Aller au contenu

Code d'honneur: La loi du silence


sirielle

Messages recommandés

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 799 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Aruna a dit :

Une loi est une prescription établie dans le cadre d'une communauté humaine et donnant lieu à coercition lorsqu'elle n'est pas respectée. On ne peut présumer de l'ampleur ou de la légitimité de cette communauté. Pour reprendre ton exemple, dans un groupe de type mafieux, la loi qui est considérée légitime est celle qui prévaut dans le groupe et non celle du monde extérieur au groupe, État ou autre. Idem, dans une secte ou un mouvement religieux.

Ce que je cherche à dire, c'est que, si l'individu choisit le silence en fonction de prescriptions qui s'imposent à lui de l’extérieur, (et c'est ce qu'implique l'expression loi du silence), ce choix ou cette action ne sont pas faits "en conscience", mais sous la pression de la peur ou de la morale, ce qui revient au même. Qu'y aurait-il là dedans à honorer, (si tant est qu'on puisse jamais honorer quoi que ce soit)?

 

Non @Aruna,  tu confonds légitimité et légalité.

La loi est la prescription établie par l'autorité souveraine d'un Etat qui s'applique aux citoyens.

Ce qu'on appelle le droit positif 

On ne choisit pas ici une loi et là une autre...

Nul n'est d'ailleurs censé ignorer la loi 

La légitimité, c'est une notion moins formelle qui s'appuie sur une conception plus philosophique de la justice 

Tout dépend alors de son système philosophique...

Rousseau légitime la violence en cas de lois injustes...

Tu as eu des lois illégitimes au regard de nos conceptions actuelles de justice comme la possibilité offerte aux seuls hommes d'ouvrir un compte en banque...

Possible que tu trouves la loi de la république islamique injuste et illégitime 

Mais si tu t'y rends avec ta secte ou ta mafia marseillaise, petit conseil, connait la loi du pays et applique la loi du silence sinon la loi du plus fort t'apprendra que c'est parfois la loi de la jungle ou la loi du talion dans certains pays :)

Mais après tout, je m'en fiche un peu.

Seules les lois de la physique ne m'ont jamais donné l'occasion d'être hors la loi et pourtant j'affirme avec gravité que de maintenir mes pieds sur Terre est illégitime, je ne reconnais que la justice des anges

En outre jamais une action par peur n'est conseillable...JAMAIS

On peut et même on doit avoir peur, c'est humain 

Mais ta décision est toujours ta décision 

Si tu te tais par peur, c'est toujours ton choix de la suivre.

Ta décision morale 

Qui n'a pas la peur n'a pas de raison mais qui la suit n'a pas de courage.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 72
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 998 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, sirielle a dit :

Dans quelles mesures la loi du silence vous paraît-elle appropriée ou inappropriée au sens de l'honneur?

Bonsoir,

Il y a un devoir de réserve dans tout pouvoir exécutif, qu'il soit public ou privé.

La plupart du temps, c'est pour tenir les concurrents à l'écart.

Il peut également arriver que le public ne soit pas suffisamment mature et initié pour comprendre certaines pratiques.

Mais dans certains cas, le devoir de réserve devient une loi du silence, une omerta destinée à dissimuler une corruption, majeure ou mineure.

 

Derrière chaque lumière se cache une ombre, et derrière chaque vice se cache une mafia, derrière chaque ignorance se cache une secte, et derrière chaque secret d'Etat se cache une corruption.

Le dénominateur commun c'est le secret, qui est systématiquement d'intérêt privé et corporatiste, à bon ou mauvais escient.

 

Est-ce à dire que la vérité est d'intérêt public ?

Je n'en suis pas certain, dans la mesure où beaucoup préfèrent l'infantilisation abondante et jouissive à l'éveil précaire et douloureux.

Cordialement, Fraction

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, zenalpha a dit :

Non @Aruna,  tu confonds légitimité et légalité.

La loi est la prescription établie par l'autorité souveraine d'un Etat qui s'applique aux citoyens.

Ce qu'on appelle le droit positif 

On ne choisit pas ici une loi et là une autre...

Nul n'est d'ailleurs censé ignorer la loi 

La légitimité, c'est une notion moins formelle qui s'appuie sur une conception plus philosophique de la justice 

Tout dépend alors de son système philosophique...

Rousseau légitime la violence en cas de lois injustes...

