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Enseigner le passé colonial belge, une revendication en passe de devenir réalité en Belgique ?


Negmarron

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Negmarron Membre 64 messages
Forumeur activiste‚ 30ans‚
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L’annonce récente des ministres francophones et flamands de l’Enseignement de leur volonté d’intégrer l’histoire coloniale belge dans les matières que tout élève belge devra connaître au sortir du secondaire est une excellente nouvelle. Une revendication historique se fait ainsi réalité et constitue une victoire pour les mouvements d’afrodescendants et antiracistes.

Après le décès de George Floyd aux Etats-Unis lors d’une arrestation policière et les manifestations contre le racisme qui se sont propagées dans le monde entier, le passé colonial est revenu de manière fracassante au cœur de l’actualité belge. L’une des principales demandes des personnes afro-descendantes en Belgique – l’enseignement de la période coloniale de la Belgique au Congo, au Rwanda et au Burundi- remonte ainsi à la surface.

L’étude des manuels scolaires montre que le Congo ne fut pas de tout temps absent de ces derniers

L’étude des manuels scolaires montre que le Congo ne fut pas de tout temps absent de ces derniers. Au contraire, les manuels scolaires constituaient l’un des maillons de la propagande coloniale. Dès 1885, l’Etat indépendant du Congo (EIC) – attribué à titre personnel au roi Léopold II – entre dans les manuels de géographie des élèves belges. Les élèves y apprennent le récit de la colonisation qui met en relief la geste héroïque et la mission civilisatrice des premiers colonisateurs belges. Léopold II et ses hommes sont présentés comme des bienfaiteurs, qui apportent la civilisation, voire l’évangélisation aux peuples « primitifs ». Un récit narratif bien loin de ce qui a pourtant présidé au partage de l’Afrique à la Conférence de Berlin en 1885.

Il est à remarquer qu’il en va tout autrement dans l’enseignement dispensé par les Belges au Congo même. Au tout début de l’instauration de l’EIC, les cours d’histoire sont introduits, ils se confondent encore souvent avec les cours de religion catholique qui enseignent l’histoire des saints. Dans les années suivantes où chaque école est encore totalement libre de définir le contenu des cours, les manuels scolaires écrits par des Belges et utilisés au Congo évoquent la période précoloniale en la décrivant comme une ère marquée par la « peur, la misère et la mort » dominée par des chefs tribaux sans scrupule et les mercenaires arabes, responsables de la traite des esclaves. Il s’agit d’inculquer aux jeunes Congolais la gratitude envers les blancs et le pouvoir colonial.

Le 15 novembre 1908, le Roi Léopold II transfère la propriété de l’Etat indépendant du Congo (EIC), à l’Etat belge. Est-ce que ce transfert modifie l’histoire de la colonisation enseignée en Belgique ? On pourrait s’en étonner mais absolument pas. Bien au contraire ! Ironie de l’histoire, alors que c’est la mauvaise administration de l’EIC qui justifie son transfert à l’Etat belge, « le pays va ‘nationaliser’ le passé léopoldien au Congo en vue de donner naissance à une tradition coloniale ». Après son décès en 1909, le souverain et son pouvoir colonial sont réhabilités. Le narratif colonial crée une continuité entre toutes les périodes des 75 ans de colonisation, sous la figure bienfaitrice du roi Léopold II. La colonisation belge y est décrite comme un modèle pour d’autres pays coloniaux. Le colonialisme y est présenté comme « une bénédiction ».

Après l’indépendance du Congo, en 1960, les manuels scolaires produits pendant la première décennie, passent graduellement du triomphalisme des blancs à une forme d’amnésie qui n’est que le reflet du malaise post colonial de la société belge après la décolonisation. Plusieurs manuels scolaires font ainsi mention de l’œuvre civilisatrice de la Belgique, tout en reconnaissant certains crimes coloniaux.

Après l’indépendance du Congo, une sorte de voile d’amnésie coloniale recouvre l’enseignement

Parmi les bienfaits évoqués, on y défend l’augmentation de l’espérance de vie des Congolais et les progrès réalisés en matière d’accès aux soins de santé. Le point de vue épousé est celui des colonisateurs niant par-là l’expérience vécue par les peuples colonisés. D’après Van Nieuwenhuyse, « après l’indépendance du Congo, une sorte de voile d’amnésie coloniale recouvre l’enseignement ».

