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Le passé est un fantôme, un monstre, un serpent venimeux qui paralyse tous les possibles!

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Guillaume_des_CS

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, Ambre Agorn a dit :

Et puis, je suppose que tu penses à un passé plus "spirituel" que physique, je me trompe?

Oui, je crois que tu te trompes. Mais bon, c'est un peu subtil... Différencier "spirituel" de "physique" me pose problème. Je suis un "tout" complexe qui intègre l'un et l'autre et qui ne peut se penser l'un sans l'autre... Je n'ai pas un passé spirituel (qui serait la mémoire si je te comprends bien) différenciable d'un passé physique qui serait les "blessures" qu'évoque (pardon je ne sais plus si c'était @Aruna ou @Jane Doe ou peut-être même quelqu'un d'autre, sorry), non, je suis l'un et l'autre à la fois, indissociable. Donc quand je pense le passé, mon passé, je ne peux le réduire à une conceptualisation. C'est aussi un vécu, en même temps... Mais dans tous les cas, regarde bien: en quoi cela m'obligerait-il à penser mon avenir (en relation à ce passé)?! En quoi? Où? À quel instant? Et surtout: pourquoi? 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Je ne peux pas, hélas! Et c'est toute ma question. Tu ne fais que me la retourner... (C'est pas sympa :bad:) Par contre, je peux lui interdire l'accès à la définition de mon devenir (de mon avenir, mon futur, non, le futur de ma participation à LA vie, donc du futur du monde, etc.)

Ha pardon, j'ai le cerveau lent...et je n'avais pas saisi que c'était ta question, je croyais que tu voulais savoir si nous pension aussi que le passé était...tout pourri!

Et du coup je continue de te charcuter: comment fais-tu pour lui interdire l'accès à ton futur?

il y a 6 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Oui, je crois que tu te trompes. Mais bon, c'est un peu subtil... Différencier "spirituel" de "physique" me pose problème. Je suis un "tout" complexe qui intègre l'un et l'autre et qui ne peut se penser l'un sans l'autre... Je n'ai pas un passé spirituel (qui serait la mémoire si je te comprends bien) différenciable d'un passé physique qui serait les "blessures" qu'évoque (pardon je ne sais plus si c'était @Aruna ou @Jane Doe ou peut-être même quelqu'un d'autre, sorry), non, je suis l'un et l'autre à la fois, indissociable. Donc quand je pense le passé, mon passé, je ne peux le réduire à une conceptualisation. C'est aussi un vécu, en même temps... Mais dans tous les cas, regarde bien: en quoi cela m'obligerait-il à penser mon avenir?! En quoi? Où? À quel instant? Et surtout: pourquoi? 

Ok ça me va que tu ne fasses pas de distinction.

Mais si tu pense que l'avenir existe, tu penses déjà à l'avenir. Donc en fait rien ne t'oblige à penser au futur, à part toi-même. Donc qu'est-ce qui nous pousse à penser au futur (au fait pourquoi on parle de futur si c'est du passé dont tu penses tant de mal?)

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, Ambre Agorn a dit :

Ha pardon, j'ai le cerveau lent...et je n'avais pas saisi que c'était ta question, je croyais que tu voulais savoir si nous pension aussi que le passé était...tout pourri!

Et du coup je continue de te charcuter: comment fais-tu pour lui interdire l'accès à ton futur?

Ok ça me va que tu ne fasses pas de distinction.

Mais si tu pense que l'avenir existe, tu penses déjà à l'avenir. Donc en fait rien ne t'oblige à penser au futur, à part toi-même. Donc qu'est-ce qui nous pousse à penser au futur (au fait pourquoi on parle de futur si c'est du passé dont tu penses tant de mal?)

Whaoo! :unknw:

Beaucoup de choses...