Tu as eu des lois illégitimes au regard de nos conceptions actuelles de justice comme la possibilité offerte aux seuls hommes d'ouvrir un compte en banque...

Possible que tu trouves la loi de la république islamique injuste et illégitime 

Mais si tu t'y rends avec ta secte ou ta mafia marseillaise, petit conseil, connait la loi du pays et applique la loi du silence sinon la loi du plus fort t'apprendra que c'est parfois la loi de la jungle ou la loi du talion dans certains pays :)

Mais après tout, je m'en fiche un peu.

Seules les lois de la physique ne m'ont jamais donné l'occasion d'être hors la loi et pourtant j'affirme avec gravité que de maintenir mes pieds sur Terre est illégitime, je ne reconnais que la justice des anges

En outre jamais une action par peur n'est conseillable...JAMAIS

On peut et même on doit avoir peur, c'est humain 

Mais ta décision est toujours ta décision 

Si tu te tais par peur, c'est toujours ton choix de la suivre.

Ta décision morale 

Qui n'a pas la peur n'a pas de raison mais qui la suit n'a pas de courage.

Il y eut durant des millénaires des sociétés humaines sans État, pourvues d'une loi coutumière non écrite. Je veux dire par là que ta définition de la loi est un peu restrictive. Ce qu'on appelle loi du silence ou omerta, appartient typiquement à ce type de lois plus ou moins tacites,  mais elle n'en reste pas moins une norme qui s'impose à l'individu de l'extérieur par force ou par conditionnement, bref qui place celui-ci dans une position de soumission.

Si l'individu, en revanche, choisit de garder le silence en dehors de ce type de contrainte, c'est à dire en liberté, je ne parlerai plus de loi du silence, car il n'y aura plus alors soumission à une quelconque loi, sinon une loi intérieure.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, sirielle a dit :

Dans quelles mesures la loi du silence vous paraît-elle appropriée ou inappropriée au sens de l'honneur?

Lorsque le silence sert à protéger autrui, il n'y a pas de dilemme particulier sauf quand ce silence couvre un crime, une injustice ou un mal qui est fait et/ou en empêche la réparation. On se demande alors jusqu'où la loyauté est due et à partir de quand elle entache l'honneur. En principe ces choses sont claires mais les cas qui se présentent ne manquent jamais d'être singuliers.

La "loi" du silence implique en même temps une régularité et une norme. On ne parle pas alors d'une loi au sens juridique mais au sens sociologique, plus large et enveloppant. Une "loi" du groupe, qui peut être formelle - je n'ai pas le droit de parler des activités de mon entreprise, les divulguer aux concurrents par exemple ; on pourrait me démissionner pour ça. Je ne peux pas dévoiler un secret d'Etat. Les "lois du silence" formalisées manquent d'autant moins que la maîtrise des informations est un paramètre déterminant, selon la nature du groupe, de l'entreprise au sens large, de ses activités, buts, de son environnement...

Bref on voit qu'une "loi du silence" peut s'appliquer avec des sens très différents et souvent sans lien nécessaire avec la notion d'honneur. Rien à voir entre un avocat et son client (jusqu'où s'applique le secret professionnel, quand l'avocat doit-il au contraire trahir son client ?) et les membres d'une brigade de police par exemple. Ce qui ne bouge pas là-dedans c'est le sens de l'honneur, c'est donc lui qu'il faut définir.

A vous..

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 799 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 9 heures, Aruna a dit :

Il y eut durant des millénaires des sociétés humaines sans État, pourvues d'une loi coutumière non écrite. Je veux dire par là que ta définition de la loi est un peu restrictive. Ce qu'on appelle loi du silence ou omerta, appartient typiquement à ce type de lois plus ou moins tacites,  mais elle n'en reste pas moins une norme qui s'impose à l'individu de l'extérieur par force ou par conditionnement, bref qui place celui-ci dans une position de soumission.

Si l'individu, en revanche, choisit de garder le silence en dehors de ce type de contrainte, c'est à dire en liberté, je ne parlerai plus de loi du silence, car il n'y aura plus alors soumission à une quelconque loi, sinon une loi intérieure.

