Du savoir et de la connaissance.

Quelle différence faites-vous, si vous la faites, entre savoir et connaissance? 

Peut-on connaître sans savoir? Savoir sans connaître?

Merci de votre participation.

Sans te connaitre je sais deja que ce sujet glissera inévitablement sur des choses que je ne connais pas et dont je ne veux rien savoir

Sçavoir fait science. La connaissance reçoit, en plus, les expériences personnelles.

il y a une heure, Guillaume_des_CS a dit :

Quelle différence faites-vous, si vous la faites, entre savoir et connaissance? 

Peut-on connaître sans savoir? Savoir sans connaître?

Merci de votre participation.

Je n'ai pas de connaissances, et j'ai un peu de savoir. Je travail à perdre l'un et me rendre disponible à l'autre.

Le savoir pour moi, est tout ce qui fait que nous rendons la réalité plus réelle. Le savoir se trouve dans les livres, dans les écoles, dans les dires de tout un chacun. Tout le monde y a accès à plus ou moins grande échelle, et elle a tendence à nous différencier et nous sentir supérieurs ou inférieurs aux autres, tellee une jauge, ou une balance. A force d'observer, j'en ai déduit ceci:  plus les gens ont du savoir plus ils sont "bouchés" pour autre chose. Mais aussi, plus ils savent plus ils font de bruits, plus ils parlent, plus ils utilisent des mots et des conceps complexes, plus ils perdent les pieds sur terre et oublient l'essentiel (reste à savoir ce que j'entends par essentiel...mais je ne vais pas encore définir une telle chose: j'aurai peur de la faire disparaître!). Le savoir nous comble de baggages, de références, d'orgueil. Le savoir ne peut qu'être outil, mais encore faut-il connaître l'utilité de ces outils!

La connaissance pour moi est totalement différente. La connaissance ne s'acquiertpas, c'est elle qui nous apprivoise. Elle ne peut le faire que lorsque nous nous vidons de tout savoir, lorsque nous avons fait le vide de toutes ces illusions que nous croyons être la réalité. La connaissance fait silence en nous, elle nous place dans un monde fait de lumière et nous rend humble.

il y a une heure, Guillaume_des_CS a dit :

Quelle différence faites-vous, si vous la faites, entre savoir et connaissance? 

Peut-on connaître sans savoir? Savoir sans connaître?

Merci de votre participation.

Savoir est du domaine de la pensée, de l'avoir du "moi". Croire à tout les dieux de la Raison.

Connaître c'est être, plus profondément que par l'identification et sans nécessité de mot(maux) de tête. Etre lié, être-avec, être aussi ce qui nous est étranger.

Par nos savoirs nous tentons de soumettre la totalité à notre entreprise, à nous l'approprier. La connaissance nulle volonté ne se l'approprie, nul ruse ne la prend au piège. C'est elle qui nous possède, si je puis le dire ainsi, quand le "moi" accepte de se mettre en retrait et que se conjuguent les actes et le silence, c'est que l'intelligence est en prise.

Définir la connaissance ? Lao Zi disait que le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao.

Il y a 6 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Quelle différence faites-vous, si vous la faites, entre savoir et connaissance?

Aucune.

On peut connaître des gens sans rien savoir d'eux .. 

De même que l'on est et  manquer de savoir être ou faire quelque chose mais manquer de savoir faire ..

Le savoir moins superficiel .. après chacun y met son sens et en fin de compte est ce que ça ne reviens pas au même ...

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Je n'ai pas de connaissances, et j'ai un peu de savoir. Je travail à perdre l'un et me rendre disponible à l'autre.

Le savoir pour moi, est tout ce qui fait que nous rendons la réalité plus réelle. Le savoir se trouve dans les livres, dans les écoles, dans les dires de tout un chacun. Tout le monde y a accès à plus ou moins grande échelle, et elle a tendence à nous différencier et nous sentir ......

Il y a 5 heures, Junayd a dit :

 

Savoir est du domaine de la pensée, de l'avoir du "moi". Croire à tout les dieux de la Raison.

Connaître c'est être, plus profondément que par l'identification et sans nécessité de mot(maux) de tête. Etre lié, être-avec, être aussi ce qui nous est étranger.

Par nos savoirs nous tentons de soumettre la totalité à notre entreprise, à nous l'approprier. La connaissance nulle volonté......

 

il y a 59 minutes, riad** a dit :

Et oui! Picoler rend malade! Qui plus est, picoler au lit!!!

Au départ, j'ai pensé aucune, mais je ne sais pas, j'ai le sentiment qu'il y en a une. En réfléchissant, il m'est venu Savoir, savoir-être, savoir-faire. J'en ai conclu que pour moi le savoir est une somme de connaissances que l'on utilise, que l'on manipule au quotidien.

La connaissance serait alors "l' unité" que l'on apprend à "maîtriser" pour savoir la manipuler au sens l'utiliser.

On peut faire une différence notamment par l'étymologie entre savoir et connaissance que je trouve sans intérêt dans l'utilisation contemporaine de ces synonymes.

Mais je trouve le concept d'épistêmé qui regroupe les 2 notions plus riche.

Puisqu'il définit non seulement la manière d'acquérir la connaissance que le groupe des connaissance qu'on va considérer comme étant des connaissances...au regard des moyens d'investigation qui sont différents selon les époques 

Ce qu'on a considéré comme étant un savoir à une époque s'est révélé être une erreur au regard de nouveaux moyens d'investigation 

Y a t'il une révolution épistémologique à attendre qui revolutionnerait nos savoirs et nos connaissances actuelles ?

