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Professeur décapité à Conflans : «Notre compatriote a été victime d’un attentat terroriste islamiste caractérisé» dit Emmanuel Macron

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Constantinople

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 614 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 51 minutes, Garlaban a dit :

Le meilleur service que l'on puisse rendre à la laïcité surtout à l'école serait d'arrêter d'intervenir à tout bout de champ en tant que parents d'élève.

En tant que parent d’élève il m’est arrivé de tomber sur des profs confondant laïcité et promotion d’une morale de gauche anticléricale, je ne vois aucune raison de ne pas alors intervenir . 

Citation

Cela fait trop longtemps maintenant que ces derniers ont pris le pouvoir à l'école se permettant d'intervenir sur tout, demandant des comptes à l'administration, contestant les sujets, le contenu des cours, terrorisant parfois les enseignants jusqu'à leur demander de se justifier pour la moindre mauvaise note, créant un climat de soumission du corps enseignant envers eux...

Ca c’est un autre sujet . La démocratie participative a effectivement pour défaut de parfois remplacer l’éducation nationale par un service public , et de substituer à l’autorité , la légitimité et le dialogue. Pour autant bien qu’étant très conservateur et généralement plus dans le je te recolle une punition pour avoir pris une colle , il m’est arrivé de contester une note pour de très bonnes raisons morales et avoir eu gain de cause . Exemple on ne peut pas d’une main prôné #pasdamalgam et de l’autre coller un zéro à plusieurs gamins au prétexte qu’un aurait triché en demandant que le coupable se dénonce et alors même que les autres ne savent pas qui ... bref ... il est aussi parfois légitime d’intervenir . 

Citation

 

La soupe de la contestation permanente était déjà prête pour que les islamistes et autres fanatiques puissent s'y engouffrer connfortablement.

Peut être faire un RIC pour savoir ce que les français attendent en matière d’autorité et d’inclus ivoire à l’école ?

Citation

Ce prof a fait son travail entre ouverture d'esprit et extrême prudence que lui impose le contexte actuel... Maintenant que chacun revienne à sa place, la laïcité ne s'en portera que mieux.

Il admet lui même avoir commis une erreur si je m’en tiens aux médias , et à quoi bon un cours sur la liberté d’expression et le débat s’il consiste à proposer de sortir ou de fermer les yeux ?

Il y avait d’autres caricatures , sans qu’il soit besoin d’introduire à des 12/13 ans les tenants et les aboutissants d’un anus en étoile et d’un penis en émission pré éjaculatoire . De même en tant que parent je ne vois pas en quoi il serait illégitime de contester une demande de sortie de cours au motif que mes fils fussent monothéistes pour reprendre le didactisme laïque galvaudé que j’ai pu lire ici . A noter que les médias ne donnent pas une info cohérente sur ce point .

Modifié par DroitDeRéponse
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Invité tontonbon
Invités, Posté(e)
Invité tontonbon
Invité tontonbon Invités 0 message
Posté(e)
il y a 16 minutes, DroitDeRéponse a dit :

En tant que parent d’élève il m’est arrivé de tomber sur des profs confondant laïcité et promotion d’une morale de gauche anticléricale, je ne vois aucune raison de ne pas alors intervenir . 

Ca c’est un autre sujet . La démocratie participative a effectivement pour défaut de parfois remplacer l’éducation nationale par un service public , et de substituer à l’autorité , la légitimité et le dialogue. Pour autant bien qu’étant très conservateur et généralement plus dans le je te recolle une punition pour avoir pris une colle , il m’est arrivé de contester une note pour de très bonnes raisons morales et avoir eu gain de cause . Exemple on ne peut pas d’une main prôné #pasdamalgam et de l’autre coller un zéro à plusieurs gamins au prétexte qu’un aurait triché en demandant que le coupable se dénonce et alors même que les autres ne savent pas qui ... bref ... il est aussi parfois légitime d’intervenir . 

Peut être faire un RIC pour savoir ce que les français attendent en matière d’autorité et d’inclus ivoire à l’école ?

Il admet lui même avoir commis une erreur si je m’en tiens aux médias , et à quoi bon un cours sur la liberté d’expression et le débat s’il consiste à proposer de sortir ou de fermer les yeux ?

Il y avait d’autres caricatures , sans qu’il soit besoin d’introduire à des 12/13 ans les tenants et les aboutissants d’un anus en étoile et d’un penis en émission pré éjaculatoire . De même en tant que parent je ne vois pas en quoi il serait illégitime de contester une demande de sortie de cours au motif que mes fils fussent monothéistes pour reprendre le didactisme laïque galvaudé que j’ai pu lire ici . A noter que les médias ne donnent pas une info cohérente sur ce point .

je reprends ta conclusion : " ... A noter que les médias ne donnent pas une info cohérente sur ce point ."

j'ai quand même l'impression , que depuis le début de ce fil , tu fais beaucoup d'affirmations à partir de " une info incohérente "

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

Tiens, le suisse remets ça.