Et pourtant les amalgames que tu fais entre la loi, la légitimité, les rites, la coutume, les traditions, les règles gagneraient à être clarifiées

Puisque nous parlons du rapport entre le code d'honneur et la loi, tu peux bien entendu prendre une définition .... très ... élargie... et prétendre que n'importe quel écolier qui impose sa loi a sa petite bande serait... source de loi...comme le code civil ou n'importe quelle loi de pays souverain 

Oui, tu peux définir la loi comme une règle imposée de n'importe quelle autorité sur une communauté passible de sanctions et ranger le "mange ta soupe si tu veux ton dessert" de maman dans le rayon des lois.

Oui, moi qui suis italien d'origine, tu peux m'expliquer que le code d'honneur mafieux serait constitué de .... lois ... formalisées connues et approuvées...

Et si tu veux, je peux prétendre que la loi de poisson doit aussi être prise en considération dans nos propos puisqie c'est aussi une loi...

Mais je ne joue pas sur la polysémie des mots comme si on faisait un scrabble pour placer ses lettres...

Je discourre de la différence entre la loi et le code d'honneur dans les organisations sociales sans renvoyee aux lois divines, mathématiques, physique ni à la loi du plus fort ou de la jungle associées a ces trois lettres.

Je me rapporte au sens des mots depuis qu'on formalise les règles d'une communauté non en tant qu'elles peuvent être punies par une fessée ou une balle dans la tête mais jugées par un tribunal 

Et les règles d'une secte ou de la mafia ne sont jamais des lois, de même que des traditions ou des coutumes ne sont pas des lois.

La circoncision des femmes n'est pas une loi qu'on la trouve légitime car on la pratique ou qu'on la dénonce pour des motifs moraux.

Un peu de sérieux dans nos définitions car il ne s'agit pas d'amalgamer tout et n'importe quoi...

Si une femme te dit que la loi de sa communauté impose la circoncision, rappelle lui ce qu'est la loi et qu'il n'y en a qu'une

Si elle a peur de sa communauté, rappelle lui la loi et qu'il n'y en a qu'une

Elle peut prétendre que c'est la coutume, la règle, la tradition, elle peut trouver ça légitime ou avoir peur de s'y opposer

Et le premier pas est de comprendre que c'est en tout cas hors la loi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a une heure, zenalpha a dit :

Et pourtant les amalgames que tu fais entre la loi, la légitimité, les rites, la coutume, les traditions, les règles gagneraient à être clarifiées

Puisque nous parlons du rapport entre le code d'honneur et la loi, tu peux bien entendu prendre une définition .... très ... élargie... et prétendre que n'importe quel écolier qui impose sa loi a sa petite bande serait... source de loi...comme le code civil ou n'importe quelle loi de pays souverain 

Oui, tu peux définir la loi comme une règle imposée de n'importe quelle autorité sur une communauté passible de sanctions et ranger le "mange ta soupe si tu veux ton dessert" de maman dans le rayon des lois.

Oui, moi qui suis italien d'origine, tu peux m'expliquer que le code d'honneur mafieux serait constitué de .... lois ... formalisées connues et approuvées...

Et si tu veux, je peux prétendre que la loi de poisson doit aussi être prise en considération dans nos propos puisqie c'est aussi une loi...

Mais je ne joue pas sur la polysémie des mots comme si on faisait un scrabble pour placer ses lettres...

Je discourre de la différence entre la loi et le code d'honneur dans les organisations sociales sans renvoyee aux lois divines, mathématiques, physique ni à la loi du plus fort ou de la jungle associées a ces trois lettres.

Je me rapporte au sens des mots depuis qu'on formalise les règles d'une communauté non en tant qu'elles peuvent être punies par une fessée ou une balle dans la tête mais jugées par un tribunal 

Et les règles d'une secte ou de la mafia ne sont jamais des lois, de même que des traditions ou des coutumes ne sont pas des lois.

La circoncision des femmes n'est pas une loi qu'on la trouve légitime car on la pratique ou qu'on la dénonce pour des motifs moraux.

Un peu de sérieux dans nos définitions car il ne s'agit pas d'amalgamer tout et n'importe quoi...

Effectivement, selon le point de vue du juriste, la loi du silence n'est pas une loi.

Selon celui de l'anthropologue, si.

Tu m'excuseras de choisir ce dernier. :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 749 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

J'attache par exemple personnellement à cette notion d'honneur le mépris relatif, plus ou moins fondé, visant l'autorité en question, dont dépend cette loi. Mais aussi, au-delà de la fidélité et de la loyauté, l'aptitude à bien gérer ses différents sans assistanat, ainsi qu'à la résilience.