Au fur et à mesure des années, les questions liées au passé colonial deviennent de plus en plus pressantes en Belgique. L’école n’est pas en reste dans ses transformations. Dans les compétences terminales et savoirs requis, est introduite à la fin des années 1990 dans l’étude du 19e et 20e siècle l’étude des phénomènes de colonisation et décolonisation, d’impérialisme en tant que notions globales. Et pourtant, le constat du manque de connaissance des élèves belges sur le passé colonial ne change guère comme en témoigne l’étude en 2008 menée par Nico Hirtt. Le constat est sans appel. 48 ans après la fin de la colonisation, une enquête auprès des élèves en Belgique révèle qu’un quart de ceux-ci ignorent que le Congo a été une colonie belge.

L’annonce récente des ministres francophones et flamands de l’Enseignement de leur volonté d’intégrer l’histoire coloniale belge dans les matières que tout élève belge devra connaître au sortir du secondaire est une excellente nouvelle. Une revendication historique se fait ainsi réalité et constitue une victoire pour les mouvements d’afrodescendants et antiracistes.

Gageons que le contenu soit à la hauteur des attentes d’une véritable décolonisation, que l’histoire soit racontée en ne reproduisant pas la seule grille de lecture des Belges ayant colonisé le Congo, le Rwanda et le Burundi. Donner enfin une histoire aux peuples colonisés comme acteurs de résistance sera aussi salutaire pour sortir d’une vision eurocentrée. Cette révision des référentiels ne pourra se faire sans inclure tant l’expertise africaine que celle des personnes afrodescendantes.

Il s’agit d’ouvrir à une conscience critique et faire des liens avec le racisme ouvert ou insidieux, pourtant structurel qui mine encore notre société.

 
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 54 minutes, Negmarron a dit :

L’annonce récente des ministres francophones et flamands de l’Enseignement de leur volonté d’intégrer l’histoire coloniale belge dans les matières que tout élève belge devra connaître au sortir du secondaire est une excellente nouvelle. Une revendication historique se fait ainsi réalité et constitue une victoire pour les mouvements d’afrodescendants et antiracistes.

Après le décès de George Floyd aux Etats-Unis lors d’une arrestation policière et les manifestations contre le racisme qui se sont propagées dans le monde entier, le passé colonial est revenu de manière fracassante au cœur de l’actualité belge. L’une des principales demandes des personnes afro-descendantes en Belgique – l’enseignement de la période coloniale de la Belgique au Congo, au Rwanda et au Burundi- remonte ainsi à la surface.

L’étude des manuels scolaires montre que le Congo ne fut pas de tout temps absent de ces derniers

L’étude des manuels scolaires montre que le Congo ne fut pas de tout temps absent de ces derniers. Au contraire, les manuels scolaires constituaient l’un des maillons de la propagande coloniale. Dès 1885, l’Etat indépendant du Congo (EIC) – attribué à titre personnel au roi Léopold II – entre dans les manuels de géographie des élèves belges. Les élèves y apprennent le récit de la colonisation qui met en relief la geste héroïque et la mission civilisatrice des premiers colonisateurs belges. Léopold II et ses hommes sont présentés comme des bienfaiteurs, qui apportent la civilisation, voire l’évangélisation aux peuples « primitifs ». Un récit narratif bien loin de ce qui a pourtant présidé au partage de l’Afrique à la Conférence de Berlin en 1885.

Il est à remarquer qu’il en va tout autrement dans l’enseignement dispensé par les Belges au Congo même. Au tout début de l’instauration de l’EIC, les cours d’histoire sont introduits, ils se confondent encore souvent avec les cours de religion catholique qui enseignent l’histoire des saints. Dans les années suivantes où chaque école est encore totalement libre de définir le contenu des cours, les manuels scolaires écrits par des Belges et utilisés au Congo évoquent la période précoloniale en la décrivant comme une ère marquée par la « peur, la misère et la mort » dominée par des chefs tribaux sans scrupule et les mercenaires arabes, responsables de la traite des esclaves. Il s’agit d’inculquer aux jeunes Congolais la gratitude envers les blancs et le pouvoir colonial.

