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Il y a un sens à la vie humaine


Invité Quasi-Modo

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Membre, 152ans Posté(e)
Alceste Membre 389 messages
Baby Forumeur‚ 152ans‚
Posté(e)
Le 22/02/2020 à 19:03, Quasi-Modo a dit :

il est parfois préférable moralement de croire sans preuve, en particulier pour certaines croyances autoréalisatrices

Croire sans preuve est un pléonasme. La croyance implique un manque de certitude, de preuve, sinon c'est un savoir et plus une croyance. Je ne crois pas que 1 et 1 font 2, je sais que 1 et 1 font 2. Je crois que Dieu existe mais je ne le saurai qu'après la mort, factuellement.

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Membre, 152ans Posté(e)
Alceste Membre 389 messages
Baby Forumeur‚ 152ans‚
Posté(e)
Le 22/02/2020 à 19:03, Quasi-Modo a dit :

Si une personne est poursuivie par une bête sauvage aux griffes et aux crocs acérés dans une forêt dense, et que soudain dans la course poursuite, un large fossé apparaît sur le parcours de la personne en fuite, il sera toujours préférable et moralement souhaitable que la personne se pense suffisamment puissante musculairement pour sauter de l’autre côté du fossé, sans quoi elle s’arrêterait, tergiverserait, et finirait de toute manière dévorée par l’attaque de la bête sauvage. Idem dans les cas plus simples de légitime défense, lors desquels il est moralement préférable de se défendre sans exiger pour autant la preuve que nous pourrons maîtriser l’assaillant.

L'action est commandée par la nécessité davantage que par la conviction. Il ne sait pas s'il réussira mais il essaye, sa croyance n'implique pas une absence de doute (sinon c'est un savoir et plus une croyance).

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 22/02/2020 à 19:03, Quasi-Modo a dit :

En m'inspirant du message christique qui affirme que croire en Jésus Christ sauve, il est facile de constater que le sentiment et l’espoir d’un salut prochain procure un immense sentiment de bien être présent, loin des préoccupations angoissantes et nihilistes, ce qui permet au croyant de vaincre l’absurdité radicale, et lui sauve littéralement la vie au sens spirituel du terme, car une vie remplie d’angoisse est moins bien qu’une vie heureuse dans la conviction que nos actes ont pleinement un sens. Si croire que l'on sera sauvé nous sauve réellement, alors la conviction d'un sauvetage à venir devient une prophétie autoréalisatrice et même un devoir.

C'est une interprétation possible, mais je crois y voir un non-sens, pour moi, ce n'est pas le fait de croire en un certain Jésus Christ qui sauverait, mais plutôt le fait de croire en un monde différent qu'il resterait à découvrir en chacun de nous, voila ce qui pourrait peut-être nous sauver, individuellement et probablement collectivement, universellement. Dans ce monde qui demeure "caché" pour le moment, La Peur n'existant pas, les angoisses n'ont pas de racine.

Citation

Car si nous considérons la dignité comme le respect dû à tout être vivant du seul fait qu’il soit ce qu’il est, nous conclurons aisément que, l’absurdité radicale venant nier le besoin de sens chez l’être humain, elle est contraire au sentiment le plus haut que l’homme a de sa propre dignité/liberté, comme pourraient en témoigner Camus, Cioran, Caraco ou tant d’autres penseurs connus ou non connus, dont certains se sont même suicidés. Croire qu’il y a un sens à la vie humaine devient donc un devoir moral (c’est le « Tu dois donc tu peux » kantien) indépendamment même de la question de la métaphysique à adopter.

Il me semble que la dignité n'a rien à voir avec un respect dû à autrui, à moins que nous parlions de la dignité de salon. Lorsque l'homme est connecté au sens, sa vie a un sens, la vie d'autrui a un sens, la vie en générale a un sens, et la dignité est l'émanation de ce sens, comme le parfum de la fleur que nul ne peut nier ni détourner. Le suicide étant un moyen d'échapper à une douleur trop difficile à supporter, une rage de dent intérieure insoutenable, cette douleur est peut-être perçue comme une correspondance de la perte d'une dignité mais nous parlerions alors de la dignité qui s'affiche seulement dans le regard, surtout celui des autres.

