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Vous auriez un enfant avec un.e ami.e ?


January

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Morfou a dit :

Ils s'occupent de leur enfant? ou ils prennent la poudre d'escampette?:sleep:

C'est l'enfant qui les occupe :smile2:

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 035 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

C'est l'enfant qui les occupe :smile2:

Avoir un enfant n'est pas un repoussoir à l'amitié...heureusement!:D

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 273 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, January a dit :

Vous auriez un enfant "partagé" avec un.e ami.e ?

Non, aucun projet d'enfant hors d'une relation amoureuse, mais quand l'enfant est là, tout enfant et d'où qu'il vienne, ça paraît normal de le prendre sous son aile de façon plus ou moins ponctuelle ou étendue selon les accidents de la vie. Les enfants de parents, d'amis et de proches plus ou moins proches, on participe déjà à leur éducation de toutes les manières imaginables, même infime. De même, je ne chercherais pas à adopter par projet d'enfant, mais si la nécessité devait se faire sentir pour un enfant en particulier, ce serait sans regret et advienne que pourra ; et s'il faut l'élever à plusieurs hors d'un couple, ce sera. 

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 040 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 01/05/2020 à 10:47, January a dit :

Bonjour :) 

La question est dans le titre. J'ai eu une conversation pour le moins étonnante hier avec de jeunes personnes qui sont absolument emballées par le fait de procréer, mais avec un ou une amie. Faire un bébé toute seule mais pas tout à fait toute seule, "partager" l'enfant. 

Comment bébé apprend à se servir de sa main - Magicmaman.com

 

D'arguments en arguments il m'est apparu tout de même que ces enfants pour la plupart seront des "doudous". Et non : un enfant ce n'est pas un doudou. La conversation était intéressante mais s'est enlisée faute d'argument sur ma conclusion. 

Vous en avez vous, des arguments ? Vous auriez un enfant "partagé" avec un.e ami.e ? 

 

Non....un enfant n'est pas à appart à la montagne en colocation.........mais c'est aussi vrai pour des couples qui font parfois des enfants pour bien autre chose que l'Amour......c'est forcément toujours un peu égoiste...........mais faut pas pousser......

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 01/05/2020 à 19:41, Crabe_fantome a dit :

J'en ai aucune idée, j'ai des chats. Mais d'après Dolto, quoique tu fasses, tu feras mal. Et tant mieux parce que sinon tu lui mettrais la pression pour le jour où l'enfant deviendrait parent.

 

Quand aux donneurs, en France ils ne sont pas rémunéré et il faut que ça continue comme ça. On ne monnaye pas le corps humain... C'est autant valable pour le sperme que le sang ou un rein. Je sais que c'est payant ailleurs en Europe, mais ce n'est pas notre affaire pour l'instant. Si l'UE s'empare du dossier, il faudra imposer la gratuité des dons à tous les pays membres. 

"Tu seras encore longtemps l'enfant", c'est ce que nous rappellent volontiers des mamans, dans une forme de maternalisme tout à fait exaspérant alors qu'on frôle enfin la quarantaine. Concevoir un enfant est sans doute une des choses des plus faciles (on éprouvera peut-être pas toujours de l'amour, on y prendra peut-être même pas du plaisir). L'éduquer, c'est une autre histoire et contrairement à la croyance populaire, on ne se débarrasse pas si facilement de l'enfant, à sa majorité ou alors qu'il devient père ou mère à son tour. Si les adultes ont des droits, ils oublient parfois qu'en contre-partie ils ont également des devoirs. 

Nous pouvons à l'évidence être critiques quant à l'éducation que nous avons reçue, il ne s'agit pas de culpabiliser les parents, une parentalité parfaite ça n'existe pas, évidemment. Maman Dolto prônait le dialogue, alors que papa Dolto, lui, distribuait les mornifles. Aux antipodes. Il est parfois difficile de s'accorder à l'intérieur du couple, cela prend du temps et il faut négocier, longtemps. Alors, quand il s'agit d'amis... 

Ce qui distingue l'amitié de l'amour, entre autres choses, c'est l'acceptation de l'imperfection. C'est vrai, on se fiche pas mal que nos potes s'enfilent des rillettes à tous les repas, tirent à vue sur Tinder, fument des oinj ou encore soient des paniers percés, tant qu'ils sont sympa, que nous passons des moments de franche rigolade ensemble. On ne cherche pas à changer ses amis, à les approuver dans tous leurs choix non plus, tout comme dans leurs idéaux, dans leur mode de vie. On ne vit pas avec. On consent à ce qu'il y ait des hauts et des bas, des périodes d'éloignement et des retrouvailles.

Aujourd'hui, quand on n'est plus amoureux, on se quitte. L'amour repose aussi sur ce que l'on construit ensemble. Si l'on consent volontiers à la diversité dans l'amitié, l'amoureux-se idéal(e) est souvent celui ou celle qui nous ressemble, dans nos valeurs, dans nos goûts, dans notre façon d'être, dans notre mode de vie (parfois physiquement aussi). Nous convergeons ensemble. Nous sommes autrement plus exigeants avec le conjoint, qu'avec l'ami. Le père de l'enfant idéal est responsable, solide, sérieux, généreux... Le père de nos enfants ne sont pas des n'importe qui, pour résumer. Ils sont aussi choisis pour leurs qualités. 

Faire un enfant avec un ami résonne comme une dernière chance (même chose quand on a recours à un donneur de sperme). C'est à qui voudra bien aussi. Dans la perspective d'une coparentalité, il faut penser que l'enfant partagé aura affaire à ce turn-over de gonz' chopées sur Tinder, ou à une régulière qui pourra voir ce partage d'un très mauvais oeil, ou pensera qu'elle aussi à son mot à dire dans l'éducation de l'enfant (éduquer un enfant n'est pourtant pas l'affaire d'un chantier Bouygues, tu en conviendras même si tu n'as que des chats). L'enfant pourrait avoir droit à des planches de charcut' ou des pizza Sodebo à chaque repas et à végéter au salon tous le week-end devant la télé quand il est chez le coparent. Le mode de vie n'est clairement pas le même. Qu'est-ce qui peut bien ressortir d'une éducation si hétéroclite, dans un monde si adulto-centré ? 

C'est parce qu'il y a si peu de donneurs en France que les couples stériles se dirigent vers des pays frontaliers, quitte à payer. L'élargissement de la PMA aux couples homosexuels et aux femmes seules fait aussi grincer des dents, pour cette même raison (il y a trop peu de donneurs).

Si je te suis, l'enfant aurait droit de connaître ses origines quand le donneur est un inconnu altruiste, mais pas quand il est un connu altruiste : parce que cela pourrait être gênant pour l'adulte ? Cela pourrait l'empêcher dans ses libertés ? On ne pourrait plus faire la bamboula comme avant ? 

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 005 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Après 4 pages de blabla. Je n'ai toujours pas compris ce qu'était l'amour. Et encore moins de pourquoi un enfant devait obligatoirement naître d'une relation amoureuse entre un homme et une femme.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

"Tu seras encore longtemps l'enfant", c'est ce que nous rappellent volontiers des mamans, dans une forme de maternalisme tout à fait exaspérant alors qu'on frôle enfin la quarantaine. Concevoir un enfant est sans doute une des choses des plus faciles (on éprouvera peut-être pas toujours de l'amour, on y prendra peut-être même pas du plaisir). L'éduquer, c'est une autre histoire et contrairement à la croyance populaire, on ne se débarrasse pas si facilement de l'enfant, à sa majorité ou alors qu'il devient père ou mère à son tour. Si les adultes ont des droits, ils oublient parfois qu'en contre-partie ils ont également des devoirs. 

