La Covid est toujours en France (chapitre 3)

Chiffres #Covid19 :

• 28 personnes décédées en milieu hosp. (27/07), en baisse sur 7 j. (-5)

• 557 admissions à l'hôpital (27/07), en hausse sur 7 j. (+230)

• 15657 cas positifs (24/07), en hausse sur 7 j. (+5889)

 + d'infos : http://covidtracker.fr

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Le 27 juillet 2021, sont hospitalisés covid+ :

-28 enfants de 0-9 ans [+7], dont 4 en réa [=]

-50 enfants/ados de 10-19 ans [+1], dont 1 en réa [-2]

-177 jeunes de 20-29 ans [+2], dont 23 en réa [=]

Source : Santé Publique France

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94 départements devraient être classés rouge, car ils dépassent le niveau d'alerte de 50 cas pour 100 000 habitants en 7 jours (données du 24/07) 

 Plus d'infos : http://covidtracker.fr/covidtracker-france…

Est-ce que quelqu'un a les chiffres des vaccinés et non vaccinés en hospitalisation et réanimation à l'échelle de la France ? J'ai le plus grand mal à trouver l'info. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que la donnée existe. 

Jean

Des journalistes affirment que les informations alternatives de Covid-19 ont été "censurées" pour créer "un seul récit officiel".

https://www.pressgazette.co.uk/journalists-claim-alternative-covid-19-news-censorship-create-one-official-narrative/

Les chiffres (qui devraient être monitorisés et publiés quotidiennement) qui permettraient d'établir l'efficacité et l'innocuité des "vaccins" covid ne sont pas disponibles.

Les non vaccinés étaient plus fréquents il y a 30 ou 45 jours et c'est le moment où ceux qui sont en réa ont dû être contaminés.

Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

 

Qu'Il est beau, le divin Enfant,
Jouez, hautbois, résonnez, musettes;
Qu'Il est beau, le divin Enfant;
Chantons tous son avènement!

 

Ressemble à une meringue .. à croquer  . 

il y a 27 minutes, Solatges a dit :

Les chiffres (qui devraient être monitorisés et publiés quotidiennement) qui permettraient d'établir l'efficacité et l'innocuité des "vaccins" covid ne sont pas disponibles.

Les non vaccinés étaient plus fréquents il y a 30 ou 45 jours et c'est le moment où ceux qui sont en réa ont dû être contaminés.

Comment donner du crédit à ce que vous affirmez dans la deuxième phrase si je prends au sérieux la première ? 

Jean

il y a 4 minutes, Jean-EB a dit :

donner du crédit

continuez à chercher, ça me donnera du crédit.

Mes 2 phrases nont aucune raison de ne pas être "prises au sérieux" mais vous pouvez démontrer que je me trompe... peut-être.

Contre le covid, seul le chloro clean a prouvé son efficacité, contrairement au chloroquine !

il y a 3 minutes, Kyoshiro02 a dit :

contrairement au chloroquine !

c'est un beau slogan publicitaire. Comme tous les slogans publicitaires, c'est un mensonge.

Qui c'est qui disait déjà qu'il n'y a pas de pharmaco-vigilance?

https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-pfizer-periode-28-05-2021-01-07-2021-2.pdf

C'est juste le 17è rapport...

A part ça non non y a pas de pharmaco-vigilance.

il y a une heure, chanou 34 a dit :

A part ça non non y a pas de pharmaco-vigilance.

Je n'ai pas dit que la pharmacovigilance n'existait pas en France. Même si vous découvrez la notion, elle est ancienne.

Je dis qu'il n'y a pas de dispositif spécifique ni de renforcement de ces dispositifs du fait de cette expérimentation généralisée, ce n'est pas la même chose. Je considère donc bien la surveillance comme très déficiente.

Concernant ce rapport, très rapidement : 

- Lisez le.

- Il concerne 4 CRPV, alors que la France en a 30. Et un seul vaccin (Pfizer).

