50% des Français veulent interdire la critique des religions

Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

Serge Gainsbourg pourrait-il dire ceci aujourd'hui :

"Juif, c'est pas une religion ! Aucune religion ne fait pousser un nez comme ça !"

 

Oui il pourrait le dire car il est juif déjà et en plus il ne heurte aucune sensibilité c’est de l’humour. 

Ce n’est pas du blasphème. 

66% des musulmans de France veulent interdire la critique de l'islam.

Est-ce qu'on peut encore considérer que la majorité des musulmans sont des modérés et que seule une minorité pose problème ?

il y a 6 minutes, Alceste a dit :

66% des musulmans de France veulent interdire la critique de l'islam.

Est-ce qu'on peut encore considérer que la majorité des musulmans sont des modérés et que seule une minorité pose problème ?

Bon, déjà la question porte sur le droit au blasphème. Et "blasphème" n'équivaut pas à "critique", le blasphème est une parole outrageante. J'imagine que parmi les sondés il y a aussi des gens qui acceptent la critique mais pas l'injure à Dieu ou à leur religion.

Enfin je l'espère.

Ensuite, sachant qu'il y a aussi une majorité (62%) des femmes qui seraient défavorables au droit au blasphème...

Il est légitime de critiquer des religions, des idéologies, des politiques. Il n'est pas légitime d'insulter des gens. Le problème,  c'est que certains considèrent des critiques comme des insultes.  Dans ce cas qui nous occupe,  la gamine de 16 ans n'a certainement pas fait preuve de discernement. Ceux qui la menacent encore moins et ne font que renforcr certains préjugés et certaines généralisations abusives.  Tout le monde tire sur la corde et instrumentalise tout et n'importe quoi. Quant à Dieu, s'il existe,  il doit se foutre pas mal, de tout cela.

il y a 13 minutes, Aethra a dit :

Bon, déjà la question porte sur le droit au blasphème. Et "blasphème" n'équivaut pas à "critique", le blasphème est une parole outrageante. J'imagine que parmi les sondés il y a aussi des gens qui acceptent la critique mais pas l'injure à Dieu ou à leur religion.

Je t'invite à relire l’intitulé de la question posée par les sondeurs :

On parle du droit à la critique.

il y a 13 minutes, Aethra a dit :

Ensuite, sachant qu'il y a aussi une majorité (62%) des femmes qui seraient défavorables au droit au blasphème...

J'ai déjà commenté ça.

il y a 36 minutes, Aethra a dit :

 

Pour toi et pour moi, oui, mais pour un croyant Dieu existe bel et bien. On ne peut pas légitimer le droit au blasphème sur l'argument que "Dieu n'existe pas". Le seul argument recevable est de faire comprendre que nos lois n'ont pas à se soumettre aux lois divines. Ce qui n’empêche pas chacun de croire et de pratiquer la religion de son choix.

Je ne parlais pas de la réalité de Dieu mais de l'interdiction de critiquer.....

il y a 6 minutes, Alceste a dit :

Je t'invite à relire l’intitulé de la question posée par les sondeurs :

 

 

On parle du droit à la critique.

 

Alors mea culpa je m'en étais tenue au titre "l'adhésion au droit au blasphème", c'est donc pire que je le croyais.

Un sondage qui différencie critique et blasphème aurait peut-être été plus rassurant.

à l’instant, coucoucou a dit :

Je ne parlais pas de la réalité de Dieu mais de l'interdiction de critiquer.....

D'accord, on ne s'était pas comprises. Je croyais que le "ça n'existe pas" faisait référence à Dieu.

Il y a 22 heures, Crabe_fantome a dit :

Là c'est un outrage, pas un blasphème. L'étymologie du blasphème te donne raison mais son déplacement sémantique place désormais le blasphème dans la sphère religieuse.