Nous pouvons à l'évidence être critiques quant à l'éducation que nous avons reçue, il ne s'agit pas de culpabiliser les parents, une parentalité parfaite ça n'existe pas, évidemment. Maman Dolto prônait le dialogue, alors que papa Dolto, lui, distribuait les mornifles. Aux antipodes. Il est parfois difficile de s'accorder à l'intérieur du couple, cela prend du temps et il faut négocier, longtemps. Alors, quand il s'agit d'amis... 

Ce qui distingue l'amitié de l'amour, entre autres choses, c'est l'acceptation de l'imperfection. C'est vrai, on se fiche pas mal que nos potes s'enfilent des rillettes à tous les repas, tirent à vue sur Tinder, fument des oinj ou encore soient des paniers percés, tant qu'ils sont sympa, que nous passons des moments de franche rigolade ensemble. On ne cherche pas à changer ses amis, à les approuver dans tous leurs choix non plus, tout comme dans leurs idéaux, dans leur mode de vie. On ne vit pas avec. On consent à ce qu'il y ait des hauts et des bas, des périodes d'éloignement et des retrouvailles.

Aujourd'hui, quand on n'est plus amoureux, on se quitte. L'amour repose aussi sur ce que l'on construit ensemble. Si l'on consent volontiers à la diversité dans l'amitié, l'amoureux-se idéal(e) est souvent celui ou celle qui nous ressemble, dans nos valeurs, dans nos goûts, dans notre façon d'être, dans notre mode de vie (parfois physiquement aussi). Nous convergeons ensemble. Nous sommes autrement plus exigeants avec le conjoint, qu'avec l'ami. Le père de l'enfant idéal est responsable, solide, sérieux, généreux... Le père de nos enfants ne sont pas des n'importe qui, pour résumer. Ils sont aussi choisis pour leurs qualités. 

Faire un enfant avec un ami résonne comme une dernière chance (même chose quand on a recours à un donneur de sperme). C'est à qui voudra bien aussi. Dans la perspective d'une coparentalité, il faut penser que l'enfant partagé aura affaire à ce turn-over de gonz' chopées sur Tinder, ou à une régulière qui pourra voir ce partage d'un très mauvais oeil, ou pensera qu'elle aussi à son mot à dire dans l'éducation de l'enfant (éduquer un enfant n'est pourtant pas l'affaire d'un chantier Bouygues, tu en conviendras même si tu n'as que des chats). L'enfant pourrait avoir droit à des planches de charcut' ou des pizza Sodebo à chaque repas et à végéter au salon tous le week-end devant la télé quand il est chez le coparent. Le mode de vie n'est clairement pas le même. Qu'est-ce qui peut bien ressortir d'une éducation si hétéroclite, dans un monde si adulto-centré ? 

C'est parce qu'il y a si peu de donneurs en France que les couples stériles se dirigent vers des pays frontaliers, quitte à payer. L'élargissement de la PMA aux couples homosexuels et aux femmes seules fait aussi grincer des dents, pour cette même raison (il y a trop peu de donneurs).

Si je te suis, l'enfant aurait droit de connaître ses origines quand le donneur est un inconnu altruiste, mais pas quand il est un connu altruiste : parce que cela pourrait être gênant pour l'adulte ? Cela pourrait l'empêcher dans ses libertés ? On ne pourrait plus faire la bamboula comme avant ? 

Tout est ouvert dans le sentiment amoureux: qui se ressemble s'assemble + les opposés s'attirent. En plus en amitié y a des choses qui nous insupportent qui font que nos amis de 1990 ne sont pas nos amis de 2020... et même parmi ces amis de 2020, il y a des amis avec qui on a plus envie de partir en vacances...

 

Je crois qu'en l'occurrence on parle d'amis pour faire des bébés, mais il faut comprendre qu'il s'agit de demander une capote usagé à son ami. L'ami n'est amical que pour garder ses capotes. Ce n'est pas une question de confiance ou d'amour... ou alors on sait que l'ami n'est pas séropo' par rapport à un donneur anonyme.

 

De mon coté j'ai aucune idée de ce qu'est éduquer des enfants. Je me suis retrouvé plusieurs fois avec les enfants de mes nanas et j'aurais sans doute fais ce que je voulais coté éducation, mais comme je suis totalement immature les enfants se seraient marré sans forcément apprendre quoique ce soit. Ils auraient appris que le père noël n'existe pas ou que le capitalisme c'est comme le porno: les gens disent que c'est nul mais ils les regardent en cachette quand même... Je suppose que la difficulté de l'éducation est en relation avec la personnalité de l'enfant, une personnalité dure impliquera une éducation plus difficile, alors qu'un enfant éponge absorbera tout ce qu'il y a autour de lui... Pour l'heure, juste par simple observation, j'ai noté 2 types d'enfants: qu'il faut ralentir, et ceux qu'il faut pousser au cul. Je fais rien, je suis pas papa. 

 

Sur l'anonymat, je suis fermé sur rien. Je pense que c'est bien que le donneur (et non pas le vendeur) signe un papier disant qu'il est ok si un enfant souhaite savoir qui il est. Je pense que ce serait intéressant même que chaque donneur enregistre une petite vidéo de 3 minutes pour expliquer son geste, une façon que l'enfant puisse accéder à son géniteur très rapidement: avoir sa voix, ses tiques de langage, son physique, ses cheveux... et puis pourquoi pas, si le donneur signe, d'avoir le droit d'être contacté. Si c'est un ami, je ne vois pas comment il pourrait rester inconnu sauf si l'enfant n'en sait rien parce qu'il a déjà un père et qu'il ne souhaite pas remettre cette situation en question. Mais si je devais être ami donneur, je pense qu'on ferait une vidéo avec la future maman pour expliquer le pourquoi de son origine, comment on se sent, pourquoi on le fait, quelles sont nos motivations... Y compris pour gérer des trucs bassement financier parce que ce serait dommage que la maman galère avec son salaire, qu'elle décide que finalement elle veut une pension alimentaire, et que je doive expliquer tout ça à ma nouvelle épouse que cette femme qui vient parfois manger à la maison avec son enfant c'est la mère de mon enfant et que je suis obligé d'annuler notre voyage en Thaïlande parce que j'ai plus de sous... 

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il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

. Y compris pour gérer des trucs bassement financier parce que ce serait dommage que la maman galère avec son salaire,

Cela soulève un point important. L'enfant (et/ou la mère) pourra toujours se retourner vers son géniteur pour lui payer ses études ou subvenir à ses besoins. On peut pas signer un "contrat" de renoncement. Ce n'est pas anodin non plus comme engagement.

Parce qu'un accident de la vie, la maman décède,  perd son emploi etc.... qui va s'occuper de l'enfant. On a beau prévoir,  ça se passe pas toujours comme on l'aurait souhaité.

Finalement,  on parle de l'enfant comme une chose,  un objet de contrat.....

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 12 minutes, Colibri* a dit :

Cela soulève un point important. L'enfant (et/ou la mère) pourra toujours se retourner vers son géniteur pour lui payer ses études ou subvenir à ses besoins. On peut pas signer un "contrat" de renoncement. Ce n'est pas anodin non plus comme engagement.