Citation

Mais en partant de ce sentiment d’absurdité radicale, ne pourrait-on pas objecter qu’il est toujours concevable de préférer le néant à la vie, et donc de renoncer, à la fois à sa dignité/liberté, et à sa propre vie ? Non pas, car étant vivants nous sommes déjà de la partie, et implicitement, si nous sommes travaillés par ce sentiment d’absurdité radicale, c’est que nous avons donc tous déjà choisi de préférer notre dignité qui est constitutive de ce que nous sommes. Le sentiment d’absurdité radicale ne saurait donc jamais être une cause de suicide d'autant plus qu’il suffit de croire à une solution pour la faire aussitôt apparaître.

Préférer le néant à la vie ce serait préférer quelque chose que l'on ne connaît pas à quelque chose qu'on ne connaît guère mieux.

La dignité n'est pas constitutive de ce que nous sommes, si c'est le cas, c'est qu'elle n'est qu'une idée.

Citation

De plus, dans une situation où la survie entre en jeu, le cadre de la pensée habituel se modifie et il devient peu pertinent d’exiger une preuve pour certaines croyances ; comme l’exprime William James dans son ouvrage The will to believe, il est parfois préférable moralement de croire sans preuve, en particulier pour certaines croyances autoréalisatrices. Si une personne est poursuivie par une bête sauvage aux griffes et aux crocs acérés dans une forêt dense, et que soudain dans la course poursuite, un large fossé apparaît sur le parcours de la personne en fuite, il sera toujours préférable et moralement souhaitable que la personne se pense suffisamment puissante musculairement pour sauter de l’autre côté du fossé, sans quoi elle s’arrêterait, tergiverserait, et finirait de toute manière dévorée par l’attaque de la bête sauvage. Idem dans les cas plus simples de légitime défense, lors desquels il est moralement préférable de se défendre sans exiger pour autant la preuve que nous pourrons maîtriser l’assaillant.

Croire est l'option de celui ne peut pas vérifier, et vérifier encore sa vérification d'hier, en se préparant pour la vérification prochaine. Mais surtout, en n'accordant pas une grande importance à ces vérifications, qui appartiennent au monde des idées.

Il n'y a rien de plus instable qu'une idée.

 

Citation

En effet, dans le pire des cas, que resterait-il à perdre ? Je signalerai aux critiques à venir qu’il ne s’agit pas de christianisme dans ce raisonnement, mais seulement de la croyance en l’existence d’un sens à la vie humaine, sans qu’il soit précisé lequel. Nous arrivons ici dans une espèce de déisme qui nous permet de nous constituer comme humains exerçant pleinement notre liberté métaphysique, ce qui nous soustrait à l’impasse nihiliste (sans passer par Habermas ou Jonas).

Si l'on ne sait le sens, il n'y a pas grand chose à perdre, il faudrait pour avoir quelque chose à perdre avoir trouver le sens, mais lorsqu’on a trouvé le sens, il est rare qu'il accepte d'être perdu.

 

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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, Don Juan a dit :

Croire est l'option de celui ne peut pas vérifier, et vérifier encore sa vérification d'hier, en se préparant pour la vérification prochaine. 

Et si c était plutôt de , savoir qu on ignore qui nous conduisait justement à croire ?comme une cause à.. ou un effet de..  notre ignorance

Si croire était une sujétion de notre potentiel inconscient ?

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 14 minutes, sera-angel a dit :

Et si c était plutôt de , savoir qu on ignore qui nous conduisait justement à croire ?comme une cause à.. ou un effet de..  notre ignorance

Si croire était une sujétion de notre potentiel inconscient ?

 

"Je pense donc je suis", quelque soit nos pensées, elles sont la manifestation de notre être. L'ignorance est bien la manifestation de notre savoir et de notre croyance !

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 893 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Vous remarquerez que la question 'la vie a t'elle un sens ?' est une question qui se conclue forcément par le sens ou la réponse qu'on voudra bien, personnellement, individuellement lui donner.