 

D'un coté j'ai la liberté de m'en prendre à un personnage plus ou moins imaginaire, mais en revanche je n'ai pas la liberté de m'en prendre à ce qui fait l'unité d'une nation. ça se ressemble mais ce n'est pas la même chose: le religieux n'a plus vocation à unifier depuis la séparation des pouvoirs. Le religieux se contente de rassurer ses croyants et de lui apprendre deux ou trois trucs de savoir vivre, là où la République s'efforce de faire vivre tous les religieux et non religieux ensemble. Si j'insulte Shiva, je me mets à dos les adeptes les moins pacifiques de Shiva mais je ne mets pas la nation en danger. Si on estime qu'insulter le religieux c'est mettre la nation en danger, c'est qu'on estime que le religieux est au même niveau que la République... et là ça me pose un problème... 

Bien sûr que ça pose un problème...

Puisque la religion islamique est évoquée sur ce sujet, il me semble que cette idéologie doit être considérée comme politico-religieuse, car sa propension hégémoniste recouvre obligatoirement une dimension politique.

Nulle "séparation des pouvoirs" dans ce contexte politico-religieux, dès lors, la critique de ce "système" sera forcément assimilée à un blasphème.... et sanctionné comme tel par ce Pouvoir "hybride".

L' Etat Islamique, comme son nom l'indique, illustre parfaitement ce contexte.... d'avenir ??

Il y a 3 heures, jacky29 a dit :

si je veux affirmer que Mahomet était un brigand qui détroussait avec sa bande les commerçants, ce qui est vrai en plus, j'en ai le droit.

Il est « l'homme parfait » selon les musulmans. Ça explique beaucoup de choses.

il y a 18 minutes, lucdf a dit :

Il est légitime de critiquer des religions, des idéologies, des politiques. Il n'est pas légitime d'insulter des gens. Le problème,  c'est que certains considèrent des critiques comme des insultes.  Dans ce cas qui nous occupe,  la gamine de 16 ans n'a certainement pas fait preuve de discernement. Ceux qui la menacent encore moins et ne font que renforcr certains préjugés et certaines généralisations abusives.  Tout le monde tire sur la corde et instrumentalise tout et n'importe quoi. Quant à Dieu, s'il existe,  il doit se foutre pas mal, de tout cela.

Il ne se « fout » pas de tout ça. Disons que ça ne le diminue pas et ça n’enlève pas ce qu’Il est. Les croyants ont également une forme d’indifférence, qui peut passer pour de l’arrogance. Ils se fichent bien de ce que les autres pensent. Au contraire, ils trouvent une certaine exaltation dans la persécution.

Les insultes ne sont pas légitimes, je suis d’accord. J’ai toujours pensé que c’étaient les armes du faible. Tout le monde devrait avoir le droit d’être faible. 

il y a 4 minutes, Aethra a dit :

 

 

Un sondage qui différencie critique et blasphème aurait peut-être été plus rassurant.

 

 

Certainement parce que ceux qui ont répondu défavorable c'est parce qu'il est bien rajouté " et même si c'est de manière outrageante", ce que je veux dire, c'est que dans le lot, certains acceptent la critique de l'islam mais sans injure, insulte...

il y a 11 minutes, Aethra a dit :

Un sondage qui différencie critique et blasphème aurait peut-être été plus rassurant.

Il y a des critiques plus outrageantes que d'autres mais la critique d'une religion est blasphématoire par définition. Si je remets en cause l'intérêt d'une loi divine c'est déjà un outrage à Dieu. Si je dis qu'il n'existe pas c'est aussi déjà un outrage, un blasphème. A partir de quand le croyant se sent insulté ?

il y a 2 minutes, versys a dit :

Bien sûr que ça pose un problème...

Puisque la religion islamique est évoquée sur ce sujet, il me semble que cette idéologie doit être considérée comme politico-religieuse, car sa propension hégémoniste recouvre obligatoirement une dimension politique.