Parce qu'un accident de la vie, la maman décède,  perd son emploi etc.... qui va s'occuper de l'enfant. On a beau prévoir,  ça se passe pas toujours comme on l'aurait souhaité.

Finalement,  on parle de l'enfant comme une chose,  un objet de contrat.....

Si je devais accepter d'être géniteur, je prendrais rendez vous chez un avocat pour me blinder aussi, pour tout parce qu'effectivement il peut se passer n'importe quoi. Mais ce n'est pas spécifique aux enfants, on est dans une société de Droits et tout doit être blindé pour éviter justement de se faire surprendre. Je pense souvent à cette histoire du gars qui avait acheté un bar tabac. Il avait sa nana, non marié, et ils avaient un enfant ensemble. Sa nana bossait avec lui au bar tabac. Le gars meurt d'un accident de la route. Tout le monde est triste... que faire la mère une fois qu'elle a pleuré? Elle n'a pas le droit d'aller bosser parce que c'est pas son bar tabac, l'héritage est en route mais c'est la petite qui va hériter intégralement, elle est mineure... la mère doit faire valoir ses droits vis à vis de son nouveau patron, sa fille de 4 ans propriétaire d'un bar tabac. En attendant elle va au pole emploi qui lui dit qu'elle a droit à rien parce qu'ils travaillaient sans contrat dans ce bar tabac... Tout le monde ici est un objet qui aurait dû envisager le pire. 

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Invités, Posté(e)
Invité Colibri*
Invité Colibri* Invités 0 message
Posté(e)

Je ne suis pas une spécialiste, mais pas certaine que le droit français permette par exemple à l'enfant à naître à renoncer à ses droits.... et le parent a ses devoirs, meme s'il était convenu qu'il ne serait que le géniteur... 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 35 minutes, Colibri* a dit :

Je ne suis pas une spécialiste, mais pas certaine que le droit français permette par exemple à l'enfant à naître à renoncer à ses droits.... et le parent a ses devoirs, meme s'il était convenu qu'il ne serait que le géniteur... 

Aucune idée. Je pense que ça doit se jouer au cas par cas... Comme pour la garde d'enfant, chaque situation, chaque parent, va exposer ses arguments. 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 04/05/2020 à 18:36, Crabe_fantome a dit :

Tout est ouvert dans le sentiment amoureux: qui se ressemble s'assemble + les opposés s'attirent. En plus en amitié y a des choses qui nous insupportent qui font que nos amis de 1990 ne sont pas nos amis de 2020... et même parmi ces amis de 2020, il y a des amis avec qui on a plus envie de partir en vacances...

 

Je crois qu'en l'occurrence on parle d'amis pour faire des bébés, mais il faut comprendre qu'il s'agit de demander une capote usagé à son ami. L'ami n'est amical que pour garder ses capotes. Ce n'est pas une question de confiance ou d'amour... ou alors on sait que l'ami n'est pas séropo' par rapport à un donneur anonyme.

 

De mon coté j'ai aucune idée de ce qu'est éduquer des enfants. Je me suis retrouvé plusieurs fois avec les enfants de mes nanas et j'aurais sans doute fais ce que je voulais coté éducation, mais comme je suis totalement immature les enfants se seraient marré sans forcément apprendre quoique ce soit. Ils auraient appris que le père noël n'existe pas ou que le capitalisme c'est comme le porno: les gens disent que c'est nul mais ils les regardent en cachette quand même... Je suppose que la difficulté de l'éducation est en relation avec la personnalité de l'enfant, une personnalité dure impliquera une éducation plus difficile, alors qu'un enfant éponge absorbera tout ce qu'il y a autour de lui... Pour l'heure, juste par simple observation, j'ai noté 2 types d'enfants: qu'il faut ralentir, et ceux qu'il faut pousser au cul. Je fais rien, je suis pas papa. 

 

Sur l'anonymat, je suis fermé sur rien. Je pense que c'est bien que le donneur (et non pas le vendeur) signe un papier disant qu'il est ok si un enfant souhaite savoir qui il est. Je pense que ce serait intéressant même que chaque donneur enregistre une petite vidéo de 3 minutes pour expliquer son geste, une façon que l'enfant puisse accéder à son géniteur très rapidement: avoir sa voix, ses tiques de langage, son physique, ses cheveux... et puis pourquoi pas, si le donneur signe, d'avoir le droit d'être contacté. Si c'est un ami, je ne vois pas comment il pourrait rester inconnu sauf si l'enfant n'en sait rien parce qu'il a déjà un père et qu'il ne souhaite pas remettre cette situation en question. Mais si je devais être ami donneur, je pense qu'on ferait une vidéo avec la future maman pour expliquer le pourquoi de son origine, comment on se sent, pourquoi on le fait, quelles sont nos motivations... Y compris pour gérer des trucs bassement financier parce que ce serait dommage que la maman galère avec son salaire, qu'elle décide que finalement elle veut une pension alimentaire, et que je doive expliquer tout ça à ma nouvelle épouse que cette femme qui vient parfois manger à la maison avec son enfant c'est la mère de mon enfant et que je suis obligé d'annuler notre voyage en Thaïlande parce que j'ai plus de sous... 

L'attirance c'est une chose. Tenir dans la durée, une autre. Pour bâtir du solide, se diriger vers son contraire n'est plutôt pas conseillé. Les enfants sont un motif d'engueulade fréquent dans le couple, sans doute démultiplié quand les individus ne sont que des coparents (étrangers ou amis). Le mode de vie du co-parent aura des incidences sur le mode de vie de l'enfant, c'est inévitable. 

Toi, tu parles de capote ou de mouchoir usagé, d'autres acceptent de tirer un petit coup "en trou bien trou d'honneur". 

Je n'admets rien d'autre que l'éducation positive, axée sur le dialogue, le respect et la créativité. C'est celle que j'ai reçue, c'est celle que ma soeur a également reçue. C'est une éducation qui nous a été à toutes les deux profitable. Nous sommes deux personnalités qui n'ont pourtant rien à voir. Ma soeur n'a pas vraiment été une enfant, ni une adolescente facile à vivre. Une chipie. Certains se sont proposés de la "tenir" ou de la "mater" dès son plus jeune âge, parce qu'ils avaient décelé/décidé qu'elle était bien trop remuante. Une nourrice, notamment. Elle a été recalée. Tout parent qui vit avec son temps bannit cette éducation à l'ancienne qui promulgue l'enfant pot de fleur. Un enfant, ça bouge, ça peut s'esclaffer, brayer voire crier. Un enfant ça vit, tout simplement. Si tout ceci n'est pas supportable, surmontable, il convient d'éviter d'en faire.

Quand il s'agit de mentir sur l'identité du père et non plus seulement la cacher, on tisse encore plus de mensonges. Les parents adoptifs révèlent à l'enfant, en général, qu'il a été adopté et ça se passe, plus ou moins bien mais ça passe. S'il vient à l'apprendre tout seul, en cherchant un papier par exemple, tu te rends compte du choc. 

