Est-ce qu'il y a une rubrique conseils de lecture sur ce forum ?

J'en ai parlé dans ma présentation, mais personne n'a répondu, donc je bisse (pas partout je vous rassure  ) :

Je lis peu mais tous les jours. Mais j'ai des gouts bizarre, je déteste les histoires d'amours, les policiers, la science- fiction...
J'adore les livres qui critiquent où se moque de la société dans laquelle on vit, et si possible avec un peu d'humour, j'aime par exemple Houellbecq, Jean-paul Dubois, Foenkinos, Benoit Duteurtre...
Et, au risque d'en choquer plus d'un, je cherche un livre où le héros serait athée, et où il critiquerait la religion ...
Donc si vous avez des livres à me conseiller, n'hésitez pas.

Bonjour, tout comme Alain je serais très intéressée par une éventuelle rubrique sur le thème de la littérature, afin de pouvoir échanger et se conseiller mutuellement divers romans, quelqu'en soit le registre.

Vous pouvez regarder ici

critique société

Camille est la fille de Sylvie, la femme de ménage qu'Anaïs emploie depuis quinze ans dans sa maison du Touquet. Maintenant qu'Anaïs la loue sur Airbnb, Sylvie s'épuise à tout nettoyer de fond en comble avant l'arrivée de chaque nouvel occupant.
La petite entreprise fonctionne jusqu'à ce jour des vacances de la Toussaint qui fait basculer leur vie et les sépare à jamais. Dévastée, Anaïs démonte un à un les mécanismes qui ont irrémédiablement conduit au drame dont elle tient Sylvie pour responsable. Révoltée, Camille refuse de voir sa mère injustement accusée.
Dans ce roman tendu et percutant, Amélie Cordonnier met en scène la dérive de nos vies où tout est à louer, la force de travail des uns, la maison des autres. Qui en paiera le prix ?

Un peu partout dans le monde, de nos jours.
Alors que son meilleur ami décide de l'exclure de sa vie, une artiste tente de récupérer le cadeau démesuré qu'elle lui avait offert ; un couple entreprend de bouter hors de chez lui leur fils de trente ans qui, comme tout bon Millenials, va mettre en scène cet « abandon » sur les réseaux et devenir une star du net ; un business man détourne l'argent de son entreprise avant de partir mener une vie déprimante au soleil, jusqu'à être rongé par la culpabilité ; une femme s'acharne, jusqu'au drame, à posséder une maison prétendument hantée...
Douze nouvelles impitoyables, caustiques et cruelles pour critiquer avec fougue la société de biens.

« J’aimerais connaître vos motivations pour ce voyage chez nous, M. Yann. Nous serions ravis de vous accueillir, mais nous voudrions accueillir, en même temps que nous vous accueillons, l’ensemble de vos motivations. Car on ne voyage jamais seul, vous le savez bien. On voyage toujours accompagné. On voyage accompagné de ses motivations. Pourquoi voulez-vous aller chez nous, M. Yann ?»

Quand un écrivain français se rend à la délégation de Corée du Nord pour obtenir le précieux document qui lui ouvrira les portes d’un pays bouclé à triple tour, c’est bien plus qu’un simple rendez-vous administratif qui s’engage…

Il y a 8 heures, Alain Brassens a dit :

 

je déteste[...] la science- fiction...
J'adore les livres qui critiquent [...] la société dans laquelle on vit, [...] j'aime par exemple Houellbecq, J

 

la science-fiction critique beaucoup "la société dans laquelle on vit", beaucoup d'anti-utopies sont moins des projections que des miroirs déformants du présent.

Houellebecq a fait beaucoup de science-fiction : Les particules élémentaires, c'en est ; Soumission, c'en est ; La possibilité d'une île, c'en est ; Sérotonine, c'en est ; anéantir, c'en est.

Jean-Paul Sartre peut-être par exemple? Mais c'est une référence classique... "La nausée", "Les mains sales", "Le mur", "Nekrassov" etc...

Citation

[...] 

La critique de Sartre envers la religion et la croyance en Dieu

La critique de Sartre envers la religion est à la fois philosophique et existentielle. Pour lui, la croyance en Dieu représente une forme d’évasion face à l’angoisse inhérente à l’existence humaine. En se réfugiant derrière des dogmes religieux, les individus renoncent à leur liberté et à leur capacité d’agir.

Sartre voit dans cette soumission une aliénation qui empêche l’homme de réaliser son potentiel. Il dénonce ainsi les religions comme des systèmes qui imposent des valeurs extérieures, privant l’individu de sa capacité à créer ses propres significations. Dans ses œuvres, notamment dans « L’Être et le Néant », Sartre explore les implications de cette critique.

Il affirme que la foi en un Dieu bienveillant ou en une vie après la mort détourne l’attention des véritables enjeux de l’existence. En se concentrant sur des promesses d’un au-delà, les croyants négligent le présent et les responsabilités qui en découlent. Cette vision du monde, selon Sartre, est non seulement réductrice, mais elle constitue également un obstacle à l’épanouissement personnel et collectif.[...]

https://www.philosophes.org/philosophes/philosophes-du-xxe-siecle/latheisme-radical-de-sartre-un-humanisme-sans-dieu/

Citation

Sartre fait dans l'humour

Une comédie entre farce et satire signée Jean-Paul Sartre! On rit beaucoup pendant la présentation de « Nekrassov ». Et l'on se demande comment Sartre a pu se « lâcher » de la sorte entre l'écriture d'un virulent essai sur « l'Affaire Henri Martin» et la publication d'une très sérieuse « Critique de la raison pure ». Comment aussi, en cette même année 1955, il a pris ses distances avec ses engagements politiques les plus radicaux. Alors qu'à peine rentré d'URSS, il vient d'affirmer « qu'avant cinq ans le niveau de vie du citoyen soviétique serait de 30 à 40 % supérieur au nôtre » ! N'allons surtout pas déduire qu'avec « Nekrassov » Sartre renie ses convictions. Tout juste s'offre-t-il un petit intermède, voilà tout, en imaginant ce sympathique gentleman cambrioleur, touché par la détresse d'un journaliste menacé de renvoi, et qui décide de lui réserver l'exclusivité des confidences et révélations de Nekrassov, ministre soviétique dissident, dont il prend en fait l'identité. Ce subterfuge n'a en fait pour but essentiel que de conquérir la fille dudit journaliste. Les dialogues sont enlevés, et la mise en scène de Jean-Paul Tribout fait ressortir avec justesse le comique quasi vaudevillesque de certaines situations. La satire des médias est des plus cruelles et les neuf comédiens se mettent en quatre pour incarner une trentaine de personnages. En bref, on passe une bonne soirée !

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/sartre-fait-dans-l-humour-20-09-2007-2008395554.php