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En quoi la tristesse peut-elle être véritablement agréable?


sirielle

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, riad** a dit :

 

Régale-toi, s'il te reste de la laideur dans le bonheur je suis preneur.

Il peut avoir de la laideur dans une joie comme il peut avoir de la beauté dans une tristesse.

Preferes tu vraiment etre en compagnie d'une laide joyeuse que d'une beauté triste ?  

Preferes tu mener une vie joyeuse où tu passes tu temps à faire n'importe quoi, te saouler, te droguer ... ou une vie triste mais riche en sentiment ? 

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Membre, 98ans Posté(e)
ouaif Membre 11 555 messages
Maitre des forums‚ 98ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, zera a dit :

Cela n'empêche pas la tristesse d'être présente mais de la laisser aller aux fils des jours. Parfois un petit ou un grand coup de pouce peut aider avec un peu de volonté.

J'imagine que ce n'est pas simple pour tout le monde. Nous avons des fonctionnements plus ou moins différents.

Non bien sûr elle n'est pas à négliger mais a tenir en compte, et comme tu le dis elle peut s’évanouir un certain moment.

Oui un tous différents par rapport à nos réactions :)

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Invité Jane Doe
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe
Invité Jane Doe Invités 0 message
Posté(e)
il y a 25 minutes, hell-spawn a dit :

Parfois une phrase bien sentie peut en dire bien plus long sur son auteur qu'un long discours.

En bien ou en mal

J'aimerais bien toutefois que vous compreniez ma comparaison de la tristesse a un ressort moral.

( plus un ressort peut se comprimer, plus il peut se détendre et produire un effet positif important )

et moi j'aimerais faire comprendre aux gens quel enfer on vit lorsqu'on est submergé par des émotions négatives (la peur, la tristesse, la colère) et de façons disproportionnées et violentes. ça vous vide, ça vous laisse à genou, ce n'est pas un ressort, loin de là. Mais seules les gens qui vivent ça peuvent comprendre de quoi je parle. 

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Membre, Biscotte, 37ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
37ans‚ Biscotte,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Jane Doe a dit :

et moi j'aimerais faire comprendre aux gens quel enfer on vit lorsqu'on est submergé par des émotions négatives (la peur, la tristesse, la colère) et de façons disproportionnées et violentes. ça vous vide, ça vous laisse à genou, ce n'est pas un ressort, loin de là. Mais seules les gens qui vivent ça peuvent comprendre de quoi je parle. 

Personne ne peut comprendre ce que l'autre ressent vraiment. Effectivement, les personnes vivant des situations similaires peuvent se comprendre et peut-être se soutenir mutuellement. Mais n'importe qui peut écouter simplement écouter, c'est déjà énorme. Ensuite, c'est à chacun de se prendre en main et si nécessaire de trouver l'aide là où il sera accueilli. Il faut savoir que c'est tout un cheminement pour sortir de cet état. Parfois, il y a une énorme résistance.

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Membre, claniste, 106ans Posté(e)
cry baby Membre 44 048 messages
106ans‚ claniste,
Posté(e)
Il y a 11 heures, sirielle a dit :

Quels attraits réussissez-vous à accorder à la tristesse? (Ceci dit sans ironie.)

la tristesse traduit un mal être ou un chagrin profond,c'est un sentiment qui te dévore et que tu as envie de te débarrasser au plus vite! la gaieté est un sentiment tellement plus agréable

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 680 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Ô ma douce douleur !

Tu plies sous le plaisir !

Et tu ris de tes pleurs

En fuyant tes désirs !

Tu m'es toxique

Et tu m'occis

Tu m'oxymore

En mord-au-dent !

(La cruche allô)

Ô dent ! Suspend ton vol

En caries de supplice

Et vous heures propices...

Pisse et qu'en trope !

Pithécanthrope !

Trope tropisme,

Trop peu pour moi,

Cet émoi primitif.

La roulette effrénée...

J'ai toujours mal au temps

Ce mal est amoureux...

Et l'amour doucereux

Doux heureux

Doux heurté.

Le paradoxe

M'est intox

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Jane Doe a dit :

et moi j'aimerais faire comprendre aux gens quel enfer on vit lorsqu'on est submergé par des émotions négatives (la peur, la tristesse, la colère) et de façons disproportionnées et violentes. ça vous vide, ça vous laisse à genou, ce n'est pas un ressort, loin de là. Mais seules les gens qui vivent ça peuvent comprendre de quoi je parle. 

Je sais ce que c'est que la tristesse (*) et a quel point elle peut aller jusqu'a vous anéantir, mais si vous etes capable d'épprouver une grande tristesse vous pouvez aussi rebondir plus fort.