Pas sûre non plus que tu puisses te dégager de toutes tes responsabilités (au moins financières) aussi facilement, même si tu n'as donné qu'un mouchoir usager. La pension alimentaire, c'est vraiment un minimum. On se rend réellement compte du coût d'un enfant, que quand il est là. Il est souvent difficile pour le parent seul de subvenir à ses besoins. Avant de demander à la société d'aider ce parent, ou à ses proches, il paraît normal de le demander en premier lieu au père de l'enfant (même s'il ne se considère que comme géniteur). Avec l'ouverture de la PMA aux femmes seules, le sujet des allocations familiales devra aussi être soulevé.  

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

L'attirance c'est une chose. Tenir dans la durée, une autre. Pour bâtir du solide, se diriger vers son contraire n'est plutôt pas conseillé. Les enfants sont un motif d'engueulade fréquent dans le couple, sans doute démultiplié quand les individus ne sont que des coparents (étrangers ou amis). Le mode de vie du co-parent aura des incidences sur le mode de vie de l'enfant, c'est inévitable. 

Toi, tu parles de capote ou de mouchoir usagé, d'autres acceptent de tirer un petit coup "en trou bien trou d'honneur". 

Je n'admets rien d'autre que l'éducation positive, axée sur le dialogue, le respect et la créativité. C'est celle que j'ai reçue, c'est celle que ma soeur a également reçue. C'est une éducation qui nous a été à toutes les deux profitable. Nous sommes deux personnalités qui n'ont pourtant rien à voir. Ma soeur n'a pas vraiment été une enfant, ni une adolescente facile à vivre. Une chipie. Certains se sont proposés de la "tenir" ou de la "mater" dès son plus jeune âge, parce qu'ils avaient décelé/décidé qu'elle était bien trop remuante. Une nourrice, notamment. Elle a été recalée. Tout parent qui vit avec son temps bannit cette éducation à l'ancienne qui promulgue l'enfant pot de fleur. Un enfant, ça bouge, ça peut s'esclaffer, brayer voire crier. Un enfant ça vit, tout simplement. Si tout ceci n'est pas supportable, surmontable, il convient d'éviter d'en faire.

Quand il s'agit de mentir sur l'identité du père et non plus seulement la cacher, on tisse encore plus de mensonges. Les parents adoptifs révèlent à l'enfant, en général, qu'il a été adopté et ça se passe, plus ou moins bien mais ça passe. S'il vient à l'apprendre tout seul, en cherchant un papier par exemple, tu te rends compte du choc. 

 

Je crois que "tenir dans la durée" sonne comme une épreuve d'une part et que c'est pas tellement glamour... et que c'est un vestige du patriarcat et de son mariage de raison, d'autre part. Je peux discuter avec des amies pendant des années, je peux porter leur frigo pour leur déménagement sur 2 ou 3 jours, mais je ne peux pas porter leur frigo pendant des années. Enfin je pourrais mais je gâcherai ma vie. 

Le solide ne veut rien dire pour moi dans le sens où personne n'est à même de savoir si son couple va être solide ou non. Est ce que je serais capable de vivre avec une nana polyhandicapée suite à un AVC? Non je ne crois pas. A partir de là tu sais que je ne suis pas un mec sur qui il faut compter si tu comptais finir polyhandicapée. Comme je ne suis pas un mec sur qui il faut compter pour avoir un enfant... Quand aux autres mecs, c'est quoi ton truc pour savoir si tu peux compter sur eux "pour le meilleur et pour le pire" ?

 

Le principe du mensonge c'est de s'assurer qu'il soit blindé. Aucune trace... Aucune preuve de la non existence du père ou du père noël. Tiens, la soeur de ma mère qui a appris que son père n'est pas son père à 50 ans (tout le quartier était au courant), elle n'a pas eu accès à son livret de famille même pour son mariage... ça aurait pu durer encore des années. Enfin bref, elle voulait savoir qui était son père: elle a été conçu à la frontière allemande entre 43 et 45. Elle peut être la fille d'un officier de la gestapo, mais ma grand mère a préféré qu'elle soit la fille d'un soldat américain. Maintenant qu'elle est morte personne ne saura jamais... Du coup pourquoi ne pas mentir avec la meilleure version? Le romantique soldat américain, la rencontre heureuse, coup de foudre, et le pauvre est mort en marchant sur Berlin. A quoi ça lui servirait de savoir que son père a torturé et exécuté des résistants juifs et communistes la journée avant de la concevoir... Ou même que ma grand mère a été violée par un soldat... ou que ma grand mère a eu besoin de bouffer et s'est prostitué auprès de militaires... A quelle moment la vérité est plus importante pour se construire? Tu préfères que ta mère soit une pute à soldats ou une mère enfant dont l'amoureux est mort en combattant le nazisme?

 

Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

Pas sûre non plus que tu puisses te dégager de toutes tes responsabilités (au moins financières) aussi facilement, même si tu n'as donné qu'un mouchoir usager. La pension alimentaire, c'est vraiment un minimum. On se rend réellement compte du coût d'un enfant, que quand il est là. Il est souvent difficile pour le parent seul de subvenir à ses besoins. Avant de demander à la société d'aider ce parent, ou à ses proches, il paraît normal de le demander en premier lieu au père de l'enfant (même s'il ne se considère que comme géniteur). Avec l'ouverture de la PMA aux femmes seules, le sujet des allocations familiales devra aussi être soulevé.  

Oui ce serait un truc à étudier avec un avocat. Pour le coût de l'enfant j'ai pu m'en rendre compte lors d'un repas de noël où mon cousin devait quitter son joli 40m2 du 18ème arrondissement, 6ème étage sans ascenseur, parce que c'était invivable avec 2 enfants... Le prix de l'immobilier parisien les a poussé loin dans le 93 pour continuer de bosser sur Paris... Moi je revenais d'un voyage de 3 mois en Asie du Sud Est, hôtels et restos tous les jours... C'est aussi là que je me suis dis que j'allais pas m'emmerder avec des enfants. 

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Léna-Postrof a dit :

L'attirance c'est une chose. Tenir dans la durée, une autre. Pour bâtir du solide, se diriger vers son contraire n'est plutôt pas conseillé. Les enfants sont un motif d'engueulade fréquent dans le couple, sans doute démultiplié quand les individus ne sont que des coparents (étrangers ou amis). Le mode de vie du co-parent aura des incidences sur le mode de vie de l'enfant, c'est inévitable. 

Toi, tu parles de capote ou de mouchoir usagé, d'autres acceptent de tirer un petit coup "en trou bien trou d'honneur". 

Je n'admets rien d'autre que l'éducation positive, axée sur le dialogue, le respect et la créativité. C'est celle que j'ai reçue, c'est celle que ma soeur a également reçue. C'est une éducation qui nous a été à toutes les deux profitable. Nous sommes deux personnalités qui n'ont pourtant rien à voir. Ma soeur n'a pas vraiment été une enfant, ni une adolescente facile à vivre. Une chipie. Certains se sont proposés de la "tenir" ou de la "mater" dès son plus jeune âge, parce qu'ils avaient décelé/décidé qu'elle était bien trop remuante. Une nourrice, notamment. Elle a été recalée. Tout parent qui vit avec son temps bannit cette éducation à l'ancienne qui promulgue l'enfant pot de fleur. Un enfant, ça bouge, ça peut s'esclaffer, brayer voire crier. Un enfant ça vit, tout simplement. Si tout ceci n'est pas supportable, surmontable, il convient d'éviter d'en faire.

