Quand la vie bascule.

il y a 43 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Oui. Enfin bien souvent ça provient aussi d'un défaut de jugement. C'est dingue le nombre de personne qui découvrent que leur ex est un pervers narcissique. Je ne pense pas qu'il y en ait autant qui peuplent la terre ou alors il va falloir songer à investir dans les logements sociaux psychiatriques.

C'est dingue le nombre de personnes qui se permettent de juger les gens sans savoir. 

Et puis je suis sûre que tu ne sais même pas ce que c'est un pervers narcissique.

Je ne pense pas que tu sois en mesure de juger si mon ex en est un ou pas.

Et je ne te permet pas de me juger ni de me juger d'ailleurs (ou n'importe qui d'autre)

Si ça t'intéresse envoie moi un MP et je t'expliquerai.

il y a 3 minutes, Greenouille a dit :

Perso, une psychanalyse de 2 ans m'a permis d'y voir plus clair dans mon propre fonctionnement, de délier des entraves bien ancrées, d'avancer avec moins de boulets aux pieds.

On a besoin des autres, de leur regard bienveillant, éclairé, pour voir plus clair en soi-même. Seul, c'est plus difficile, pour toutes les raisons que tu mentionnes.

Il y a bien là une démarche assez exigeante à accomplir : elle m'a permis de compenser mon manque relatif de résilience.

Bravo à toi pour cette démarche et merci de nous faire partager son intérêt... ça peut servir...

On a pas tous la même notion d'une vie pourrie.  

Ma vie n'est pas ce que j'aurais imaginer, mais je fais avec.

Faut dire je suis une personne qui n'a pas confiance en elle, donc mes décisions sont pas toujours les bonnes, ou pas vraiment les miennes.

il y a 2 minutes, lysiev a dit :

On a pas tous la même notion d'une vie pourrie.  

Ma vie n'est pas ce que j'aurais imaginer, mais je fais avec.

Faut dire je suis une personne qui n'a pas confiance en elle, donc mes décisions sont pas toujours les bonnes, ou pas vraiment les miennes.

 

 

Des gens qui ont vraiment confiance en eux (je parle pas des gens qui font semblant) je n'en connais pas tant que ça...

il y a 28 minutes, Maitika34 a dit :

C'est dingue le nombre de personnes qui se permettent de juger les gens sans savoir. 

Et puis je suis sûre que tu ne sais même pas ce que c'est un pervers narcissique.

Je ne pense pas que tu sois en mesure de juger si mon ex en est un ou pas.

Et je ne te permet pas de me juger ni de me juger d'ailleurs (ou n'importe qui d'autre)

Si ça t'intéresse envoie moi un MP et je t'expliquerai.

 Juste que j'entends toujours le même genre de refrain. Peut-être qu'il l'était mais tu t'es mise avec lui. Point barre. Le reste, c'est de la poésie et se défausser devant sa responsabilité. Et en effet, ça te regarde.

il y a 4 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

 Juste que j'entends toujours le même genre de refrain. Peut-être qu'il l'était mais tu t'es mise avec lui. Point barre. Le reste, c'est de la poésie et se défausser devant sa responsabilité. Et en effet, ça te regarde.

Je ne te souhaite jamais de faire l'expérience. 

Tu n'auras plus le même discours après.

il y a 2 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

 Juste que j'entends toujours le même genre de refrain. Peut-être qu'il l'était mais tu t'es mise avec lui. Point barre. Le reste, c'est de la poésie et se défausser devant sa responsabilité. Et en effet, ça te regarde.

Pervers narcissique ? J'en ai vu un à l'oeuvre, dans mon cercle très proche ...

Un mec dynamique, charismatique, meneur.  Au départ de la séduction il était prévenant et drôle, très inventif et charmant. Et, de manière insensible, l'étau du contrôle a commencé à se resserrer, ce qui se traduisait par des remarques désobligeantes et dévalorisantes, de plus en plus violentes.

Le fonctionnement ressemble à de la prédation, le gars se nourrissant des forces vives de sa victime, la coupant progressivement de ses amis et connaissances pour intensifier son contrôle.

En cas de rébellion ou d'accès particulièrement violent psychologiquement, il pouvait faire profil bas et retrouver son caractère enjoué. Il avait même parfois la pleine conscience de l'aberration de son comportement, sans en avoir la possibilité de l'arrêter ...

Une seule issue : la fuite !!!

il y a une heure, Virtuose_en_carnage a dit :

Je suis d'accord avec ça. Je trouve juste cette perspective assez moderne (mais aussi ancienne au fond) qui consiste à reporter la faute sur les gros cons alors qu'on n'a sans doute pas été autre chose qu'un gros con pour se lier avec un gros con.

Bon tu exagères un tout petit peu, mais ce n'est effectivement jamais (ou presque) totalement la faute de l'autre, surtout quand ça a traîné des années. Problème d'enlisement, de discernement.... ce n'est pas pour rien qu'on propose de soigner la victime et non celui (ou celle) qu'elle pense être son bourreau. Il s'agit de regagner en estime de soi pour ne plus être une proie trop facile.