En résumant le problème c'est les attaques à l'islam, les discriminations notamment en terme de liberté d'expression, l'extrême droite. Attention les musulmans ne doivent pas se laisser faire. Mais qu'est-ce qui ne va pas dans ce pays (la France) ?

Ah, j'oubliais le début : bien sûr je condamne...

Voilà le résumé (j'ai un peu grossis le trait), comme ça vous n'êtes pas obligé de visionner la vidéo si votre écran n'est pas équipé d'essuie glace.

 

Modifié par Condorcet
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 738 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ben elle est quelque page avant mais pas simple de la retrouver .

Par ailleurs je lis ici

. Dans un mail envoyé aux parents le 9 octobre au soir, et que nous avons pu nous procurer, elle revient sur ce "fait ponctuel et bref" qui a pu "susciter de l'émotion auprès de quelques élèves". Elle y rappelle notamment que non, personne n'a été contraint de sortir, mais que "dans le but de protéger les enfants qui auraient pu être offensés par cette caricature, (et seulement dans ce but), il leur a été proposé de sortir quelques minutes accompagnés d'un adulte ou de détourner le regard quelques secondes".

https://www.lci.fr/police/assassinat-de-samuel-paty-un-parent-d-eleve-au-coeur-d-un-engrenage-islamiste-2167536.html

Bref beaucoup d’info contradictoire 

Aïe encore des islamogauchos diluant les responsabilités du meurtrier :(

@bluelagoon n’a plus qu’à repasser au commissariat. 
 

Bon plus sérieusement Samira mon article indiquait bien qu’il ne leur aurait pas demandé de sortir mais de fermer les yeux . Là je lis le contraire . Donc je ne sais pas . Mais à tout le moins le professeur aurait admis une erreur puisqu’il n’avait pas réussi à faire passer le message . Pour ma part ce n’est pas avec une image obscène qu’on y parvient , et encore moins en demandant aux plus sensibles de fermer les yeux et/ou de sortir . 
 

@Forum@ retrouvé 

Le 12 octobre, soit quatre jours après le dépôt de plainte, Samuel Paty était donc entendu par les policiers, remettant notamment une copie de son exposé et niant avoir demandé à certains élèves de sortir, précisant en revanche avoir prévenu, avant de montrer des dessins, qu’ils pouvaient “heurter” certains jeunes et leur proposant de ne pas les voir. 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/conflans-caricatures-samuel-paty-attentat_fr_5f8af8b7c5b69daf5e13a042

 

En fait, il était quasi en procès avec sa hiérarchie et la gendarmerie...

Et après l'on s'étonnera du résultat...ce pauvre prof n'avait aucune chance de s'en sortir!

Les mômes savaient très bien ce qu'il s'était passé à la suite du cours incriminé et pourtant ils ont répondu favorablement à la demande du terroriste de lui désigner le prof! ils n'avaient donc pas la moindre petite idée du pourquoi du comment?

Je n'aime pas du tout ce à quoi je pense!

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 208 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)

C’est en primaire que tout se joue … des décennies de découragement en arrive a du n’importe « tout » … la hiérarchie de L’EN est devenue « parents et enfants «  …Que l'Education Naionale forme ses "institutrices et instituteurs" dans "l'idée" de Jules Ferry qui a été abandonnée avec la raison que ceci était l'affaire des parents et l'on voit les conséquences aujourd'hui

Cette lettre devrait être affichée en grand format dans "tous" les établissements scolaires .... et étudier dan les cours d'Education Civique avec les lois de 1901 1903 et 2004 etc ....

 

et envoyée a tous les parents ...

 

Une piqure de rappel !!! et revenir a ce qui a fait l’Ecole et l’Education …. Ce n’est pas ringard ou incongru d’enseigner la morale …. ( règles, droits et devoirs pour devenir des citoyens responsables) !