Quand il s'agit de mentir sur l'identité du père et non plus seulement la cacher, on tisse encore plus de mensonges. Les parents adoptifs révèlent à l'enfant, en général, qu'il a été adopté et ça se passe, plus ou moins bien mais ça passe. S'il vient à l'apprendre tout seul, en cherchant un papier par exemple, tu te rends compte du choc. 

Pas sûre non plus que tu puisses te dégager de toutes tes responsabilités (au moins financières) aussi facilement, même si tu n'as donné qu'un mouchoir usager. La pension alimentaire, c'est vraiment un minimum. On se rend réellement compte du coût d'un enfant, que quand il est là. Il est souvent difficile pour le parent seul de subvenir à ses besoins. Avant de demander à la société d'aider ce parent, ou à ses proches, il paraît normal de le demander en premier lieu au père de l'enfant (même s'il ne se considère que comme géniteur). Avec l'ouverture de la PMA aux femmes seules, le sujet des allocations familiales devra aussi être soulevé.  

Pour une fois ,je suis assez d'accord avec vous sur la teneur d'ensemble de vos dires sur ce sujet(à quelques nuances d'importance sur lesquelles je reviendrai) sur le sujet-en dehors de vos "à priori habituels" sur les hommes(j'espère ne pas couver ''un truc'',un covid...). Il me semble simplement que le sujet dévie(je le fais sans doute dévier moi-même):je croyais avoir compris que l'on parlait d'une véritable co-parentalité entre deux amis (une garde alternée intelligente entre deux personnes souhaitant vivement être des parents ,s'appréciant mais ne ressentant pas d'amour l'un pour l'autre(la "dernière chance" que vous évoquiez). @january semblait trouver cela incongru , trouvant qu'un projet d'enfant est avant tout le fruit d'un amour entre un homme et une femme et un projet mûrement élaboré par deux-ci(j'espère avoir bien compris sa position et ne pas la travestir) La question était donc: cette co-parentalité est-elle "fun-moderne",souhaitable ,simplement acceptable ou à bannir.

La question est trop générale pour y apporter une réponse univoque(la réponse dépendant des acteurs). L'enfant souffrira-t-il de ce non-amour qui préside à la création d'autres enfants?Je pense que ceci est sans doute possible voire probable mais ce non-amour des parents est moins important que l'amour des deux parents pour lui ,leur implication ,leur complémentarité,leur entente,la cohérence de leurs visions éducatives,la solidité de leur relation. Je pense donc qu'un enfant pourra recevoir une bonne éducation et être heureux avec des parents-amis si toutes ces conditions sont réunies...bien qu'il soit évidemment préférable qu'il ait des parents-amoureux. Je me garderais en tous les cas de blâmer deux amis se lançant avec envie, enthousiasme,réalisme et sérieux dans un tel projet.

Je me plaçais davantage dans le pragmatisme et m'intéressais davantage au devenir de ce genre d' "arrangements" pour les générations à venir. Vous avez cité la "PMA pour toutes", obtenue en plus de la "GPA pour aucun" par le féminisme actuellement au pouvoir(victoire  obtenue au moyen de calculs  politiques par des asso puissantes féministes radicales).L'étape suivante est pour bientôt :faire rembourser la PMA par la sécu bientôt(ce sera voté par les députés bientôt, les sénateurs ayant freiné les choses sur cet unique point) dans les cas non médicaux(alors que des médicaments efficaces ne sont pas remboursés ou seulement en partie pour certaines maladies). L' étape précédente a consisté à faire augmenter les allocations des parents isolés(pour 86 pour cent des femmes). Il est difficile de ne pas y voir l'accomplissement des désirs du féminisme politique radical:l'élimination progressive du père, donnant moyens légaux ,techniques et financiers aux femmes pour être " parent unique" (sans aucune équivalence pour les hommes, ce qui est pourtant tout à fait possible,je l'ai déjà évoqué sur d'autres sujets). Je lis que vous êtes déjà dans l'étape suivante:" le sujet des allocations familiales devra aussi être soulevé." Eh oui ,il faut bien que l'on finance l'éducation des enfants des femmes qui ont décidé d'avoir un enfant seule(avec la bénédiction du féminisme radical)  et donc la collectivité y pourvoira ! Les hommes auront le droit d’être donneur, d’être contributeur (impôts pour financer toutes ces PMA, ces allocations) et de moins en moins d’être père à part entière(comme je le suis ,comme votre père l'a été-je me souviens vous avoir lu l'évoquant)...J'ai appris que le sujet du féminisme radical inégalitaire et de ses victoires politiques ,vous ne répondez jamais mais sait-on jamais...

Pourquoi ne pas plutôt privilégier,favoriser, aider l'ADOPTION pour les femmes et hommes célibataires, les couples gays et lesbiens?
Pourquoi"fabriquer" cette inégalité hommes-femmes dans la parentalité?
Pourquoi un homme n'aurait pas AUTANT droit d’être "seul parent" qu'une femme? 
Et si on met cela en place pour les uns ,pourquoi pas pour les autres?
Si on fait en sorte que cela soit gratuit pour les uns ,pourquoi pas pour les autres?
N'est-il pas évident que cela aura un impact sur les relations, la solidité ,la parité,l'équilibre et  la formation même des futurs couples heteros? Ceci est-il JUSTE ?

Je me souviens vous avoir lu  sur un autre sujet l’intérêt qu'il faut  avoir sur le monde que nous léguerons,évoquant votre nièce,je crois. Si vous aviez un neveu plutôt ,comment jugeriez-vous un monde dans lequel sa voisine de palier du même age pourra,le jour de ses 18 ans(comme il y en a eu sur le site co-parents par exemple) frapper à une porte et exprimer simplement sa volonté  d’être mère pour le devenir(gratuitement, bénéficiant dés lors de force aides financières et autres...) alors que lui aura bien du mal, même s'il le souhaite également(on peut aussi respecter le fait pour un homme comme pour une femme de ne pas vouloir devenir parent), à le devenir un jour?
 


Enfin, comme je l'avais déjà évoqué, dans cet avenir basé sur l'iniquité hommes-femmes d’accès à la parentalité( celui-ci allant se "cumuler" avec les injustices liées au sexisme anti-père de notre société en "(in?)justice familiale, les choses évoluant certes sur ce point mais très-beaucoup trop légèrement et  lentement ,le féminisme radical actuel inégalitaire jouant son rôle de frein), il me semble évident que ,"faute de mieux", nombreux seront les hommes à accepter voire proposer ce genre d'arrangements de co-parentalité avec une amie car, à n'en pas douter ,pour beaucoup, l’accès à la parentalité sera très difficile(je rappelle que la nulliparité subie  des hommes "exclus du marché conjugal contre leur gré" est déjà alarmante avant la future  mise en place puis l'entrée dans les habitudes de la "PMA pour toutes/ GPA pour aucun);l'amie y trouvera parfois là un "arrangement" plus rassurant qu'une PMA, fusse-t-elle gratuite et donnant accès à des allocations?
 

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 21 heures, Crabe_fantome a dit :

Je crois que "tenir dans la durée" sonne comme une épreuve d'une part et que c'est pas tellement glamour... et que c'est un vestige du patriarcat et de son mariage de raison, d'autre part. Je peux discuter avec des amies pendant des années, je peux porter leur frigo pour leur déménagement sur 2 ou 3 jours, mais je ne peux pas porter leur frigo pendant des années. Enfin je pourrais mais je gâcherai ma vie. 

