faire un cours d'histoire pour nous expliquer d'où ca vient cette facheuse tendance à vouloir uniformiser l'esprit, et sa culture.

Bonjour @QuatreEtCinq

Il faut distinguer la faculté de ressentir en tant que capacité innée de connaître l'essence d'une chose en amont du verbe à l'image du nourrisson connaissant déjà ce qu'est l'amour maternel avant l'apprentissage du langage. A l'image encore de l'arbre ressentant le stress que des machines à couper lui suggèrent à proximité.

De la faculté de penser qui ne saurait s'exercer sans matière première à penser: la connaissance sensible.

Ceci étant dit, la faculté de ressentir peut avoir plusieurs expressions de l'émotion, en tant que premier jet sensible sans trop de réflexion à propos de ce qui est présent à soi, jusqu'au sentiment après que la pensée ait anobli la première (l'émotion) dans une interaction constante entre le cœur et l'esprit, en passant par l'intuition en tant que connaissance de l'inconnaissable.

En conclusion, sans matière première sensible à penser, la pensée n'est rien.

Mais sans raison, l'émotion est vaine.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 47 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Par défaut, la main est inutile.
Que ce soit un marteau ou un satellite, l'être humain ne fait rien sans outil. Sinon des outils.
En effet, comparer le patrimoine technologique au patrimoine biologique, c'est une piste intéréssante.

Mais qu'est-ce que l'animalité ?

Moi j'aimerais parler de l'émotion.
Aujourd"hui, l'émotion est interdite.
Sinon méprisée,
Sinon discréditée.

Regarde la psychanalyse et la "santé mentale"
Nommer les émotions, c'est juste les dévaloriser.
Aujourd'hui, quelqu'un de sensible c'est un bipolaire.
Un séducteur c'est un pervers narcissique.
Ect, ect. C'est le discrédit de l'intention.
Le discrédit de l'intuition.
Et le crédit de la synthèse prophétique.

La trenscendance de l'esprit est en effet de mise, et depuis très, très, très longtemps.
Et c'est loin, loin, loin d'être fini.
Le prix à payer, c'est l'émotion.
Demain, sans visage, on trouvera le moyen de dire qu'un regard non-consenti c'est pas moral, et donc illegal.

Ce n'est pas seulement de l'animal dont nous nous éloignons.
C'est de nous-même.

Mais c'est un très bon topic.
Qui mérite approfondissement.
J'ai peu de temps ce soir mais j'y reviendrais.
Pour l'heure j'en appelle à @JOSEPH DELETRE
Et @Mr_Fox serait surement ravi de nous faire un cours d'histoire pour nous expliquer d'où ca vient cette facheuse tendance à vouloir uniformiser l'esprit, et sa culture.

 

Dans l'ouest americain des cow boys, les ranchers faisaient paitre leur troupeaux dans la prairie et il arrivait que des bêtes retournent à l'état sauvage. Lorsqu'un taureau sauvage montait une vache du troupeau, il naissait alors un animal mi-sauvage mi-domestique au tempérament incontrôlable qui provoquait des troubles incessants au sein du troupeau, cet animal ils l'appelaient le maverick il était incapable de vivre seul et incapable de vivre au sein du groupe.

L'uniformité est une simple nécessité sociale pour les espèces qui vivent en groupes.

Cependant il y a des degrés dans l'uniformité et chacun d'entre eux exclut davantage d'individus pour leur manque de conformité. Cela est aussi très relatif à l'espace disponible pour chaque individu, plus la densité est forte et plus le conformisme est nécessaire. C'est ce que nous retrouvons dans des populations asiatiques (Chine, Japon, Corée) très disciplinées, et des populations d'Afrique du nord, de Scandinavie ou encore des montagnards partout dans le monde très individualistes.

L'uniformité est nécessaire parce que sans elle l'autre est une menace potentielle et afin que la vie sociale soit possible il est indispensable de désamorcer cette menace.

