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Le hasard innocent


Invité Groenland

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 000 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 39 minutes, Groenland a dit :

 La beauté est "par défaut" alors que la laideur est justement un "défaut". Mais un défaut peut très justement être réparé, corrigé par l'intervention d'un événement remarquable. Donc un événement remarquable peut-être bénéfique. Même si l'événement remarquable en lui même n'est pas beau à voir (un garage de réparation de voiture est disgracieux mais la voiture qui en sort réparée peut-être très belle à regarder... du moins pour son propriétaire).

Oui, plus le mal est intime, plus sa correction doit être violente.

Mais heureusement, la nature humaine ne se corrompt qu'à son maillon faible, à sa surface.

Monsieur Al Caponne était un grand malfrat, mais sa corruption n'était que commerçante et narcoleptique.

La corruption majeure est rare, et la violence de sa punition doit faire le vœu d'une science anthropologique d'un spectre large.

 

Il existe une beauté objective, et il existe une beauté culturelle, donc variable.

Il fut un temps, à l'Antiquité, où la pédophilie était une institution, où chaque gourou pouvait disposer sexuellement de son initié.

Mais aujourd'hui, cette pédophilie initiatrice est devenue proscrite par l'évolution des mœurs.

Nous devons donc circonstancier cette transgression majeure sans pour autant la pardonner.

 

Il fut un temps où les obèses était jugés comme étant beaux.

Aujourd'hui, c'est la tablette abdominale qui fait fureur chez les femmes.

Cela relève d'un inconscient collectif qui est typiquement conjoncturel :

La graisse d'antan avait de la valeur parce qu'elle signifiait l'abondance nutritive de la richesse.

Alors que les tablettes d'abdominaux d'aujourd'hui représentent l'autodiscipline, qui manquent si cruellement à nos âmes, et même à l'âme de l'Etat.

Cordialement, Fraction.

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Toute cette discussion sur le « hasard innocent » permet de comprendre l’effondrement de la philosophie, aujourd’hui.

Oui cher @Groenland Heidegger que vous vénérez a raison : la philosophie n’existe  plus.

Elle n’est plus que métaphysique, c’est-à-dire croyance que nous pouvons donner l’existence par le concept ( nous concevons l’âme et hop super elle existe, nous concevons Dieu et hop super il existe, confer l’argument ontologique et complètement bidon de Descartes). 
 

Quand elle n’est plus métaphysique  elle est dévorée par la science, confer @épixèset sa philosophie dérivée de la relativité restreinte. Il ne voit même pas qu’il est devenu le valet de l’aristocratie scientifique. 
 

 Heidegger, que vous vénérez ( j’aime vous voir agenouillé devant lui comme le musulman face à la Mecque, ah ce desir de servitude volontaire !) donne le change et dit : laissons tomber la philosophie et privilégions humblement la pensée. Ah ??? Et c’est quoi la pensée ?

Donc nous assistons actuellement au naufrage de la philosophie. Témoin, j’y reviens, ce dialogue sur le hasard ( « innocent », dixit Nietzsche, le cinglé de service). 

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)

Oui effectivement. Mais ce n'est pas tant que la philosophie n'est plus que métaphysique mais plutôt c'est la technique en tant qu'achèvement de la métaphysique, très justement vu par Heidegger, est devenu omniprésente et omnipotente. On ne jure plus que par la technique. Je suis personnellement pour que le monde revienne à l'essentiel c'est-à-dire à la question de l’Être et très précisément à la vérité de cette dernière.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Groenland a dit :

Oui effectivement. Mais ce n'est pas tant que la philosophie n'est plus que métaphysique mais plutôt c'est la technique en tant qu'achèvement de la métaphysique, très justement vu par Heidegger, est devenu omniprésente et omnipotente. On ne jure plus que par la technique. Je suis personnellement pour que le monde revienne à l'essentiel c'est-à-dire à la question de l’Être et très précisément à la vérité de cette dernière.