Le 15 novembre 1908, le Roi Léopold II transfère la propriété de l’Etat indépendant du Congo (EIC), à l’Etat belge. Est-ce que ce transfert modifie l’histoire de la colonisation enseignée en Belgique ? On pourrait s’en étonner mais absolument pas. Bien au contraire ! Ironie de l’histoire, alors que c’est la mauvaise administration de l’EIC qui justifie son transfert à l’Etat belge, « le pays va ‘nationaliser’ le passé léopoldien au Congo en vue de donner naissance à une tradition coloniale ». Après son décès en 1909, le souverain et son pouvoir colonial sont réhabilités. Le narratif colonial crée une continuité entre toutes les périodes des 75 ans de colonisation, sous la figure bienfaitrice du roi Léopold II. La colonisation belge y est décrite comme un modèle pour d’autres pays coloniaux. Le colonialisme y est présenté comme « une bénédiction ».

Après l’indépendance du Congo, en 1960, les manuels scolaires produits pendant la première décennie, passent graduellement du triomphalisme des blancs à une forme d’amnésie qui n’est que le reflet du malaise post colonial de la société belge après la décolonisation. Plusieurs manuels scolaires font ainsi mention de l’œuvre civilisatrice de la Belgique, tout en reconnaissant certains crimes coloniaux.

Après l’indépendance du Congo, une sorte de voile d’amnésie coloniale recouvre l’enseignement

Parmi les bienfaits évoqués, on y défend l’augmentation de l’espérance de vie des Congolais et les progrès réalisés en matière d’accès aux soins de santé. Le point de vue épousé est celui des colonisateurs niant par-là l’expérience vécue par les peuples colonisés. D’après Van Nieuwenhuyse, « après l’indépendance du Congo, une sorte de voile d’amnésie coloniale recouvre l’enseignement ».

Au fur et à mesure des années, les questions liées au passé colonial deviennent de plus en plus pressantes en Belgique. L’école n’est pas en reste dans ses transformations. Dans les compétences terminales et savoirs requis, est introduite à la fin des années 1990 dans l’étude du 19e et 20e siècle l’étude des phénomènes de colonisation et décolonisation, d’impérialisme en tant que notions globales. Et pourtant, le constat du manque de connaissance des élèves belges sur le passé colonial ne change guère comme en témoigne l’étude en 2008 menée par Nico Hirtt. Le constat est sans appel. 48 ans après la fin de la colonisation, une enquête auprès des élèves en Belgique révèle qu’un quart de ceux-ci ignorent que le Congo a été une colonie belge.

L’annonce récente des ministres francophones et flamands de l’Enseignement de leur volonté d’intégrer l’histoire coloniale belge dans les matières que tout élève belge devra connaître au sortir du secondaire est une excellente nouvelle. Une revendication historique se fait ainsi réalité et constitue une victoire pour les mouvements d’afrodescendants et antiracistes.

Gageons que le contenu soit à la hauteur des attentes d’une véritable décolonisation, que l’histoire soit racontée en ne reproduisant pas la seule grille de lecture des Belges ayant colonisé le Congo, le Rwanda et le Burundi. Donner enfin une histoire aux peuples colonisés comme acteurs de résistance sera aussi salutaire pour sortir d’une vision eurocentrée. Cette révision des référentiels ne pourra se faire sans inclure tant l’expertise africaine que celle des personnes afrodescendantes.

Il s’agit d’ouvrir à une conscience critique et faire des liens avec le racisme ouvert ou insidieux, pourtant structurel qui mine encore notre société.

 

Certains feraient mieux de se battre contre la colonisation de l' Afrique par la Chine, bon c'est  vrai il y a plus de risques et ce n'est  pas subventionné.  :)

black blue le retour...

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Membre+, Fervent utopiste, 36ans Posté(e)
mdr Membre+ 5 594 messages
36ans‚ Fervent utopiste,
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Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Certains feraient mieux de se battre contre la colonisation de l' Afrique par la Chine, bon c'est  vrai il y a plus de risques et ce n'est  pas subventionné.  :)

black blue le retour...