- La pharmacovigilance fonctionne à partir de déclarations volontaires (pas de recherche spécifique et systématique des cas) dont il est connu qu'en France, ils concernent habituellement environ 10% des cas. Ces deux observations remettent dans leur contexte les estimations en terme de nombre (décès, par exemple) par rapport à des attendus complets sur tout le territoire, donc l'imputabilité.

- Les cas remontés sont classés de façon extrèmement fine, différenciant par exemple les troubles de coagulation de leurs effets (ischémie colique - thrombose veineuse splanchnique, thrombose cérébrale, etc.). Comptez svp le nombre de cas où des informations manquantes closent la recherche. Ces informations ne devraient pas manquer dans le cadre d'une expérimentation. Les problèmes divers de coagulation ne sont pas étudiés spécifiquement avec des hypothèses pathologiques (thrombopénies, thromboses, hémophilies acquises, etc.) comme ils devraient l'être en cours de phase3, surtout que la phase 2 ne les avait pas mis en évidence.

- Les décès ne sont pas traités en tranche d'âge, permettant ainsi de tous les considérer comme des "morts de vieillesse".

- Lors de l'écriture du rapport, 0 seconde dose n'avait encore été injectée à un moins de 16ans.

- Un certain nombre de classes d'effets secondaires ne font pas l'objet d'analyse, regroupés sur des notions de "rien de nouveau". Il faut donc avoir une analyse des 17 rapports.

- Des éléments comme "Le délai court, et encore plus court en D2, la notion de 2 rechallenges positif, sont en faveur
d’un rôle potentiel du vaccin dans la survenue de ces poussées, poussées rares (d’après les
données du registre EULAR), mais néanmoins possibles." concernant les polyarthrites rhumatoïdes confirment les doutes sur la probable facilitation d'un grand nombre de maladies auto-immunes, sans précisions.

Surtout, aucun expert n'a présenté (quotidiennement, à la Salomon) les complications et effets secondaires avec leur analyse et aucun media ne tient le peuple informé. Ce rapport est un document technique spécialisé de pharmacovigilance et n'est pas du tout une information distribuable d'une façon quelconque au patient, ce qui est nécessaire à son consentement éclairé, ni même utilisable en l'état par le médecin vaccinateur.

Il y a 12 heures, Kyoshiro02 a dit :

Contre le covid, seul le chloro clean a prouvé son efficacité, contrairement au chloroquine !

Toujours le "savan" de Marseilles !

Il y a 12 heures, Solatges a dit :

c'est un beau slogan publicitaire. Comme tous les slogans publicitaires, c'est un mensonge.

Effectivement, vu la publicité que font les pro Raoult sur sa potion chloroquine, ce ne peut-être qu'un mensonge !

Il y a 9 heures, Solatges a dit :

Je n'ai pas dit que la pharmacovigilance n'existait pas en France. Même si vous découvrez la notion, elle est ancienne.

Je dis qu'il n'y a pas de dispositif spécifique ni de renforcement de ces dispositifs du fait de cette expérimentation généralisée, ce n'est pas la même chose. Je considère donc bien la surveillance comme très déficiente.

Concernant ce rapport, très rapidement : 

- Lisez le.

- Il concerne 4 CRPV, alors que la France en a 30. Et un seul vaccin (Pfizer).

- La pharmacovigilance fonctionne à partir de déclarations volontaires (pas de recherche spécifique et systématique des cas) dont il est connu qu'en France, ils concernent habituellement environ 10% des cas. Ces deux observations remettent dans leur contexte les estimations en terme de nombre (décès, par exemple) par rapport à des attendus complets sur tout le territoire, donc l'imputabilité.

- Les cas remontés sont classés de façon extrèmement fine, différenciant par exemple les troubles de coagulation de leurs effets (ischémie colique - thrombose veineuse splanchnique, thrombose cérébrale, etc.). Comptez svp le nombre de cas où des informations manquantes closent la recherche. Ces informations ne devraient pas manquer dans le cadre d'une expérimentation. Les problèmes divers de coagulation ne sont pas étudiés spécifiquement avec des hypothèses pathologiques (thrombopénies, thromboses, hémophilies acquises, etc.) comme ils devraient l'être en cours de phase3, surtout que la phase 2 ne les avait pas mis en évidence.