D'ailleurs au sein des représentants de différentes formes d'autorité existe aussi une part de valorisation, parfois implicite, de cette loi, non pas radicalement évidemment, mais du point de vue de la modération (possiblement subjective) dans la dénonciation. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 164 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, sirielle a dit :

J'attache par exemple personnellement à cette notion d'honneur le mépris relatif, plus ou moins fondé, visant l'autorité en question, dont dépend cette loi. Mais aussi, au-delà de la fidélité et de la loyauté, l'aptitude à bien gérer ses différents sans assistanat, ainsi qu'à la résilience.

D'ailleurs au sein des représentants de différentes formes d'autorité existe aussi une part de valorisation implicite de cette loi, non pas radicalement évidemment, mais du point de vue de la modération (possiblement subjective) dans la dénonciation. 

Ce sentiment exacerbé de l'honneur, dans l'optique du maffieux et de bon nombre de sociétés primitives, est corrélé avec le souci de vengeance ; il s'agira de venger personnellement l'honneur de la lignée de la famille ou du clan chaque fois que celui-ci aura été bafoué. Et tout témoin de cet acte de vengeance doit refuser de dénoncer son auteur, car cela doit rester une affaire de famille (chapeautée par un "parrain") dont les codes/règles de vie sont placés au-dessus des lois d'un Etat de Droit (Droit positif et justice).

Or, la vengeance personnelle/émotionnelle ne permet pas de mettre un terme au cycle infernal de la violence. La vengeance appelle la vengeance. Seule la justice fondée en Droit permet de dépassionner les litiges en faisant intervenir un tiers (un juge). Le juge, lui, ne se venge de rien du tout.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)

Mais je crois que vous mettez plein de choses dans cette loi du silence ..

Y a la vraie loi du silence qui concerne un acte juste mais dont les clauses doivent être tenues secrètes par sécurité ou loyauté mais qui ne porte pas atteinte à la dignité de celui qui tient le secret.

Y a l Omerta qui concerne souvent un mensonge ou un acte qui doit être protégé parce qu illégal ou injuste..

Et il y a le droit de réserve dont quelqu un a parlé.. ça c est dans le cadre professionnel et c est encore pour préserver des informations privées.

Il y a des études qui ont montré que le sentiment d exclusion ou d ignorance donne lieu à des changements dans le cerveau..le cortex cingulaire antérieur qui a pour fonction de détecter les différents niveaux de douleur dans l être humain a démontré que cette zone s active quand quelqu un est victime de la loi du silence (Omerta) et il peut y avoir des conséquences graves physiques ou immunitaires qui peuvent apparaître parce que contraint et forcé de garder un silence dont on ne veut pas, on souffre parce que son honneur est mis en cause.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 799 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Aruna a dit :

Effectivement, selon le point de vue du juriste, la loi du silence n'est pas une loi.

Selon celui de l'anthropologue, si.

Tu m'excuseras de choisir ce dernier. :)

Il y a d'ailleurs une anthropologie...juridique qui traite ces questions et je serai ravi parce que j'aurai élargi ma manière de penser de lire d'un Bourdieu ou d'un anthropologue reconnu une définition de la loi sans évocation du droit ou de justice au sens judiciaire.

La loi y est vue comme un instrument normatif d'une société donnée qui ne permet pas à elle seule de couvrir ses spécificités, ses coutumes, ses rites.

Mais jamais, à ma connaissance, en anthropologie, la loi n'est abordée autrement qu'au regard des dispositifs de droit mis en place par une société 

Je suis preneur d'une ouverture anthropologique de mon esprit mais guidez le par quelques sources d'anthropologues couvrant cette définition de la loi.

Je vous assure que je saurai vous remercier 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 749 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, sera-angel a dit :

Y a la vraie loi du silence qui concerne un acte juste mais dont les clauses doivent être tenues secrètes par sécurité ou loyauté mais qui ne porte pas atteinte à la dignité de celui qui tient le secret.

Y a l Omerta qui concerne souvent un mensonge ou un acte qui doit être protégé parce qu illégal ou injuste..

L'omerta se traduit par "loi du silence". Il s'agit d'une "vraie loi du silence", pas d'une fausse. 