Mais que cette question est universelle et débouche, si on répond par un 'oui' plus général que notre propre moralité par l'idée d'un 'dessein intelligent' qui donnerait du sens à l'univers puis à l'homme.

Le sens renvoie à l'intention donc une intelligence et une volonté 

On souhaiterait alors rattacher notre sens personnel à ce sens universel et toutes les civilisations y sont allées de leur histoire sainte en connectant SA mort avec ce dessein.

C'est d'ailleurs amusant de constater qu'aucune civilisation n'ait imaginé un Dieu architecte intéressé par sa construction globale mais pour lequel nos existences individuelles seraient négligeables un peu comme on joue à Sim City

Le salut, la mort, les actions à réaliser ici bas tentent donc systématiquement ce lien entre nos valeurs et celles, plus hypothétiques, des divinités 

Ça construit ce pont.

Oui, croire est une force comme moteur de ses actions, cadre de ses réflexions et pour la consolation et l'espérance 

Je suis en phase avec ça

Et si je donne un sens modeste à ma vie, c'est sans doute parce que cette absurdité dont tu parles me pousse à une forme de contemplation reculée après une forme d'engagement assez médiocre finalement.

Je ne vivrai pas ma mort, je n'ai pas peur de ce qui n'est pas un 'néant' mais un autre chose que mon modeste passage.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 15 heures, Alceste a dit :

Je vais te faire redescendre.

Le gros défaut de ton raisonnement c'est d'abord que "le sens à la vie humaine" n'empêche pas nécessairement le nihilisme. Le christianisme par exemple est un nihilisme dit "négatif" qui prône une ascèse à la vie, un certain renoncement au prétexte que la vraie vie commence après la mort. Les arrières mondes, qu'ils soient religieux (comme le paradis) ou idéologiques (comme le communisme en tant que société idéale, paradis sur Terre) sont souvent des signes de nihilisme.

Si un jour il faut que je redescende ce ne sera certainement pas à cause de tes arguments somme toute mediocres. Tant pis.

Tu n'as clairement rien pigé à mon propos qui n'est ni la marque d'un esprit apeuré ni un raisonnement de logique mathématique. Heureusement que j'ai écrit "très grossièrement".

Mais tu m'intéresses. Tu prétends que parfois il y a des idéologies qui ne sont pas l'expression du nihilisme. Lesquelles et selon quel critère en juges tu (rien que pour rire un peu) ? Je passe sur tes autres arguments qui consistent principalement à jouer sur les mots.

Désolé pour les autres mais je manque de temps.

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Membre, 152ans Posté(e)
Alceste Membre 389 messages
Baby Forumeur‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Quasi-Modo a dit :

Mais tu m'intéresses. Tu prétends que parfois il y a des idéologies qui ne sont pas l'expression du nihilisme. Lesquelles et selon quel critère en juges tu (rien que pour rire un peu) ?

Tu ne poserais pas la question si tu avais pigé un tant soit peu ma réponse. Toutes les idéologies ne proposent pas des arrières mondes visant à détruire complètement (révolution communiste) ou fuir (vraie vie après la mort) le monde sensible, donc toutes les idéologies ne sont pas nihilistes. Au reste, la différence fondamentale que j'établis entre croyance et savoir n'a rien d'un jeu de mot.

On va revenir sur un truc pour dégonfler un peu plus la baudruche :

Le 23/02/2020 à 11:29, Quasi-Modo a dit :

Pour résumer très grossièrement, on a une croyance A et on sait que :

- Il n'y a que croire que A qui puisse faire advenir P et qui, de plus, rende peut-être A possible.

- Il est moralement préférable que A plutôt que non-A et il est moralement préférable que P plutôt que non-P.

- Donc notre devoir moral est de croire A.