Mais peut etre parlez vous d'une tristesse congénitale, d'une certaine morbidité inhérente a votre nature ?

 

* j'aimerais ici citer Flaubert qui dans sa correspondance avec George Sand qui lui donnait je ne sais quel conseil sentimental lui répondit: " toutes les tendresses me sont connues"

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 347 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 20 minutes, hell-spawn a dit :

si vous etes capable d'épprouver une grande tristesse

Pardon ?? Une capacité à éprouver (avec un p) de la tristesse ? Mais on est où là...  Je sors.

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Membre, 98ans Posté(e)
ouaif Membre 11 555 messages
Maitre des forums‚ 98ans‚
Posté(e)
il y a 58 minutes, Blaquière a dit :

Ô ma douce douleur !

Tu plies sous le plaisir !

Et tu ris de tes pleurs

En fuyant tes désirs !

Tu m'es toxique

Et tu m'occis

Tu m'oxymore

En mord-au-dent !

(La cruche allô)

Ô dent ! Suspend ton vol

En caries de supplice

Et vous heures propices...

Pisse et qu'en trope !

Pithécanthrope !

Trope tropisme,

Trop peu pour moi,

Cet émoi primitif.

La roulette effrénée...

J'ai toujours mal au temps

Ce mal est amoureux...

Et l'amour doucereux

Doux heureux

Doux heurté.

Le paradoxe

M'est intox

Oser encore recourir à l’espoir
Oser encore
Porter l’instant et le rendre à lui-même
Répondre quel qu’il soit
Au baiser de la terre,
Vouloir ce plus loin dont on ne sait le nom.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 20 minutes, January a dit :

Pardon ?? Une capacité à éprouver (avec un p) de la tristesse ? Mais on est où là...  Je sors.

Oui capable.

Dans certaines situations ne pas éprouver de tristesse  c'est être défaillant.

 

De toute façon vous vous m'avez déçue et avez montré vos limites depuis que vous avez prétendu que Camus n'était pas un homme droit sans apporter aucune argumentation ( et vous n'avez meme pas pris la peine de visionner la vidéo que j'ai posté a ce sujet ).

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, shyiro a dit :

Il peut avoir de la laideur dans une joie comme il peut avoir de la beauté dans une tristesse.

Oui

Citation

Preferes tu vraiment etre en compagnie d'une laide joyeuse que d'une beauté triste ?  

Oui par default, j'ai même pas besoin d'y refléchir.

Citation

Preferes tu mener une vie joyeuse où tu passes tu temps à faire n'importe quoi, te saouler, te droguer ... ou une vie triste mais riche en sentiment ? 

C'est ce que je fais, je mène une vie joyeuse ou je passe mon temps à faire n'importe quoi, à me saouler (avec modération parce que je ne supporte pas la gueule de bois) et à me droguer.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 16 heures, sirielle a dit :

Quels attraits réussissez-vous à accorder à la tristesse?

Je ne sais pas si ce que j'ai à dire répondra véritablement/précisément à ta question:

 

Je pense qu'au préalable il y a une première question à se poser, qui à la lecture rapide des interventions, ne semble pas avoir jailli: pourquoi privilégier la joie versus la tristesse dans l'existence ? Et qui en entraine bien d'autres:

N'est-ce pas - la joie ou le bonheur - une sorte d'impératif normativo-social, voire un préjugé philosophique ou un parti-pris biologiquement/éthologiquement infondé, ou même un rêve consumériste entretenu ?

Qui a dit - ou quelle loi " sacrée " impose - que la vie humaine devait être heureuse ? Est-ce naturel ou culturel, ou pire un bug ? Quid des animaux non-humains ?

 

Malgré ces quelques questions préparatoires laissées en suspens, je vais en venir à ce qu'il y a de positif dans la tristesse, à ne pas confondre avec la mélancolie ou la dépression, ou que-sais-je d'autre, c'est que grâce à elle, notre attention n'est pas détournée ou accaparée par un objet convoité, une motivation intéressée, la recherche volontaire d'un sentiment puissamment ressenti ou d'émotions fortes, nous pouvons ainsi avoir l'occasion de voir de manière plus posée, lucide ou clairvoyante le monde tel qu'il est, et non à travers notre prisme déformant de nos envies, généralement optimisantes de par l'euphorie anticipée à leurs planifications et leurs réalisations. Une personne triste est une personne qui ne s'autorise pas ou qui ne peut pas conjointement et simultanément exprimer un affect hédoniste et un autre malheureux sans ressentir un malaise profond; qui n'est pas sous l'emprise mécanique et psychique d'une résolution à tout prix d'une dissonance cognitive, en optant pour le déni ou l'amnésie des évènements douloureux connus, vus ou vécus, i.e. de " faire l'autruche " en somme, ou faire " comme si... ". Pour le dire d'une manière plus abrupte, une personne triste c'est d'abord une personne vraie, faisant preuve de probité intérieure, en phase avec elle-même et son environnement sans faux-semblant, sans distorsion, sans perversion illusoire et rassurante, elle ne se ment pas à elle-même, ce qui est un bon début. 