Mais je suis d'accord que les histoires de "pervers narcissique" ont été totalement banalisées, le terme n'étant approprié que pour de rares individus réellement malfaisants, du type tueurs en série. Il faut être deux dans une relation amoureuse toxique.

il y a 12 minutes, Out of Paprika a dit :

Mais je suis d'accord que les histoires de "pervers narcissique" ont été totalement banalisées, le terme n'étant approprié que pour de rares individus réellement malfaisants, du type tueurs en série. Il faut être deux dans une relation amoureuse toxique.

Je n'arrive pas à saisir ...Est-ce à dire alors que les torts sont partagés à 50/50 dans l'échec de la relation ... ?

Tu as raison, le terme de PN est galvaudé, mais le comportement de domination destruction  au sein de tant de couples ne l'est pas. Et il y a bien des victimes, non responsables, du fonctionnement pervers de leur conjoint.

Fuyons alors ... vite !

il y a 15 minutes, Greenouille a dit :

Je n'arrive pas à saisir ...Est-ce à dire alors que les torts sont partagés à 50/50 dans l'échec de la relation ... ?

Tu as raison, le terme de PN est galvaudé, mais le comportement de domination destruction  au sein de tant de couples ne l'est pas. Et il y a bien des victimes, non responsables, du fonctionnement pervers de leur conjoint.

Fuyons alors ... vite !

 

Je veux dire qu'une relation de longue date qui se dégrade devient souvent toxique, avec un dominant et un dominé. Ce sont bien les deux individus qui sont responsables de cette situation, plus ou moins consciemment, ce qui ne constitue pas forcément une "faute". 

Bien sûr les abruti(e)s existent, mais ils savent aussi avec qui ils peuvent se le permettre. Je ne suis pas pour dégager systématiquement une victime de toute responsabilité, c'est lui accorder bien peu de crédit.
Je ne parle évidemment pas des cas graves et extrêmes, où la victime qui se fait tuer l'aurait bien cherché quelque part : bien sûr que non, personne ne peut avoir mérité ça.

il y a 11 minutes, Out of Paprika a dit :

Je veux dire qu'une relation de longue date qui se dégrade devient souvent toxique, avec un dominant et un dominé. Ce sont bien les deux individus qui sont responsables de cette situation, plus ou moins consciemment, ce qui ne constitue pas forcément une "faute". 

Bien sûr les abruti(e)s existent, mais ils savent aussi avec qui ils peuvent se le permettre. Je ne suis pas pour dégager systématiquement une victime de toute responsabilité, c'est lui accorder bien peu de crédit.
Je ne parle évidemment pas des cas graves et extrêmes, où la victime qui se fait tuer l'aurait bien cherché quelque part : bien sûr que non, personne ne peut avoir mérité ça.

Vraiment intéressant ton point de vue : inattendu et riche pour moi ! 

A quel moment je me suis galvaudée en tant que victime ?

Je n'ai même pas utilisé ce mot.

Il y a 9 heures, Yemaia a dit :

Certaines personnes considèrent que leur vie est pourrie. 

A quel moment ou pourquoi a t elle basculé ? Ce moment que l'on changerait si on pouvait remonter le temps. Là où tout a basculé.

 

Moi je retournerais aux études, et je serais sérieux cette fois :-)

il y a une heure, Out of Paprika a dit :

Bon tu exagères un tout petit peu, mais ce n'est effectivement jamais (ou presque) totalement la faute de l'autre, surtout quand ça a traîné des années. Problème d'enlisement, de discernement.... ce n'est pas pour rien qu'on propose de soigner la victime et non celui (ou celle) qu'elle pense être son bourreau. Il s'agit de regagner en estime de soi pour ne plus être une proie trop facile.

Mais je suis d'accord que les histoires de "pervers narcissique" ont été totalement banalisées, le terme n'étant approprié que pour de rares individus réellement malfaisants, du type tueurs en série. Il faut être deux dans une relation amoureuse toxique.

Les pervers narcissiques ne sont pas des tueurs en série. Il leur faut une proie (oui c'est bien le mot) bien vivante sur qui reporter toute leur haine.

Une proie morte ne leur sert à rien.

Un PN n'aime personne à part lui (elle) même. Il choisi une proie ou une cible, c'est la même chose, qui a assez d'empathie pour pardonner et se remettre en question. Et tel un anaconda il s'enroule autours et serre jusqu'à transformer sa victime (car tel est bien le mot) en jus de saucisse.

Vu de l'extérieur c'est souvent un être charmant à qui l'on donnerai le bon Dieu sans confession. C'est pour cela que les personnes sont rarement crues lorsqu'elles commencent à parler à leur entourage de ce qu'elles subissent. Ils sont sournois et n'agissent que par petites touches. Mais suffisamment insidieuses et récurrentes pour faire mal. 

Un PN n'agit pas que dans une relation de couple.  Il y en a aussi dans le monde professionnel.

Et la seule manière de couper court est effectivement la fuite.