Avec

A = Il existe un sens à la vie humaine

P = Une vie libérée de l'angoisse nihiliste

Modifié hier à 12:01 par Quasi-Modo

Donc quand on traduit clairement et qu'on enlève le baratin pseudo mathématique pour se donner une impression de profondeur et de complexité, on tombe sur une réflexion très bateau :

Citation

 

- Il n'y a que croire qu'il existe un sens à la vie qui puisse nous libérer de l'angoisse nihiliste et qui, de plus, rende peut-être l'existence d'un sens à la vie possible.

- Il est moralement préférable qu'il existe un sens à la vie plutôt qu'il n'existe pas un sens à la vie et il est moralement préférable qu'une vie soit libérée de l’angoisse nihiliste plutôt qu'une vie ne soit pas libérée de l'angoisse nihiliste.

- Donc notre devoir moral est de croire qu'il existe un sens à la vie.

 

Ou comment dire que « une vie remplie d'angoisse est moins bien qu'une vie heureuse » en faisant passer ça pour une réflexion profonde parce qu'on a utilisé des A et des P comme si il y avait besoin d'en faire un théorème. On trouve de sacrés comiques dans cette rubrique.

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Membre, 152ans Posté(e)
Alceste Membre 389 messages
Baby Forumeur‚ 152ans‚
Posté(e)

@Quasi-Modo Qui ne donne absolument aucun sens à la vie mis à part les dépressifs ? Même ceux qui ne croient en rien de transcendant donnent quand même un sens à leur vie. Tout le monde croit, au minimum à un projet personnel. On peut par ailleurs trouver un sens à l'humanité sans trouver un sens à sa vie personnelle, ou trouver un sens prosaïque à sa vie personnelle sans en trouver à l'humanité. C'est là qu'il fallait situer le débat pour qu'il soit plus pertinent.

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Membre, 152ans Posté(e)
Alceste Membre 389 messages
Baby Forumeur‚ 152ans‚
Posté(e)
Le 22/02/2020 à 19:03, Quasi-Modo a dit :

Croire qu’il y a un sens à la vie humaine devient donc un devoir moral

Il n'est pas nécessaire d'en faire un devoir moral, il suffit de ne pas s'éloigner de ses instincts et la vie ne perd jamais son sens, ou jamais longtemps.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 854 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Le 22/02/2020 à 20:16, querida13 a dit :

L'angoisse fait partie de la vie, si le lièvre pétri d'angoisse ne se cache pas, il se fait tuer, si la sentinelle du désert ne surveille pas son environnement l'aigle l'emporte.

C'est bien l'instinct de survie. Mais l'Homme est peut-être le seul être humain qui se suicide massivement.

Alors je veux bien que l'on cherche de la dignité, de la liberté dans la vie humaine qui cherche du sens à sa vie. Mais quand on prend conscience que le seul sens de la vie c'est la vie elle-même (survivre, se reproduire, disparaître) on attend la fin comme une libération vers le néant. Et toute autre considération morale qui en fait tournerait en rond (croire = croire en l'Homme ) ne pourra nous sortir de cette absurdité.

La vie se trouve belle et tous les êtres vivant se vouent instinctivement à elle (sans le choisir). Mais les humains qui ne se contentent pas de cela ont en plus créé des religions où "la vie" est remplacée par des dieux, par Dieu puis par l'humanisme. Ayant pris conscience de cela j'attends le néant comme une libération.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 854 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, CAL26 a dit :

C'est bien l'instinct de survie. Mais l'Homme est peut-être le seul être humain qui se suicide massivement.

Alors je veux bien que l'on cherche de la dignité, de la liberté dans la vie humaine qui cherche du sens à sa vie. Mais quand on prend conscience que le seul sens de la vie c'est la vie elle-même (survivre, se reproduire, disparaître) on attend la fin comme une libération vers le néant. Et toute autre considération morale qui en fait tournerait en rond (croire = croire en l'Homme ) ne pourra nous sortir de cette absurdité.

La vie se trouve belle et tous les êtres vivant se vouent instinctivement à elle (sans le choisir). Mais les humains qui ne se contentent pas de cela ont en plus créé des religions où "la vie" est remplacée par des dieux, par Dieu puis par l'humanisme. Ayant pris conscience de cela j'attends le néant comme une libération.