 

Lettre de Jules Ferry 1883

Monsieur l’Instituteur,

L’année scolaire qui vient de s’ouvrir sera la seconde année d’application de la loi du 28 mars 1882. Je ne veux pas la laisser commencer sans

vous adresser personnellement quelques recommandations qui sans

doute ne vous paraîtront pas superflues, après la première expérience

que vous venez de faire du régime nouveau. Des diverses obligations

qu’il vous impose, celle assurément qui vous tient le plus au cœur, celle

qui vous apporte le plus lourd surcroît de travail et de souci, c’est la mis-

sion qui vous est confiée de donner à vos élèves l’éducation morale et

l’instruction civique : vous me saurez gré de répondre à vos préoccu-

pations en essayant de bien fixer le caractère et l’objet de ce nouvel

enseignement ; et, pour y mieux réussir, vous me permettez de me

mettre un instant à votre place, afin de vous montrer, par des exemples

empruntés au détail même de vos fonctions, comment vous pourrez

remplir, à cet égard, tout votre devoir, et rien que votre devoir.

La loi du 28 mars se caractérise par deux dispositions qui se complètent sans se contredire : d’une part, elle met en dehors du programme

obligatoire l’enseignement de tout dogme particulier ; d’autre part, elle

y place au premier rang l’enseignement moral et civique. L’instruction

religieuse appartient aux familles et à l’Église, l’instruction morale à

l’école. Le législateur n’a donc pas entendu faire une œuvre purement

négative. Sans doute il a eu pour premier objet de séparer l’école de

l’Église, d’assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de

distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus : celui des

croyances, qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connais-

sances, qui sont communes et indispensables à tous, de l’aveu de tous.

Mais il y a autre chose dans la loi du 28 mars : elle affirme la volonté de

fonder chez nous une éducation nationale, et de la fonder sur des

notions du devoir et du droit que le législateur n’hésite pas à inscrire au

nombre des premières vérités que nul ne peut ignorer. Pour cette partie capitale de l’éducation, c’est sur vous, Monsieur, que les pouvoirs

publics ont compté. En vous dispensant de l’enseignement religieux, on

n’a pas songé à vous décharger de l’enseignement moral ; c’eût été vous

enlever ce qui fait la dignité de votre profession. Au contraire, il a paru

tout naturel que l’instituteur, en même temps qu’il apprend aux enfants

à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie

morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du

langage ou du calcul.

En vous conférant de telles fonctions, le Parlement s’est-il trompé ?

A-t-il trop présumé de vos forces, de votre bon vouloir, de votre

compétence ? Assurément il eût encouru ce reproche s’il avait imaginé

de charger tout à coup quatre-vingt mille instituteurs et institutrices

d’une sorte de cours ex professo sur les principes, les origines et les fins

dernières de la morale. Mais qui jamais a conçu rien de semblable ? Au

lendemain même du vote de la loi, le Conseil supérieur de l’Instruction

publique a pris soin de vous expliquer ce qu’on attendait de vous, et il

l’a fait en termes qui défient toute équivoque. Vous trouverez ci-inclus

un exemplaire des programmes qu’il a approuvés et qui sont pour vous

le plus précieux commentaire de la loi : je ne saurais trop vous recom-

mander de les relire et de vous en inspirer. Vous y puiserez la réponse

aux deux critiques opposées qui vous parviennent. Les uns vous disent :

« Votre tâche d’éducateur moral est impossible à remplir. » Les autres :

« Elle est banale et insignifiante. » C’est placer le but ou trop haut ou

trop bas. Laissez-moi vous expliquer que la tâche n’est ni au-dessus de

vos forces ni au-dessous de votre estime ; qu’elle est très limitée, et

pourtant d’une grande importance ; extrêmement simple, mais extrê-

mement difficile.

J’ai dit que votre rôle, en matière d’éducation morale, est très limité.

Vous n’avez à enseigner, à proprement parler, rien de nouveau, rien qui

ne vous soit familier comme à tous les honnêtes gens. Et, quand on vous

parle de mission et d’apostolat, vous n’allez pas vous y méprendre ; vous

n’êtes point l’apôtre d’un nouvel Évangile : le législateur n’a voulu faire

de vous ni un philosophe ni un théologien improvisé. Il ne vous

demande rien qu’on ne puisse demander à tout homme de cœur et de

sens. Il est impossible que vous voyiez chaque jour tous ces enfants qui

se pressent autour de vous, écoutant vos leçons, observant votre conduite, s’inspirant de vos exemples, à l’âge où l’esprit s’éveille, où le

cœur s’ouvre, où la mémoire s’enrichit, sans que l’idée vous vienne aussitôt de profiter de cette docilité, de cette confiance, pour leur transmettre, avec les connaissances scolaires proprement dites, les principes

mêmes de la morale, j’entends simplement cette bonne et antique

morale que nous avons reçue de nos pères et mères et que nous nous

honorons tous de suivre dans les relations de la vie, sans nous mettre en

peine d’en discuter les bases philosophiques. Vous êtes l’auxiliaire et, à

certains égards, le suppléant du père de famille : parlez donc à son

enfant comme vous voudriez que l’on parlât au vôtre ; avec force et

autorité, toutes les fois qu’il s’agit d’une vérité incontestée, d’un précepte de la morale commune ; avec la plus grande réserve, dès que vous

risquez d’effleurer un sentiment religieux dont vous n’êtes pas juge.

Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu’où il vous est permis d’aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à

laquelle vous pourrez vous tenir. Au moment de proposer aux élèves un

précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve à votre

connaissance un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que

vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son

assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le

dire ; sinon, parlez hardiment : car ce que vous allez communiquer à

l’enfant, ce n’est pas votre propre sagesse ; c’est la sagesse du genre

humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de

civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité. Si étroit que

vous semble peut-être un cercle d’action ainsi tracé, faites-vous un

devoir d’honneur de n’en jamais sortir, restez en deçà de cette limite plutôt que vous exposer à la franchir : vous ne toucherez jamais avec trop

de scrupule à cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de

l’enfant. Mais une fois que vous vous êtes ainsi loyalement enfermé dans

l’humble et sûre région de la morale usuelle, que vous demande-t-on ?

Des discours ? des dissertations savantes ? de brillants exposés, un docte

enseignement ? Non ! La famille et la société vous demandent de les

aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens. C’est dire

qu’elles attendent de vous non des paroles, mais des actes, non pas un

enseignement de plus à inscrire au programme, mais un service tout pratique, que vous pouvez rendre au pays plutôt encore comme homme

que comme professeur.

Il ne s’agit plus là d’une série de vérités à démontrer, mais, ce qui est

tout autrement laborieux, d’une longue suite d’influences morales à

exercer sur ces jeunes êtres, à force de patience, de fermeté, de douceur,

d’élévation dans le caractère et de puissance persuasive. On a compté sur

vous pour leur apprendre à bien vivre par la manière même dont vous

vivrez avec eux et devant eux. On a osé prétendre pour vous que, d’ici

à quelques générations, les habitudes et les idées des populations au

milieu desquelles vous aurez exercé attestent les bons effets de vos

leçons de morale. Ce sera dans l’histoire honneur particulier pour notre

corps enseignant d’avoir mérité d’inspirer aux Chambres françaises

cette opinion qu’il y a dans chaque instituteur, dans chaque institutrice,

un auxiliaire naturel du progrès moral et social, une personne dont

l’influence ne peut manquer, en quelque sorte, d’élever autour d’elle le

niveau des mœurs. Ce rôle est assez beau pour que vous n’éprouviez nul

besoin de l’agrandir. D’autres se chargeront plus tard d’achever l’œuvre

que vous ébauchez dans l’enfant et d’ajouter à l’enseignement primaire

de la morale un complément de culture philosophique ou religieuse.

Pour vous, bornez-vous à l’office que la société vous assigne et qui a

aussi sa noblesse : posez dans l’âme des enfants les premiers et solides

fondements de la simple moralité.

Dans une telle œuvre, vous le savez, Monsieur, ce n’est pas avec des

difficultés de théorie et de haute spéculation que vous avez à vous

mesurer ; c’est avec des défauts, des vices, des préjugés grossiers. Ces

défauts, il ne s’agit pas de les condamner – tout le monde ne les

condamne-t-il pas ? – mais de les faire disparaître par une succession de

petites victoires, obscurément remportées. Il ne suffit donc pas que vos

élèves aient compris et retenu vos leçons ; il faut surtout que leur caractère s’en ressente : ce n’est donc pas dans l’école, c’est surtout hors de

l’école qu’on pourra juger ce qu’a valu votre enseignement. Au reste,

voulez-vous en juger par vous-même, dès à présent, et voir si votre

enseignement est bien engagé dans cette voie, la seule bonne : examinez

s’il a déjà conduit vos élèves à quelques réformes pratiques. Vous leur

avez parlé, par exemple, du respect de la loi : si cette leçon ne les

empêche pas, au sortir de la classe, de commettre une fraude, un acte,

fût-il léger, de contrebande ou de braconnage, vous n’avez rien fait

encore ; la leçon de morale n’a pas porté, ou bien vous leur avez expliqué ce que c’est que la justice et que la vérité : en sont-ils assez profondément pénétrés pour aimer mieux avouer une faute que de la dissimuler par un mensonge, pour se refuser à une indélicatesse ou à un

passe-droit en leur faveur ?