Pourquoi pas ? Mais il faudrait alors que vous osiez voler avec vos propres ailes, que vous osiez penser sans le secours de Heidegger ou de Nietzsche ou de je ne sais quel autre penseur. Ne devenez pas comme Talon. Osez penser avec votre propre pensée.

Alors, allons y : qu’entendez- vous par l’Etre ? Qu’entendez-vous par technique ? Vous  n’êtes pas au lycée ou à l’Université ! Osez penser ce que vous pensez, vous, et non un maître.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 13 minutes, Annalevine a dit :

Pourquoi pas ? Mais il faudrait alors que vous osiez voler avec vos propres ailes, que vous osiez penser sans le secours de Heidegger ou de Nietzsche ou de je ne sais quel autre penseur. Ne devenez pas comme Talon. Osez penser avec votre propre pensée.

Alors, allons y : qu’entendez- vous par l’Etre ? Qu’entendez-vous par technique ? Vous  n’êtes pas au lycée ou à l’Université ! Osez penser ce que vous pensez, vous, et non un maître.

Pour moi l’Être c'est la "vérité". Il n'y a rien au-dessus de l’Être puisque l’Être "est". Je pense qu'il faut nous concentrer sur le chemin qui nous mène vers l'être des choses avant de se concentrer sur l'explication des étants comme le fait la technique. La technique se focalise sur les étants alors que je pense que si on ne connaît pas d'abord l'être des choses alors on fait obligatoirement fausse route.

Pour accéder à l’Être le seul moyen que je connaisse c'est le langage (qui ne se limite pas à la langue). A moins que cela soit aussi possible par la méditation ou en passant par un état de transe ! J'essaie en ce moment de comprendre comment la poésie au même titre que l'angoisse permet à l'homme d'accéder à ce qui "est", aux être des choses.

Connaissez-vous le lien qui existe entre la poésie et l'angoisse ??

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Groenland a dit :

Pour moi l’Être c'est la "vérité". Il n'y a rien au-dessus de l’Être puisque l’Être "est". Je pense qu'il faut nous concentrer sur le chemin qui nous mène vers l'être des choses avant de se concentrer sur l'explication des étants comme le fait la technique. La technique se focalise sur les étants alors que je pense que si on ne connaît pas d'abord l'être des choses alors on fait obligatoirement fausse route.

Pour accéder à l’Être le seul moyen que je connaisse c'est le langage (qui ne se limite pas à la langue). A moins que cela soit aussi possible par la méditation ou en passant par un état de transe ! J'essaie en ce moment de comprendre comment la poésie au même titre que l'angoisse permet à l'homme d'accéder à ce qui "est", aux être des choses.

Connaissez-vous le lien qui existe entre la poésie et l'angoisse ??

Bon, là vous me réjouissez, vous tendez à penser par vous-même, au lieu de penser par Heidegger interposé. En plus vous oubliez que vous pourriez être en face d’un prof qui s’apprête à vous noter. 

 Considérez que vous recherchez la Vérité. Je me demande ce que cela peut être pour vous la vérité. Il n’y a rien au dessus de l’Etre...vous vous situez donc dans une vision hiérarchique. Mais c’est quoi, ce  au dessus de tout ? 

l’Etre est. Soyons clair : ce que vous dites là n’est pas du domaine de la pensée. Or je vous demande, quand vous écrivez. : l’Etre est, ressentez vous quelque chose ? Si oui alors vous utilisez le sentiment comme faculté spécifique d’appréhension du monde.  L’Etre signifie alors non un concept mais ce que vous ressentez.

Mais si l’Etre est, et que disant cela vous savez ce que vous dites alors vous avez trouvé l’Etre. Pourquoi me parlez vous alors d’un chemin qui conduirait à l’Etre si vous l’avez trouvé ? Peut être visez-vous l’union à l’Etre ? Alors là  oui il vous faut vous convertir aux méthodes mystiques de l’union à l’Etre. 
 

Sinon si telle n’est pas votre intention, alors, à mon avis, cette découverte de l’Etre, cette révélation devrait être une source d’inspiration. L’Etre devrait vous inspirer quant à la conduite de votre vie. Est ce le cas ?