  1. Je n'ai aucun problème avec le passé (je n'en pense aucun mal, au contraire...) ; il me constitue, actuellement. Je suis mon passé, aujourd'hui. C'est un capital. Précieux.
  2. Mais, mon passé, mon actualité (donc), ne détermine en aucun cas, jamais, dans aucune dimension possible, ce que je serai... dans... une milliseconde! Par contre: MOI, je le détermine.
  3. Oui, je vis dans mon futur (je suis un utopiste, un créatif, un être qui se projette dans l'avenir pour exister dans le présent). Et oui, cela peut être vu comme une faiblesse (aux yeux des hommes "pragmatiques", et même à mes propres yeux quand j'intellectualise/j'analyse l'état de l'être (de moi-même donc) dans son environnement actuel); mais bon, c'est ce que je suis. Je dessine mon présent (en fait mon avenir tel que perçu par moi-même dans mon présent) au travers de la rétro-projection que je fais de mon idéalisation de l'avenir de ce présent... 
  4. Et... Je suis forcément mégalomane car je crois sincèrement que si chacun d'entre-nous fonctionnait ainsi, alors nous pourrions dessiner ensemble le monde de demain. Et là, tu tiens... Kovanien?
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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Qui n'hérite de rien, au propre comme au figuré, ne peut rien construire - autrement que par la chance ... ou bien par le vol ou la reconnaissance de ses efforts traduits en termes de mérites, de récompenses et de statuts (qui est une partie de la chance en vérité, qui certes n'adviendrait pas sans nos démarches).

Le présent est le passé de l'avenir. Que nous nous y sentions des libertés peut aussi bien être une illusion nécessaire pour que nous nous y démenions, à escompter la chance. Alors au fond, c'est le lièvre du libre-arbitre qui est levé.

Si je ne parviens pas à me débarrasser de mes vieux démons, suis-je libre d'aller vers mon paradis ? Mais d'abord, qui me dit que mes vieux démons n'en sont pas la clef ? Ceci dit en forme d'énigme.

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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Considérant la dualité de la situation présente, il convient d'étudier toutes les solutions envisageables alors que tant que durera l'impasse induite, il ne faut pas négliger d'avoir à l'esprit la totalité des issues de bon sens, nonobstant le cas particulier de la baisse de confiance de ces derniers temps, il ne faut pas négliger d'avoir à l'esprit la totalité des problématiques de l'alternative offerte créant une discontinuité temporel extra lucide logique par effet miroir dans l'image ou le futur forme ce passé révolu.

N'est ce pas !?!

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, Promethee_Hades a dit :

la baisse de confiance

la confiance est la foi que nous avons en un monde transmis par nos parents et tous les autres hommes passés, présent et à venir. Il faut imaginer un petit enfant qui advient dans le monde parlé par ses parents : il a une confiance infinie dans cette parole et c'est parce qu'il a confiance qu'il a un monde où advenir. En grandissant, il s'autonomise. Il se fie à son propre jugement. On peut situer un moment important pour nous au sortir du moyen-âge : le christianisme s'est déconsidéré et a cessé de permettre aux hommes de se relier à ce temps mythique de la confiance, condition de possibilité de l'avenir. Aussi a-t-il fallu se tourner vers une autre source de vérité : la raison des grecs. Que disent les grecs ? que le langage de nos parents contient la raison et qu'il faut la dégager de sa relation au monde pour en faire apparaître la dynamique propre : la mathématique universelle à l'oeuvre dans le cosmos et qui en produit l'harmonie. Depuis, l'idée d'expérience a pris le relais. Les hommes sont en relation médiate avec le monde et chaque culture est cette médiation dans cette relation au monde : elle est l'accumulation d'un savoir très complexe qui se transmet et qui se modifie à chaque génération. Croire qu'il y a , comme chez Kant ou Hegel, un sens de l'histoire, que cette expérience est une synthèse, une dialectique ... est très improbable : chaque culture est une réussite dans la mesure où elle survit. Elle démontre sa vérité est étant là, en donnant confiance et fierté. 