Ces aspects sont indéniablement animaux, la menace, l'instinct de survie, de protection grégaire nous les ressentons car nous avons en nous l'effroi ineffable de la prédation. La terreur originelle du serpent, de l'araignée, du mangeur d'homme ...

Cependant si nous n'étions plus ces animaux apeurés et guidés par leurs instincts, que pourrions nous bien être ? Des machines dépourvues de ces sentiments ? Des robots obéissants et programmables ?

Quel chemin vers l'amélioration de la condition humaine devrions nous suivre si ce n'est celui de l'élévation ? Comment pourrions nous nous affranchir de la peur instinctive collectivement ? Certainement pas au moyen de la répression sociale.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 571 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Prosarko a dit :

L'homme à la base à été créé pour évoluer, progresser, avancer encore et toujours. 

L'homme de Neandertal depuis sa création vivait à l'état animal et n'a cessé de chercher à se nourrir, évoluer, avancer et progresser. 

Il est dit nulle part que nous sommes des animaux avec un instinct primitif encré en nous. 

L'évolution de l'homme n'a été que bénéfique, parfois avec des inconvénients mais sûrement mieux que nos ancêtres vivants comme des animaux même s'ils n'en étaient pas forcément.

L'homme vivait à l'état animal quand l'environnement le rendait comme tel, mais là ça n'est plus le cas. 

On vit dans l'ère de le technologie et on 's'y est adaptés. 

Ta réponse est sérieuse ? Si elle l'est elle ne l'est pas.

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Pour prendre ce sujet dans le sens commun, l'homme est homme depuis qu'il est "un loup pour l'homme" !

C'est à dire qu'il prend pour lui-même la responsabilité de son évolution. Cela est courant dans le règne animal et principalement dans sa reproduction. En se rendant responsable de son évolution il s'assure sa liberté en prenant ses propres risques.

Il reste un écart entre ses capacités mentales et ses moyens physiques, c'est pourquoi il reste dépendant des machines.

 

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 1 heure, JOSEPH DELETRE a dit :

Bonjour @QuatreEtCinq

Il faut distinguer la faculté de ressentir en tant que capacité innée de connaître l'essence d'une chose en amont du verbe à l'image du nourrisson connaissant déjà ce qu'est l'amour maternel avant l'apprentissage du langage. A l'image encore de l'arbre ressentant le stress que des machines à couper lui suggèrent à proximité.

De la faculté de penser qui ne saurait s'exercer sans matière première à penser: la connaissance sensible.

Ceci étant dit, la faculté de ressentir peut avoir plusieurs expressions de l'émotion, en tant que premier jet sensible sans trop de réflexion à propos de ce qui est présent à soi, jusqu'au sentiment après que la pensée ait anobli la première (l'émotion) dans une interaction constante entre le cœur et l'esprit, en passant par l'intuition en tant que connaissance de l'inconnaissable.

En conclusion, sans matière première sensible à penser, la pensée n'est rien.

Mais sans raison, l'émotion est vaine.

Cela est peut être la raison pour laquelle le changement environnemental en modifiant nos émotions, plus vraiment réelles, tend à nous faire perdre "raison"

Il n'y a plus vraiment de lien entre nos sens et notre raison !

 

Il y a 1 heure, Mr_Fox a dit :

 

Dans l'ouest americain des cow boys, les ranchers faisaient paitre leur troupeaux dans la prairie et il arrivait que des bêtes retournent à l'état sauvage. Lorsqu'un taureau sauvage montait une vache du troupeau, il naissait alors un animal mi-sauvage mi-domestique au tempérament incontrôlable qui provoquait des troubles incessants au sein du troupeau, cet animal ils l'appelaient le maverick il était incapable de vivre seul et incapable de vivre au sein du groupe.

L'uniformité est une simple nécessité sociale pour les espèces qui vivent en groupes.