Le solide ne veut rien dire pour moi dans le sens où personne n'est à même de savoir si son couple va être solide ou non. Est ce que je serais capable de vivre avec une nana polyhandicapée suite à un AVC? Non je ne crois pas. A partir de là tu sais que je ne suis pas un mec sur qui il faut compter si tu comptais finir polyhandicapée. Comme je ne suis pas un mec sur qui il faut compter pour avoir un enfant... Quand aux autres mecs, c'est quoi ton truc pour savoir si tu peux compter sur eux "pour le meilleur et pour le pire" ?

 

Le principe du mensonge c'est de s'assurer qu'il soit blindé. Aucune trace... Aucune preuve de la non existence du père ou du père noël. Tiens, la soeur de ma mère qui a appris que son père n'est pas son père à 50 ans (tout le quartier était au courant), elle n'a pas eu accès à son livret de famille même pour son mariage... ça aurait pu durer encore des années. Enfin bref, elle voulait savoir qui était son père: elle a été conçu à la frontière allemande entre 43 et 45. Elle peut être la fille d'un officier de la gestapo, mais ma grand mère a préféré qu'elle soit la fille d'un soldat américain. Maintenant qu'elle est morte personne ne saura jamais... Du coup pourquoi ne pas mentir avec la meilleure version? Le romantique soldat américain, la rencontre heureuse, coup de foudre, et le pauvre est mort en marchant sur Berlin. A quoi ça lui servirait de savoir que son père a torturé et exécuté des résistants juifs et communistes la journée avant de la concevoir... Ou même que ma grand mère a été violée par un soldat... ou que ma grand mère a eu besoin de bouffer et s'est prostitué auprès de militaires... A quelle moment la vérité est plus importante pour se construire? Tu préfères que ta mère soit une pute à soldats ou une mère enfant dont l'amoureux est mort en combattant le nazisme?

 

Oui ce serait un truc à étudier avec un avocat. Pour le coût de l'enfant j'ai pu m'en rendre compte lors d'un repas de noël où mon cousin devait quitter son joli 40m2 du 18ème arrondissement, 6ème étage sans ascenseur, parce que c'était invivable avec 2 enfants... Le prix de l'immobilier parisien les a poussé loin dans le 93 pour continuer de bosser sur Paris... Moi je revenais d'un voyage de 3 mois en Asie du Sud Est, hôtels et restos tous les jours... C'est aussi là que je me suis dis que j'allais pas m'emmerder avec des enfants. 

Quelle belle analogie. 

La queutarderie n'a rien de glam', elle est toutefois répandue. Elle ne m'est pas dérangeante tant qu'elle reste marginale, communautaire, et finalement aphone. 

Il était inutile de rappeler encore que tu t'inscris pleinement dans un profil libertaire.

Au motif de la sacro-sainte liberté, cette idéologie -d'égoïstes, d'individualistes- tentaculaire, s'est immiscée non seulement dans les rapports amoureux, qu'elle a bafoués, piétinés, jusqu'à ce qu'ils réclament grâce (le marché de l'amour, puisqu'il en est ainsi, agonise) mais encore dans les rapports familiaux et allant jusqu'à revoir son essence-même. Aujourd'hui on emploie cette expression révulsante "droit à l'enfant" (l'Enfant est devenu un consommable), on joue aux petits sorciers, en fabriquant parfois de l'enfant sur mesure (sexe, couleur des yeux etc...). Tout ce dont à quoi nous avons résisté jusqu'à présent, vaillamment, l'idéologie libérale-libertaire nous l'impose maintenant, avec force.

Loin de moi l'idée de brandir des banderoles civitas ou de glisser vers une glorification de la super ménagère néanmoins, puisque je n'y crois pas moi-même. Ma grand-mère n'y croyait déjà pas dans les années 50. Il reste nombre de citoyens, silencieux, ballotés entre ces deux extrêmes (l'un se réclamant du progrès, l'autre de la tradition). 

On n'éduque pas dans le mensonge, on ne protège pas l'Enfant dans le mensonge ; on se protège soi. Tout comme la fessée ne sert pas à éduquer, mais à décharger le parent qui aura perdu le contrôle. Les enfants sont tout sauf des idiots.

Dès lors, que le mensonge, la duplicité, voire la stratégie vont s'inviter dans les rapports humains, il n'en ressortira jamais rien de bon. Il ne ressort jamais rien de bon de l'absence de sincérité, d'authenticité, de respect. 

Il y a 16 heures, MarcThor a dit :

Pour une fois ,je suis assez d'accord avec vous sur la teneur d'ensemble de vos dires sur ce sujet(à quelques nuances d'importance sur lesquelles je reviendrai) sur le sujet-en dehors de vos "à priori habituels" sur les hommes(j'espère ne pas couver ''un truc'',un covid...). Il me semble simplement que le sujet dévie(je le fais sans doute dévier moi-même):je croyais avoir compris que l'on parlait d'une véritable co-parentalité entre deux amis (une garde alternée intelligente entre deux personnes souhaitant vivement être des parents ,s'appréciant mais ne ressentant pas d'amour l'un pour l'autre(la "dernière chance" que vous évoquiez). @january semblait trouver cela incongru , trouvant qu'un projet d'enfant est avant tout le fruit d'un amour entre un homme et une femme et un projet mûrement élaboré par deux-ci(j'espère avoir bien compris sa position et ne pas la travestir) La question était donc: cette co-parentalité est-elle "fun-moderne",souhaitable ,simplement acceptable ou à bannir.

La question est trop générale pour y apporter une réponse univoque(la réponse dépendant des acteurs). L'enfant souffrira-t-il de ce non-amour qui préside à la création d'autres enfants?Je pense que ceci est sans doute possible voire probable mais ce non-amour des parents est moins important que l'amour des deux parents pour lui ,leur implication ,leur complémentarité,leur entente,la cohérence de leurs visions éducatives,la solidité de leur relation. Je pense donc qu'un enfant pourra recevoir une bonne éducation et être heureux avec des parents-amis si toutes ces conditions sont réunies...bien qu'il soit évidemment préférable qu'il ait des parents-amoureux. Je me garderais en tous les cas de blâmer deux amis se lançant avec envie, enthousiasme,réalisme et sérieux dans un tel projet.

Je me plaçais davantage dans le pragmatisme et m'intéressais davantage au devenir de ce genre d' "arrangements" pour les générations à venir. Vous avez cité la "PMA pour toutes", obtenue en plus de la "GPA pour aucun" par le féminisme actuellement au pouvoir(victoire  obtenue au moyen de calculs  politiques par des asso puissantes féministes radicales).L'étape suivante est pour bientôt :faire rembourser la PMA par la sécu bientôt(ce sera voté par les députés bientôt, les sénateurs ayant freiné les choses sur cet unique point) dans les cas non médicaux(alors que des médicaments efficaces ne sont pas remboursés ou seulement en partie pour certaines maladies). L' étape précédente a consisté à faire augmenter les allocations des parents isolés(pour 86 pour cent des femmes). Il est difficile de ne pas y voir l'accomplissement des désirs du féminisme politique radical:l'élimination progressive du père, donnant moyens légaux ,techniques et financiers aux femmes pour être " parent unique" (sans aucune équivalence pour les hommes, ce qui est pourtant tout à fait possible,je l'ai déjà évoqué sur d'autres sujets). Je lis que vous êtes déjà dans l'étape suivante:" le sujet des allocations familiales devra aussi être soulevé." Eh oui ,il faut bien que l'on finance l'éducation des enfants des femmes qui ont décidé d'avoir un enfant seule(avec la bénédiction du féminisme radical)  et donc la collectivité y pourvoira ! Les hommes auront le droit d’être donneur, d’être contributeur (impôts pour financer toutes ces PMA, ces allocations) et de moins en moins d’être père à part entière(comme je le suis ,comme votre père l'a été-je me souviens vous avoir lu l'évoquant)...J'ai appris que le sujet du féminisme radical inégalitaire et de ses victoires politiques ,vous ne répondez jamais mais sait-on jamais...