- Les décès ne sont pas traités en tranche d'âge, permettant ainsi de tous les considérer comme des "morts de vieillesse".

- Lors de l'écriture du rapport, 0 seconde dose n'avait encore été injectée à un moins de 16ans.

- Un certain nombre de classes d'effets secondaires ne font pas l'objet d'analyse, regroupés sur des notions de "rien de nouveau". Il faut donc avoir une analyse des 17 rapports.

- Des éléments comme "Le délai court, et encore plus court en D2, la notion de 2 rechallenges positif, sont en faveur
d’un rôle potentiel du vaccin dans la survenue de ces poussées, poussées rares (d’après les
données du registre EULAR), mais néanmoins possibles." concernant les polyarthrites rhumatoïdes confirment les doutes sur la probable facilitation d'un grand nombre de maladies auto-immunes, sans précisions.

Surtout, aucun expert n'a présenté (quotidiennement, à la Salomon) les complications et effets secondaires avec leur analyse et aucun media ne tient le peuple informé. Ce rapport est un document technique spécialisé de pharmacovigilance et n'est pas du tout une information distribuable d'une façon quelconque au patient, ce qui est nécessaire à son consentement éclairé, ni même utilisable en l'état par le médecin vaccinateur.

 Curieux étalage soudain de "science" de la part de quelqu'un qui "savait" il y a si  peu de temps que la pharmacovigilance concernant les vaccins était impossible!

On peut très utilement s'épargner la lecture de ce fatras et consacrer son temps à la lecture, instructive, du rapport et même des précédents si on est vraiment curieux.

On y verra que cette pharmacovigilance est active dans la  découverte des effets qui n'avaient pas été vus en phase 2.

il y a 54 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Effectivement, vu la publicité que font les pro Raoult sur sa potion chloroquine, ce ne peut-être qu'un mensonge !

Vous aimez tant être roulé dans la farine que vous rajoutez vous-même du paquet.

Vous avez été victime de cete propagande anti-traitement, voilà où nous en sommes. Il n'y a plus qu'en France qu'on maintient la stratégie du "tout vaccin" qui plaisait tant aux pharmaceutiques depuis le début.

https://internetprotocol.co/hype-news/2020/07/03/studies-confirm-that-dr-zelenko-protocol-is-effective-against-covid-19/

https://www.news-medical.net/news/20210602/HydroxychloroquineAzithromycin-therapy-at-a-higher-dose-improved-survival-by-nearly-20025-in-ventilated-COVID-patients.aspx

"

BRASILIA, 7 juillet (Reuters) - Un drame a éclaté au Congrès brésilien mercredi avec l'arrestation d'un ancien fonctionnaire du ministère de la Santé sous les ordres du législateur qui dirige une enquête du Sénat sur la gestion de la crise du COVID-19 par le gouvernement.

Roberto Dias était directeur de la logistique au ministère de la Santé, mais il a été licencié la semaine dernière après avoir été accusé d'avoir demandé un pot-de-vin dans le cadre de l'achat du Covaxin, le vaccin indien contre le COVID-19. Il a nié cette accusation.

Il a été arrêté à la demande du sénateur Omar Aziz qui l'accuse d'avoir menti dans son témoignage devant la commission d'enquête du Sénat (CPI) plus tôt dans la journée.

La commission sénatoriale chargée d'enquêter sur la gestion de la crise par le gouvernement a le pouvoir de placer en détention. Il n'a pas été précisé s'il sera interrogé par la police civile ou fédérale."

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Le criminel demandait 1$ par dose achetée par le Brésil, il a été pris.

https://www.reuters.com/world/americas/former-brazil-health-ministry-official-arrested-senate-2021-07-07/

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/30/bresil-jair-bolsonaro-eclabousse-par-un-scandale-de-corruption-dans-l-achat-de-vaccins_6086420_3244.html

(Le monde traduit que Bolsonaro est "éclaboussé", mais ce n'est pas lui qui était corrompu.)

il y a 4 minutes, hybridex a dit :

de la part de quelqu'un qui "savait" il y a si  peu de temps que la pharmacovigilance concernant les vaccins était impossible

Je te signale que j'ai posté il y a 4 mois cette vidéo :

C'est dire si je savais que la pharmacovigilance était "possible".

