Le Bien et le Mal existent-ils ?

Y a t-il des forces du bien et des forces du mal ?

En ce qui me concerne aujourd'hui je le crois, même si le mal n'est peut être qu'un défaut de conception, une "pièce" en moins ou défectueuse, que l'on pourra appeler "âme".

Sans mal,pas de bien

Si l'on accepte qu'il y ait un dieu,il y a forcément son contraire

le mal comme le bien est relatif ...sinon les lois seraient uniformes et universelles

la relation mal et bien n'est pas lier .... tu peux faire le bien et le mal sans aucun problème et c'est pas ou l'un ou l'autre

Notions culturelles et sociétales sans réelle valeur à mon avis.

Un acte peut être "bien" en 1720 (pendre un assassin par exemple) et "mal" en 2020 ! Alors ?

Quant à l'âme, c'est encore pire...

Selon Dun Scott, un philosophe du moyen age surnommé "le docteur subtil" :

"Le Mal n'est que l'absence de Bien".

Peut être, mais cette "absence de Bien" a fortement tendance a se constituer en force, qui devient dominante, on le voit aujourd'hui.

Alors que le Bien est de plus en plus  faible car il ne se regroupe pas et se multiplie moins.

Ils existent pour ceux qui pensent qu' un Dieu existe. Puis sans l'un y aurait pas l'autre.

Ne croyant à aucun dieu, pour moi le bien et le mal, cela représente pas grand chose.

Être gentille c'est bien , être méchante c'est mal. 

Le bien et le mal sont des concepts et qui n'ont donc aucune existence propre. Quand bien même on voudrait croire à un combat universel et atemporel de la Force contre le Coté Obscure, il faudrait des créatures manipulables. Manipulable puisque ça voudrait dire que nous ne choisissons pas le bien ou le mal mais nous sommes choisis par le bien ou le mal, et donc nous serions totalement innocent de nos pensées et de nos actions... "Je n'ai pas violé cette fillette après l'avoir étranglé, j'ai été une victime du mal... un possédé par un démon"...

A bien y regarder je ne vois ni bien ni mal mais des opportunités humaines. Qu'est ce qui fait que fasse à une situation je vais choisir "le bien" ou "le mal" sinon un bénéfice personnel? Comme me sentir mieux moralement ou financièrement... La perspective d'une récompense... L'illusion que mon travail (mon influence) est ultra important(e)... 

il y a 22 minutes, hell-spawn a dit :

Selon Dun Scott, un philosophe du moyen age surnommé "le docteur subtil" :

"Le Mal n'est que l'absence de Bien".

Peut être, mais cette "absence de Bien" a fortement tendance a se constituer en force, qui devient dominante, on le voit aujourd'hui.

Alors que le Bien est de plus en plus  faible car il ne se regroupe pas et se multiplie moins.

Si tu parles des attentats, c'est mal pour toi mais bien pour eux.

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

A bien y regarder je ne vois ni bien ni mal mais des opportunités humaines. Qu'est ce qui fait que fasse à une situation je vais choisir "le bien" ou "le mal" sinon un bénéfice personnel?

Précisément, le bien ne se défini pas par un interêt personnel.

J'ai parlé du concept "âme" parce que justement c'est la part de nous qui est tournée vers les autres et non vers notre petit "moi", on peut voir ça aussi comme le siège de la morale ( une morale intrinsèque et non acquise par l'éducation )

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Précisément, le bien ne se défini pas par un interêt personnel.

J'ai parlé du concept "âme" parce que justement c'est la part de nous qui est tournée vers les autres et non vers notre petit "moi", on peut voir ça aussi comme le siège de la morale ( une morale intrinsèque et non acquise par l'éducation )

Pour être sur qu'il ne s'agisse jamais d'un intérêt personnel, il faudrait que les pensées et les actions soient clairement défavorables à ceux qui agissent pour "le bien". Sinon tu agis en ressentant le besoin de faire le bien, ce qui est un intérêt personnel. 

