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Il y a 150 ans "La Commune"

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dede 2b

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Garlaban Membre 8 619 messages
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Il y a 6 heures, bibifricotin a dit :

Vous vous trompez de siècle et de pays, on parle des communards en France.

A l'évidence votre cœur penche du coté  versaillais et leurs exécutions sommaires de plus de 20 000 parisiens.

Ce n'est pas jolie jolie :bad:

 

 

Effectivement, à cette époque la France était essentiellement rurale et provinciale majoritairement illettrée et sous la domination des curés.

De la pure fiction ! Si la commune n'a pas eu le temps comme vous dites, pourquoi évoquer une chose qui n'a jamais existé?

C'est une véritable escroquerie historique.

Cela fait partie de l'histoire de la République. 150 ans après il faudrait en parler autrement qu'à travers des allégories 

La Commune de Paris a été le dernier épisode d'une saga au sein de la République commencée en 1793 qui s'est poursuivie en 1830 puis en 1848 et s'est achevée en 1871.

A chaque fois la répression est venue non pas de l'ancien monde, celui" des rois et des curés" mais bien de républicains qui ont massacré d'autres républicains. La répression contre la Commune a été atroce, inflexible et inéluctable. elle a été à la hauteur du souvenir laissé par la Terreur de 1793 avec ses 20 000 guillotinés du camp d'en face et ses 100 000 Vendéens exterminés. 

Enfin, on ne le répétera jamais assez, la Commune n'a pas été un combat entre bourgeois et prolétaires mais l'ultime tentative de la petite-bourgeoisie urbaine et intellectuelle parisienne de contrôler le pouvoir. Les mesures prises par les communards relevaient plus de l'ordre du symbolique : ouverture de la citoyenneté aux étrangers, droits pour les enfants hors mariage, interdiction du travail de nuit des boulangers, gratuité de la justice ... Jamais il n'a été question de remettre en cause l'économie libérale, ni de toucher au Trésor encore moins de faire la paix avec l'ennemi. 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Le 21/03/2021 à 12:05, Garlaban a dit :


C'est aussi un pouvoir qui a régné par la terreur en persécutant et interdisant tout ce qui n'était pas lui-même. Dans sa courte vie la Commune n'a pas eu le temps de ressusciter comme l'exigeaient certains de ses représentants les plus éminents de remettre au gout du jour Comité de salut public et Tribunal révolutionnaire pour châtier les traitres.

Cet épisode de la Commune de Paris concerne des républicains qui massacrent d'autres républicains. La République n'a pu s'installer dans le pays que progressivement, en châtiant d'abord les catholiques et les monarchistes durant la Révolution Française. Les ouvriers durant la Seconde République (répression de juin 1848) et enfin la petite-bourgeoisie parisienne durant la Commune de Paris... sans tout cela la République n'aurait jamais existé.

 

D'où il faut admettre et reconnaitre que ce fut une guerre civile ... ce qui est toujours un drame !

" sans tout cela la République n'aurait jamais existé."

" Jamais il n'a été question de remettre en cause l'économie libérale, ni de toucher au Trésor encore moins de faire la paix avec l'ennemi. "

Hélas les mythes ont la vie dure !!!

Modifié par ouest35
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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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L’élection d’une assemblée communale a lieu le 26 mars 1871. Dans une élection démocratique et représentative (plus de 230 000 citoyens participent au vote) les partisans de la Commune l’emportent largement. Le 28 mars les 90 élus, avec le peuple de Paris (environ 200 000 sur la place de l’Hôtel de Ville), proclament la Commune dans un immense enthousiasme.

Tout en étant d’une origine sociale diverse, les 90 élus de la Commune représentent bien le peuple de Paris. Certains se définissent comme jacobins et ont tendance à revivre la Grande Révolution en 1871. D’autres sont des républicains révolutionnaires, donnant la priorité au politique, et d’autres sont des blanquistes, partisans d’une révolution intransigeante. Ces élus constituent la majorité dans le Conseil de la Commune. Mais c’est la convergence de tous, jacobins, républicains, blanquistes avec les internationalistes, proudhoniens, libertaires, qui constituent un grand mouvement révolutionnaire.