La technique s’intéresse aux étants dites vous. Elle ferait alors fausse route. Pourquoi ferait elle fausse route ? qui vous dit que la technique s’intéresse à l’Etre ? Elle ferait fausse route si elle cherchait l’Etre. Mais cherche t elle l’Etre ? 
Vous  parlez du langage. C’est paradoxal  car le langage lui-même est une technique. Vous réfutez la technique mais vous utilisez la technique du langage pour cheminer vers l’Etre... hum...

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 36 minutes, Annalevine a dit :

Bon, là vous me réjouissez, vous tendez à penser par vous-même, au lieu de penser par Heidegger interposé. En plus vous oubliez que vous pourriez être en face d’un prof qui s’apprête à vous noter. 

 Considérez que vous recherchez la Vérité. Je me demande ce que cela peut être pour vous la vérité. Il n’y a rien au dessus de l’Etre...vous vous situez donc dans une vision hiérarchique. Mais c’est quoi, ce  au dessus de tout ? 

l’Etre est. Soyons clair : ce que vous dites là n’est pas du domaine de la pensée. Or je vous demande, quand vous écrivez. : l’Etre est, ressentez vous quelque chose ? Si oui alors vous utilisez le sentiment comme faculté spécifique d’appréhension du monde.  L’Etre signifie alors non un concept mais ce que vous ressentez.

Mais si l’Etre est, et que disant cela vous savez ce que vous dites alors vous avez trouvé l’Etre. Pourquoi me parlez vous alors d’un chemin qui conduirait à l’Etre si vous l’avez trouvé ? Peut être visez-vous l’union à l’Etre ? Alors là  oui il vous faut vous convertir aux méthodes mystiques de l’union à l’Etre. 
 

Sinon si telle n’est pas votre intention, alors, à mon avis, cette découverte de l’Etre, cette révélation devrait être une source d’inspiration. L’Etre devrait vous inspirer quant à la conduite de votre vie. Est ce le cas ?

La technique s’intéresse aux étants dites vous. Elle ferait alors fausse route. Pourquoi ferait elle fausse route ? qui vous dit que la technique s’intéresse à l’Etre ? Elle ferait fausse route si elle cherchait l’Etre. Mais cherche t elle l’Etre ? 
Vous  parlez du langage. C’est paradoxal  car le langage lui-même est une technique. Vous réfutez la technique mais vous utilisez la technique du langage pour cheminer vers l’Etre... hum...

Je ne pense pas avoir trouvé  l'Être. Je sais qu'il existe mais je ne l'ai pas encore trouvé. Je sais aussi ce que n'est pas l'Être mais je ne sais pas, du moins pas encore, ce qu'est l'Être.

Concernant le langage : fermez un instant les yeux ! Imaginez votre jardin arrière dont vous parliez l'autre jour... maintenant imaginez un instant tout en gardant l'image de votre jardin dans votre esprit qu'il n'existe plus aucun humain, je dis bien aucun ni même vous, sur cette planète.... continuez à penser à  l'image de votre jardin sur cette planète débarrassé de tout être humain... vous comprendrez alors ce que veut dire : "le langage est là où il y a l'homme".

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Ce sujet, tel qu'il est traité,  explique pourquoi la philosophie s'effondre et intéresse de moins en moins. Traiter du hasard dans le cadre de modèles parfaits, avancer par exemple que le hasard n'est jamais que le signe de notre ignorance, c'est exactement le genre de pensées qui indiffère toute personne engagée dans la vie.

Ceux qui sont dans l’action, qui sont de toute façon obligés d'être dans l'action, vivent ici et maintenant, ils ne vivent pas dans des modèles parfaits. Le hasard pour eux est identique à l'imprévu, et cet imprévu ils doivent en tenir comte en se préparant psychologiquement à l'affronter. Ils n'ont pas le loisir de penser au hasard sous le couvert d'aphorismes philosophiques qui risquent en plus, si nous les prenons au sérieux, de nous mener dans la vie réelle, la vie engagée dans l'action, au désastre.

