Confinement : 2 millions d'euros récoltés pour aider les femmes victimes de violences

Lancée le 25 mars, la collecte d'urgence de la Fondation des femmes a déjà permis de récolter deux millions d'euros qui doivent notamment permettre de trouver des solutions de relogement pour les femmes victimes de violences en période de confinement.

La Fondation des femmes a annoncé, vendredi 17 avril, avoir récolté en moins d'un mois près de deux millions d'euros pour aider les associations de soutien aux femmes victimes de violences et financer notamment des solutions de relogement temporaire et d'aide alimentaire.

"C'est une mobilisation sans précédent des citoyen·ne·s, des mécènes et des entreprises partenaires qui a permis de mettre en place des solutions concrètes pour le confinement", a expliqué la Fondation des femmes dans un communiqué, précisant que "100 % des dons collectés sont reversés aux associations de terrain dans les meilleurs délais".

Lancée le 25 mars, cette collecte "d'urgence" baptisée #Toutesolidaires a pu faire bénéficier 122 associations d'un soutien financier ou d'un soutien logistique (ordinateurs, gel hydroalcoolique) pour pouvoir poursuivre leur activité d'écoute et d'accompagnement pendant le confinement, est-il précisé.

Période particulièrement à risque pour les femmes et les enfants victimes de violences, le confinement a entraîné une hausse de 40 % des interventions policières à domicile, selon le ministère de l'Intérieur.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/confinement-2-millions-deuros-récoltés-pour-aider-les-femmes-victimes-de-violences/ar-BB12Lq16?li=AAaCKnE

C'est une bonne nouvelle, mais sauf erreur de ma part, en cas de violence avérée, c'est l'agresseur qui doit quitter l'appartement familiale. Même si c'est chez lui. 

il y a 38 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est une bonne nouvelle, mais sauf erreur de ma part, en cas de violence avérée, c'est l'agresseur qui doit quitter l'appartement familiale. Même si c'est chez lui. 

Oui c'est vrai, mais la victime est en droit de vouloir quitter le domicile, notamment pour que l'agresseur ne sache pas ou elle se trouve. Il est trop arrivé que l'agresseur vienne "finir" le travail, avant que la victime n'ait eu le temps d'être mise en sécurité. N'oublions pas qu'en France, la prison pour violences conjugales est de courte durée. 

il y a 52 minutes, soisig a dit :

Oui c'est vrai, mais la victime est en droit de vouloir quitter le domicile, notamment pour que l'agresseur ne sache pas ou elle se trouve. Il est trop arrivé que l'agresseur vienne "finir" le travail, avant que la victime n'ait eu le temps d'être mise en sécurité. N'oublions pas qu'en France, la prison pour violences conjugales est de courte durée. 

Exact oui, j'avais pas pensé à celles (on parle au féminin parce que très majoritairement ce sont les femmes qui morflent) qui ont besoin de ne plus être trouvé. Et même avec une interdiction d'approcher on a pas encore le matériel et la puissance nécessaire pour dissuader les agresseurs d'y retourner. 

J'ai la certitude que des milliers de femmes et d'enfants, sont aujourd'hui dans des situations catastrophiques. Vivre avec des hommes violents, sans aucunes solutions. Ma femme a subit ces violences, elle m'en parle, m'explique la complexité de cette vie, entre protéger ses enfants et se recevoir des coups, encore et encore ! Partir ! Pour ou ? Porter plainte ! Et devoir revenir vivre avec cet homme violent ?

Le 17/04/2020 à 14:37, Crabe_fantome a dit :

C'est une bonne nouvelle, mais sauf erreur de ma part, en cas de violence avérée, c'est l'agresseur qui doit quitter l'appartement familiale. Même si c'est chez lui. 

Et direction la taule vite fait bien fait!

La taule, oui mais avec des grosses brutes qui vont leur faire subir ce qu'ils font subir à leurs femmes.

il y a 18 minutes, italove a dit :

La taule, oui mais avec des grosses brutes qui vont leur faire subir ce qu'ils font subir à leurs femmes.

ce n'est guère chrétien, italove, mais je souscris parfaitement à ton sentiment... pour moi, cela serait plus simple encore... la "corvée de bois" mais revue et corrigée avait bien des avantages. 

J'ai rien contre les femmes, mais on pourrait penser aux enfants battus et maltraités. Enfin, il y a un spot en ce moment à la télé qui en parle. Il a fallu un confinement pour penser un peu à eux, y'a encore d'énormes progrès à faire pour lutter contre les violences sur les enfants.