Ce qui ne l'est pas, c'est la démonstration qu'un vaccin soit responsable d'une complication, surtout quand c'est la mort.

Mais comme tu hurles tes accusations au lieu de lire et de tenter de comprendre, tu restes sur des simplifications aussi stupides que fausses.

il y a 56 minutes, Solatges a dit :

Vous aimez tant être roulé dans la farine que vous rajoutez vous-même du paquet.

Vous avez été victime de cete propagande anti-traitement, voilà où nous en sommes. Il n'y a plus qu'en France qu'on maintient la stratégie du "tout vaccin" qui plaisait tant aux pharmaceutiques depuis le début.

https://internetprotocol.co/hype-news/2020/07/03/studies-confirm-that-dr-zelenko-protocol-is-effective-against-covid-19/

https://www.news-medical.net/news/20210602/HydroxychloroquineAzithromycin-therapy-at-a-higher-dose-improved-survival-by-nearly-20025-in-ventilated-COVID-patients.aspx

"

BRASILIA, 7 juillet (Reuters) - Un drame a éclaté au Congrès brésilien mercredi avec l'arrestation d'un ancien fonctionnaire du ministère de la Santé sous les ordres du législateur qui dirige une enquête du Sénat sur la gestion de la crise du COVID-19 par le gouvernement.

Roberto Dias était directeur de la logistique au ministère de la Santé, mais il a été licencié la semaine dernière après avoir été accusé d'avoir demandé un pot-de-vin dans le cadre de l'achat du Covaxin, le vaccin indien contre le COVID-19. Il a nié cette accusation.

Il a été arrêté à la demande du sénateur Omar Aziz qui l'accuse d'avoir menti dans son témoignage devant la commission d'enquête du Sénat (CPI) plus tôt dans la journée.

La commission sénatoriale chargée d'enquêter sur la gestion de la crise par le gouvernement a le pouvoir de placer en détention. Il n'a pas été précisé s'il sera interrogé par la police civile ou fédérale."

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

Le criminel demandait 1$ par dose achetée par le Brésil, il a été pris.

https://www.reuters.com/world/americas/former-brazil-health-ministry-official-arrested-senate-2021-07-07/

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/30/bresil-jair-bolsonaro-eclabousse-par-un-scandale-de-corruption-dans-l-achat-de-vaccins_6086420_3244.html

(Le monde traduit que Bolsonaro est "éclaboussé", mais ce n'est pas lui qui était corrompu.)

 

Je te signale que j'ai posté il y a 4 mois cette vidéo :

 

C'est dire si je savais que la pharmacovigilance était "possible".

Ce qui ne l'est pas, c'est la démonstration qu'un vaccin soit responsable d'une complication, surtout quand c'est la mort.

Mais comme tu hurles tes accusations au lieu de lire et de tenter de comprendre, tu restes sur des simplifications aussi stupides que fausses.

 

Excellente video, merci.

Tes propos antivax me semblent encore plus hallucinants après écoute, lecture de rapports, stats anglaises, écossaises et israéliennes

il y a 1 minute, hybridex a dit :

Tes propos antivax

Je n'ai pas de propos antivax, et tu n'as pas dû lire les vrais rapports.

il y a 9 minutes, Solatges a dit :

Je n'ai pas de propos antivax, et tu n'as pas dû lire les vrais rapports.

Le rapport fourni par @chanou 34n'est pas vrai?

il y a une heure, Solatges a dit :

Je n'ai pas de propos antivax

Jean-Marie Bigard, c'est toi ?

Je me disais aussi que pour sortir autant de conneries, ça ne peut-être qu'un sketch

il y a 13 minutes, Kyoshiro02 a dit :

autant de conneries

Cher et abruti interlocuteur. Pour savoir ce qui est connerie ou pas, il faut s'informer et comprendre. Ce n'est pas votre cas, donc, je vous recommande de réfléchir avant d'écrire.