 

Chaque chose en son temps, la Chine n'a jamais guerroyé en Afrique et tué des dizaines de milliers d'Africains au passage, et malgré la taille astronomique des problèmes à gérer, il faut bien prioriser à un moment donné.

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shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 4 heures, Negmarron a dit :

L’annonce récente des ministres francophones et flamands de l’Enseignement de leur volonté d’intégrer l’histoire coloniale belge dans les matières que tout élève belge devra connaître au sortir du secondaire est une excellente nouvelle. Une revendication historique se fait ainsi réalité et constitue une victoire pour les mouvements d’afrodescendants et antiracistes.

Après le décès de George Floyd aux Etats-Unis lors d’une arrestation policière et les manifestations contre le racisme qui se sont propagées dans le monde entier, le passé colonial est revenu de manière fracassante au cœur de l’actualité belge. L’une des principales demandes des personnes afro-descendantes en Belgique – l’enseignement de la période coloniale de la Belgique au Congo, au Rwanda et au Burundi- remonte ainsi à la surface.

L’étude des manuels scolaires montre que le Congo ne fut pas de tout temps absent de ces derniers

L’étude des manuels scolaires montre que le Congo ne fut pas de tout temps absent de ces derniers. Au contraire, les manuels scolaires constituaient l’un des maillons de la propagande coloniale. Dès 1885, l’Etat indépendant du Congo (EIC) – attribué à titre personnel au roi Léopold II – entre dans les manuels de géographie des élèves belges. Les élèves y apprennent le récit de la colonisation qui met en relief la geste héroïque et la mission civilisatrice des premiers colonisateurs belges. Léopold II et ses hommes sont présentés comme des bienfaiteurs, qui apportent la civilisation, voire l’évangélisation aux peuples « primitifs ». Un récit narratif bien loin de ce qui a pourtant présidé au partage de l’Afrique à la Conférence de Berlin en 1885.

Il est à remarquer qu’il en va tout autrement dans l’enseignement dispensé par les Belges au Congo même. Au tout début de l’instauration de l’EIC, les cours d’histoire sont introduits, ils se confondent encore souvent avec les cours de religion catholique qui enseignent l’histoire des saints. Dans les années suivantes où chaque école est encore totalement libre de définir le contenu des cours, les manuels scolaires écrits par des Belges et utilisés au Congo évoquent la période précoloniale en la décrivant comme une ère marquée par la « peur, la misère et la mort » dominée par des chefs tribaux sans scrupule et les mercenaires arabes, responsables de la traite des esclaves. Il s’agit d’inculquer aux jeunes Congolais la gratitude envers les blancs et le pouvoir colonial.

Le 15 novembre 1908, le Roi Léopold II transfère la propriété de l’Etat indépendant du Congo (EIC), à l’Etat belge. Est-ce que ce transfert modifie l’histoire de la colonisation enseignée en Belgique ? On pourrait s’en étonner mais absolument pas. Bien au contraire ! Ironie de l’histoire, alors que c’est la mauvaise administration de l’EIC qui justifie son transfert à l’Etat belge, « le pays va ‘nationaliser’ le passé léopoldien au Congo en vue de donner naissance à une tradition coloniale ». Après son décès en 1909, le souverain et son pouvoir colonial sont réhabilités. Le narratif colonial crée une continuité entre toutes les périodes des 75 ans de colonisation, sous la figure bienfaitrice du roi Léopold II. La colonisation belge y est décrite comme un modèle pour d’autres pays coloniaux. Le colonialisme y est présenté comme « une bénédiction ».

Après l’indépendance du Congo, en 1960, les manuels scolaires produits pendant la première décennie, passent graduellement du triomphalisme des blancs à une forme d’amnésie qui n’est que le reflet du malaise post colonial de la société belge après la décolonisation. Plusieurs manuels scolaires font ainsi mention de l’œuvre civilisatrice de la Belgique, tout en reconnaissant certains crimes coloniaux.