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 50 minutes, moch niap a dit :

la confiance est la foi que nous avons en un monde transmis par nos parents et tous les autres hommes passés, présent et à venir. Il faut imaginer un petit enfant qui advient dans le monde parlé par ses parents : il a une confiance infinie dans cette parole et c'est parce qu'il a confiance qu'il a un monde où advenir. En grandissant, il s'autonomise. Il se fie à son propre jugement. On peut situer un moment important pour nous au sortir du moyen-âge : le christianisme s'est déconsidéré et a cessé de permettre aux hommes de se relier à ce temps mythique de la confiance, condition de possibilité de l'avenir. Aussi a-t-il fallu se tourner vers une autre source de vérité : la raison des grecs. Que disent les grecs ? que le langage de nos parents contient la raison et qu'il faut la dégager de sa relation au monde pour en faire apparaître la dynamique propre : la mathématique universelle à l'oeuvre dans le cosmos et qui en produit l'harmonie. Depuis, l'idée d'expérience a pris le relais. Les hommes sont en relation médiate avec le monde et chaque culture est cette médiation dans cette relation au monde : elle est l'accumulation d'un savoir très complexe qui se transmet et qui se modifie à chaque génération. Croire qu'il y a , comme chez Kant ou Hegel, un sens de l'histoire, que cette expérience est une synthèse, une dialectique ... est très improbable : chaque culture est une réussite dans la mesure où elle survit. Elle démontre sa vérité est étant là, en donnant confiance et fierté. 

Afin de circonvenir à la dualité de la situation intrinsèque, il serait intéressant de prendre en considération que dès que je t'ai croisée dans la salle d'embarquement pour Dubai où je lisais le Financial Times, il m'est immédiatement apparu que tu avais clairement trop bu. En découvrant ton regard si bleu, j'ai été littéralement envoûté. Tu avais un air si mystérieux que je ne résiste pas à l'envie de t'écrire pour savoir si ton ramage se rapporte à ton plumage. Alors, s'il te plaît... Partons à Bali, j'ai un super plan Q à Troie mais avec la dégradation conjoncturelle, on ne peut se passer d'imaginer les relations des problématiques s'offrant à nous, avec toute la prudence requise.simultanéité des organisations matricielles envisageables, même si ce n'est pas facile.

Car Ça fait mal de vivre sans Kovanien puisque Dieu Créa Kovanien

Si tu n'es pas Kovanien Tu n'es Rien

Modifié par Promethee_Hades
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Membre, 43ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Le passé peut effectivement être problématique. Cependant il est exagéré d'en parler en faisant allusion à un serpent venimeux qui paralyse etc. !

Toute personne a un passé plus ou moins douloureux, à mon avis ce sur quoi il faut se focaliser c'est notre capacité naturelle à l'oubli. Il faut savoir et apprendre à oublier et comme disait Nietzsche : "Souviens toi d'oublier !".

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Invité Jane Doe
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe
Invité Jane Doe Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, InstantEternité a dit :

Le passé peut effectivement être problématique. Cependant il est exagéré d'en parler en faisant allusion à un serpent venimeux qui paralyse etc. !

Toute personne a un passé plus ou moins douloureux, à mon avis ce sur quoi il faut se focaliser c'est notre capacité naturelle à l'oubli. Il faut savoir et apprendre à oublier et comme disait Nietzsche : "Souviens toi d'oublier !".

On ne peut pas tout oublier, violence, traumatisme, guerre, deuil... ce sont des souvenirs qui blessent l'esprit, parfois le corps, qui sont là visibles en permanence. La résilience permet à certains de vivre avec et malgré elles. D'autres survivent. D'autres en meurent. 

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Membre, 43ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Jane Doe a dit :

On ne peut pas tout oublier, violence, traumatisme, guerre, deuil... ce sont des souvenirs qui blessent l'esprit, parfois le corps, qui sont là visibles en permanence. La résilience permet à certains de vivre avec et malgré elles. D'autres survivent. D'autres en meurent. 

Oui il est évident que si on a eu un événement "grave" dans le passé il restera à jamais en et avec nous... Lorsque je parle d'oubli concernant le passé je parlais d'une manière "générale" en pensant au terme "passé" de manière objective et non à des cas extrêmes...