Les symptômes du variant Delta

Les scientifiques estiment que les symptômes resteraient "classiques" et bénins dans la plupart des cas.

Pour autant, le virus n'est pas inoffensif, d'autant plus qu'il se propage plus rapidement que la forme Alpha.

Maux de tête, mal de gorge, nez qui coule… Ces symptômes sont parmi les plus répandus chez les jeunes Britanniques atteints du variant du Covid-19 Delta, selon une étude britannique (Zoe Covid) qui repose sur les données recueillies -via une application participative- auprès de personnes contaminées.

"Depuis le début du mois de mai, nous avons examiné les symptômes les plus fréquents chez tous les utilisateurs de l’application, et ils ne sont pas les mêmes qu’avant, commente Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique au King’s College de Londres au Guardian. Désormais, le symptôme numéro un est le mal de tête… suivi par le mal de gorge, l’écoulement nasal et la fièvre."

Contrairement à la forme classique du Covid, la toux n'apparaît pas comme un symptôme principal, de même que la perte de goût et de l'odorat. En effet, c'est le 5e symptôme notifié via l'application. Quant à l'agueusie et l'anosmie, ils ne figurent même pas dans le top 10.

Selon le professeur, la ressemblance avec le rhume peut être problématique parce que "les gens peuvent penser qu’ils n’ont qu’un simple rhume saisonnier, et à continuer à se retrouver pour faire la fête…".

"Dans les formes bénignes", confirme à LCI, l'infectiologue Nathan Peiffer-Smadja"nous observons une répartition un peu différente des symptômes par rapport à la souche classique". Cela se traduit par "moins de pertes d'odorat, mais aussi par davantage de personnes ayant le nez qui coule ou des maux de tête".

Pour autant, on ne peut pas parler de "simple rhume", puisque "là, on parle seulement des formes bénignes". En effet, "ce variant Delta possède toujours la capacité d'entrainer des formes sévères". Les premières données laissent même à penser qu'il "pourrait engendrer plus de cas sévères, y compris chez les plus jeunes et chez les personnes qui ne souffrent pas de comorbidités", prévient l'infectiologue.

Le variant Delta est plus contagieux

Ce variant est associée à une augmentation de la transmissibilité du virus (entre 40 et 60%) en raison de la mutation L452R. On estime qu'une personne atteinte peut en contaminer sept en moyenne.

Le taux de reproduction effectif (nombre de personnes qu'infecte une personne contaminée) est plus élevé avec le variant Delta : le Conseil scientifique estime qu'il est à 7, l'OMS à 6. Rappelons qu'au plus fort de l'épidémie, en mars 2020, le R était de 3, donc 1 personne contaminée en contaminait 3 autres.

Une épidémie de jeunes : "L'épidémie est portée aujourd'hui par les 10-40 ans. C'est une épidémie de jeunes, qui heureusement font peu de formes graves. Un certain nombre peut faire des Covid longs et être terrassés pendant des semaines voire des mois avec une perte d'énergie, des troubles du rythme cardiaque et d'autres symptômes tels que des douleurs chroniques", explique ce 22 juillet au Sénat Olivier Véran. "Donc il nous faut vacciner les jeunes parce qu'autrement, le réservoir viral va passer de la population jeune aux populations plus âgées".

Un temps d'incubation plus court

En plus d'être plus contagieux, le variant Delta pourrait avoir un délai d'incubation -soit le temps entre la contamination et l'apparition des symptômes- plus court de deux jours.

En effet, selon l'équipe d’épidémiologistes dirigée par Min Kang et Yan li du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Guangzhou en Chine, qui a étudié 24 clusters de contamination, la période d’incubation est en moyenne de 4 jours, donc plus courte que celle observée à Wuhan (province du Hubei) en 2020, à savoir 6 jours en moyenne.

Selon cette même étude, prépubliée sur le site medRxiv, le temps de génération (nombre de jours entre le moment où une personne est infectée et celui où elle infecte une autre personne) est en moyenne de 2,9 jours, contre 5,7 jours en 2020. Quant à l’intervalle sériel (nombre de jours entre le début des symptômes chez la personne contaminante et celle infectée), il est passé de 7,5 jours en 2020, contre 5,5 aujourd'hui.