Cependant il y a des degrés dans l'uniformité et chacun d'entre eux exclut davantage d'individus pour leur manque de conformité. Cela est aussi très relatif à l'espace disponible pour chaque individu, plus la densité est forte et plus le conformisme est nécessaire. C'est ce que nous retrouvons dans des populations asiatiques (Chine, Japon, Corée) très disciplinées, et des populations d'Afrique du nord, de Scandinavie ou encore des montagnards partout dans le monde très individualistes.

L'uniformité est nécessaire parce que sans elle l'autre est une menace potentielle et afin que la vie sociale soit possible il est indispensable de désamorcer cette menace.

Ces aspects sont indéniablement animaux, la menace, l'instinct de survie, de protection grégaire nous les ressentons car nous avons en nous l'effroi ineffable de la prédation. La terreur originelle du serpent, de l'araignée, du mangeur d'homme ...

Cependant si nous n'étions plus ces animaux apeurés et guidés par leurs instincts, que pourrions nous bien être ? Des machines dépourvues de ces sentiments ? Des robots obéissants et programmables ?

Quel chemin vers l'amélioration de la condition humaine devrions nous suivre si ce n'est celui de l'élévation ? Comment pourrions nous nous affranchir de la peur instinctive collectivement ? Certainement pas au moyen de la répression sociale.

Un danger d'une trop grande uniformité comme dans le patrimoine génétique est la consanguinité. La multiplicité des points de vue peut être d'une grande utilité ...

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Prosarko Membre 2 295 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, CAL26 a dit :

Ta réponse est sérieuse ? Si elle l'est elle ne l'est pas.

J'aime bien les arguments fondés 

A défaut des jugements sans fondement qui sont inutiles 

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Bonjour @QuatreEtCinq

Il faut distinguer la faculté de ressentir en tant que capacité innée de connaître l'essence d'une chose en amont du verbe à l'image du nourrisson connaissant déjà ce qu'est l'amour maternel avant l'apprentissage du langage. A l'image encore de l'arbre ressentant le stress que des machines à couper lui suggèrent à proximité.

De la faculté de penser qui ne saurait s'exercer sans matière première à penser: la connaissance sensible.

Ceci étant dit, la faculté de ressentir peut avoir plusieurs expressions de l'émotion, en tant que premier jet sensible sans trop de réflexion à propos de ce qui est présent à soi, jusqu'au sentiment après que la pensée ait anobli la première (l'émotion) dans une interaction constante entre le cœur et l'esprit, en passant par l'intuition en tant que connaissance de l'inconnaissable.

En conclusion, sans matière première sensible à penser, la pensée n'est rien.

Mais sans raison, l'émotion est vaine.


Très juste.
Très juste, précis, et sans conflit d'intérêt haha.

" jusqu'au sentiment après que la pensée ait anobli la première"
Pourquoi anobli ?
Je parlerais seulement de substance intangible échangeable.
Qui, sans le verbe, serait restée d'ordre individuel.
La purification de la donnée est certes une nécessité au partage de celle ci.
Au même titre que les carats pour l'or.
Je comprend que certains aiment avoir une matière "noble".
Mais cette noblesse ne trouve de valeur que dans l'échange.
En soi, et pour soi, cette purification, n'est à mon sens qu'un désherbage du jardin chaotique afin de mettre en valeur la plante comestible.
Moi, j'aime le jardin, soit-il secret, et toutes les données qui s'y trouvent, certes, je ne saurais synthétiser le chien dent pour en faire commerce, quand bien même je lui trouverais des vertus thérapeutiques.
Si les bonnes gens veulent des tomates et des aubergines, je leur donnerais tomates et aubergines anoblies par mes soins.
Mais je ne me priverais pas d'une culture de trèfles, par amour du petit maverick à quatre feuilles.
Pour moi, la noblesse, c'est la noblesse du jardin. Pas seulement des légumes entretenus, encore s'il n'y a qu'eux que je vend.
Je n'appellerais pas vertu le fait d'écraser les doryphores.
Dans le doute, ces insectes à l'apparence inutile pourraient s'avérer jouer un role majeur dans la culture des pommes de terre. Et cela, sans que ma science ne sache encore le reconnaitre !
Aussi serait-il un crime envers le beau, et même un crime envers l'utile, que de laisser mon jugement partiel et partial déterminer la valeur d'un doryphore. J'estime que si la nature les à mit là, il doit y avoir une raison.
Tant les éco-systèmes me paraissent une diversité d'éléments inter-dépendants, il m'apparait éffroyable que de juger un élément, une donnée, comme étant futile et superflue.
Par mégarde, je pourrais alors convoiter la noblesse d'une patate dépourvue de son processus de croissance naturelle. Et ce serait folie, et ignorance. En somme, rien d'une noblesse pure.