Vous avez flétri l’égoïsme et fait l’éloge du dévouement : ont-ils, le

moment d’après, abandonné un camarade en péril pour ne songer qu’à

eux-mêmes ? Votre leçon est à recommencer. Et que ces rechutes ne

vous découragent pas ! Ce n’est pas l’œuvre d’un jour de former ou de

déformer une âme libre. Il y faut beaucoup de leçons sans doute, des lectures, des maximes écrites, copiées, lues et relues : mais il y faut surtout

des exercices pratiques, des efforts, des actes, des habitudes. Les enfants

ont, en morale, un apprentissage à faire, absolument comme pour la lecture ou le calcul. L’enfant qui sait reconnaître et assembler des lettres ne

sait pas encore lire ; celui qui sait les tracer l’une après l’autre ne sait pas

écrire. Que manque-t-il à l’un ou à l’autre ? La pratique, l’habitude, la

facilité, la rapidité et la sûreté de l’exécution. De même, l’enfant qui

répète les premiers préceptes d’instinct ; alors seulement, la morale aura

passé de son esprit dans son cœur, et elle passera de là dans sa vie ; il ne

pourra plus la désapprendre.

De ce caractère tout pratique de l’éducation morale à l’école primaire, il me semble facile de tirer les règles qui doivent vous guider dans

le choix de vos moyens d’enseignement.

Une seule méthode vous permettra d’obtenir les résultats que nous

souhaitons. C’est celle que le Conseil supérieur vous a recommandée :

peu de formules, peu d’abstractions, beaucoup d’exemples et surtout

d’exemples pris sur le vif de la réalité. Ces leçons veulent un autre ton,

une autre allure que tout le reste de la classe, je ne sais quoi de plus per-

sonnel, de plus intime, de plus grave. Ce n’est pas le livre qui parle, ce

n’est même plus le fonctionnaire ; c’est, pour ainsi dire, le père de

famille, dans toute la sincérité de sa conviction et de son sentiment.

Est-ce à dire qu’on puisse vous demander de vous répandre en une

sorte d’improvisation perpétuelle, sans aliment et sans appui du dehors ?

Personne n’y a songé, et, bien loin de vous manquer, les secours extérieurs qui vous sont offerts ne peuvent vous embarrasser que par leur

richesse et leur diversité. Des philosophes et des publicistes, dont

quelques-uns comptent parmi les plus autorisés de notre temps et de

notre pays, ont tenu à honneur de se faire vos collaborateurs : ils ont mis

à votre disposition ce que leur doctrine a de plus pur et de plus élevé.

Depuis quelques mois, nous voyons grossir presque de semaine en

semaine le nombre des manuels d’instruction morale et civique. Rien ne

prouve mieux le prix que l’opinion publique attache à l’établissement

d’une forte culture morale par l’école primaire. L’enseignement laïque de

la morale n’est donc estimé ni impossible, ni inutile, puisque la mesure

décrétée par le législateur a éveillé aussitôt un si puissant écho dans le pays.

C’est ici cependant qu’il importe de distinguer de plus près entre

l’essentiel et l’accessoire, entre l’enseignement moral, qui est obligatoire et les moyens d’enseignement, qui ne le sont pas. Si quelques personnes,peu au courant de la pédagogie moderne, ont pu croire que nos livres scolaires d’instruction morale et civique allaient être une sorte de caté-chisme nouveau, c’est là une erreur que ni vous, ni vos collègues, n’avez pu commettre. Vous savez trop bien que, sous le régime de libre examen et de libre concurrence qui est le droit commun en matière de librairie classique, aucun livre ne vous arrive imposé par l’autorité universitaire.

Comme tous les ouvrages que vous employez, et plus encore que tousles autres, le livre de morale est entre vos mains un auxiliaire et rien de plus, un instrument dont vous vous servez sans vous y asservir.

Les familles se méprendraient sur le caractère de votre enseignement

moral, si elles pouvaient croire qu’il réside surtout dans l’usage exclusif d’un livre, même excellent. C’est à vous de mettre la vérité morale à

la portée de toutes les intelligences, même de celles qui n’auraient pour

suivre vos leçons le secours d’aucun manuel ; et ce sera le cas tout

d’abord dans le cours élémentaire. Avec de tout jeunes enfants qui commencent seulement à lire, un manuel spécial de morale et d’instruction

civique serait manifestement inutile. A ce premier degré, le Conseil supérieur vous recommande, de préférence à l’étude prématurée d’un

traité quelconque, ces causeries familières dans la forme, substantielles

au fond, ces explications à la suite des lectures et des leçons diverses, ces

mille prétextes que vous offrent la classe et la vie de tous les jours pour

exercer le sens moral de l’enfant.