L’établissement du pouvoir révolutionnaire c’est d’abord la prise en main de l’ État. La démocratie politique consiste en un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Ce n’est pas une démocratie formelle, une démocratie par délégation. Ainsi, il s’agit de donner un mandat impératif : si l’action des représentants issus du peuple, choisis par lui sur un programme n’est pas conforme aux décisions du peuple, ils devront être révoqués. Les notions de responsabilité et de révocabilité sont donc essentielles pour les communards. En effet, la Commune a été une démocratie directe reposant sur une citoyenneté participative et active, certes à l’échelle d’une ville (Paris) et durant seulement 72 jours. Mais quelle remise en cause de la délégation de pouvoir et de la bureaucratie ! C’est aussi une démocratie globale au niveau de chaque arrondissement et dans l’articulation entre la gestion d’un arrondissement et celle de la Commune de Paris. L’armée permanente est supprimée et la Garde nationale, dont les cadres sont élus, est seule chargée du maintien de l’ordre.

 

L’œuvre sociale de la Commune a été puisée dans le programme des organisations ouvrières de la fin de l’Empire. Elle est réalisée dans des conditions extrêmement difficiles, compte tenu du ralentissement de l’activité industrielle et artisanale et de la guerre civile déclarée par les Versaillais. Dans ces conditions, la commission du travail traite en priorité ce qu’il est possible d’obtenir et propose des mesures qui peuvent paraître modestes, mais qui ont le mérite de soulager immédiatement les difficultés de la population.

C’est le cas de la prolongation du délai de remboursement des créances, ce qui a le mérite d’éviter les situations de faillites pour le petit commerce, et celle du moratoire sur le paiement des loyers (décret du 16 avril). Pour répondre aux besoins des sans-logis, la Commune, sur proposition de Benoit Malon, décide la réquisition des appartements abandonnés depuis le 18 mars par les propriétaires qui ont fui la capitale.

Le Mont de Piété permet aux familles d’ouvriers, souvent au chômage, et aussi aux artisans privés de travail, de passer un cap difficile prêtant de menues sommes garanties par le dépôt d’objets usuels : vêtements, meubles, instruments de cuisine, outils, etc. Le décret du 29 mars suspend la vente de ces objets. Celui du 7 mai prévoit le dégagement gratuit des objets d’une valeur de moins de 20 francs.

Ainsi, pour contrer le chômage, la commission du travail ordonne l’ouverture, dans chaque mairie, d’un registre sur lequel les chômeurs inscrivent leurs demandes de travail et d’un autre sur lequel les employeurs expriment leurs besoins. Le texte fondamental de lutte contre le chômage est le décret du 16 avril qui réquisitionne les ateliers abandonnés par leurs patrons. Concrètement, la commission du travail confie aux chambres syndicales la tache de dresser une statistique de ces ateliers et de présenter un rapport sur les conditions de leur prompte remise en exploitation par l’association coopérative des salariés. C’est le début d’une transformation sociale désignée aujourd’hui sous le terme d’autogestion.

La politique salariale de la Commune connaît certaines limites liées aux difficultés de fixer les salaires dans une économie parisienne dominée par la très petite entreprise. Mais la Commune formule des principes et prend des dispositions concrètes. Un premier principe est le resserrement de la hiérarchie des salaires qui est alors considérable. Un des tous premiers décrets de la Commune, celui du 2 avril, proclame que « dans une République réellement démocratique », il ne peut y avoir « d’exagération de traitement » et fixe un maximum salarial à 6000 francs par an pour les employés supérieurs de services communaux, et dans le même sens elle interdit aux fonctionnaires communaux tout cumul de traitements. Le principe d’un salaire minimum (suffisant) « pour assurer l’existence et la dignité » du travailleur est aussi adopté (décret du 19 mai). Dans l’enseignement les salaires sont augmentés à 2000 francs par an et les rémunérations des femmes y sont désormais égales à celle des hommes. C’est une première !