Aussi semblez-vous considérer une noblesse synthétique, moi j'aime une noblesse chaotique.
Car si je sais douter de moi, je ne saurais douter de la providentielle présence du doryphore.
La pureté ne m'apparait pas essentielle, mais corporative.
La pureté ne m'apparait pas du seul trèfle à quatre feuilles, mais bien de l'océan de trèfle à trois feuilles qui ne lui donnent que plus de valeur.

En ce sens, bien que la dichotomie entre raison et émotion est évidente.
La hiérarchie m'apparait en cela, que l'émotion est une forme de raison en soi.
Mais que la raison n'est aucune forme d'émotion.

La raison est capable de sentiment, un homoncule d'émotion.
Un homoncule qui saurait compatir sensiblement, avec quelqu'un qui ne partage aucune experience sensible.

Dites moi,  comment expliqueriez vous que l'on soit capable d'empathie à l'égard, comme le suggère l'actualité, de la palestine ou de l'afghanistan ?
Et ce, sans aucune expérience sensible.

L'experience sensible étant, selon moi, une factice experience sentimentale.
Non pas émotionelle.
La matière première, la donnée, étant virtuelle.




 

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Mr_Fox a dit :

 

Dans l'ouest americain des cow boys, les ranchers faisaient paitre leur troupeaux dans la prairie et il arrivait que des bêtes retournent à l'état sauvage. Lorsqu'un taureau sauvage montait une vache du troupeau, il naissait alors un animal mi-sauvage mi-domestique au tempérament incontrôlable qui provoquait des troubles incessants au sein du troupeau, cet animal ils l'appelaient le maverick il était incapable de vivre seul et incapable de vivre au sein du groupe.

L'uniformité est une simple nécessité sociale pour les espèces qui vivent en groupes.

Cependant il y a des degrés dans l'uniformité et chacun d'entre eux exclut davantage d'individus pour leur manque de conformité. Cela est aussi très relatif à l'espace disponible pour chaque individu, plus la densité est forte et plus le conformisme est nécessaire. C'est ce que nous retrouvons dans des populations asiatiques (Chine, Japon, Corée) très disciplinées, et des populations d'Afrique du nord, de Scandinavie ou encore des montagnards partout dans le monde très individualistes.

L'uniformité est nécessaire parce que sans elle l'autre est une menace potentielle et afin que la vie sociale soit possible il est indispensable de désamorcer cette menace.

Ces aspects sont indéniablement animaux, la menace, l'instinct de survie, de protection grégaire nous les ressentons car nous avons en nous l'effroi ineffable de la prédation. La terreur originelle du serpent, de l'araignée, du mangeur d'homme ...

Cependant si nous n'étions plus ces animaux apeurés et guidés par leurs instincts, que pourrions nous bien être ? Des machines dépourvues de ces sentiments ? Des robots obéissants et programmables ?

Quel chemin vers l'amélioration de la condition humaine devrions nous suivre si ce n'est celui de l'élévation ? Comment pourrions nous nous affranchir de la peur instinctive collectivement ? Certainement pas au moyen de la répression sociale.

Une savoureuse anecdote.
Aussi ne saurais-je que m'identifier à un maverick transcendé. hahahaha

Ma question c'est, qui détermine la nécessité de l'uniformité.
L’éleveur ou le troupeau ?
En somme, est-ce qu'un taureau domestique sait se faire mâle dominant, et exclure un insolant maverick ?