La philosophie, si elle n’intéresse que les retraités, les rentiers, les chanceux dont le travail consiste la plupart du temps à ne rien faire, les malades cloués chez eux, les confinés réduits à l'inaction, etc., cette philosophie-là n'est plus que pépiement insipide.

Les philosophes ne parlent plus aux personnes qui sont dans l'action. C'est pour cela qu'elle n'intéresse plus que comme exercice intellectuel, que comme divertissement intellectuel. Philosopher ou faire des mots croisés, cela devient la même chose.

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 21 minutes, Annalevine a dit :

 Philosopher ou faire des mots croisés, cela devient la même chose.

 

Y'a le scrabble aussi : "philosophie", mot compte triple !

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Le 12/04/2020 à 09:26, riad** a dit :

Totalement d'accord, en dehors de certaines interprétations de la physique quantique, on a jamais trouvé de hasard.

Mon Dieu ! Comme vos lectures sont constipées ! (Pas seulement la tienne Riad, si cela peut te consoler.)

Peu importe que le hasard n'existe pas comme cause opérante : nous avons tout de même des réactions affectives face aux événements imprévus de notre existence, et nous les accueillons comme nous accueillerions les gestes d'un être de sang et de chair: nous nous fâchons, nous maudissons le destin, ou au contraire nous remercions les dieux. Or, ce que nous dit Nietzsche, c'est que si effectivement le hasard, l'inconnu, l'imprévisible est un être, alors il doit s'agir d'un enfant qui joue avec les ressorts du monde sans trop d'égard quant aux conséquences. Mais peut-être que l'esprit de ce que nous dit le moustachu philosophe devient plus clair si nous formulons la chose d'une façon éthique, c'est-à-dire d'une façon normative: ainsi dirions-nous qu' "il vaut mieux considérer le hasard comme un être innocent".

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Dompteur de mots a dit :

Mon Dieu ! Comme vos lectures sont constipées ! (Pas seulement la tienne Riad, si cela peut te consoler.)

Peu importe que le hasard n'existe pas comme cause opérante : nous avons tout de même des réactions affectives face aux événements imprévus de notre existence, et nous les accueillons comme nous accueillerions les gestes d'un être de sang et de chair: nous nous fâchons, nous maudissons le destin, ou au contraire nous remercions les dieux. Or, ce que nous dit Nietzsche, c'est que si effectivement le hasard, l'inconnu, l'imprévisible est un être, alors il doit s'agir d'un enfant qui joue avec les ressorts du monde sans trop d'égard quant aux conséquences. 

Il y a les dieux et le hasard. Et tant d'autres mots et de concepts que l'on utilise comme de gros élastiques que l'on tire selon notre habilité et notre force. 

Le cas des dieux est significatif parce que nous en parlions récemment, se référant à la personne de Heidegger. Il en ressort que même les esprits fort à l'aise avec les mots Dieu ou Dieux n'usent en fait que des coquilles vides, complètement vides. Mais ces mots servent à consolider une idéologique, une croyance, une culture dont l'ontologie est tapissée de signes nihilistes. Le hasard en est un. 

Beaucoup, parmi les philosophes des sciences, personnifient les éléments de la nature, en parlant d'eux comme des dieux, mais tout cela est artificiel, confus et contribue à alimenter l'obscurantisme. 

La réalité, selon moi... Platon nous a lancés sur la piste: là-haut il y a un prototype de tout ce qui existe en ce monde.

Mais il est naïf de croire que des idées, même avec un grand I, peuvent êtres conscientes et vivantes, c'est à dire agir comme des Dieux. À moins d'une explication, ce que Platon et les néoplatoniciens n'ont jamais fait, à ce que je sache. 

C'est dans ce brouillard que l'on philosophe. 

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 12/04/2020 à 10:50, Groenland a dit :

« Laissez venir à moi le hasard, il est innocent comme un petit enfant. » (Nietzsche)

Le hasard est-il vraiment innocent ? de nos jours n’a-t-on pas plutôt peur du hasard, la fameuse peur de l’inconnu ?