Citation

Omertà (loi du silence)

L'omertà est un vocable sicilien propre au champ lexical de la mafia. On le traduit généralement par loi du silence.(…)

Omertà vient d'une contraction d' omo, qui veut dire « homme », et d'umirtà, variante de umiltà, qui veut dire « humilité ». L'omertà relève donc des « hommes humbles », notion à rapprocher de la società onorata, « société des hommes d'honneur », comme se baptise elle-même la mafia.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Omertà_(loi_du_silence)

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)

@sirielle

Oui j ai détaillée les trois et pour moi l Omerta n est pas un code d honneur..

Elle sert à cacher quelque chose d illégal contraire à la justice.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 749 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, sera-angel a dit :

@sirielle

Oui j ai détaillée les trois et pour moi l Omerta n est pas un code d honneur..

Elle sert à cacher quelque chose d illégal contraire à la justice.

Citation

Le Code d'honneur, présente plusieurs règles, par exemple un membre de la mafia ne doit pas désirer les femmes des hommes de leur organisation, ou encore ne jamais parler de la Cosa Nostra. Tonino Benacquista, par l'intermédiaire de son œuvre Malavita, nous décrit parfaitement son fonctionnement, au risque et périls de sa vie.

L'Omerta : c'est loi du silence qu'impose la Mafia avec comme devise « je ne vois pas, je n'entends pas, je ne  parle  pas ». Si une personne ne respecte pas cette loi elle est obligatoirement tuée.

Code d’honneur détaillé:

-Ne pas désirer les femmes d'autres hommes d'honneur.

-Ne pas voler, ne pas se livrer au proxénétisme.

-Ne pas tuer d'autres hommes d'honneur.

-Ne jamais se présenter soi-même comme homme d'honneur.

-Respecter L'Omerta

-Ne jamais parler de Cosa Nostra en public.

http://cosanostratpe.e-monsite.com/pages/les-regles-de-la-mafia.html

Il s'agit là du code d'honneur de la Cosa Nostra. Il en existe aussi d'autres incluant le respect de l'omerta.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, sirielle a dit :

Il s'agit là du code d'honneur de la Cosa Nostra. Il en existe aussi d'autres incluant le respect de l'omerta.

bonjour 

si nous lisons l'histoire de la Mafia Américaine , ont s'aperçois que cela était plus compliqué .la Mafia sicilienne avait respecté le code d'honneur , mais la Mafia Américaine  eu certains Parrains qui l'interprétaient suivant leurs intérêts .

un Parrain était sacré , pourtant , beaucoup furent abattus ou trahis par leurs propre hommes .

Lucky Luciano n'hésita pas à faire abattre deux Parrains qui se faisaient la guerre , sous le prétexte qu'ils troublaient le commerce des Familles de la Mafia .

l'omerta pour celui qui la trahissait , il était retrouvé mort avec un poisson dans la bouche ce qui signifiait que , maintenant , il resterait muet comme un poisson  ou qu'il dormais avec les poissons ?

mais un homme d'honneur qui était abattu pour d'autres raisons , avais un coussin sous la tête par respect .

bonne journée 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Le silence rompu


 

Oui : rompt on le silence

Comme l'on rompt son pain ?

J'y pense...

C’est du mot « rompt »

Pas du « mouron »,

la danse.

(Et vous en avertis,

je ne sais pas ce que je dis!)

Rompre son pain ?

Plutôt que de le mordre

C'est échapper à son instinct

car pour le rompre il faut le tordre

Et tirer sus

à l'instinct je le suce !

Voire je le bavasse

et je rêvasse

Je me laisse couler,

roucouler.

Le silence rompu ?

C'est quand l'esprit est corrompu.

C'est le désir de plaire...

Et c'est tout le contraire !

Que de rompre son pain

C'est faire le tapin !

Il n’est pas fou

Celui qui miaule avec les loups...

 

C'était un contre chant

Où j'ai dit l'opposé de mon penchant !


 

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Il y a d'ailleurs une anthropologie...juridique qui traite ces questions et je serai ravi parce que j'aurai élargi ma manière de penser de lire d'un Bourdieu ou d'un anthropologue reconnu une définition de la loi sans évocation du droit ou de justice au sens judiciaire.

La loi y est vue comme un instrument normatif d'une société donnée qui ne permet pas à elle seule de couvrir ses spécificités, ses coutumes, ses rites.