Après l’indépendance du Congo, une sorte de voile d’amnésie coloniale recouvre l’enseignement

Parmi les bienfaits évoqués, on y défend l’augmentation de l’espérance de vie des Congolais et les progrès réalisés en matière d’accès aux soins de santé. Le point de vue épousé est celui des colonisateurs niant par-là l’expérience vécue par les peuples colonisés. D’après Van Nieuwenhuyse, « après l’indépendance du Congo, une sorte de voile d’amnésie coloniale recouvre l’enseignement ».

Au fur et à mesure des années, les questions liées au passé colonial deviennent de plus en plus pressantes en Belgique. L’école n’est pas en reste dans ses transformations. Dans les compétences terminales et savoirs requis, est introduite à la fin des années 1990 dans l’étude du 19e et 20e siècle l’étude des phénomènes de colonisation et décolonisation, d’impérialisme en tant que notions globales. Et pourtant, le constat du manque de connaissance des élèves belges sur le passé colonial ne change guère comme en témoigne l’étude en 2008 menée par Nico Hirtt. Le constat est sans appel. 48 ans après la fin de la colonisation, une enquête auprès des élèves en Belgique révèle qu’un quart de ceux-ci ignorent que le Congo a été une colonie belge.

L’annonce récente des ministres francophones et flamands de l’Enseignement de leur volonté d’intégrer l’histoire coloniale belge dans les matières que tout élève belge devra connaître au sortir du secondaire est une excellente nouvelle. Une revendication historique se fait ainsi réalité et constitue une victoire pour les mouvements d’afrodescendants et antiracistes.

Gageons que le contenu soit à la hauteur des attentes d’une véritable décolonisation, que l’histoire soit racontée en ne reproduisant pas la seule grille de lecture des Belges ayant colonisé le Congo, le Rwanda et le Burundi. Donner enfin une histoire aux peuples colonisés comme acteurs de résistance sera aussi salutaire pour sortir d’une vision eurocentrée. Cette révision des référentiels ne pourra se faire sans inclure tant l’expertise africaine que celle des personnes afrodescendantes.

Il s’agit d’ouvrir à une conscience critique et faire des liens avec le racisme ouvert ou insidieux, pourtant structurel qui mine encore notre société.

 

 

Et le néo colonialisme occidentalisme pretendu democratisme/libertisme/gentillisme/blabla... utilise tjs les mêmes methodes mensongeres dans leurs propagandes, faisant croire que les occidentalistes veulent le bien des peuples du monde en continuant à vouloir imposer/dicter leurs lois pretendues democratistes sur les peuples du monde, continuant à agresser médiatiquement/politiquement/militairement des pays/peuples du monde, pretendant pour le bien de ces derniers, alors que la réalité est que l'occident fait tout son possible pour essayer de garder la plupart des pays/peuples du monde dans la pauvreté/conflits/guerres/faiblesse/divisions afin de mieux les soumettre. 

 

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Membre, 30ans Posté(e)
Negmarron Membre 64 messages
Forumeur activiste‚ 30ans‚
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Il y a 4 heures, PASCOU a dit :

Certains feraient mieux de se battre contre la colonisation de l' Afrique par la Chine, bon c'est  vrai il y a plus de risques et ce n'est  pas subventionné.  :)

black blue le retour...

Dénoncer une chose n'équivaut pas a cautionner une autre, grandissez un peu, si le sort de l'Afrique sous domination chinoise vous importe, créer un sujet ou je me ferai le plaisir de donner mon avis, mais c'est épouvantail qu'on sort a chaque fois que ces thématiques sont abordée ne marchent plus. Esclavage Trans atlantique était une horreur oui mais esclavage arabo musulman existe, Homophobie en France est en augmentation oui mais regarde la Russie, les droits des femmes ne sont pas respecté en France oui mais en Pologne, elle n'ont pas le droit a l'avortement, toujours ce dédouaner, jamais faire face au passé et aller vers le chemin de la repentance. 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 10 heures, mdr a dit :

 

Chaque chose en son temps, la Chine n'a jamais guerroyé en Afrique et tué des dizaines de milliers d'Africains au passage, et malgré la taille astronomique des problèmes à gérer, il faut bien prioriser à un moment donné.