Pour relativiser je dirais que le seul objectif devrait être éviter la souffrance de soi et des autres (incluant le plus possible tout le vivant). C'est le seul sens que je puisse lui accorder et ainsi je me rends à l'absurdité de la vie. Ensuite je ne l'admire pas car par elle on connaît forcément la souffrance quand elle est menacée dans notre organisme. Et c'est pourquoi seul le néant libère tous les vivants. 

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Invité Static
Invités, Posté(e)
Invité Static
Invité Static Invités 0 message
Posté(e)
Le 22/02/2020 à 19:03, Quasi-Modo a dit :

... il sera toujours préférable et moralement souhaitable que la personne se pense suffisamment puissante musculairement pour sauter de l’autre côté du fossé, sans quoi elle s’arrêterait, tergiverserait, et finirait de toute manière dévorée par l’attaque de la bête sauvage. Idem dans les cas plus simples de légitime défense, lors desquels il est moralement préférable de se défendre sans exiger pour autant la preuve que nous pourrons maîtriser l’assaillant.

En effet, dans le pire des cas, que resterait-il à perdre ? ...

On ne peut pas comparer votre exemple de la fuite devant une bête sauvage à notre situation humaine devant notre vie. Car contrairement à votre exemple où la personne n'a pas d'autre choix que d'essayer de sauter, l'homme a la liberté de choix concernant son existence et il y a tellement de façons (philosophies) différentes de voir sa propre existence. La vie n'est pas cette bête sauvage qui nous court après ! Elle n'est pas toute rose non plus mais personnellement je la considère que une matière froide mais malléable qui peut prendre forme en fonction de ce que nous en faisons, je rejoins un peu l'idée de Sartre : "L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait".

Le 22/02/2020 à 19:23, querida13 a dit :

Christ ne s'est même pas sauvé lui-même de la croix en quoi pourrait il sauver quelqu'un qui vit un peu moins de 2000 ans après lui et qui ne lui a rien demandé?  Et puis son histoire est tellement invraisemblable: né d'une vierge et de l'Eternel,  mort et ressuscité,  interlocuteur du Diable, marchant sur l'eau, ressuscitant les morts, transformant l'eau en vin (et jamais l'inverse sinon il y aurait du grabuge)… Faudrait pas prendre non plus les enfants du bon Dieu pour des pigeons et des gogos...

Oui mais Christ nous sauve par la valeur de ce qui le symbolise : le martyr !

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, sera-angel a dit :

Et si c était plutôt de , savoir qu on ignore qui nous conduisait justement à croire ?comme une cause à.. ou un effet de..  notre ignorance

Si croire était une sujétion de notre potentiel inconscient ?

 Vous voulez dire que croire n'est pas seulement une décision consciente répondant à un besoin de nature inconsciente ?

Si oui, je suis assez en accord avec cela.

Le guerrier ne croit pas.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 22/02/2020 à 19:41, Gouderien a dit :

Invraisemblable mais intéressante. Si l'on met de côté l'hypothèse comme quoi il serait fils de Dieu (puisque l'existence de ce Dieu est tout à fait incertaine), voilà un personnage étonnant, certainement un des plus grands maîtres spirituels qui ait jamais vécu. Il faudrait pouvoir regarder le Christ en faisant abstraction de la religion chrétienne, qui est venue APRES lui. 

Je ne le pense pas. Si on enlève tout ce qui a été rajouté, inventé fantasmé par la religion chrétienne, le Christ est un penseur intéressant, dans doute, et original, mais comme des tas d'autres. Comme il y en a eu des centaines...

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 52 minutes, Blaquière a dit :

Je ne le pense pas. Si on enlève tout ce qui a été rajouté, inventé fantasmé par la religion chrétienne, le Christ est un penseur intéressant, dans doute, et original, mais comme des tas d'autres. Comme il y en a eu des centaines...

Tout ces penseurs n'ont pas été à l'origine de la principale religion du monde. Disons qu'il y a un "mystère Jésus". Comme il y a un "mystère Bouddha", certainement.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, CAL26 a dit :

C'est bien l'instinct de survie. Mais l'Homme est peut-être le seul être humain qui se suicide massivement.