Dans le cours moyen, le manuel n’est autre chose qu’un livre de lec-

ture qui s’ajoute à ceux que vous connaissez déjà. Là encore, le Conseil,

loin de vous prescrire un enchaînement rigoureux de doctrines, a tenu

à vous laisser libre de varier vos procédés d’enseignement : le livre

n’intervient que pour vous fournir un choix tout fait de bons exemples,

de sages maximes et de récits qui mettent la morale en action.

Enfin, dans le cours supérieur, le livre devient surtout un utile

moyen de réviser, de fixer et de coordonner : c’est comme le recueil

méthodique des principales idées qui doivent se graver dans l’esprit du

jeune homme.

Mais, vous le voyez, à ces trois degrés, ce qui importe, ce n’est pas

l’action du livre, c’est la vôtre ; il ne faudrait pas que le livre vînt, en

quelque sorte, s’interposer entre vos élèves et vous, refroidir votre

parole, en émousser l’impression sur l’âme des élèves, vous réduire au

rôle de simple répétiteur de la morale. Le livre est fait pour vous, et non

vous pour le livre, il est votre conseiller et votre guide, mais c’est vous

qui devez rester le guide et le conseiller par excellence de vos élèves.

pour donner tous les moyens de nourrir votre enseignement personnel de la substance des meilleurs ouvrages, sans que le hasard des circonstances vous entraîne exclusivement à tel ou tel manuel, je vous

envoie la liste complète des traités d’instruction morale ou d’instruction

civique qui ont été, cette année, adoptés par les instituteurs dans les

diverses académies ; la bibliothèque pédagogique du chef-lieu du canton les recevra du ministère, si elle ne les possède déjà, et les mettra à

votre disposition. Cet examen fait, vous restez libre ou de prendre un

de ces ouvrages pour en faire un des livres de lecture habituelle de la

classe ; ou bien d’en employer concurremment plusieurs, tous pris,

bien entendu, dans la liste générale ci-incluse ; ou bien encore, vous

pouvez vous réserver de choisir vous-même, dans différents auteurs, des

extraits destinés à être lus, dictés, appris. Il est juste que vous ayez à cet

égard autant de liberté que vous avez de responsabilité. Mais, quelque

solution que vous préfériez, je ne saurais trop vous le dire, faites toujours bien comprendre que vous mettez votre amour-propre, ou plutôt

votre honneur, non pas à adopter tel ou tel livre, mais à faire pénétrer

profondément dans les générations l’enseignement pratique des bonnes

règles et des bons sentiments.

Il dépend de vous, Monsieur, j’en ai la certitude, de hâter par votre

manière d’agir le moment où cet enseignement sera partout non pas seulement accepté, mais apprécié, honoré, aimé comme il mérite de l’être.

Les populations mêmes dont on a cherché à exciter les inquiétudes ne

résisteront pas longtemps à l’expérience qui se fera sous leurs yeux.

Quand elles vous auront vu à l’œuvre, quand elles reconnaîtront que

vous n’avez d’autre arrière-pensée que de leur rendre leurs enfants plus

instruits et meilleurs, quand elles remarqueront que vos leçons de

morale commencent à produire de l’effet, que leurs enfants rapportent

de votre classe de meilleures habitudes, des manières plus douces et plus

respectueuses, plus de droiture, plus d’obéissance, plus de goût pour le

travail, plus de soumission au devoir, enfin tous les signes d’une inces-

sante amélioration morale, alors la cause de l’école laïque sera gagnée :

le bon sens du père et le cœur de la mère ne s’y tromperont pas, et ils

n’auront pas besoin qu’on leur apprenne ce qu’ils vous doivent

d’estime, de confiance et de gratitude.

J’ai essayé de vous donner, Monsieur, une idée aussi précise que possible d’une partie de votre tâche qui est, à certains égards, nouvelle, qui

de toutes est la plus délicate ; permettez-moi d’ajouter que c’est aussi

celle qui vous laissera les plus intimes et les plus durables satisfactions.

Je serais heureux si j’avais contribué par cette lettre à vous montrer toute

l’importance qu’y attache le gouvernement de la République, et si je

vous avais décidé à redoubler d’efforts pour préparer à notre pays une

génération de bons citoyens.

Recevez, Monsieur l’Instituteur, l’expression de ma considération

distinguée.

Le président du Conseil,

ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts

Jules FERRY

 

 

 

 

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 110 901 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

des infos, Plouj, mais quelles informations!? va à la mosquée qui veut, il n'y a pas de confession, il n'y a pas de référent auprès de la république, il n'y a pas de séminariste avant ni de diacre ensuite et encore moins de curé ou d'évêque.. et en général, les "terroristes" évitent de clamer qu'ils sont des terroristes. alors pour une mosquée qui serait un lieu d'islamistes purs et durs, cela veut dire que l'iman de cette mosquée soutient activement le salafisme ou une autre forme d'islam radical et lui-aussi ne dira rien de ce qui se passe en ses murs.