Cela nous conduit à présent à questionner chacun d'entre-nous: Est-ce que l'on souhaite jouer à - tenir le rôle d' - être heureux une bonne partie de sa vie, ou même toute sa vie durant, essentiellement aux yeux du monde, ou être nous-même, avec ses heurs et malheurs intimement intriqués, et donc accuser une certaine tristesse inévitable lorsque l'on cesse de faire semblant ou de détourner le regard, et autres subterfuges. Pas plus que je ne peux réellement et physiquement apprécier la douce caresse sur ma peau que l'on me fait, en même temps que l'on me pique le corps avec une aiguille, la résultante s'aligne principalement avec la sensation la moins agréable, la seconde " gâchant " la première... à moins de tricher si j'ose dire - ou de falsifier ce qui se trame !

 

:hi:

   

 

 

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Membre, 98ans Posté(e)
ouaif Membre 11 555 messages
Maitre des forums‚ 98ans‚
Posté(e)
il y a 59 minutes, deja-utilise a dit :

N'est-ce pas - la joie ou le bonheur - une sorte d'impératif normativo-social, voire un préjugé philosophique ou un parti-pris biologiquement/éthologiquement infondé, ou même un rêve consumériste entretenu ?

De la déconnade (pardon) tout ça...oui une société qui se doit d'être rassurante ! Vous l'avez peut-être renvontré au boulot, lorsque l'on pose la fameuse question fatale : "ça va?" toue monde répond oui mais lorsque l'on répond non alors le trouble s'invite...alors dans un sens finalement tu as raison (bref je me contredis avec mon intro mais la réflexion fait que ! :) )

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Membre, Biscotte, 37ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
37ans‚ Biscotte,
Posté(e)

La tristesse est une émotion. Elle est censée ne faire que nous traverser. Pourquoi nous y attardons-nous ? Pourquoi ne nous autorisons pas le droit de la ressentir pleinement et de l'exprimer. Est-ce contagieux ?

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Si nous sommes pareils dans notre constitution, c'est notre existence qui nous rends différents.... Nos réactions face à une situation viennent principalement de notre existence ... d'où nos émotions qui sont plus ou moins régulées en fonction de notre mémoire ... donc si certains peuvent faire face à leurs maux, d'autres "s'effondront" sous le poids de leur mal ... de même si certains voudront chercher dans l'autre du réconfort, d'autres cacheront leur mal ...

Ainsi si certains peuvent trouver du réconfort, sinon un sens, dans la tristesse, c'est de leur existence qu'il s'agit.

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 560 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, sirielle a dit :

Quels attraits réussissez-vous à accorder à la tristesse? (Ceci dit sans ironie.)

Bonsoir,

La tristesse et ses pleurs permettent de faire son deuil d'une personne chère, d'une ambition déçue, ou d'un destin spolié.

La vie n'est qu'un jeu à l'échelle micro, mais c'est un drame, une tragédie, à l'échelle macro.

En outre, il n'existe pas de durs à cuire face à l'amour, et une simple fillette de huit ans est capable de vous retourner le cœur par son seul jugement.

Parce que vous êtes une créature sociale, et votre sexe, votre cœur, et vos cordes vocales sont là pour en témoigner anatomiquement.

 

Mais l'excès de tristesse peut devenir une faiblesse perverse.

Il confine même parfois au vice de l'autodestruction.

Aimer pleurer, aimer se plaindre, est un chantage, tantôt envers la société, tantôt envers Dieu.

On sait que la société est sensible aux plaintes, car un bébé qui ne pleure pas n'aura pas de lait.

On sait aussi que le Dieu chrétien est bon et qu'il exauce les caprices, même illégitimes.

 

Pleurer est une invocation, comme tout état de conscience.

A chacun sa stratégie ontologique.

C'est analogue à notre rapport à l'Etat

Revendiquer et recevoir ou mériter et payer, être un enfant assisté et conditionné ou être un adulte éprouvé et libre.

Subir la musique ou l'entreprendre.