Si ton âme (si on y croit) fait le bien en en retirant aucun intérêt personnel, y compris de la satisfaction, alors elle devrait se faire mal en faisant le bien pour les autres. Ce qui me rappelle une histoire vraie, l'histoire est vraie mais en revanche ce qui s'y passe dépend de la croyance de chacun, mais peu importe la croyance cette anecdote a bouleverser ma façon de penser le bien et le mal. On va chez un tatoueur sataniste, le pote d'un pote. Le crois croit vraiment en Satan et le sert, et du coup je me demande ce qu'il en retire et là il m'explique que des gens viennent le voir pour obtenir une faveur: l'amour d'une femme, le permis conduire, la réussite à un examen... Le mec ne se fait pas payer, et pire, dans la foulée, si la faveur est accordée par Satan (du moins dans sa croyance/ son délire) il va lui arriver une merde. Il va avoir un accident de la route, perdre ton chien, se faire larguer alors que tout allait bien etc. C'est à dire qu'il sert le mal incarné, en faisant le bien autour de lui, et en le payant jusque dans sa chaire et son âme. 

C'est le seul paradoxe que je connais où une personne fait le bien sans en tirer un seul intérêt personnel. Lui et Jésus qui vient sauver les âmes (toujours si on y croit) en se faisant torturer et tuer. 

il y a 24 minutes, lysiev a dit :

Ils existent pour ceux qui pensent qu' un Dieu existe. Puis sans l'un y aurait pas l'autre.

Ne croyant à aucun dieu, pour moi le bien et le mal, cela représente pas grand chose.

Être gentille c'est bien , être méchante c'est mal. 

 

 

 

Tu partages donc ce que dit Dostoievski dans " les freres Karamazov" :

"Si Dieu n'existe pas, tout est permis"   ?

Les forces du mal existent, tout le monde pas loin est dedans. 

il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

Pour être sur qu'il ne s'agisse jamais d'un intérêt personnel, il faudrait que les pensées et les actions soient clairement défavorables à ceux qui agissent pour "le bien". Sinon tu agis en ressentant le besoin de faire le bien, ce qui est un intérêt personnel. 

Si ton âme (si on y croit) fait le bien en en retirant aucun intérêt personnel, y compris de la satisfaction, alors elle devrait se faire mal en faisant le bien pour les autres. Ce qui me rappelle une histoire vraie, l'histoire est vraie mais en revanche ce qui s'y passe dépend de la croyance de chacun, mais peu importe la croyance cette anecdote a bouleverser ma façon de penser le bien et le mal. On va chez un tatoueur sataniste, le pote d'un pote. Le crois croit vraiment en Satan et le sert, et du coup je me demande ce qu'il en retire et là il m'explique que des gens viennent le voir pour obtenir une faveur: l'amour d'une femme, le permis conduire, la réussite à un examen... Le mec ne se fait pas payer, et pire, dans la foulée, si la faveur est accordée par Satan (du moins dans sa croyance/ son délire) il va lui arriver une merde. Il va avoir un accident de la route, perdre ton chien, se faire larguer alors que tout allait bien etc. C'est à dire qu'il sert le mal incarné, en faisant le bien autour de lui, et en le payant jusque dans sa chaire et son âme. 

 

C'est le seul paradoxe que je connais où une personne fait le bien sans en tirer un seul intérêt personnel. Lui et Jésus qui vient sauver les âmes (toujours si on y croit) en se faisant torturer et tuer. 

S'il s'agit de tes actions personnelles c'est probablement plus difficile a débrouiller, mais si tu considères ce que tu peux ressentir pour ce qui arrive aux autres c'est deja plus objectif.

A condition d'être capable de ressentir quelque chose pour les autres.

il y a une heure, hell-spawn a dit :

Y a t-il des forces du bien et des forces du mal ?

 

En ce qui me concerne aujourd'hui je le crois, même si le mal n'est peut être qu'un défaut de conception, une "pièce" en moins ou défectueuse, que l'on pourra appeler "âme".

Bonjour Hell Spawn, poigne de mains

C'est simple les force du bien sont féminines, par ce que tu aimes les femme c'est bien

Les forces du mâle sont masculine, par ce que c'est mal que tu aimes les hommes.

il y a une heure, hell-spawn a dit :

Y a t-il des forces du bien et des forces du mal ?

Je vais essayer de répondre à ta question telle qu'elle est posée par ceci :

Pour savoir si les forces du bien et du mal existent où bien si elles sont juste une imagination de l'homme et bien considérons un monde sans aucune présence humaine :Peut-on alors encore et toujours parler du bien et du mal ? Un trou noir dans l'espace est le mal ? Une étoile comme le soleil est le bien ? Ou même le crocodile tuant ne pas pour se nourrir mais juste par "plaisir" répand-t-il le mal sur terre ?