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 263 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 14 heures, HDXcr4k a dit :

 mais bien sur que oui ! et tu sais pourquoi !parce que je suis trop occupé 

je vie je jour le jour  j'imagine pas ! je veux !! j'aurais ce que je veux!

Pour la bonne orthographe commence les cours vite et  maintenant, car ça pourra te servir à l'avenir...

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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 16 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Le passé est un fantôme, un monstre, un serpent venimeux qui paralyse tous les possibles! ("Moi", sorry...)

Qu'en pensez-vous?

 

Edit: plus de précisions sur mon point de vue ici (dans une réponse que je fais sur forumfr)

Le passé est ce qui a déterminé ce que vous êtes aujourd'hui.. il ne peut plus être changé .. le plus important et le seul moment sur lequel nous pouvons influer est le présent !!! C'est lui seul qui déterminera tout le reste de notre vie..

Par contre, je pense que nous ne pouvons pas savoir qui nous sommes réellement, à moins de comprendre nos archétypes personnels, car ils représentent les lunettes psychiques à travers lesquelles nous  nous voyons et nous observons le monde qui nous entoure.

Les archétypes ont une influence sur nous, ils sont le nouveau langage du pouvoir. Ils détiennent des possibilités illimitées quant à la manière dont on peut améliorer notre santé, nos relations, notre bien être, car ils expriment notre essence véritable et notre personnalité. 

Ils permettent de faire un saut quantique sur le plan de l'éveil. Ils sont le moteur de l'inconscient humain, ils sont une porte qui s'ouvre sur une dimension cachée. 

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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)

Voilà un lien si ça vous intéresse de connaître les caractères généraux de chaque archétype. On pourra toujours en reparler ensuite, pour plus de détails,  avec ceux que ça intéresse.

https://nospensees.fr/les-12-archetypes-de-personnalite-de-jung/

Il y en a encore d'autres .. Mais ceux là sont déjà assez révélateurs;

Il y a aussi  :

l'alchimiste...

l'amante, l'amant... 

la conteuse, le ménestrel...

la damoiselle, le chevalier...

l'héroïne, le héros..

la destructrice, le destructeur..

le ou la droguée,

l'enfant,

l'enseignant ou l'enseignante, 

l'esclave,

la guérisseuse, le guérisseur,

le guerrier, la guerrière,

l'hédoniste,

le ou la juge

le médiateur, la médiatrice, 

le père, la mère, 

le parieur, la parieuse, 

le ou la prostitué(e)

le ou la religieuse, 

le réseauteur, la réseauteuse

le saboteur, la saboteuse, 

le ou la victime,

l'athlète,

le ou la branchée,

etc..

Pour ceux qui se débrouillent avec l'anglais https://www.archetypes.com/quiz/

 

 

Modifié par sera-angel
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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Jane Doe a dit :

On ne peut pas tout oublier, violence, traumatisme, guerre, deuil... ce sont des souvenirs qui blessent l'esprit, parfois le corps, qui sont là visibles en permanence. La résilience permet à certains de vivre avec et malgré elles. D'autres survivent. D'autres en meurent. 

Il y a 5 heures, InstantEternité a dit :

Oui il est évident que si on a eu un événement "grave" dans le passé il restera à jamais en et avec nous... Lorsque je parle d'oubli concernant le passé je parlais d'une manière "générale" en pensant au terme "passé" de manière objective et non à des cas extrêmes...

Si je ne m'abuse, Nietzsche disait surtout "est guéri qui a oublié", dans la mesure où la notion d'oubli implique chez lui la guérison, même des cas les plus traumatiques. Mais à la limite, quelqu'un de traumatisé ayant refoulé/"oublié" son traumatisme, est quelqu'un qui a composé et qui compose son existence désormais à la faveur de sa recomposition post-traumatique, serait-elle singulière voire impulsive et maltraitante jusqu'au traumatisme à son tour.