Pourquoi ne pas plutôt privilégier,favoriser, aider l'ADOPTION pour les femmes et hommes célibataires, les couples gays et lesbiens?
Pourquoi"fabriquer" cette inégalité hommes-femmes dans la parentalité?
Pourquoi un homme n'aurait pas AUTANT droit d’être "seul parent" qu'une femme? 
Et si on met cela en place pour les uns ,pourquoi pas pour les autres?
Si on fait en sorte que cela soit gratuit pour les uns ,pourquoi pas pour les autres?
N'est-il pas évident que cela aura un impact sur les relations, la solidité ,la parité,l'équilibre et  la formation même des futurs couples heteros? Ceci est-il JUSTE ?

Je me souviens vous avoir lu  sur un autre sujet l’intérêt qu'il faut  avoir sur le monde que nous léguerons,évoquant votre nièce,je crois. Si vous aviez un neveu plutôt ,comment jugeriez-vous un monde dans lequel sa voisine de palier du même age pourra,le jour de ses 18 ans(comme il y en a eu sur le site co-parents par exemple) frapper à une porte et exprimer simplement sa volonté  d’être mère pour le devenir(gratuitement, bénéficiant dés lors de force aides financières et autres...) alors que lui aura bien du mal, même s'il le souhaite également(on peut aussi respecter le fait pour un homme comme pour une femme de ne pas vouloir devenir parent), à le devenir un jour?
 


Enfin, comme je l'avais déjà évoqué, dans cet avenir basé sur l'iniquité hommes-femmes d’accès à la parentalité( celui-ci allant se "cumuler" avec les injustices liées au sexisme anti-père de notre société en "(in?)justice familiale, les choses évoluant certes sur ce point mais très-beaucoup trop légèrement et  lentement ,le féminisme radical actuel inégalitaire jouant son rôle de frein), il me semble évident que ,"faute de mieux", nombreux seront les hommes à accepter voire proposer ce genre d'arrangements de co-parentalité avec une amie car, à n'en pas douter ,pour beaucoup, l’accès à la parentalité sera très difficile(je rappelle que la nulliparité subie  des hommes "exclus du marché conjugal contre leur gré" est déjà alarmante avant la future  mise en place puis l'entrée dans les habitudes de la "PMA pour toutes/ GPA pour aucun);l'amie y trouvera parfois là un "arrangement" plus rassurant qu'une PMA, fusse-t-elle gratuite et donnant accès à des allocations?
 

 

La question est personnelle, à défaut d'être générale : "Vous feriez un enfant avec un(e) ami(e) ? Oui, non et éventuellement pourquoi (dans les deux cas).

La PMA pour tous et pour toutes n'a jamais eu aucune raison valable d'être, à mon goût. Je ne défendrai jamais la GPA (je ne défends déjà pas la PMA) et quand bien même ma nièce a effectivement un petit frère. Ce sont des méthodes de gestation profondément inégalitaires par essence, exploitant toutes deux l'un ou l'autre genre, et bien souvent la pauvreté. En clair, je préfère voir la PMA disparaître plutôt que de voir la GPA être plus encore facilitée ou légalisée. 

Vous bloquez toujours sur un féminisme radical et demandez souvent des comptes aux intervenantes de ce forum (et peut-être ailleurs). Si je suis et resterai anti-violence, pro-droits, pour l'accomplissement professionnel, personnel des femmes ; je n'adhère pas au féminisme queer/LGBT, ni au féminisme libertaire ou encore pro-sexe (qui considère que la pornographie, la prostitution, le sado-masochisme sont des libertés des femmes). Le féminisme semble être dans ces trois mouvances un écran de fumée ou un prétexte au communautarisme identitaire. Je ne peux être leur porte-voix, essayez avec quelqu'un d'autre. 

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Quelle belle analogie. 

La queutarderie n'a rien de glam', elle est toutefois répandue. Elle ne m'est pas dérangeante tant qu'elle reste marginale, communautaire, et finalement aphone. 

Il était inutile de rappeler encore que tu t'inscris pleinement dans un profil libertaire.

Au motif de la sacro-sainte liberté, cette idéologie -d'égoïstes, d'individualistes- tentaculaire, s'est immiscée non seulement dans les rapports amoureux, qu'elle a bafoués, piétinés, jusqu'à ce qu'ils réclament grâce (le marché de l'amour, puisqu'il en est ainsi, agonise) mais encore dans les rapports familiaux et allant jusqu'à revoir son essence-même. Aujourd'hui on emploie cette expression révulsante "droit à l'enfant" (l'Enfant est devenu un consommable), on joue aux petits sorciers, en fabriquant parfois de l'enfant sur mesure (sexe, couleur des yeux etc...). Tout ce dont à quoi nous avons résisté jusqu'à présent, vaillamment, l'idéologie libérale-libertaire nous l'impose maintenant, avec force.

Loin de moi l'idée de brandir des banderoles civitas ou de glisser vers une glorification de la super ménagère néanmoins, puisque je n'y crois pas moi-même. Ma grand-mère n'y croyait déjà pas dans les années 50. Il reste nombre de citoyens, silencieux, ballotés entre ces deux extrêmes (l'un se réclamant du progrès, l'autre de la tradition). 

On n'éduque pas dans le mensonge, on ne protège pas l'Enfant dans le mensonge ; on se protège soi. Tout comme la fessée ne sert pas à éduquer, mais à décharger le parent qui aura perdu le contrôle. Les enfants sont tout sauf des idiots.

Dès lors, que le mensonge, la duplicité, voire la stratégie vont s'inviter dans les rapports humains, il n'en ressortira jamais rien de bon. Il ne ressort jamais rien de bon de l'absence de sincérité, d'authenticité, de respect. 

Beaucoup de couple vive dans une solide queutarderie: Un échange "j'ai peur de vivre seule/j'ai peur de vivre sans sexe" où finalement le couple s'établi dans la durée... La solidité n'est décidément pas glamour. En outre, si je décide d'être un queutard, je ne peux pas y arriver seul: Il faut être deux pour faire un queutard.

Je ne sais pas pourquoi tu dis que je suis dans un profil libertaire, je n'avais pas forcément besoin d'une étiquette pour (faire) perdre la crédibilité de l'union libre. Parce que c'est cette liberté qui te permet de choisir de vivre avec X ou Y, c'est cette liberté qui te permet même choisir de vivre aussi bien avec une fille qu'avec un garçon, c'est cette liberté qui te permet de faire un enfant ou pas... et d'un seul coup il faudrait renoncer à ces libertés parce qu'elles ne te conviennent plus? Est ce que tu ne serais pas en train de vouloir une liberté "à la carte" de type "oui à l'IVG, oui mon corps m'appartient, oui au mariage, mais non à la sexualité des autres? Dans ce cas c'est toi même qui établie une idéologie égoïste et individualiste: Seule ta vision de l'amour doit être acceptable et les autres sont des queutards ou des libéraux libertaires...