Imaginons la détection d'une onde morphogénetique à la sheldrake, a une quelconque ontologie non observée ou encore a des méthodes transcendant les moyens theoriques actuels traduits par les mathématiques, par exemple une heuristique type deep learning 

Le fait intéressant est plutôt dans le point commun entre savoir et connaissance 

Plus on en sait, plus on mesure l'étendue de la précarité du savoir et l'infinitude de la méconnaissance 

Pourtant ce monde d'experts réclame des sachants convainquants.

Trump est une émanation de la sottise humaine.

Sachant qu'un homme cumule a peu près toutes les caractéristiques de la connerie humaine, quel est le processus supérieur a la connaissance qui dote cet individu du pouvoir suprême 

Une limite du savoir et de la connaissance, un post truth, un epistêmé qui nous dote d'un regard illuminé sur le monde a défaut d'être lumineux 

L'important n'est pas ce que l'on sait mais ce que les autres pensent que vous saurez faire.

Et ce vecteur s'adresse à l'irrationalité.

Plus forte dans les affaires humaines que le savoir.

Imaginons un dialogue entre deux personnes assises l’une en face de l’autre. L’une, A, dit à à l’autre, B, « je sais tout de toi, ta vie je la connais de bout en bout ».Alors B répond « pour autant tu ne me connais pas ».

Complexité  du langage : A identifie savoir et connaissance, B non.

il y a 14 minutes, Annalevine a dit :

Imaginons un dialogue entre deux personnes assises l’une en face de l’autre. L’une, A, dit à à l’autre, B, « je sais tout de toi, ta vie je la connais de bout en bout ».Alors B répond « pour autant tu ne me connais pas ».

Complexité  du langage : A identifie savoir et connaissance, B non.

J'ai pas bien compris ce que vous avancez!

Je dirai que A est un bon bluffeur! Je pense qu'en effet, on peut beaucoup savoir d'une personne, et même dans les moindres détails, mais ce qui manque, c'est ce qui s'est construit en elle pour expliquer ses comportements. Et, même si c'était faisable, comment être sûre des réactions qui seront enfantées suite à ces constructions internes? Savoir tout d'une autre personne correspond à mettre dans un ordinateur toutes les données et assurer que c'est la même personne. Pour moi il manque beaucoup de données, tellement que c'en devient faux d'affirmer qu'on peut connaître une personne! Alors, oui on peut en savoir beaucoup, savoir infiniment de choses, mais ça reste du savoir, pas la connaissance.

Le savoir peut se cumuler autant qu'on veut, jamais nous ne posséderons la connaissance...pour moi!

Je suppose aussi que je ne dis pas l'inverse de ce que vous dites, mais pour moi, vous ne m'avez pas du tout éclairci quant à la différence que vous voyez entre savoir et connaissance

il y a 28 minutes, Ambre Agorn a dit :

J'ai pas bien compris ce que vous avancez!

Je dirai que A est un bon bluffeur! Je pense qu'en effet, on peut beaucoup savoir d'une personne, et même dans les moindres détails, mais ce qui manque, c'est ce qui s'est construit en elle pour expliquer ses comportements. Et, même si c'était faisable, comment être sûre des réactions qui seront enfantées suite à ces constructions internes? Savoir tout d'une autre personne correspond à mettre dans un ordinateur toutes les données et assurer que c'est la même personne. Pour moi il manque beaucoup de données, tellement que c'en devient faux d'affirmer qu'on peut connaître une personne! Alors, oui on peut en savoir beaucoup, savoir infiniment de choses, mais ça reste du savoir, pas la connaissance.

Le savoir peut se cumuler autant qu'on veut, jamais nous ne posséderons la connaissance...pour moi!

Je suppose aussi que je ne dis pas l'inverse de ce que vous dites, mais pour moi, vous ne m'avez pas du tout éclairci quant à la différence que vous voyez entre savoir et connaissance

Je pense que vous avez exprimé dans votre post ce que je voulais dire. La différence entre savoir et connaissance. Je pense tout de même que comprendre le fonctionnement psychique de l’autre n’épuise pas la connaissance que nous pouvons avoir de lui.

Le 15/11/2019 à 09:18, Guillaume_des_CS a dit :

Quelle différence faites-vous, si vous la faites, entre savoir et connaissance? 

Peut-on connaître sans savoir? Savoir sans connaître?

Merci de votre participation.

Si on voulait faire une différence, on pourrait dire que savoir c'est être instruit, comme un érudit peut l'être, mais sans pour autant comprendre en profondeur, avoir une vue d'ensemble a 360 degrés, ceci désignant plutôt "avoir la connaissance de".

Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

Imaginons un dialogue entre deux personnes assises l’une en face de l’autre. L’une, A, dit à à l’autre, B, « je sais tout de toi, ta vie je la connais de bout en bout ».Alors B répond « pour autant tu ne me connais pas ».

Complexité  du langage : A identifie savoir et connaissance, B non.

Ou plus certainement parce que l'expression connaître une personne existe

Alors que savoir une personne n'existe pas

Et que cette expression est connue des deux.

Si on decrète une différence savoir-connaissance, les exemples peuvent être discutés systématiquement