Pas besoin ils leur offrent des téléphones et la 5g.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 8 heures, Negmarron a dit :

Dénoncer une chose n'équivaut pas a cautionner une autre, grandissez un peu, si le sort de l'Afrique sous domination chinoise vous importe, créer un sujet ou je me ferai le plaisir de donner mon avis, mais c'est épouvantail qu'on sort a chaque fois que ces thématiques sont abordée ne marchent plus. Esclavage Trans atlantique était une horreur oui mais esclavage arabo musulman existe, Homophobie en France est en augmentation oui mais regarde la Russie, les droits des femmes ne sont pas respecté en France oui mais en Pologne, elle n'ont pas le droit a l'avortement, toujours ce dédouaner, jamais faire face au passé et aller vers le chemin de la repentance. 

Oui surtout qu' on voit le grand amour entre les pays d' Afrique et ça  vient donner des leçons.. :smile2:

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Membre, 41ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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Il y a 17 heures, Negmarron a dit :

Jamais faire face au passé et aller vers le chemin de la repentance. 

Je crois que tu n'as pas compris que justement l'idée de faire repentance ça n'intéresse pas la majorité des Français, ni même la majorité de gens. Par ailleurs dis-nous toi aussi tu fais repentance pour les crimes de tes ancêtres? Ou alors es-tu un esprit tordu pour ne pas dire pervers qui exige seulement que les autres fassent repentances mais n'exige absolument rien de lui-même?

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 001 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Sans parler repentance, il me semble cohérent d'enseigner TOUT, ce qui fait et a fait un pays...

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Membre, 41ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Sans parler repentance, il me semble cohérent d'enseigner TOUT, ce qui fait et a fait un pays...

Je pense que nous serons tous d'accord là-dessus. Mais cela implique également de ne pas transformer l'enseignement en militantisme politique à coup d'anachronismes moraux. C'est-à-dire pouvoir aborder des sujet comme le commerce triangulaire, la guerre de trente ans ou la commune, sans y foutre son idéologie où sa moraline en jouant sur des émotions pour tenter de politiser à outrance l'histoire.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 001 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 4 minutes, uno a dit :

Je pense que nous serons tous d'accord là-dessus. Mais cela implique également de ne pas transformer l'enseignement en militantisme politique à coup d'anachronismes moraux. C'est-à-dire pouvoir aborder des sujet comme le commerce triangulaire, la guerre de trente ans ou la commune, sans y foutre son idéologie où sa moraline en jouant sur des émotions pour tenter de politiser à outrance l'histoire.

Je suis d'accord. L'enseignement, quel qu'il soit, doit/devrait-être factuel. Ce qu'en fait ensuite celui qui le reçoit, ne regarde que lui.

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Membre, 52ans Posté(e)
Globure Membre 5 858 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, uno a dit :

Je pense que nous serons tous d'accord là-dessus. Mais cela implique également de ne pas transformer l'enseignement en militantisme politique à coup d'anachronismes moraux. C'est-à-dire pouvoir aborder des sujet comme le commerce triangulaire, la guerre de trente ans ou la commune, sans y foutre son idéologie où sa moraline en jouant sur des émotions pour tenter de politiser à outrance l'histoire.

Oui oui.

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Membre, 41ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Globure a dit :

Oui oui.

Je devine que tu retiens de dire quelque chose, ne te gène pas, exprime toi. Si tu veux je peux-même te câliner pour te mettre à l'aise.:)

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Membre, 52ans Posté(e)
Globure Membre 5 858 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, uno a dit :

Je devine que tu retiens de dire quelque chose, ne te gène pas, exprime toi. Si tu veux je peux-même te câliner pour te mettre à l'aise.:)

T'es gentil, on a pas gardé les vaches ensemble.

La guerre d'Algérie ,  tu évites bien de la mentionner et pour cause. Alors garde ton beau verbiage tout creux et arrête 5 min de donner quelque leçon que ce soit.

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Membre, 41ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Globure a dit :

La guerre d'Algérie ,  tu évites bien de la mentionner et pour cause. Alors garde ton beau verbiage tout creux et arrête 5 min de donner quelque leçon que ce soit.