Ainsi, une enfant séquestrée par sa mère, déniant avoir été séquestrée dans sa construction personnelle, et devenant elle-même méchamment autoritaire avec ses enfants et plus généralement son petit monde, par-delà bien et mal, est guérie. Il n'y a qu'un moralisme psychiatrisant débordant de pitié, pour dire "oh non, elle n'est pas guérie mais elle ne le sait pas, elle a refoulé, voyez comment ses maltraitances actuelles s'expliquent par le refoulement de sa maltraitance passée, la pauvre, il faut l'en guérir par ingérence médico-psychologique". En fait, une telle démarche est effectivement ingérente, fondée sur une morale humanitaire se saisissant d'un pseudo-objectivisme psychiatrique comme instrument, pour opérer : c'est (petit-)bourgeois ! ... Or, dans certains contextes socioculturels, il se peut que ce qui est interprété comme une maltraitance-là, soit nécessaire.

En tant de guerre, une mère pourrait très bien régulièrement "séquestrer" ses enfants pour les protéger : le résultat traumatique serait le même - et le moralisme psychiatrisant de pitié, s'en saisissant dans son pseudo-objectivisme instrumental, de dire que c'est en fait un immense amour dans un traumatisme de guerre ... Le certificat de justification traumatique est décerné non au nom d'une mauvaise mère, mais d'un mauvais milieu. Quand bien même ! tel petit enfant, avec ses petits moyens de compréhension, aura subi sa mère anxieuse et énervée jusqu'à l'autoritarisme de lui dire de la boucler, parce que s'il continue de geindre ils y passeront tous. Dans les deux cas de cette mère pendant la guerre, et de cette mère réellement séquestrante ce qui s'appelle séquestrer, l'enfant ne pourrait rien voir d'autre que de la bienveillance, de la part de celle qui le soigne néanmoins, et dont l'enfermement est supposé en être une forme (de soin).

Que cela crée des profils psychologiques singulièrement tordus ("oui mais ce n'est pas de leur faute", geint le moralisme psychiatrisant de pitié) ... que cela crée des profils psychologiques singulièrement tordus, ces profils ne sont en fait interprétés pour tordus qu'au nom d'une normalité douillette. Car au contraire, dans les contextes d'affrontements intra-familiaux et sociaux ainsi que sociopolitiques et internationaux que je viens de décrire, les enfants se sont développés logiquement. Ce qui pour le commun tranquillisé des mortels est tordu, est en fait chez eux une rudesse puissante dans l'autodéfense instinctive nécessaire : ils sont sains ! ... Ce n'est que leur transposition dans les milieux mous des quotidiens sécuritaires, qui les fait passer pour inadéquats ! ...

Concrètement, j'ai rencontré un jour un petit Tchétchène ayant fait sa scolarité en Pologne, finalement collégien en France. Petit enfant, c'était la guerre ; enfant, il a fait des exercices militaires normaux dans la scolarité polonaise ; adolescent, en France, il passait pour méchant. Mais c'est qu'il pouvait bien se foutre de tous les empressements apitoyés, prétendument aimants, attentionnés et bien-intentionnés autour de lui ! l'enfer est pavé de bonnes intentions.

De fait, c'était un roublard ingénieux, qui faisait tourner ce petit monde en bourrique. Il faut en avoir dans la caboche, pour emmerder tout le monde comme il l'emmerdait ! En France du moins ! Personnellement, il avait mon estime, bien que tragiquement il fut dans l'inadéquation socioculturelle. Or ce qu'autrui, Français en l'occurrence, interprétait pour un manque d'amour dans sa jeunesse ... lui, il savait que c'était des formes d'amour spécifiques. Dans le contexte où on a connu la guerre, aimer, ce n'est pas (s')attendrir. Mais aimer, c'est (s')endurcir, voilà tout.