Alors je veux bien que l'on cherche de la dignité, de la liberté dans la vie humaine qui cherche du sens à sa vie. Mais quand on prend conscience que le seul sens de la vie c'est la vie elle-même (survivre, se reproduire, disparaître) on attend la fin comme une libération vers le néant. Et toute autre considération morale qui en fait tournerait en rond (croire = croire en l'Homme ) ne pourra nous sortir de cette absurdité.

La vie se trouve belle et tous les êtres vivant se vouent instinctivement à elle (sans le choisir). Mais les humains qui ne se contentent pas de cela ont en plus créé des religions où "la vie" est remplacée par des dieux, par Dieu puis par l'humanisme. Ayant pris conscience de cela j'attends le néant comme une libération.

 

Il y a 7 heures, CAL26 a dit :

Pour relativiser je dirais que le seul objectif devrait être éviter la souffrance de soi et des autres (incluant le plus possible tout le vivant). C'est le seul sens que je puisse lui accorder et ainsi je me rends à l'absurdité de la vie. Ensuite je ne l'admire pas car par elle on connaît forcément la souffrance quand elle est menacée dans notre organisme. Et c'est pourquoi seul le néant libère tous les vivants. 

Pas mieux!

 Et donc ?

Si la vie (ou la conscience) est une parenthèse entre deux néants, (pour chacun), le néant d'avant la vie et le néant d'après la vie, va-t-on dire pour autant que ces deux néants sont parfaitement identiques ?

Pour l'individu, sans doute. Néant = néant !

La seule chose à laquelle on puisse se "raccrocher", c'est les autres! Les autres vies ou consciences. Comme à la course on se passe le relai...

Ce n'est pas le coureur qui gagne la course mais le relais...

(Oh il me semble que c'est balèze ce que je viens de dire ! :smile2:)

Lee néant pour l'un n'est pas forcément et même certainement pas le néant pour l'autre.

Ma conscience s'efface, oui, mais  j'en passe, j'en "refile" (!)  un "morceau" à ceux qui restent. Ainsi l'absurdité de la vie et de son éphémérité n'est vraie ou réelle, ou certaine que selon un point de vue parfaitement égoïste, égocentrique.

Qui reste à mon avis un option essentiellement animale.

Et qui compte pour rien le phénomène qu'est la conscience.

Mais un animal ne pense pas, ne vit pas sa vie comme absurde ! Il se contente de la vivre sans la penser  Penser la vie, sa vie comme absurde, c'est peut-être alors un peu se la jouer, se la surjouer ... à l'animale !

 

Bien sûr on peut considérer que ce relai passé c'est peu de chose...

Mais c'est surtout par rapport aux mythes religieux qui nous ont longtemps trompés avec leur fantasme d'une âme entière montant au ciel avec armes et bagages ! Jésus Christ y serait même monté avec son corps matériel ! (c'est dire à quel point les religieux cherche à nous tromper!) Oui, c'est surtout par comparaison avec ces mythes, que ce serait peu ce seul souvenir de nous que peuvent garder quelques autres.

Pourtant, à l'aune du vrai néant absolu qui devrait conclure matériellement, biologiquement et réellement notre "passage" le marquant donc du sceau incontestable de son absurdité, c'est... ÉNORME !

C'est peut-être alors surtout les nostalgiques de tous les faux paradis qui vont nous "bassiner" avec l'absurdité de la vie...

Si on en demande pas trop, c'est ma foi pas si mal ce qu'on a... :)

 

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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Don Juan a dit :

 Vous voulez dire que croire n'est pas seulement une décision consciente répondant à un besoin de nature inconsciente ?

Si oui, je suis assez en accord avec cela.

Le guerrier ne croit pas.

Croire vient de notre discernement mais aussi de notre notion de responsabilité (unité et polarités)

Nous au milieu nous avons un rôle de centre unificateur entre les pôles opposés.

Le discernement est instinctif et vient de nos sens.. il représente l inconscient..

La responsabilité vient de nos actes..il représente la conscience.