Ben tu sais dans ma liste des divers faits historiques, je n'ai non plus pas mentionné le rafle du Vel-d'Hiv, la guerre d'Indochine, les guerres napoléoniennes, le massacre de la Saint-Barthélémy ou la série «Plus Belle la Vie». Non pas que toutes ces horreurs que je liste ici, ne méritent pas d'être citées, mais cela ne change strictement rien à la conclusion de mon message précédent. Car l'Histoire est tragique, l'histoire de France ne faisant simplement pas exception. Et rassure-toi je suis contre la repentance pour la France, mais je suis également contre la repentance pour la Russie, le Japon, l'Arabie, la Turquie, l'Espagne, l'Italie, la Mongolie, le Brésil, l'ensemble de l'Asie Centrale, des populations Bantoues, etc, etc... Même l'Allemagne n'a selon moi pas à faire repentance parce qu'on ne refait pas l'histoire, on l'étudie, on en tire les leçons, mais on n'est pas redevable de près ou de loin pour des événements passés auxquels nous n'avons pas participer et que nous ne pourrons jamais réparer. C'est même très dangereux de vouloir mobiliser l'histoire pour justifier des ressenties et des sentiments revanchards et cela figure-toi c'est également une leçon à tirer de l'Histoire en général.

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Membre, 52ans Posté(e)
Globure Membre 5 858 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, uno a dit :

Ben tu sais dans ma liste des divers faits historiques, je n'ai non plus pas mentionné le rafle du Vel-d'Hiv, la guerre d'Indochine, les guerres napoléoniennes, le massacre de la Saint-Barthélémy ou la série «Plus Belle la Vie». Non pas que toutes ces horreurs que je liste ici, ne méritent pas d'être citées, mais cela ne change strictement rien à la conclusion de mon message précédent. Car l'Histoire est tragique, l'histoire de France ne faisant simplement pas exception. Et rassure-toi je suis contre la repentance pour la France, mais je suis également contre la repentance pour la Russie, le Japon, l'Arabie, la Turquie, l'Espagne, l'Italie, la Mongolie, le Brésil, l'ensemble de l'Asie Centrale, des populations Bantoues, etc, etc... Même l'Allemagne n'a selon moi pas à faire repentance parce qu'on ne refait pas l'histoire, on l'étudie, on en tire les leçons, mais on n'est pas redevable de près ou de loin pour des événements passés auxquels nous n'avons pas participer et que nous ne pourrons jamais réparer. C'est même très dangereux de vouloir mobiliser l'histoire pour justifier des ressenties et des sentiments revanchards et cela figure-toi c'est également une leçon à tirer de l'Histoire en général.

Je me figure strictement ce que je veux et c'est sûrement pas toi qui va me convaincre d'une abscence de partialité.

Les vainqueurs écrivent l'histoire et le temps la révèle.

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Membre, 41ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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il y a 24 minutes, Negmarron a dit :

Mais on s'en fout en faites, il s'agit pas que les Francais s'auto flagelle ou porte une croix chaque jours, heures, minutes pendant l'éternité mais reconnaitre les crimes commis par leur ancêtres, si même des pecno dans leur villages paumé arrivent a revendiquer l'héritage de Napoléon, Charlemagne ou Vercingétorix, ils peuvent assumer leur crimes aussi. On parle de reconnaissance basique, on a bien compris qu'il n'y aura jamais de réparations. 

Mon gros ça ne change rien au fait que exiges aux autres ce que tu n'exiges pas de toi-même. Déjà d'une part des français qui ne reconnaissent pas, pas exemple l'existence du commerce triangulaire, chose enseignée à l'école, il n'y en a pas des masses, dès lors aucun problème les pages sombres de l'histoire de France sont enseignés. Mais cela ne suffit pas à l'esprit tordu que tu es. Par ailleurs aucun peuple est dépourvu de pages sombres dans son histoire. Donc dès lors les français n'ont pas, par exemple, à se sentir unilatéralement redevable coupables ou je ne sais quoi, vis-à-vis d'autres peuples pour des événements historiques passés. Donc soit tout le monde s'adonne à ce genre de repentance sterile qui ne s'assume pas, soit on recouvre la raison on arrête ces conneries et on enseigne l'histoire sans y foutre ce pathos malsain teinté d'un idéologie revancharde malsaine et délétère.