Dans ce contexte comment Nietzsche peut-il qualifier le hasard d’innocent ? Ou bien "innocent" ne rime pas toujours avec "sans danger"...?

Le hasard c'est aussi l'involontaire et il est innocent car il est le bon vouloir et est involontaire au mauvais.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 12/04/2020 à 10:50, Groenland a dit :

« Laissez venir à moi le hasard, il est innocent comme un petit enfant. » (Nietzsche)

Le hasard est-il vraiment innocent ? de nos jours n’a-t-on pas plutôt peur du hasard, la fameuse peur de l’inconnu ?

Dans ce contexte comment Nietzsche peut-il qualifier le hasard d’innocent ? Ou bien "innocent" ne rime pas toujours avec "sans danger"...?

Le caractère de l'innocence, comme celui de la culpabilité, accolé au hasard me semble une insanité.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 8 minutes, Don Juan a dit :

Le caractère de l'innocence, comme celui de la culpabilité, accolé au hasard me semble une insanité.

Effectivement Nietzsche était fou ! Fou amoureux : "Il y a toujours un peu de folie dans l'amour, mais il y a toujours aussi un peu de raison dans la folie."

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
à l’instant, Groenland a dit :

Effectivement Nietzsche était fou ! Fou amoureux : "Il y a toujours un peu de folie dans l'amour, mais il y a toujours aussi un peu de raison dans la folie."

En cherchant bien on trouvera toujours un peu de raison, même dans la folie, mais c'est une assertion qui se mord la queue, la folie est toujours la manifestation d'une raison déraisonnable.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Don Juan a dit :

Le caractère de l'innocence, comme celui de la culpabilité, accolé au hasard me semble une insanité.

Pourtant l'existence involontaire, hasardeuse faisant qu'on n'a pas le choix et ne faisant que celui qu'impose de soi, démontre que l'on agit par évidence. Agissant par évidence, par perception. Quand la perception est bonne elle fait agir bien comme voulu innocemment et quand la perception est mauvaise fait agir a rendre "coupable" involontairement.

 

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Pourtant l'existence involontaire, hasardeuse faisant qu'on n'a pas le choix et ne faisant que celui qu'impose de soi, démontre que l'on agit par évidence. Agissant par évidence, par perception. Quand la perception est bonne elle fait agir bien comme voulu innocemment et quand la perception est mauvaise fait agir a rendre "coupable" involontairement.

 

C'est donc sans doute un sujet qui est susceptible d'être coupable ou innocent et non l'aspect aléatoire des événements !

Le hasard n'est pas un sujet, il ne pense ni n'agit, pas plus qu'il ne respire.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Don Juan a dit :

C'est donc sans doute un sujet qui est susceptible d'être coupable ou innocent et non l'aspect aléatoire des événements !

Le hasard n'est pas un sujet, il ne pense ni n'agit, pas plus qu'il ne respire.

L'existence a un caractère involontaire, hasardeux et il ne serait pas étonnant qu'elle soit un sujet qui pense, agit, et respire.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Pourtant l'existence a un caractère involontaire, hasardeux et il ne serait pas étonnant qu'elle soit un sujet qui pense, agit, et respire.

Est-ce une croyance ?

Si tu veux bien parler de l'existence et non pas de la vie, alors, pour ce que je comprends du fait d'exister et non du fait de vivre, l'existence est bien le fruit d'une décision volontaire.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
à l’instant, Don Juan a dit :

Est-ce une croyance ?

Si tu veux bien parler de l'existence et non pas de la vie, alors, pour ce que je comprends du fait d'exister et non du fait de vivre, l'existence est bien le fruit d'une décision volontaire.

L'existence peut dite être voulue quand il s'agit du bon choix quant à l'existence mais le mauvais restera involontaire. Mais ou sinon, toi, tu existes mais tu n'existais pas avant d'exister, donc tu ne peux pas dire que tu as voulu exister avant d'exister, donc quelque part ton existence est involontaire.

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