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 305 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Il y a 8 heures, Garlaban a dit :

La répression contre la Commune a été atroce, inflexible et inéluctable.

OUAI c'est autre chose que les éborgnés de gilet jaune m'enfin c'est un bon début .... allez encore un petit effort et on finira bien par arriver à la hauteur de la commune .

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 619 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 8 heures, ouest35 a dit :

D'où il faut admettre et reconnaitre que ce fut une guerre civile ... ce qui est toujours un drame !

" sans tout cela la République n'aurait jamais existé."

" Jamais il n'a été question de remettre en cause l'économie libérale, ni de toucher au Trésor encore moins de faire la paix avec l'ennemi. "

Hélas les mythes ont la vie dure !!!

 

Une "guerre civile" implique toute une population qui se divise et s'oppose. Or la Commune est restée essentiellement parisienne.

Les quelques rares cas de communes provinciales relèvent plus du soutien moral ou d'une grève de dockers ayant mal tournée comme à Marseille. L'ensemble du pays est resté à distance et n'a pas suivi Paris. Je pencherai plutôt pour un mouvement insurrectionnel, une sécession,  ou pour la crise finale au sein du jacobinisme républicain. Cette affaire couvait depuis 1793, la défaite de Sedan n'a fait que précipiter les choses pour une explication définitive au sein de la République naissante. 

Ceux qui présentent aujourd'hui la Commune de Paris comme étant un mouvement  "humaniste et démocratique" avant l'heure devraient plutôt s'interroger sur le caractère profondément excluant de la Commune dès son origine.

- Exclusion de la  France rurale et provinciale méprisée jusqu'à la dictature de Paris sur le reste du pays proposée par les blanquistes

- Exclusion de la démocratie par refus de prendre en considération le vote de février 1871 en faveur des conservateurs 1 mois    avant les événements.

- Exclusion de la France catholique par des mesures anti-cléricales clivantes et violentes dans un pays encore très croyant.

- Exclusion d'emblée de tout mouvement culturel et très progressivement de la presse d'opinion autre que ceux favorables à la Commune.

...

La "République sociale" voulue par les communards dont les représentants étaient avant tout des petits bourgeois parisiens (avocats, journalistes, artisans) portait en germe l'élimination définitive de toute une autre partie de la population.

Alors que par la suite, la IIIe République a permis durant 70 années à divers courants souvent contradictoires et opposés d'être intégrés et de gouverner tour à tour au sein de la République sans pour autant remettre en cause le système. (des monarchistes de Mac Mahon ... aux socialistes de Blum). 

L'insurrection de la Commune de Paris ne concevait la démocratie que dans l'entre-soi de la petite bourgeoisie parisienne. C'est ce qui a précipité sa chute, le désintérêt du reste de la nation pour elle pendant et après les événements.

 

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 330 messages
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" encore moins de faire la paix avec l ' ennemi " 

Autrement dit , dénué de bonnes intentions malgré de belles et bonnes idées ...

Faudra dire ce qui est , la république c ' est et ce fut aussi  une histoire de bourrins puisque agissant dans un certain état d ' esprit ...

 

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Il y a 10 heures, lumic a dit :

Faudra dire ce qui est , la république c ' est et ce fut aussi  une histoire de bourrins puisque agissant dans un certain état d ' esprit ...

Bah oui toute initiative de l'être humain passe par un certain état d'esprit, c'est pas une découverte!

Alors celui de la commune, qui est le sujet, passe dans lequel d'après toi? Tu y vois des bourrins partout ?

Modifié par dede 2b
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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 330 messages
Maitre des forums‚
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il y a 36 minutes, dede 2b a dit :

Bah oui toute initiative de l'être humain passe par un certain état d'esprit, c'est pas une découverte!

Alors celui de la commune, qui est le sujet, passe dans lequel d'après toi? Tu y vois des bourrins partout ?

