JO Tokyo 2021 : Contrôles à répétition et quarantaine en option, on vous raconte l’interminable arrivée au Japon

Court moment de marrade partagé dimanche à l’aéroport de Tokyo, lors du premier test salivaire obligatoire du séjour. Chacun crache du mieux qu’il peut dans un tube à entonnoir, mais ce n’est jamais assez pour la laborantine japonaise équipée comme un cosmonaute de la tête aux pieds (blouse, surblouse, masque et visière). « More, more », répète-t-elle morte de rire, alors qu’on en est presque à badigeonner les murs. Pour ainsi dire, presque un répit dans le dédale administratif concocté par le comité d’organisation pour accueillir la population d'accrédités divers (athlètes, officiels, sponsors, médias…).

Ces derniers s’arrachaient déjà les poils des oreilles depuis des semaines à propos d’applications en poupée russe qui se répondaient sur le principe bien connu du « vous voulez le formulaire B153 ? Très bien, mais pour cela il faut déjà avoir rempli le C675 qui s’obtient en demandant le V144 ». Ils ont découvert en condition réelle une procédure d’entrée au Japon à la sophistication presque roborative. Au début, cela ressemble presque à une chasse au trésor ludique, avec un atelier différent pour chaque document, puis très vite, on se rappelle qu’il n’y a pas de trésor au bout, et que cinq heures pour sortir d’un terminal d’aéroport, c’est bien quatre de trop.

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Déjà que les JO ont un coût colossal à organiser. Là avec ce contexte pandémique, y a un sacré surcoût logistique. Sans parler du fait que y aura moins de monde dans les stades pour rentabiliser au niveau du tourisme.

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Ils ont découvert en condition réelle une procédure d’entrée au Japon à la sophistication presque roborative. Au début, cela ressemble presque à une chasse au trésor ludique, avec un atelier différent pour chaque document, puis très vite, on se rappelle qu’il n’y a pas de trésor au bout, et que cinq heures pour sortir d’un terminal d’aéroport, c’est bien quatre de trop.

Un escape game cet aéroport.

il y a 20 minutes, titenath a dit :

Court moment de marrade partagé dimanche à l’aéroport de Tokyo, lors du premier test salivaire obligatoire du séjour. Chacun crache du mieux qu’il peut dans un tube à entonnoir, mais ce n’est jamais assez pour la laborantine japonaise équipée comme un cosmonaute de la tête aux pieds (blouse, surblouse, masque et visière). « More, more », répète-t-elle morte de rire, alors qu’on en est presque à badigeonner les murs

Le "ton" de l'article est excellent, merci du partage   

J'ai vu aux informations hier soir. Je crois que c'est encore plus contraignant qu'ici. Ca craint un peu quand même, surtout pour les sportifs et journalistes qui y vont. En dehors des JO, rien ne va leur être accordé. C'est comme si ils dormaient dans les stades sans en sortir. 

il y a 25 minutes, January a dit :

Le "ton" de l'article est excellent

Oui je l'ai trouvé très drôle !

Je ne comprends pas ces nombreux pays : face à la pandémie mondiale tjs pas maîtrisé, ils veulent absolument maintenir des evenements sportifs internationaux, que ce soit jo ou foots ou autres... 

Il y a 3 heures, titenath a dit :

Court moment de marrade partagé dimanche à l’aéroport de Tokyo, lors du premier test salivaire obligatoire du séjour. Chacun crache du mieux qu’il peut dans un tube à entonnoir, mais ce n’est jamais assez pour la laborantine japonaise équipée comme un cosmonaute de la tête aux pieds (blouse, surblouse, masque et visière). 

Il y a des tests salivaires pour détecter le covid ? Si oui, c'est bien moins incommodant que de se mettre le machin dans ses narines ...

https://www.leparisien.fr/sports/JO/jo-de-tokyo-le-comite-dorganisation-nexclut-pas-une-annulation-de-derniere-minute-20-07-2021-56SPCHSQKBAHFAYJKM6TLG5PLE.php

Une connerie , ces jeux

Va donc faire des performances avec ça

JO de Tokyo : les athlètes dormiront dans des lits en carton supposés être "anti-sexe".

Les athlètes qui résident au village olympique de Tokyo doivent dormir dans des lits écologiques en carton. Le New York Post a avancé très sérieusement qu'il s'agit de lits "anti-sexe", alors que le Comité international olympique (CIO) cherche par tous les moyens à faire appliquer les gestes barrières.

Avec des premiers cas de Covid-19 détectés le week-end dernier dans le village olympique, l'épidémie est dans toutes les têtes aux JO de Tokyo, qui débutent vendredi. Le Comité international olympique (CIO) a serré les vis à tous les niveaux, avec des gestes barrière très strictes et l'objectif de limiter au maximum les interactions. A en croire le New York Post, l'instance aurait même été jusqu'à équiper les chambres des athlètes du village olympiques de lits en carton… "anti-sexe". Une information étayée par le message, sur les réseaux sociaux, de l'athlète américain Paul Chelimo. Selon ce dernier, ces lits sont destinés "à empêcher toute intimité entre sportifs". Et d'ajouter : "Ces lits pourront supporter seulement le poids d'une seule personne afin d'éviter toute situation autre que sportive."

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