Ils ont en outre découvert qu’avec ce variant, les malades présentaient une charge virale mille fois plus élevée que la première souche, donc que ce variant est "beaucoup plus infectieux au stade précoce de l’infection". C'est-à-dire que le variant Delta entraîne des contaminations avant même l’apparition des premiers symptômes. C'était déjà le cas avec la souche initiale, cela s'est accentué. Ainsi, les épidémiologistes chinois ont conclu que la transmission du virus intervient à la phase pré-symptomatique dans plus de 64 % des cas, contre 59 % de cas lors de l’épidémie dans la province de Hunan en 2020.

Le variant Delta en France

La détection de la mutation L452R (portée principalement par le variant Delta) augmente fortement : elle est retrouvée dans 81% des prélèvements positifs criblés la semaine du 12 juillet (contre 63% la semaine du 5 juillet).

Ces estimations sont obtenues à partir des tests de criblage réalisés après un test PCR ou antigénique positif. Leur intérêt ? Ils permettent de suivre la diffusion des variants, en identifiant 3 mutations surveillées : E484K (porté par les variants beta ou sud-africain et gamma ou brésilien), E484Q et L452R (le variant delta qui circule en France présente uniquement la mutation L452R).

De plus, les données de séquençage confirment que le variant Delta est devenu le variant majoritaire en France métropolitaine depuis fin juin. Il représentait 80% des séquences interprétables de l’enquête Flash #14 du 6 juillet (vs 56% pour Flash #13 le 29 juin). En Outremer, d’autres variants prédominent : Beta à La Réunion, Gamma en Guyane, Alpha dans les Antilles.

En conséquence, le ministre de la Santé a appelé les Français à rester vigilant, tout en rappelant le maintien pour le moment du port du masque en extérieur.

La vaccination est plus que jamais indispensable. D'après l'expérience britannique, la vaccination est efficace à 90% contre le variant Delta après deux doses, quel que soit le vaccin.

Le vaccin protège-t-il contre le variant Delta ?

"La diffusion croissante du variant Delta est suivie avec la plus grande attention, compte tenu de sa transmissibilité accrue par rapport au variant Alpha, d’une possible augmentation de la sévérité de l’infection et de données préliminaires en faveur d’une moindre efficacité vaccinale lors d’un schéma vaccinal incomplet", souligne Santé Publique France dans son bulletin du 8 juillet.

Des chercheurs de l'Institut Pasteur (unité mixte CNRS) en collaboration avec l'Hôpital européen Georges Pompidou AP-HP, le CHR d'Orléans et le CHU de Strasbourg ont montré que le variant Delta est légèrement plus résistant aux anticorps neutralisants que le variant Alpha, selon une étude publiée dans Nature le 8 juillet 2021.

L'efficacité vaccinale est (un peu) moindre contre le risque de contamination, mais elle semble toutefois préservée contre le risque d'hospitalisation (à condition d'avoir un schéma vaccinal complet) : selon des données du gouvernement britannique, les deux doses de vaccin ne sont efficaces qu’entre 55 % et 71 % pour prévenir les infections du variant Delta (ce qui explique que les contaminations continuent à monter) mais sont efficaces à 96 % pour prévenir les formes sévères et les hospitalisations.

En revanche, l’efficacité du vaccin (Astra Zeneka ou Pfizer) vis-à-vis du risque d’hospitalisation en cas d’infection par le variant Delta est moindre après une seule dose (80 %). D'où l’importance de recevoir deux doses de vaccin pour obtenir la meilleure protection possible.

A retenir : les vaccins semblent être efficaces contre le variant Delta mais à condition de bien effectuer les deux doses.

https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/variant-delta-symptomes-contagion-duree-vaccin-pfizer-france-643405

Sources :

• COVID-19 vaccine surveillance report Week 27, Public Health England, juillet 2021.
• COVID-19 : point épidémiologique du 16 juillet 2021, Santé Publique France
• Scientific evidence supporting the government response to coronavirus (COVID-19), 26 juin 2021.