 

Mais si tu crois que la vérité doit être dite tout le temps, fais toi plaisir... De mon coté, même si je n'ai pas d'enfant, il n'est pas question de détailler aux enfants si et comment je baise leur mère. Ils ne sont pas idiot mais la vérité rencontre très vite ses limites à mon sens. 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 37 minutes, Crabe_fantome a dit :

Beaucoup de couple vive dans une solide queutarderie: Un échange "j'ai peur de vivre seule/j'ai peur de vivre sans sexe" où finalement le couple s'établi dans la durée... La solidité n'est décidément pas glamour. En outre, si je décide d'être un queutard, je ne peux pas y arriver seul: Il faut être deux pour faire un queutard.

Je ne sais pas pourquoi tu dis que je suis dans un profil libertaire, je n'avais pas forcément besoin d'une étiquette pour (faire) perdre la crédibilité de l'union libre. Parce que c'est cette liberté qui te permet de choisir de vivre avec X ou Y, c'est cette liberté qui te permet même choisir de vivre aussi bien avec une fille qu'avec un garçon, c'est cette liberté qui te permet de faire un enfant ou pas... et d'un seul coup il faudrait renoncer à ces libertés parce qu'elles ne te conviennent plus? Est ce que tu ne serais pas en train de vouloir une liberté "à la carte" de type "oui à l'IVG, oui mon corps m'appartient, oui au mariage, mais non à la sexualité des autres? Dans ce cas c'est toi même qui établie une idéologie égoïste et individualiste: Seule ta vision de l'amour doit être acceptable et les autres sont des queutards ou des libéraux libertaires...

Certains désacralisent et l'amour et le sexe, oui, et je réitère ceci n'est pas dérangeant tant que marginal et fonctionnant sur l'entre-soi. 

Tu ne sais pas pourquoi tu es identifié en tant que libertaire ? Quelle vaste blague !

Le souci des libertaires est qu'on leur donne une main, et eux, ils lorgnent déjà le bras, voire l'épaule. Ils ne sont jamais satisfaits de rien. Il y a toujours un désir de dépasser les limites encore, de transgresser et d'imposer. 

La sexualité chez les autres ne m'intéresse pas. La sexualité ne devrait pas être une carte de visite.

Tant il s'agit de bricoler un enfant, nous sommes bien au-dehors du champ de la sexualité. 

Je vais faire exactement comme les types du RN pour le reste, quand il se défendent d'être racistes : " J'ai des potes queutards". 

il y a 37 minutes, Crabe_fantome a dit :

Mais si tu crois que la vérité doit être dite tout le temps, fais toi plaisir... De mon coté, même si je n'ai pas d'enfant, il n'est pas question de détailler aux enfants si et comment je baise leur mère. Ils ne sont pas idiot mais la vérité rencontre très vite ses limites à mon sens. 

Cela tombe bien, personne ne fait cela. Exagération, encore. 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

Cela tombe bien, personne ne fait cela. Exagération, encore.

Pas du tout ça m'est arrivé. Une nana qui a une fille qui voulait savoir si on fait crac-crac parce qu'elle a entendu son père et sa nouvelle belle mère s'envoyer en l'air et rien sous son toit. Du coup elle a fouillé la chambre de son père et elle est tombé sur des vibros... histoire vrai puisque la vérité semble t'intéresser.

 

il y a 5 minutes, Léna-Postrof a dit :

Certains désacralisent et l'amour et le sexe, oui, et je réitère ceci n'est pas dérangeant tant que marginal et fonctionnant sur l'entre-soi. 

Tu ne sais pas pourquoi tu es identifié en tant que libertaire ? Quelle vaste blague !

Le souci des libertaires est qu'on leur donne une main, et eux, ils lorgnent déjà le bras, voire l'épaule. Ils ne sont jamais satisfaits de rien. Il y a toujours un désir de dépasser les limites encore, de transgresser et d'imposer. 

La sexualité chez les autres ne m'intéresse pas. La sexualité ne devrait pas être une carte de visite.

Tant il s'agit de bricoler un enfant, nous sommes bien au-dehors du champ de la sexualité. 

Je vais faire exactement comme les types du RN pour le reste, quand il se défendent d'être racistes : " J'ai des potes queutards". 

Avant de croire que certains désacraliser l'amour et le sexe, il faudrait que tu te poses la question de qui a sacralisé l'amour et le sexe. On ne peut désacralisé que ce qui a été sacralisé. Tu as décidé, de toi même ou de par ton éducation, à sacraliser l'amour et le sexe, tu as fais de ton vagin, un Temple, et c'est très bien... Mais n'impose pas ta sacralité aux autres.

 

Ensuite quand à ta définition du libertaire, elle t'es propre et ne me ressemble à aucun moment, ni de près, ni de loin. Et ça tombe bien, je ne suis pas le sujet. 

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Un enfant n'est pas un jouet. Un enfant a besoin d'un père et d'une mère.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 53 minutes, Crabe_fantome a dit :

Pas du tout ça m'est arrivé. Une nana qui a une fille qui voulait savoir si on fait crac-crac parce qu'elle a entendu son père et sa nouvelle belle mère s'envoyer en l'air et rien sous son toit. Du coup elle a fouillé la chambre de son père et elle est tombé sur des vibros... histoire vrai puisque la vérité semble t'intéresser.

 

Avant de croire que certains désacraliser l'amour et le sexe, il faudrait que tu te poses la question de qui a sacralisé l'amour et le sexe. On ne peut désacralisé que ce qui a été sacralisé. Tu as décidé, de toi même ou de par ton éducation, à sacraliser l'amour et le sexe, tu as fais de ton vagin, un Temple, et c'est très bien... Mais n'impose pas ta sacralité aux autres.

 

Ensuite quand à ta définition du libertaire, elle t'es propre et ne me ressemble à aucun moment, ni de près, ni de loin. Et ça tombe bien, je ne suis pas le sujet. 

Les mamans, et les papas parfois, abordent la sexualité, dans les grandes lignes, avec leurs enfants quand ils estiment qu’ils sont en âge de s’y intéresser, qu’il y a une curiosité et une nécessité, afin d’éviter qu’ils deviennent parents précocement. En général, ils ne s’attardent pas. Pas de détails, pas de démonstration (et heureusement encore).

Même si c’est gênant, il est nécessaire d’en parler, quand on ne veut pas que son enfant soit totalement démuni lors de ses premiers rapports, qu’il se protège, et quand on ne souhaite pas qu’il s’éduque (seulement) au travers le porno. Le devoir d’information fait partie inhérente des devoirs des parents. 

Il n’est pas du devoir des beaux-parents, ordinairement, de prendre la place des parents et d’aborder ce sujet avec l’enfant. 

Tu ne me convaincras pas d’une légitimité de cacher l’identité du père, d’être dans le respect ou l’admiration béate de l’adulte quand il s’égare. L’adulte ne prime pas sur l’enfant ou alors abstenons-nous d’en faire.   

Edit : Ça n’était pas vraiment une définition du libertaire, plutôt une des caractéristiques. Le sujet (pas toi) est plutôt vaste. Les libertaires ont commencé leur étendue en France autour de Mai 68, si cela t’intéresse il faut sans doute commencer par là. 

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