Il existe des structures :

CFCM, MF (ex UOIF), plus toutes les petites structures de ville.. Mais bon, à part laisser les officiels s'occuper de tout cela, je ne vois pas bien ce que nous pouvons faire à notre niveau, à part manifester notre colère et notre indignation.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 738 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, versys a dit :

Certains disaient "Quand je vois la tronche de Gainsbourg, j'ai pas envie de l'écouter !"

L'intérêt, la valeur d'un auteur est indépendante de sa "tronche"... mais je suis sûr que tu es d'accord... ;)

Pour en revenir au sujet, l'extrême et subite agitation de nos gouvernants et de nos opposants à partir de cet acte terroriste n'empêchera nullement un prochain illuminé qui se sera radicalisé dans son coin de remettre ça en passant au travers de toutes les mailles de filets et sous tous les radars possibles.

En même temps, interdire, identifier et déranger au maximum toutes les structures de radicalisation existantes est déjà une bonne chose.... sauf que ça risque d'exciter quelque peu les illuminés dont je parle plus haut.

Bien entendu!;)

Sinon pour les gouvernants, vous savez très bien que dès qu'un ministre, un député, ou autre élu, un intellectuel, un écrivain ou je ne sais quel péquin, ose parler immigration, intégration, faire ceci, faire cela, parle de terrorisme islamiste il ou elle se fait sauter à la gorge par nos "islamo gauchistes"...

Et s'ils sont nuls à présider la France, ils sont très forts à mettre des bâtons dans les roues pour leurs protégés! le travail de sape fonctionne à merveille dans ce pays!

 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Il existe des structures :

CFCM, MF (ex UOIF), plus toutes les petites structures de ville.. Mais bon, à part laisser les officiels s'occuper de tout cela, je ne vois pas bien ce que nous pouvons faire à notre niveau, à part manifester notre colère et notre indignation.

c'est exactement cela... la mosquée de pantin va être fermée... et d'autres subiront le même sort si il y a lieu.

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 110 901 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 1 minute, jacky29 a dit :

la mosquée de pantin va être fermée

Le sera... pour 6 mois.

Mais cela va créer une révolte dans des quartiers.. une femme musulmane donnait ce sentiment ce matin, elle ne comprenait pas la décision.

- "L'imam est très correct, que des bonnes paroles, gentils et tout" disait-elle ...

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 21 minutes, Morfou a dit :

En fait, il était quasi en procès avec sa hiérarchie et la gendarmerie...

Et après l'on s'étonnera du résultat...ce pauvre prof n'avait aucune chance de s'en sortir!

Les mômes savaient très bien ce qu'il s'était passé à la suite du cours incriminé et pourtant ils ont répondu favorablement à la demande du terroriste de lui désigner le prof! ils n'avaient donc pas la moindre petite idée du pourquoi du comment?

Je n'aime pas du tout ce à quoi je pense!

 

bonjour morfou, je dois en conclure que nous sommes toutes deux, "interprétantes" selon la définition de ce qualificatif en psychologie... je me faisais la même remarque surtout quand il fut question sur les "réseaux sociaux" de "stigmatiser" et de soutenir un plan "haine" contre un prof par des catégories d'imbéciles patentés.. qui, pour moi, ne méritent qu'une chose, le retour et sans émoluments au pays d'origine... et là, je suis infiniment gentille!  

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé lundi 19 octobre avoir "demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de fermer la mosquée de Pantin". "Son dirigeant a relayé le message qui consistait à dire que ce professeur devait être intimidé, en relayant d'ailleurs l'adresse du collège", a justifié le patron de Beauvau, invité du JT de 20h de TF1, précisant que le préfet devait "signer ce (lundi) soir son interdiction". Elle doit être de six mois et effective dans 48h, le temps des recours possibles, nous indique ce mardi matin le ministère de l'Intérieur. 

Selon le ministre, cette interdiction, si elle n'est pas contestée par la justice, s'étalera sur "six mois".

https://www.lci.fr/politique/lutte-contre-l-islamisme-la-fermeture-de-la-mosquee-de-pantin-demandee-par-darmanin-effective-dans-48h-2167726.html

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Le sera... pour 6 mois.

Mais cela va créer une révolte dans des quartiers.. une femme musulmane donnait ce sentiment ce matin, elle ne comprenait pas la décision.