Ben faut voir , des gars qui révolutionnent , oui ,  vu les conditions mais si ces mêmes gars n ' ont pas l ' intention de faire la paix pour d ' autres considérations par patriotisme avancé ou esprit revanchard oui ce sont bien des bourrins avec les chefs manipulateurs et les servants ...

Semblerait que la  " période parisienne "  fut comme assez néfaste sur quelques périodes de l ' histoire puisque c ' était bien dans cette zone que se prenaient les décisions ...

En fait , cela se passe dans la république sans foi , ni loi , n ' aimant pas aussi les juifs par exemple ...

Vous savez la méthode crs est issu de cette république  ...

 

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Le 26/03/2021 à 17:47, Garlaban a dit :

 

Une "guerre civile" implique toute une population qui se divise et s'oppose. Or la Commune est restée essentiellement parisienne.

Les quelques rares cas de communes provinciales relèvent plus du soutien moral ou d'une grève de dockers ayant mal tournée comme à Marseille. L'ensemble du pays est resté à distance et n'a pas suivi Paris. Je pencherai plutôt pour un mouvement insurrectionnel, une sécession,  ou pour la crise finale au sein du jacobinisme républicain. Cette affaire couvait depuis 1793, la défaite de Sedan n'a fait que précipiter les choses pour une explication définitive au sein de la République naissante. 

Ceux qui présentent aujourd'hui la Commune de Paris comme étant un mouvement  "humaniste et démocratique" avant l'heure devraient plutôt s'interroger sur le caractère profondément excluant de la Commune dès son origine.

- Exclusion de la  France rurale et provinciale méprisée jusqu'à la dictature de Paris sur le reste du pays proposée par les blanquistes

- Exclusion de la démocratie par refus de prendre en considération le vote de février 1871 en faveur des conservateurs 1 mois    avant les événements.

- Exclusion de la France catholique par des mesures anti-cléricales clivantes et violentes dans un pays encore très croyant.

- Exclusion d'emblée de tout mouvement culturel et très progressivement de la presse d'opinion autre que ceux favorables à la Commune.

...

La "République sociale" voulue par les communards dont les représentants étaient avant tout des petits bourgeois parisiens (avocats, journalistes, artisans) portait en germe l'élimination définitive de toute une autre partie de la population.

Alors que par la suite, la IIIe République a permis durant 70 années à divers courants souvent contradictoires et opposés d'être intégrés et de gouverner tour à tour au sein de la République sans pour autant remettre en cause le système. (des monarchistes de Mac Mahon ... aux socialistes de Blum). 

L'insurrection de la Commune de Paris ne concevait la démocratie que dans l'entre-soi de la petite bourgeoisie parisienne. C'est ce qui a précipité sa chute, le désintérêt du reste de la nation pour elle pendant et après les événements.

 

Plusieurs grandes villes de France ont suivit ...

il y a 20 minutes, lumic a dit :

Ben faut voir , des gars qui révolutionnent , oui ,  vu les conditions mais si ces mêmes gars n ' ont pas l ' intention de faire la paix pour d ' autres considérations par patriotisme avancé ou esprit revanchard oui ce sont bien des bourrins avec les chefs manipulateurs et les servants ...

Semblerait que la  " période parisienne "  fut comme assez néfaste sur quelques périodes de l ' histoire puisque c ' était bien dans cette zone que se prenaient les décisions ...

En fait , cela se passe dans la république sans foi , ni loi , n ' aimant pas aussi les juifs par exemple ...

Vous savez la méthode crs est issu de cette république  ...

 

 

Comme raccourci de l'Histoire je suis scotchée ... vive la Monarchie et son Roi de droit divin n'est-ce-pas ??? :hum:

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 619 messages
Maitre des forums‚
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il y a 1 minute, ouest35 a dit :

Plusieurs grandes villes de France ont suivit ...

A Marseille une grève de dockers qui a mal tourné 150 morts. Pour le reste la province a peu bougé Le Creusot, Saint Etienne qui relèvent plus de manifestations de soutien moral... mais rien de comparable avec Paris.