Moi, il m'apparait que la frontière entre sauvage et domestique, bien que concrète, soit virtuelle.
En ce sens que le maverick a seulement hérité du comportement indomptable de son paternel.
Et en fait, il m'apparait encore que par essence, c'est lui le mâle dominant.
Ce qui est un problème pour l’éleveur, car il essaie de se substituer au-dit maverick.

Les domestiques étant seulement les non-dominants.
Et les sauvages étant seulement les prétendant hiérarchiques.
Et sans l'humain, la politique chaotique se serait rendue.. Dans une conformité certes.
Mais pas une conformité uniforme.

En ce sens, la conformité uniforme n'est l'objet que du prétendant hiérarchique, qu'il soit jeune maverick ou éleveur en herbe, qui cherchent tout deux l'approbation et la reconnaissance générale.
Ainsi fort d'un modèle, le groupe saura imiter la force de ce dernier, et dans un jeu de mimétisme, s'uniformiser dans son identification.

J'aime votre comparaison, notamment avec les pays asiatiques surpeuplés en terme de densité.
Cela étant, il m'apparait encore que la nécessité est celle du dominant, pas celle des domestiques.
Tout du moins, pas celle des maverick.
Ce n'est pas la question d'être dompté ou indomptable.
C'est la question de contester, légitimement, la-dite uniformisation.

Dans une politique chaotique, l'uniformisation revient au plus fort.
Dans une politique synthétique, l'uniformisation revient encore à qui de droit.
Mais le droit ne revient pas à celui là, le plus fort de son affirmation.
Mais bien à celui-là, le plus faible de son interrogation.
L'interrogation étant infinie, et de ce fait, surtout inaboutie, la légitimation est sans fin.
Est-ce que c'est le droit divin, est-ce que c'est la technique economoique, diplomatique, éthique...........
Et toutes ces tendances sont inabouties.
Or, pour prétendre le pouvoir décisionel, il faut une légitimité aboutie, que ce soit monarchique ou républicain, le titre du meneur est inviolable. Sinon par un impudent.


Moi, je n'ai pas peur, ni des hommes ni des mangeurs d'hommes.
Cet effroi ineffable ne me concerne pas.
S'il faut, de force et de justesse, légitimer un modèle, alors je prétend ce modèle.


"Cependant si nous n'étions plus ces animaux apeurés et guidés par leurs instincts, que pourrions nous bien être ? Des machines dépourvues de ces sentiments ? Des robots obéissants et programmables ?"

C'est ça le role de la hiérarchie, justement.
C'est l'individu, le groupe d'individu, sur qui l'on fait reposer l'instinct et la peur.
Au bout du compte, le loup faible, incapable de courage et de chasse, il s'en remet au loup fort, pour pouvoir abandonner cet instinct et cette peur dont il ne saurait que faire.
Et par défaut, il se fait robot obéissant et programmable.
Pour pouvoir obtenir sa pitance sans effort ni courage.
Ce n'est pas l'élévation, c'est l'allègement.
Et effectivement, celui là, léger de tourments, s'élève plus facilement vers l'intangible et le futile.
Mais encore, c'est le chasseur qui met la viande dans le ventre du poète.
Encore si tout le monde voudrait être poète, il faut un chasseur.
Ce qui me chagrinerais encore, serait de voir un poète dicter sa conduite au chasseur, car il préfère le lièvre au sanglier. Aussi le chasseur devra apprendre à courir plus vite et à viser plus juste pour ramener moins de viande.
Encore quand le poète chasse des fantômes le corps allongé au sol.
Et dans une politique synthétique, l'interrogateur providentiel est un poète.


" Quel chemin vers l'amélioration de la condition humaine devrions nous suivre si ce n'est celui de l'élévation ? Comment pourrions nous nous affranchir de la peur instinctive collectivement ? Certainement pas au moyen de la répression sociale"

Désolé je vais être un peu sec.
S'affranchir de la peur instinctive collectivement, c'est beau, c'est joli, mais c'est une chimère.
Encore avec le male dominant le plus fort, l'adversité peut toujours frapper le plus faible.
L'individu, même dépourvu de peur, n'en est pas moins exposé au danger de l'adversité dont cette peur prévient.