Nulle "séparation des pouvoirs" dans ce contexte politico-religieux, dès lors, la critique de ce "système" sera forcément assimilée à un blasphème.... et sanctionné comme tel par ce Pouvoir "hybride".

L' Etat Islamique, comme son nom l'indique, illustre parfaitement ce contexte.... d'avenir ??

Dès l'instant où cette histoire évoque la possibilité de revoir les lois de la République, ça devient politique. Et quand le religieux s’immisce dans le politique, il faut couper court tout de suite aux possibilités de laisser un espace politique aux religieux. On dit qu'on est désolé pour eux et on passe à autre chose, mais hors de question de réduire notre liberté de blasphémer (liberté qu'on utilise rarement par ailleurs) parce que des gens ont besoin que tout le monde respecte leur ami imaginaire.

Politiquement on a été plutôt super cool avec les croyants pendant des décennies et on en est arrivé à un carnage à l'arme de guerre au coeur de Paris, pour un dessin. Alors être cool et conciliant avec les religieux, bah, ça ne marche pas. Alors on arrête ça et on tape du poing sur la table. 

il y a 3 minutes, Forum0123 a dit :

Certainement parce que ceux qui ont répondu défavorable c'est parce qu'il est bien rajouté " et même si c'est de manière outrageante", ce que je veux dire, c'est que dans le lot, certains acceptent la critique de l'islam mais sans injure, insulte...

Beaucoup ne savent pas critiquer sans insulter. Pour faire un critique intelligente d’un ouvrage (religieux ou non), il faut d’abord prendre le temps de le lire attentivement. Chose que beaucoup ne font même pas.

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Dès l'instant où cette histoire évoque la possibilité de revoir les lois de la République, ça devient politique. Et quand le religieux s’immisce dans le politique, il faut couper court tout de suite aux possibilités de laisser un espace politique aux religieux. On dit qu'on est désolé pour eux et on passe à autre chose, mais hors de question de réduire notre liberté de blasphémer (liberté qu'on utilise rarement par ailleurs) parce que des gens ont besoin que tout le monde respecte leur ami imaginaire.

Politiquement on a été plutôt super cool avec les croyants pendant des décennies et on en est arrivé à un carnage à l'arme de guerre au coeur de Paris, pour un dessin. Alors être cool et conciliant avec les religieux, bah, ça ne marche pas. Alors on arrête ça et on tape du poing sur la table. 

Tu as raison. Il faut les mater ces religieux! Ils sont responsables de la famine, de la hausse des taxes et de la réforme des retraites.

il y a 9 minutes, Forum0123 a dit :

Certainement parce que ceux qui ont répondu défavorable c'est parce qu'il est bien rajouté " et même si c'est de manière outrageante", ce que je veux dire, c'est que dans le lot, certains acceptent la critique de l'islam mais sans injure, insulte...

Je le pense aussi. Simplement parce que je connais des croyants des trois religions monothéistes qui acceptent la critique de leur religion mais qui tolèrent difficilement l'injure et l'outrage. Après j'ignore quelle proportion ils représentent en France.

il y a 8 minutes, Alceste a dit :

Il y a des critiques plus outrageantes que d'autres mais la critique d'une religion est blasphématoire par définition. Si je remets en cause l'intérêt d'une loi divine c'est déjà un outrage à Dieu. Si je dis qu'il n'existe pas c'est aussi déjà un outrage, un blasphème. 

Disons que si le blasphème n'est plus autorisé, ça ne rréglera pas le problème d'en définir les limites. Et comme ces dernières sont subjectives, l'interdiction du blasphème risque de donner des résultats encore pire que ceux que l'on connait déjà.  

il y a 9 minutes, Aethra a dit :

 

Je le pense aussi. Simplement parce que je connais des croyants des trois religions monothéistes qui acceptent la critique de leur religion mais qui tolèrent difficilement l'injure et l'outrage. Après j'ignore quelle proportion ils représentent en France.