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Membre, 30ans Posté(e)
Negmarron Membre 64 messages
Forumeur activiste‚ 30ans‚
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il y a 2 minutes, uno a dit :

Mon gros ça ne change rien au fait que exiges aux autres ce que tu n'exiges pas de toi-même. Déjà d'une part des français qui ne reconnaissent pas, pas exemple l'existence du commerce triangulaire, chose enseignée à l'école, il n'y en a pas des masses, dès lors aucun problème les pages sombres de l'histoire de France sont enseignés. Mais cela ne suffit pas à l'esprit tordu que tu es. Par ailleurs aucun peuple est dépourvu de pages sombres dans son histoire. Donc dès lors les français n'ont pas, par exemple, à se sentir unilatéralement redevable coupables ou je ne sais quoi, vis-à-vis d'autres peuples pour des événements historiques passés. Donc soit tout le monde s'adonne à ce genre de repentance sterile qui ne s'assume pas, soit on recouvre la raison on arrête ces conneries et on enseigne l'histoire sans y foutre ce pathos malsain teinté d'un idéologie revancharde malsaine et délétère.

Je suis pour que tout les peuples reconnaissent les crimes qu'ils ont infligée aux autres mais en tant que Francais issue du commerce triangulaire, je préfère me focus sur ce qui m'affecte directement. 

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Membre, 41ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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Il y a 10 heures, Negmarron a dit :

Je suis pour que tout les peuples reconnaissent les crimes qu'ils ont infligée aux autres mais en tant que Francais issue du commerce triangulaire, je préfère me focus sur ce qui m'affecte directement. 

C'est bien de reconnaitre que ta posture est celle d'un narcissique jouant à fond la carte de la victimisation. Tu es tellement atteint que tu ne sais même ce que tu demande car encore une fois le commerce triangulaire est déjà enseigné à l'école, donc ta présente demande est déjà satisfaite, le commerce triangulaire et ses horreurs sont déjà reconnus par la France et les Français. Alors pourquoi chouines-tu encore? C'est là qu'on devines la duplicité de ta position. Pour le reste aller, je mets ici en lien un sympathique épisode de la série «Il était une fois les Amériques», juste pour rappeler que mêmes les dessins animés éducatifs de mon enfance nous apprenaient déjà l'histoire de l'esclavage.

 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 624 messages
Forumeur confit,
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Il y a 10 heures, uno a dit :

Mon gros ça ne change rien au fait que exiges aux autres ce que tu n'exiges pas de toi-même. Déjà d'une part des français qui ne reconnaissent pas, pas exemple l'existence du commerce triangulaire, chose enseignée à l'école, il n'y en a pas des masses, dès lors aucun problème les pages sombres de l'histoire de France sont enseignés. Mais cela ne suffit pas à l'esprit tordu que tu es.

Je plussoie entièrement.

Au sujet de l’histoire des peuples, qu’est ce qui est le plus important ?

Entretenir une haine indélébile envers l’autre, celui que l’on désigne comme l’ennemi, affutant nos couteaux et nos armes, espérant une revanche meurtrière hypothétique prochaine dans une confrontation sanglante et vaine ?

Par exemple : Si l’on considère le nazisme et tous les crimes qu’il a engendré en Europe, en quoi les jeunes allemands d’aujourd’hui devrait il être responsable des exactions de certains de leurs grands parents ?

C’est justement pour rompre cette logique absurde et insensée d’une haine séculaire entretenue que les français et allemands ont décidés ensemble d’écrire un livre d’histoire en commun pour leurs écoliers.

C’est cet exemple là qu’il faut suivre, pas un autre.

Un manuel d’histoire commun franco-allemand a été publié sous le titre Histoire/Geschichte lors de la rentrée scolaire 2006-2007. Il s'agit d'une initiative visant à créer « une vision commune franco-allemande », en l'état actuel des connaissances relatives à l'histoire européenne depuis l'Antiquité.

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