L un est le pouvoir intérieur (inconscient) l autre le pouvoir extérieur(conscient)

Le guerrier a intégré et dépassé cette dualité..il a su acquérir la force tranquille. Il est maître de lui même parce qu ils connaît ses forces et ses faiblesses..il a fait de ses faiblesses une force et a tiré son pouvoir des deux..l homme unifié.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, Gouderien a dit :

Tout ces penseurs n'ont pas été à l'origine de la principale religion du monde. Disons qu'il y a un "mystère Jésus". Comme il y a un "mystère Bouddha", certainement.

Je ne dis pas non ! Mais cette religion c'est à 99%  après lui, en dehors de lui qu'elle a été constituée.

J'admets bien volontiers que Jésus Christ a pu dire quelques trucs assez exceptionnels, mais il en a aussi sorti d'une bêtise colossale...

Ne pas se laver les mains avant les repas (pour une fois que la religion avec les ablutions avait sorti un truc intelligent) ou les étoiles qui vont tomber sur la terre, ça reste à marquer dans le Guinness de la sotise !

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 854 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

 

Pas mieux!

 Et donc ?

Si la vie (ou la conscience) est une parenthèse entre deux néants, (pour chacun), le néant d'avant la vie et le néant d'après la vie, va-t-on dire pour autant que ces deux néants sont parfaitement identiques ?

Pour l'individu, sans doute. Néant = néant !

La seule chose à laquelle on puisse se "raccrocher", c'est les autres! Les autres vies ou consciences. Comme à la course on se passe le relai...

Ce n'est pas le coureur qui gagne la course mais le relais...

(Oh il me semble que c'est balèze ce que je viens de dire ! :smile2:)

Lee néant pour l'un n'est pas forcément et même certainement pas le néant pour l'autre.

Ma conscience s'efface, oui, mais  j'en passe, j'en "refile" (!)  un "morceau" à ceux qui restent. Ainsi l'absurdité de la vie et de son éphémérité n'est vraie ou réelle, ou certaine que selon un point de vue parfaitement égoïste, égocentrique.

Qui reste à mon avis un option essentiellement animale.

Et qui compte pour rien le phénomène qu'est la conscience.

Mais un animal ne pense pas, ne vit pas sa vie comme absurde ! Il se contente de la vivre sans la penser  Penser la vie, sa vie comme absurde, c'est peut-être alors un peu se la jouer, se la surjouer ... à l'animale !

 

Bien sûr on peut considérer que ce relai passé c'est peu de chose...

Mais c'est surtout par rapport aux mythes religieux qui nous ont longtemps trompés avec leur fantasme d'une âme entière montant au ciel avec armes et bagages ! Jésus Christ y serait même monté avec son corps matériel ! (c'est dire à quel point les religieux cherche à nous tromper!) Oui, c'est surtout par comparaison avec ces mythes, que ce serait peu ce seul souvenir de nous que peuvent garder quelques autres.

Pourtant, à l'aune du vrai néant absolu qui devrait conclure matériellement, biologiquement et réellement notre "passage" le marquant donc du sceau incontestable de son absurdité, c'est... ÉNORME !

C'est peut-être alors surtout les nostalgiques de tous les faux paradis qui vont nous "bassiner" avec l'absurdité de la vie...

Si on en demande pas trop, c'est ma foi pas si mal ce qu'on a... :)

 

Il n'en reste pas moins vrai que la vie reste le seul objectif même du passage de relai. Que cela soit pour que les générations suivantes vivent mieux, subissent moins de souffrance, je veux bien mais ce sera toujours dans le but de supporter la vie le mieux ou le moins mal possible. D'autant qu'il faut savoir que la vie au sens large disparaîtra un jour peut-être avec la planète terre et sans doute avec l'univers.

Je préfère penser qu'il n'y pas de vie éternelle pour l'âme et quoi que  puisse paraître mon nihilisme il me rend optimiste et  altruiste, bien plus que quand j'étais agnostique voire vaguement croyant. Et j'aime vivre tant que la souffrance ne m'impose pas sa loi.

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