- "L'imam est très correct, que des bonnes paroles, gentils et tout" disait-elle ...

on s'en fout si cette dame n'est pas contente, elle peut repartir, personne ne la retient de force... même chose pour les autres.

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
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il y a 2 minutes, jacky29 a dit :

on s'en fout si cette dame n'est pas contente, elle peut repartir, personne ne la retient de force... même chose pour les autres.

Tout à fait !

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 738 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Condorcet a dit :

Le problème c'est que plus de 60% des jeunes musulmans de moins de 25ans pensent que la religion passe avant les lois de la république et que dans le Coran il est dit que c'est interdit. Il est là le problèmes. Après deux décennies de prêche d'imams financés par saoudiens et autres dans plusieurs centaines de mosquées salafiste ou d'obédiences frères musulmans on en est arrivé là. Ces 60% sont là, faut vivre avec jusqu'à la fin du siècle.

D'où l'utilité de l'apprentissage de la langue arabe pour que ces mômes puissent avoir la bonne traduction...

Ils pourront peut-être remettre la tête de leurs parents à l'endroit...on peut toujours espérer!:mouai:

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
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Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Depuis le temps que je sévis sur ce forum, ça fait des années que j'avais pas vu un mec - tout nouveau, et qui d'ailleurs ne s'est même pas présenté - qui ne peut pas écrire un post sans menacer de dénoncer les gens à la gendarmerie. Ça dénote quand même une mentalité particulière. A toutes fins utiles, je l'ai signalé à la modération (la gendarmerie du forum, en quelque sorte). 

Etant donné qu'il me semble complètement cinglé, je crains qu'il décalque la première femme voilée qu'il croise. Pas sûr qu'il soit suffisant de le signaler à la modération.

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 440 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
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il y a 34 minutes, Condorcet a dit :

Tiens, le suisse remets ça.

En résumant le problème c'est les attaques à l'islam, les discriminations notamment en terme de liberté d'expression, l'extrême droite. Attention les musulmans ne doivent pas se laisser faire. Mais qu'est-ce qui ne va pas dans ce pays (la France) ?

Ah, j'oubliais le début : bien sûr je condamne...

Voilà le résumé (j'ai un peu grossis le trait), comme ça vous n'êtes pas obligé de visionner la vidéo si votre écran n'est pas équipé d'essuie glace.

 

Je n’aimais pas trop Chalgoumi parce que comme une connasse je n’ai pas vu plus loin que sa non maîtrise du français dans un premier temps. 
Quand il a pris la parole pour l’attentat de Charlie Hebdo : il a dit j’ai une pensée pour la famille de Charles. Et la journaliste lui a demandé mais qui est Charles et il a répondu je ne peux pas vous en dire plus. J’étais restée là dessus mais avec le recul c est bien lui le plus humain, le plus intelligent avec les prises de position les plus appropriées. 

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 110 901 messages
70ans‚ Voyageur,
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il y a 5 minutes, jacky29 a dit :

on s'en fout si cette dame n'est pas contente, elle peut repartir, personne ne la retient de force... même chose pour les autres.

Ça a l'air plus compliqué que ça , non ?

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Morfou a dit :

D'où l'utilité de l'apprentissage de la langue arabe pour que ces mômes puissent avoir la bonne traduction...

Ils pourront peut-être remettre la tête de leurs parents à l'endroit...on peut toujours espérer!:mouai:

Pas du tout. En situation de tensions, éventuellement de tensions communautaires, ce sont les jeunes qui sont plutôt extrémistes, qui ont envie d'embrasser une cause, qui cherchent un sens fort. De fait ce sont eux le danger (quand il arrivent au stade de jeunes adultes) et souvent leurs parent le déplorent.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

L'assaillant, qui a diffusé sur Twitter la photo du cadavre décapité du professeur, Samuel Paty, avant d'être tué par la police, avait déjà posté des images de décapitation. Son compte avait été signalé cet été sur la plateforme Pharos, mais pas supprimé. «Malheureusement, poursuit Eric Dupond-Moretti, il y a beaucoup de choses de cette nature qui circulent sur les plateformes, d'où la nécessité de travailler sur cette question».

https://www.liberation.fr/direct/element/professeur-decapite-pas-de-failles-estime-dupond-moretti_120567/

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Plouj a dit :

Ça a l'air plus compliqué que ça , non ?

c'est bien elle qui ne comprend pas le pourquoi de cette fermeture? si elle n'est pas contente, rien ne la retient en France, un état républicain, démocratique et laïque. bien sûr, elle aura à perdre sans doute beaucoup, peu de pays musulmans donnent droit de citer aux femmes.

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