Mais jamais, à ma connaissance, en anthropologie, la loi n'est abordée autrement qu'au regard des dispositifs de droit mis en place par une société 

Je suis preneur d'une ouverture anthropologique de mon esprit mais guidez le par quelques sources d'anthropologues couvrant cette définition de la loi.

Je vous assure que je saurai vous remercier 

Je n'ai ni envie ni besoin ni capacité à instruire qui que ce soit.

Je trouve juste pertinent de classer l'omerta dans la catégorie des lois coutumières bien que ce classement relèverait sans doute plus d'un point de vue anthropologique que juridique. Mais je ne dis pas cela après lecture et approbation de la science anthropologique. C'est mon point de vue. 

Si tu as lu l'exposé précis des avenants de l'omerta de causa nostra, citée par @sirielle, tu admettras qu'ils contiennent les caractéristiques d'une loi classique, bien que n'émanant pas d'une instance étatique souveraine. Après, on peut toujours dire que c'est un règlement, un code ou autre. Mais, je pense qu'au sens large, on est en droit de le qualifier de loi.

Mais bon, cela reste un débat sémantique.S'il s'avère important pour toi de dire que la loi du silence n'est pas une loi, je ne te collerai pas non plus un procès pour ça. 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Le 30/01/2020 à 10:55, Enchantant a dit :

Bonjour sirielle,

La loi du silence est  (par exemple) celle que s’applique aux médecins ou aux avocats en terme déontologique, ou éthique, pour eux c’est un devoir. C’est d’ailleurs une condition pour que le climat de confiance ne soit pas rompu entre le professionnel et son client.

Quant à l’honneur, c’est nécessairement un cas de conscience individuel, qui s’impose à celui qui sait qu’il va peut-être transgresser une règle, justement au nom de sa conscience.

Un médecin qui s’aperçoit au cours d’une consultation qu’une femme est battue, sans doute par son conjoint, doit il ou pas avertir la police… c’est tout à son honneur d’y répondre ou pas !

Tu confonds loi du silence et secret professionnel.

Le 30/01/2020 à 09:28, Gouderien a dit :

Ça n'a aucun rapport.

Ce que je veux dire c'est que dans les communautés où sévit cette "loi du silence", l'honneur n'a rien à voir là-dedans, ou alors c'est une conception viciée de l'honneur. Les vraies raisons c'est la peur ou la haine des autres, la crainte de voir des étrangers mettre le nez dans vos affaires (c'est particulièrement vrai dans des îles comme la Corse ou la Sicile), le fait d'avoir des choses à cacher. Aucun rapport avec l'honneur dans tout cela.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 799 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Aruna a dit :

Je n'ai ni envie ni besoin ni capacité à instruire qui que ce soit.

Je trouve juste pertinent de classer l'omerta dans la catégorie des lois coutumières bien que ce classement relèverait sans doute plus d'un point de vue anthropologique que juridique. Mais je ne dis pas cela après lecture et approbation de la science anthropologique. C'est mon point de vue. 

Si tu as lu l'exposé précis des avenants de l'omerta de causa nostra, citée par @sirielle, tu admettras qu'ils contiennent les caractéristiques d'une loi classique, bien que n'émanant pas d'une instance étatique souveraine. Après, on peut toujours dire que c'est un règlement, un code ou autre. Mais, je pense qu'au sens large, on est en droit de le qualifier de loi.

Mais bon, cela reste un débat sémantique.S'il s'avère important pour toi de dire que la loi du silence n'est pas une loi, je ne te collerai pas non plus un procès pour ça. 

 

Hello @Aruna

A partir du moment où tu exprimes ton point de vue, il est parfaitement légitime de l'exprimer et en plus, je fais sans doute partie de ceux qui les lisent avec intérêt 

Mon "irritant" est davantage de faire dire à un cadre ce qu'il ne dit pas et celà est vrai pour tout sujet.

Si une thèse anthropologique soutenait ta vision de la loi, je n'aurais pas relevé que tu t'appuyais sur une idée non appuyée et je serais enchanté que tu m'instruise en fondant ton raisonnement autrement que par un avis personnel 

Au dela,

J'admets parfaitement que le mot "loi" soit polysémique.

Mais même dans un cadre très large, ce n'est pas....la sanction qui définie la loi, comme tu l'écris.

La loi de la relativité générale dans un cadre étendue ne s'appellerait pas loi...ni toutes les lois statistiques si la caractéristique principale d'une loi était d'être sanctionnable...