 

 

Disons que si le blasphème n'est plus autorisé, ça ne rréglera pas le problème d'en définir les limites. Et comme ces dernières sont subjectives, l'interdiction du blasphème risque de donner des résultats encore pire que ceux que l'on connait déjà.  

 

Le blasphème n'existe pas en France par contre et ce qui est déjà d'ailleurs, c'est qu'un propos suivant le contexte  peut être perçu comme incitation à la haine, trouble à l'ordre public...

il y a 22 minutes, Gamora a dit :

Tu as raison. Il faut les mater ces religieux! Ils sont responsables de la famine, de la hausse des taxes et de la réforme des retraites.

Qu'on ne se méprenne pas. Il ne s'agit pas de mater les religieux mais de faire en sorte qu'ils n’empiètent pas sur nos libertés pour leur propre confort. C'est valable autant pour les religieux que pour les apprentis fascistes qui voudraient se lancer en politique en nous proposant de réduire nos libertés de faits. En l'occurrence ce sont bien des religieux qui voudraient nous obliger à respecter leur dieu non? 

il y a 1 minute, Alceste a dit :

Il y a des critiques plus outrageantes que d'autres mais la critique d'une religion est blasphématoire par définition. Si je remets en cause l'intérêt d'une loi divine c'est déjà un outrage à Dieu. Si je dis qu'il n'existe pas c'est aussi déjà un outrage, un blasphème.

Mais alors comment dire qu'il n'existe pas? En quoi cette opinion constitue un outrage? Quelle loi divine est la bonne vues les nombreuses religions existantes?

Faites nous une démonstration convaincante de son existence...

il y a 40 minutes, Forum0123 a dit :

Le blasphème n'existe pas en France par contre et ce qui est déjà d'ailleurs, c'est qu'un propos suivant le contexte  peut être perçu comme incitation à la haine, trouble à l'ordre public...

Il existe pourtant. Les actes d'incivilité à l'égard des cimetières et lieux de cultes en sont la preuve, tout comme la critique (humoristique ou non) du divin, des dogmes.
Après, il est légal en France non concordataire et théoriquement toujours illégal en France restée sous régime concordataire.

il y a 31 minutes, Crabe_fantome a dit :

Qu'on ne se méprenne pas. Il ne s'agit pas de mater les religieux mais de faire en sorte qu'ils n’empiètent pas sur nos libertés pour leur propre confort. C'est valable autant pour les religieux que pour les apprentis fascistes qui voudraient se lancer en politique en nous proposant de réduire nos libertés de faits. En l'occurrence ce sont bien des religieux qui voudraient nous obliger à respecter leur dieu non? 

Du coup, c'est aussi valable pour tous les gagnants du système Macron? Bah ouais, ce sont aussi des gens qui empiètent actuellement et de plus en plus sur nos libertés pour leur propre confort.
Et là on est sur du concret, puisqu'il s'agit directement de l'exercice du pouvoir exécutif.

Question de priorités quoi.

il y a 22 minutes, Crabe_fantome a dit :

Qu'on ne se méprenne pas. Il ne s'agit pas de mater les religieux mais de faire en sorte qu'ils n’empiètent pas sur nos libertés pour leur propre confort. C'est valable autant pour les religieux que pour les apprentis fascistes qui voudraient se lancer en politique en nous proposant de réduire nos libertés de faits. En l'occurrence ce sont bien des religieux qui voudraient nous obliger à respecter leur dieu non? 

En fait, ces apprentis et adeptes fascistes qui manifestent et se revendiquent d' une "autorité arbitraire, dictatoriale et violente" (Larousse), ne participent à rien d'autre qu'à la promotion d'une idéologie visant à empiéter, voire confisquer tout ou partie de nos libertés.

Sans surprises, l'islamisme radical ne peut que fusionner avec cette idéologie qui correspond parfaitement à ses critères de fonctionnement.