Cordialement, Fraction

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 357 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

La tristesse passagère comme vocation à un avenir meilleur, à la consolation. Lorsqu'on aime, adore, certaines valeurs, qu'on y est profondément attaché, ce bonheur intense a son revers, la tristesse à leur vouer si elles sont en péril, dans leur intérêt. L'agréabilité de cette tristesse peut donc par exemple se trouver dans l'amour, voire la passion, qu'elle exprime.

Citation

"Ecoutez pleurer en vous-mêmes

Les histoires du temps passé

Le grain terrible qu'elles sèment

Mûrit de poème en poème

Les révoltes recommencées"

"Pour être heureux ne faut-il pas des yeux fermés

Ne rien entendre

Mais aujourd'hui quand il est tant de mal-aimés

Que vivre brûle et que les vents ont goût de cendre

Le sang nous bruit"

"Sous la nuée ah croyez-le le ciel est bleu

A votre guise

Faites couplets du beau soleil alors qu'il pleut

Comme aux jeudis de mi-carême on se déguise

S'il vous en plaît"

Louis Aragon

 

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, brooder a dit :

Si nous sommes pareils dans notre constitution, c'est notre existence qui nous rends différents.... Nos réactions face à une situation viennent principalement de notre existence ... d'où nos émotions qui sont plus ou moins régulées en fonction de notre mémoire ... donc si certains peuvent faire face à leurs maux, d'autres "s'effondront" sous le poids de leur mal ... de même si certains voudront chercher dans l'autre du réconfort, d'autres cacheront leur mal ...

Ainsi si certains peuvent trouver du réconfort, sinon un sens, dans la tristesse, c'est de leur existence qu'il s'agit.

 

Nous ne sommes pas tous pareils a la base, c'est peu de le dire, les différences sont déja la a la naissance.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 063 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Fraction a dit :

Bonsoir,

La tristesse et ses pleurs permettent de faire son deuil d'une personne chère, d'une ambition déçue, ou d'un destin spolié.

La vie n'est qu'un jeu à l'échelle micro, mais c'est un drame, une tragédie, à l'échelle macro.

En outre, il n'existe pas de durs à cuire face à l'amour, et une simple fillette de huit ans est capable de vous retourner le cœur par son seul jugement.

Parce que vous êtes une créature sociale, et votre sexe, votre cœur, et vos cordes vocales sont là pour en témoigner anatomiquement.

 

Mais l'excès de tristesse peut devenir une faiblesse perverse.

Il confine même parfois au vice de l'autodestruction.

Aimer pleurer, aimer se plaindre, est un chantage, tantôt envers la société, tantôt envers Dieu.

On sait que la société est sensible aux plaintes, car un bébé qui ne pleure pas n'aura pas de lait.

On sait aussi que le Dieu chrétien est bon et qu'il exauce les caprices, même illégitimes.

 

Pleurer est une invocation, comme tout état de conscience.

A chacun sa stratégie ontologique.

C'est analogue à notre rapport à l'Etat

Revendiquer et recevoir ou mériter et payer, être un enfant assisté et conditionné ou être un adulte éprouvé et libre.

Subir la musique ou l'entreprendre.

Cordialement, Fraction

La tristesse est une façon de couper un lien, ou plutôt l'acceptation de la brisure d'un lien. En cela il est parfait dans son rôle, car il permet une pause pour un rééquilibre.

Le chantage dont vous parlez me parle bien comme image, et c'est exactement ça: se servir de cet instant où il devrait y avoir tristesse et en envelopper les autres pour avoir un ascendant sur eux, piéger le monde pour en avoir un certain contrôle, une réponse à un besoin.

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Membre, 156ans Posté(e)
lolalicot Membre 128 messages
Forumeur Débutant‚ 156ans‚
Posté(e)
Le 07/05/2020 à 22:14, sirielle a dit :

Quels attraits réussissez-vous à accorder à la tristesse? (Ceci dit sans ironie.)

la tristesse semble pour moi une période de transition.. Pour imager cela: imaginez un orage, nous savons pertinemment que le beau temps renaîtra après. Prenons ensuite un ciel nuageux : que peut ressortir de ce ciel à part du désespoir ? la tristesse est pour moi semblable au ciel d'orage: si on a conscience de cette dernière elle permet de réaliser ses émotions, puis sans doute, plus tard ,de passer autre chose. La tristesse a un terme. On peut opposer à cela la rage ou le désespoir: ces émotions donnent l'impression qu'il n'y a pas d'issue. La tristesse en revanche qui peut se substituer à la mélancolie laisse déjà entrevoir une issue : c'est l'instant d'acceptation, où on peut pleurer par exemple. Elle est positive car elle annonce la fin de quelque chose, et le début d'autre chose.

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