Environ 3% est un(e) PN donc si vous connaissez environ 200 personnes par leur prénom, faites le calcul : vous en connaissez 6. Un PN fait beaucoup de mal autour de lui et pas seulement qu'à sa proie.

il y a 7 minutes, Maitika34 a dit :

Les pervers narcissiques ne sont pas des tueurs en série. Il leur faut une proie (oui c'est bien le mot) bien vivante sur qui reporter toute leur haine.

Une proie morte ne leur sert à rien.

Un PN n'aime personne à part lui (elle) même. Il choisi une proie ou une cible, c'est la même chose, qui a assez d'empathie pour pardonner et se remettre en question. Et tel un anaconda il s'enroule autours et serre jusqu'à transformer sa victime (car tel est bien le mot) en jus de saucisse.

Vu de l'extérieur c'est souvent un être charmant à qui l'on donnerai le bon Dieu sans confession. C'est pour cela que les personnes sont rarement crues lorsqu'elles commencent à parler à leur entourage de ce qu'elles subissent. Ils sont sournois et n'agissent que par petites touches. Mais suffisamment insidieuses et récurrentes pour faire mal. 

Un PN n'agit pas que dans une relation de couple.  Il y en a aussi dans le monde professionnel.

Et la seule manière de couper court est effectivement la fuite.

Environ 3% est un(e) PN donc si vous connaissez environ 200 personnes par leur prénom, faites le calcul : vous en connaissez 6. Un PN fait beaucoup de mal autour de lui et pas seulement qu'à sa proie.

J ajouterai que certains et certaines sont des parents et que leur proie est leur enfant, objet de leur narcissisme. Les dégâts sont catastrophiques. 

Derrière un PN il y a souvent un parent qui l'est aussi et qui pousse l'enfant (inconsciemment ou pas) a agir de la même manière. 

C'est souvent la mère du PN masculin, et le père du PN féminin. 

Et pour en revenir au sujet de Yemaia (désolée pour mes interventions mais je n'apprécie pas trop les personnes qui se permettent de faire des commentaires affirmés sans savoir de quoi elles parlent. Ça a le don de m'agacer), même si la vie est extrêmement compliquée par moments je ne la trouve pas si pourrie que ça.

J'ai un toit sur la tête, je peux dormir en sécurité dans craindre de me faire violer. Quand j'ai faim je mange, quand j'ai soif je bois, quand je suis malade je me soigne.

il y a 10 minutes, Maitika34 a dit :

Et pour en revenir au sujet de Yemaia (désolée pour mes interventions mais je n'apprécie pas trop les personnes qui se permettent de faire des commentaires affirmés sans savoir de quoi elles parlent. Ça a le don de m'agacer), même si la vie est extrêmement compliquée par moments je ne la trouve pas si pourrie que ça.

J'ai un toit sur la tête, je peux dormir en sécurité dans craindre de me faire violer. Quand j'ai faim je mange, quand j'ai soif je bois, quand je suis malade je me soigne.

Pas de soucis pour moi. Tu as eu raison de témoigner. 

Il y a 1 heure, Greenouille a dit :

Le fonctionnement ressemble à de la prédation, le gars se nourrissant des forces vives de sa victime, la coupant progressivement de ses amis et connaissances pour intensifier son contrôle.

À ce moment-là il faut fuir mais il y'a toujours quelque chose qui empêche la victime de se libérer de cette emprise, les enfants par exemple.

Du coup elle se résigne à son triste sort, elle cède au chantage et aux menaces de violence qu'il profére à son encontre ...

Pour revenir au sujet, oui la vie n'est pas si pourrie que ça à condition de savoir où mettre les pieds.^^

il y a 53 minutes, Maitika34 a dit :

Les pervers narcissiques ne sont pas des tueurs en série. Il leur faut une proie (oui c'est bien le mot) bien vivante sur qui reporter toute leur haine.

Une proie morte ne leur sert à rien.

Un PN n'aime personne à part lui (elle) même. Il choisi une proie ou une cible, c'est la même chose, qui a assez d'empathie pour pardonner et se remettre en question. Et tel un anaconda il s'enroule autours et serre jusqu'à transformer sa victime (car tel est bien le mot) en jus de saucisse.

Vu de l'extérieur c'est souvent un être charmant à qui l'on donnerai le bon Dieu sans confession. C'est pour cela que les personnes sont rarement crues lorsqu'elles commencent à parler à leur entourage de ce qu'elles subissent. Ils sont sournois et n'agissent que par petites touches. Mais suffisamment insidieuses et récurrentes pour faire mal. 

Un PN n'agit pas que dans une relation de couple.  Il y en a aussi dans le monde professionnel.

Et la seule manière de couper court est effectivement la fuite.

Environ 3% est un(e) PN donc si vous connaissez environ 200 personnes par leur prénom, faites le calcul : vous en connaissez 6. Un PN fait beaucoup de mal autour de lui et pas seulement qu'à sa proie.

La proie a aussi le droit de lutter pour sa survie et de ne pas se lier avec de telles personnes. Toujours trop facile de se placer en victime, en proie ou que sais-je.