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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il y a 1 minute, Garlaban a dit :

A Marseille une grève de dockers qui a mal tourné 150 morts. Pour le reste la province a peu bougé Le Creusot, Saint Etienne qui relèvent plus de manifestations de soutien moral... mais rien de comparable avec Paris.

En effet, la Commune de Paris c'est avant tout un changement radical de la société, alors que dans nombreuses villes ce ne fut qu'une exacerbation de la lutte des classes !

A paris il n'y a pas eu de grèves, la classe ouvrière à pris le pouvoir, elle gérait elle-même (enfin à commencée) les rapports sociaux et économiques!

C'est pourquoi on parle de L'EXPERIENCE DE LA COMMUNE DE PARIS.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Le 19/03/2021 à 17:06, Garlaban a dit :

Cela va faire 60ans que cette association de charlots est orchestrée par des transfuges bon teints du PCF. La longue série se poursuit avec régularité depuis Jacques Duclos en 1962, le stalinien le plus servile que le pays ait connu.

Célébrer l'anniversaire de la Commune de Paris dans ces conditions, cela revient à cautionner des escrocs et des falsificateurs. Les mêmes qui n'ont pas un mot pour l'autre Commune celle des Marins de Kronstadt  qui se termina un 18 mars 1921 dans un bain de sang perpétré par Trotski et ses acolytes bolchéviques.

Non seulement il ne faut pas donner suite à cet appel, mais il faut dénoncer l'hypocrisie de ce dernier carré d'usurpateurs qui drapeaux rouges en tête iront verser des larmes de crocodiles devant le murs des Fédérés.

d'autant plus que les communards    exilés de force en nouvelle Calédonie ou en Algérie  devinrent d'affreux colonialistes ... 

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 330 messages
Maitre des forums‚
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il y a 14 minutes, ouest35 a dit :

Plusieurs grandes villes de France ont suivit ...

Comme raccourci de l'Histoire je suis scotchée ... vive la Monarchie et son Roi de droit divin n'est-ce-pas ??? :hum:

Dans d ' autres fils il m ' est arrivé de parler de monarchie républicaine ...

En clair donc , le bon roi est toujours en place , il n ' y a que la méthode qui a changé , change tandis que l ' on voudrait nous faire les louanges de la république , ben vraiment faut voir si 1789 et la suite ce fut si glorieux que ça lorsque l ' on connaît la suite des évènements ...

Disons que pour avoir une révolution "  réussie "  faut avoir la tête haute , c ' est à dire avoir une vue  eaucoup plus large que le spectre de toutes les émotions , sinon bonjour les dégâts ...

La religion catholique ou présence catholique fait partie de l ' histoire de France et plus particulièrement du pays de Bretagne , il ne saurait être question de balayer tout cela pour une révolution à moitié ou pleinement manquée au vu d ' un tas de répercussions ...

Si on ne refait pas l ' histoire elle est néanmoins ce en quoi elle nous inspire pour la faire , l ' écrire , la transmettre ...

 

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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il y a 7 minutes, lumic a dit :

Dans d ' autres fils il m ' est arrivé de parler de monarchie républicaine ...

En clair donc , le bon roi est toujours en place , il n ' y a que la méthode qui a changé , change tandis que l ' on voudrait nous faire les louanges de la république , ben vraiment faut voir si 1789 et la suite ce fut si glorieux que ça lorsque l ' on connaît la suite des évènements ...

Disons que pour avoir une révolution "  réussie "  faut avoir la tête haute , c ' est à dire avoir une vue  eaucoup plus large que le spectre de toutes les émotions , sinon bonjour les dégâts ...

La religion catholique ou présence catholique fait partie de l ' histoire de France et plus particulièrement du pays de Bretagne , il ne saurait être question de balayer tout cela pour une révolution à moitié ou pleinement manquée au vu d ' un tas de répercussions ...

Si on ne refait pas l ' histoire elle est néanmoins ce en quoi elle nous inspire pour la faire , l ' écrire , la transmettre ...

 

 

Les religions sont culturelles et cultuelles ... et doivent le rester mais évidemment qu'elles font partie du patrimoine .. et du paysage !