Question de perspective.

il y a une heure, sera-angel a dit :

Voilà un lien si ça vous intéresse de connaître les caractères généraux de chaque archétype. On pourra toujours en reparler ensuite, pour plus de détails,  avec ceux que ça intéresse.

https://nospensees.fr/les-12-archetypes-de-personnalite-de-jung/

Il y en a encore d'autres .. Mais ceux là sont déjà assez révélateurs;

Il y a aussi  :

l'alchimiste...

l'amante, l'amant... 

la conteuse, le ménestrel...

la damoiselle, le chevalier...

l'héroïne, le héros..

la destructrice, le destructeur..

le ou la droguée,

l'enfant,

l'enseignant ou l'enseignante, 

l'esclave,

la guérisseuse, le guérisseur,

le guerrier, la guerrière,

l'hédoniste,

le ou la juge

le médiateur, la médiatrice, 

le père, la mère, 

le parieur, la parieuse, 

le ou la prostitué(e)

le ou la religieuse, 

le réseauteur, la réseauteuse

le saboteur, la saboteuse, 

le ou la victime,

l'athlète,

le ou la branchée,

etc..

Pour ceux qui se débrouillent avec l'anglais https://www.archetypes.com/quiz/

Tout ceci ne tient absolument pas compte de la relativité perspective, personnelle et socioculturelle, dont je viens de parler rapport @Jane Doe et @InstantEternité. Je renvoie là, à titre réflexif, sans garantie.

Modifié par Marzhin
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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
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il y a 30 minutes, Marzhin a dit :

 

Tout ceci ne tient absolument pas compte de la relativité perspective, personnelle et socioculturelle, dont je viens de parler rapport @Jane Doe et @InstantEternité. Je renvoie là, à titre réflexif, sans garantie.

Ah mais je n'avais pas fait de lien entre votre commentaire et le mien .. 

 

Mieux encore qu'oublier ... INTEGRER les choses comme ayant eu lieu... puisqu'elles ont eu lieu donc pourquoi essayer de les oublier ?!

 

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, sera-angel a dit :

Mieux encore qu'oublier ... INTEGRER les choses comme ayant eu lieu... puisqu'elles ont eu lieu donc pourquoi essayer de les oublier ?!

Le fait est qu'on peut intégrer en oubliant, et que c'est peut-être l'intégration la plus forte - c'était tout mon propos !

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 15 heures, Tequila Moor a dit :

:lol:

Je suis enchanté de rencontrer, ne serait-ce que virtuellement, l'un des discrets programmeurs du célèbre Pipotron :

http://www.pipotron.free.fr/

http://bluepsi.free.fr/cybertechno/pipotron/pipotron.html

Bonjour Tequila Moor, poigne de mains

A oui effectivement, c'est sympa aussi cette base de données de vocabulaire.

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Promethee_Hades a dit :

Afin de circonvenir à la dualité de la situation intrinsèque, il serait intéressant de prendre en considération que dès que je t'ai croisée dans la salle d'embarquement pour Dubai où je lisais le Financial Times, il m'est immédiatement apparu que tu avais clairement trop bu. En découvrant ton regard si bleu, j'ai été littéralement envoûté. Tu avais un air si mystérieux que je ne résiste pas à l'envie de t'écrire pour savoir si ton ramage se rapporte à ton plumage. Alors, s'il te plaît... Partons à Bali, j'ai un super plan Q à Troie mais avec la dégradation conjoncturelle, on ne peut se passer d'imaginer les relations des problématiques s'offrant à nous, avec toute la prudence requise.simultanéité des organisations matricielles envisageables, même si ce n'est pas facile.

qu'est-ce qui vous chiffonne dans ce que j'ai dit ? où voyez-vous matière à vous emporter de la sorte ? Dites-moi ce qui vous met en rage ? 

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 30 minutes, moch niap a dit :

qu'est-ce qui vous chiffonne dans ce que j'ai dit ? où voyez-vous matière à vous emporter de la sorte ? Dites-moi ce qui vous met en rage ? 

Rien,  je ramasse les chiffons pour faire du papier pour me faire un trois feuilles.

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