Je pense par conséquent que le bien et le mal sont simplement des concepts spirituels et relatifs que l'humain ne peut s'empêcher de se créer dans sa tête car c'est un être profondément émotionnel.

il y a une heure, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Hell Spawn, poigne de mains

C'est simple les force du bien sont féminines, par ce que tu aimes les femme c'est bien

Les forces du mâle sont masculine, par ce que c'est mal que tu aimes les hommes.

C'est de l'humour je suppose ?   Ce qui me dispense d'apporter une réponse.

il y a 45 minutes, Groenland a dit :

Je vais essayer de répondre à ta question telle qu'elle est posée par ceci :

Pour savoir si les forces du bien et du mal existent où bien si elles sont juste une imagination de l'homme et bien considérons un monde sans aucune présence humaine :Peut-on alors encore et toujours parler du bien et du mal ? Un trou noir dans l'espace est le mal ? Une étoile comme le soleil est le bien ? Ou même le crocodile tuant ne pas pour se nourrir mais juste par "plaisir" répand-t-il le mal sur terre ?

Je pense par conséquent que le bien et le mal sont simplement des concepts spirituels et relatifs que l'humain ne peut s'empêcher de se créer dans sa tête car c'est un être profondément émotionnel.

Si seul l'humain peut ressentir les concepts de bien et de mal, ça n'enlève rien au problème.

Alors le mal, et les forces du mal, ce serait ceux qui n'ont d'autre but que de dominer les autres jusqu'a l'asservissement.

Il y a 5 heures, hell-spawn a dit :

Y a t-il des forces du bien et des forces du mal ?

 

En ce qui me concerne aujourd'hui je le crois, même si le mal n'est peut être qu'un défaut de conception, une "pièce" en moins ou défectueuse, que l'on pourra appeler "âme".

Bonsoir,

Analytiquement, le mal n'est que la collision indésirable entre deux biens : l'un digne l'autre non.

Pas de quoi s'en faire une religion ni une philosophie.

Le mal n'a pas d'arbre généalogique : les cellules de notre corps sont apparentées, mais il n'y a pas de parenté entre une grippe et un ulcère.

Ici, le mal n'est que le manque à être du bien : un principe vital déficitaire peut générer toute sorte de pathologies aléatoires.

Le mal rebelle et renégat connaissent un relativisme d'exception :

les résistants étaient, officiellement et institutionnellement, des terroristes.

Cependant, le crime contre la matrice reste un sacrilège au même titre que le crime contre la conscience.

Les forces du mal ont une légitimité dans la sphère spirituelle.

Un de mes prototypes préférés est Fantômas.

Ce qui m'excite en lui n'est pas sa malveillance, mais sa capacité de pénétration dans l'ordre établi, et l'intelligence de sa prédation.

Mais évidemment, c'est Louis de Funès qui doit gagner à la fin, et la médiocrité doit reprendre ses droits.

"Cruchot, garde-à-vous !"

Après, je veux bien vous offrir une définition notionnelle du Bien, mais vous allez encore me dire que c'est un verbiage hermétique.

Cordialement, Fraction.

Il y a 5 heures, hell-spawn a dit :

Y a t-il des forces du bien et des forces du mal ?

 

En ce qui me concerne aujourd'hui je le crois, même si le mal n'est peut être qu'un défaut de conception, une "pièce" en moins ou défectueuse, que l'on pourra appeler "âme".

Le mal, c'est quand je crie "aïe!". Le bien c'est quand je crie..."aïe!" (Ben oui, je suis vivante et pas muette! Hahaha!)

Sinon, sans rire, le bien, le mal c'est pour ceux qui regrettent et culpabilisent, non?

Il y a 4 heures, hell-spawn a dit :

Tu partages donc ce que dit Dostoievski dans " les freres Karamazov" :

"Si Dieu n'existe pas, tout est permis"   ?

Je n'en ai aucune idée n'ayant pas lu les frères Karamazov.

Je ne crois pas en l'existence de Dieu et je sais que tout n'est pas permis dans la vie. Il y a des lois.

La loi des hommes. Pas celle d'un soit disant Dieu. 

J'ai pas besoin d'un Dieu, pour me faire la morale. J'ai ma propre morale.

Je ne critique pas ceux qui pense que Dieu existe, mais qu'ils nous obligent pas à y croire.