Mais elles ne doivent pas au nom d'un Dieu hypothétique diriger nos vies terrestres donc inclues nos vies citoyennes, politiques et sociales ... c'est finit en France le temps ou le Roi et la Calote possédaient et l'Armée défendait les droits des deux possédants en écrasant le peuple !

Oui ça fait partie de notre Histoire ... Aujourd'hui est un autre jour ...

Nous ne sommes plus des "sujets" mais des "citoyens" ! ....

Modifié par ouest35
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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
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il y a 21 minutes, stvi a dit :

d'autant plus que les communards    exilés de force en nouvelle Calédonie ou en Algérie  devinrent d'affreux colonialistes ... 

Tout à fait exact !

  • Merci 1
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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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il y a 37 minutes, Garlaban a dit :

A Marseille une grève de dockers qui a mal tourné 150 morts. Pour le reste la province a peu bougé Le Creusot, Saint Etienne qui relèvent plus de manifestations de soutien moral... mais rien de comparable avec Paris.

  • Toulouse Rouen etc ... pas l'Ouest ... mais devait être groggys zavaient subit les guerres vendéennes et cie ça leur suffisait :D
il y a 2 minutes, new caravage a dit :

Tout à fait exact !

Ah bon ?

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 619 messages
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il y a 26 minutes, stvi a dit :

d'autant plus que les communards    exilés de force en nouvelle Calédonie ou en Algérie  devinrent d'affreux colonialistes ... 

c'est normal ! ils étaient des petits-bourgeois avec des rêves de réussites bourgeoises avant tout.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, Garlaban a dit :

c'est normal ! ils étaient des petits-bourgeois avec des rêves de réussites bourgeoises avant tout.

Les gars un peu de rigueur hein !

"D’ailleurs quelques communards vont rester en Nouvelle-Calédonie après avoir été rayés des contrôles du bagne. Il est difficile d’en donner le nombre exact, les registres matricules ayant pu ne pas mentionner quelques départs, notamment quand la peine a été commuée en bannissement. Par ailleurs, une partie des transportés, ceux n’étant pas concernés par l’amnistie, sont d’office astreints au séjour définitif dans la colonie. Il est probable que parmi les 52 transportés de l’île Nou restés, la majorité est dans ce cas de figure. Au total 117 communards semblent avoir voulu rester en terre calédonienne.

C’est évidemment une minorité – guère plus d’une centaine – par rapport au retour massif en France , par une série de convois dont les plus nombreux, comprenant souvent plusieurs centaines de libérés, quittent la Calédonie du 3 juin 1879 au 19 février 1881. D’autres les ont précédés en 1877 et 1878, suite à des remises complètes de la déportation à une commutation qui conduit, à leur arrivée en France, les intéressés dans les prisons de la métropole.

https://communards-1871.fr/index.php?page=presentation/historique

Et parmi ceux rentrer en France rebelote majoritairement pour l'enfermement et les bagnes en France (Ré par exemple) ....

ET de WIKI

Les « transportés » arrivent entre 1864 et 1897. Après la Commune de Paris, la Nouvelle-Calédonie, sert de lieu de déportation pour de très nombreux anciens communards condamnés par les conseils de guerre mis en place par le gouvernement d'Adolphe Thiers. Ces condamnés politiques sont appelés les « déportés » ou les « communards ». Parmi eux : Henri Rochefort qui réussira à s'échapper et Louise Michel. À ceux-là s'ajoutent les Kabyles ayant participé à la révolte du cheik El Mokrani en Algérie en 1871 également. L'administration pénitentiaire, ou « Tentiaire », devient rapidement assez riche et assez puissante, possédant notamment une grande partie du foncier (outre les pénitenciers île Nou et Ducos à Nouméa, de Prony dans le sud ou de l'île des Pins, cette administration possède aussi des villages entiers alloués aux anciens forçats doublant leur peine : Dumbéa, La Foa, Bourail, Pouembout, essentiellement).