La question c'est, pourquoi devrions nous imposer cet abandon de l'instinct ?
Aujourd'hui, il est interdit d'avoir peur. Je le sais, je l'ai appris à mes dépends.
Aussi est-il obligatoire de reconnaitre la sécurité proférée par le dominant.
Encore quand c'est lui le danger. Et effectivement, le rendre plus dangereux n'est pas la solution.

Il m'apparait maladroitement, que si la conformisation est un schema inaliénable,
Alors la démocratie est une utopie absolument hypocrite.
Quel pouvoir individuel reste-t'il à celui là qui devient l'autre parceque c'est justifie.
La démocratie ne peut avoir cour que dans une diversification des moeurs.

Reste t'il à débattre d'une conformisation diversitive.
Et si c'est une belle chimère, je l'ai déjà écrite.
Et la nature avant moi.

Tout ceci est encore un peu flou, et je manque de bonnes conditions pour vous faire une synthèse respectable.
Mais votre anecdote du maverick m'a beaucoup touché, je vais la digérer un peu, je reviendrais avec.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 506 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

l'Homme et la Femme ...peut-être des animaux devenus savants ? :D

bonne journée

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Invité Chat Eclectique
Invités, Posté(e)
Invité Chat Eclectique
Invité Chat Eclectique Invités 0 message
Posté(e)

Et nous serions devenus des ... ? 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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L'Homme est un explorateur, plus, beaucoup plus qu'aucune autre espèce. Jusque dans les domaines les plus conditionnés par la biologie tels que l'alimentation, la sexualité, nous avons inventé 36 façons différentes de nous nourrir dans les différentes gastronomies, différentes façons de faire l'amour, etc.

De ce point de vue l'intuition de Rousseau était tout bonnement géniale : il explique qu'en l'Homme la volonté parle encore quand la nature se tait. L'être humain fait partie des êtres les moins conditionnés biologiquement.

Alors que la plupart des animaux ont un monde duquel ils ne sortent pas : par exemple le chat a un endroit pour guetter, un endroit pour manger, un endroit pour faire ses besoins, etc. les êtres humains vont au fond des océans, dans l'espace, au fin fond des forêts les plus hostiles, et c'est d'ailleurs ce qui lui a permis de diversifier ses modes de vie en peuplant et s'acclimatant à divers environnements.

Je n'irais donc pas jusqu'à dire que nous ne sommes plus des animaux, mais nous sommes l'espèce la moins conditionnée par sa biologie dans son existence.

Il y a 2 heures, le merle a dit :

bonjour

l'Homme et la Femme ...peut-être des animaux devenus savants ? :D

bonne journée

La Femme est un animal mais l'Homme je ne sais pas ... :cool:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Vous, je ne sais pas, mais moi je suis fait de minéral, de végétal et d'animal dont mon ADN porte chaque trace.

Le fils des poussières d'étoiles, le cousin des coquelicots, le frère du dauphin comme de l'abeille 

Le jour où je ne serai plus un animal mais un Dieu, je n'aurai pas assez d'éternité pour regretter mon humanité 

Amen

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
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il y a 26 minutes, zenalpha a dit :

Vous, je ne sais pas, mais moi je suis fait de minéral, de végétal et d'animal dont mon ADN porte chaque trace.

Le fils des poussières d'étoiles, le cousin des coquelicots, le frère du dauphin comme de l'abeille 

Le jour où je ne serai plus un animal mais un Dieu, je n'aurai pas assez d'éternité pour regretter mon humanité 

Amen

... et en dehors de ses conventions sociales, l'homme n'est plus rien.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 3 minutes, brooder a dit :

... et en dehors de ses conventions sociales, l'homme n'est plus rien.

Une réalité physique en vérité.

 

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