Et fort justement, si tu analyses l'omerta pour ce qu'elle ... est et non pour des traductions... faciles, tu verras qu'il s'agit littéralement de la notion "d'hommes humbles" à mettre en relation a la societa onorata des "hommes d'honneur" de la mafia.

Ces "codes d'honneur" sont, à l'inverse, une opposition directes par rapport à la notion de loi.

Et si tu veux aller plus loin, c'est aussi une séquestration de la notion d'humilité et de la notion d'honneur 

En détournant tous ces mots de leur sens premier, en kidnappant les concepts d'honneur, d'humilité et de légalité, ces criminels insinuent la confusion dans ton esprit...et c'est d'ailleurs bien le but...

La loi de la jungle, la loi du plus fort, la loi du silence n'ont aucune des caractéristiques de la loi.

Non formelles, non inscrites pour organiser les relations sociales, conceptuelles ou physique 

Juste un piège dans lequel certains placeront sur un pied d'égalité une règle immorale criminelle avec les lois qui formalisent l'idée de justice d'un pays souverain sur base de réflexion intellectuelle du contrat social.

Ce procédé avilissant de novlangue marque la bataille de la langue comme une conquête des esprits 

Et malgré toi, la mafia a implanté la graine du doute dans ton cerveau 

Et la peur de la loi de l'état comme la peur de rompre un silence mafieux conditionne ton rapport a la loi.

Je n'ai pas ce rapport a la peur car elle n'est pas centrale dans l'organisation de tous ses concepts.

Elle est juste inévitable et a vaincre pour ses valeurs morales 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 749 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Aruna a dit :

Si tu as lu l'exposé précis des avenants de l'omerta de causa nostra, citée par @sirielle, tu admettras qu'ils contiennent les caractéristiques d'une loi classique, bien que n'émanant pas d'une instance étatique souveraine. Après, on peut toujours dire que c'est un règlement, un code ou autre. Mais, je pense qu'au sens large, on est en droit de le qualifier de loi.

Effectivement une loi représente une règle voire un devoir imposés par une autorité, quelle que soit cette autorité, diversement sociétale, étatique, religieuse, personnelle, naturelle, scientifique, etc...

Citation

Le mot loi est un terme générique pour désigner une règle, une norme, une prescription ou une obligation, générale et permanente, qui émane d'une autorité souveraine (le pouvoir législatif) et qui s'impose à tous les individus d'une société.(…)

Au sens figuré, la loi désigne l'autorité, le pouvoir. Ex : faire la loi, la loi du plus fort.

Au pluriel, les lois sont des conventions, des codes, des règles qui régissent la vie sociale. Elles peuvent être écrites ou tacites. Ex : les lois de l'honneur, les lois de la guerre.

En matière de morale, la loi est l'ensemble des règles de comportement que tout individu conscient et raisonnable est censé observer.
"Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi morale universelle." Emmanuel Kant (1724-1804), Critique de la raison pratique, 1788(…)

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Loi.htm

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 749 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, tison2feu a dit :

Ce sentiment exacerbé de l'honneur, dans l'optique du maffieux et de bon nombre de sociétés primitives, est corrélé avec le souci de vengeance ; il s'agira de venger personnellement l'honneur de la lignée de la famille ou du clan chaque fois que celui-ci aura été bafoué. Et tout témoin de cet acte de vengeance doit refuser de dénoncer son auteur, car cela doit rester une affaire de famille (chapeautée par un "parrain") dont les codes/règles de vie sont placés au-dessus des lois d'un Etat de Droit (Droit positif et justice).

Or, la vengeance personnelle/émotionnelle ne permet pas de mettre un terme au cycle infernal de la violence. La vengeance appelle la vengeance. Seule la justice fondée en Droit permet de dépassionner les litiges en faisant intervenir un tiers (un juge). Le juge, lui, ne se venge de rien du tout.

 

Le principe de sanction, sous forme de peine infligée, peut rentrer selon moi dans le cadre de la vengeance.

Et la peine infligée peut contribuer à la dissuasion ainsi qu'à l'expression de la désapprobation utile du point de vue empathique, voire encourager à la réparation.

Et donc servir la conciliation.

Cependant vouer une confiance sans borne aux différents systèmes judiciaires sociaux, même officiels, pourrait s'avérer naïf (et paradoxal).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×