Mais en parallèle se développent également les concessions offertes aux bagnards et une colonisation libre d'abord totalement désorganisée, ces « pionniers » venus de France (et notamment d'Alsace ou de Lorraine) à quoi s'ajoutent des déçus de la « ruée vers l'or » australienne et quelques autres familles poussées à partir de leurs foyers pour fuir l'absence de terre, la misère ou les conditions sociales, économiques ou politiques pour tenter leur chance dans les colonies.

Ceux-ci sont surtout éleveurs dans de grandes propriétés sur la côte ouest de la Grande Terre dans les environs directs de Nouméa ou encore à Païta, Bouloupari, Moindou et Koné, entre autres. La découverte de la garnierite, minerai de nickel, par Jules Garnier en 1866 et le début de l'exploitation de ce matériau attire également des commerçants et provoque une certaine fièvre financière pendant quelques années (assez vite freinée par plusieurs faillites, dont la plus retentissante est celle de la banque Marchand en 1878). La première colonisation véritablement structurée est celle de Réunionnais que l'administration coloniale fait venir en Nouvelle-Calédonie pour y développer l'exploitation de la canne à sucre (sans réel succès).

En 1874, à la suite de l'évasion de six communards déportés dont Henri Rochefort, le gouverneur Gautier de la Richerie est remplacé par Léopold de Pritzbuer. Dans le décret du 12 décembre 1874 signé par Mac Mahon les pouvoirs du gouverneur sont étendus de même que ceux du directeur de l'administration pénitentiaire.

Alors que la colonisation progresse, essentiellement grâce à des déportés venus des bagnes, prisons et hôpitaux psychiatriques, la situation sociale se dégrade : violence, insécurité, débauche... En 1879, un article du journal Le Temps, note que la pénurie de femmes en Nouvelle-Calédonie provoque une flambée d'homosexualité18 :

« Avec un peu de travail et de conduite, les déportés de bonne volonté eussent pu se procurer en Nouvelle-Calédonie un certain bien-être, y devenir à leur tour propriétaires de terres et de fermes. Mais eussent-ils pu s'y créer une famille ? Nous n'osons l'affirmer, car les femmes y manquent. Qu'on le sache bien au ministère de la marine ; le développement de la Nouvelle-Calédonie, la morale surtout, bien plus qu'il ne nous est possible de l'indiquer ici, exigent qu'on dirige en masse sur Nouméa tout le personnel féminin de nos prisons. Le soufre et le feu qui détruisirent Sodome et Gomorrhe seraient à peine suffisants pour purifier la Nouvelle-Calédonie de ses souillures. Les hommes justes, qui, hâtons-nous de le dire, se trouvent à Nouméa en plus grand nombre que dans les deux villes maudites, ne nous contrediront pas. »

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Qui sait qu'en 1871 ... la France a réprimer une rébellion en Algérie et que de nombreux Algériens en 1871 on aussi été envoyés avec les communards .... (c'est juste pour info et lecture pour ceux intéressés ... je n'ai pas envie de créer un HS)

https://www.senat.fr/rap/r13-149/r13-1492.html................. Histoires croisées.....

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lumic Membre 10 330 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, ouest35 a dit :

Les religions sont culturelles et cultuelles ... et doivent le rester mais évidemment qu'elles font partie du patrimoine .. et du paysage !

Mais elles ne doivent pas au nom d'un Dieu hypothétique diriger nos vies terrestres donc inclues nos vies citoyennes, politiques et sociales ... c'est finit en France le temps ou le Roi et la Calote possédaient et l'Armée défendait les droits des deux possédants en écrasant le peuple !

Oui ça fait partie de notre Histoire ... Aujourd'hui est un autre jour ...

Nous ne sommes plus des "sujets" mais des "citoyens" ! ....

Bien sur que oui mais il en est de même pour la citoyenneté patriotique ou il fallait partir à la guerre pour des raisons d ' un autre âge , donc pas mieux ...

Si il faut rendre les choses dans leur contexte , on n ' est pas obligé de croire tout ce que l ' on veut bien nous faire croire ou entendre ...

 

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