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Peut-on faire ce que l'on veut "en philosophie" ?

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Marzhin

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Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
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il y a 2 minutes, Marzhin a dit :

Que voulez-vous dire ?

C'est ce que je tentais de vous expliquer, en parlant de la différence fondamentale entre le savoir et la connaissance.

Ce sont deux démarches contraires. L'une emmagasine, l'autre fait le vide.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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il y a 4 minutes, Zerethoustre a dit :

C'est ce que je tentais de vous expliquer, en parlant de la différence fondamentale entre le savoir et la connaissance.

Ce sont deux démarches contraires. L'une emmagasine, l'autre fait le vide.

Question de définitions ! Jamais vous n'avez rien défini, ni surtout expliqué, en l'occurrence, y compris dans leurs relations avec le socratisme platonicien.

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Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Marzhin a dit :

Question de définitions ! Jamais vous n'avez rien défini, ni surtout expliqué, en l'occurrence, y compris dans leurs relations avec le socratisme platonicien.

La maïeutique de Socrate consiste en cela qu'elle "défait", "déconstruit" tout élément se référent au "savoir" car ce qui importe est l'expérience. La maïeutique consiste donc à examiner un instant d'expérience pour en sortir ce qu'il appelle le "bien" le "beau" et le "vrai". S'il contient ces trois caractères, alors il a les éléments requis pour ne plus être un "savoir-reçu", mais un "savoir-examiner". Une fois ce travail fait, la maïeutique consiste à dire à ce savoir :"Oui, d'accord, c'est vrai, mais je n'oublie pas que tu n'es pas la vérité". C'est la première règle pour accéder à la connaissance.   

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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il y a 52 minutes, Zerethoustre a dit :

La maïeutique de Socrate consiste en cela qu'elle "défait", "déconstruit" tout élément se référent au "savoir" car ce qui importe est l'expérience. La maïeutique consiste donc à examiner un instant d'expérience pour en sortir ce qu'il appelle le "bien" le "beau" et le "vrai". S'il contient ces trois caractères, alors il a les éléments requis pour ne plus être un "savoir-reçu", mais un "savoir-examiner". Une fois ce travail fait, la maïeutique consiste à dire à ce savoir :"Oui, d'accord, c'est vrai, mais je n'oublie pas que tu n'es pas la vérité". C'est la première règle pour accéder à la connaissance.   

Toute une technique, donc, comme je disais de sa sophia, que vous relayez fort justement à une forme d'expériencialisme. Jusqu'à preuve du contraire, seule l'espèce humaine philosophe, et précisément quelques un(e)s de ses spécimens ... Reste que cet expériencialisme lui-même, en-deçà du projet philosophique platonicien vers l'Excellent, l'Exquis et l'Essentiel, est problématisable-questionnable-rationnalisable.

Socrate, en son temps, jugeait raisonnablement que l'état des sciences n'était pas sidérant, tandis qu'il se demandait bien comment connaître les dieux - tout en prétendant être inspiré par un daïmon delphique d'Apollon visionnaire, comme en aiguillon surnaturel de sa démarche, typiquement de société grecque ancienne. C'est pour cela que Socrate en revenait doucement à tel expériencialisme, avec modestie. Il n'y a pas à en faire quelque chose de si étonnant, encore que ce fut un coup de génie.

Au reste, vous savez, pour moi, la ou les connaissances sont moins précises que les savoirs, et a fortiori les sciences. On connaît une personne, une ville, une culture, et tout cela n'a pas besoin d'être relayé à la vérité pure, mais se soutient tranquillement du sentiment de validité. Ainsi connaît-on les dieux, sans pouvoir bien les savoir ni surtout les scientifiser, quand on a une vie spirituelle incluant un ou des dieux ! Je suis païen, donc voilà ... Quand je vous disais que c'était une question de définitions !

Mais je vous devine, sur l'usage du terme connaissance en gnosticisme et en développement personnel, gnosticisme dégénéré. Il fait référence au fait littéral de co-naître, ce qui est une forme de conscience de sa propre essence en devenir, voire des essences en devenir de tout, d'où que "la vérité" y serait un bien grand mot. Sauf que, si l'on va bien par là, la vérité désigne étymologiquement (en indo-européen) la fiabilité. Aussi bien, "la vérité pure" comme je disais pour les sciences ci-dessus, désignerait d'abord et avant tout un haut degré de fiabilité. Vous comprenez pourquoi tout cela ne coule pas de source de votre discours ?

 

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 1 heure, Marzhin a dit :

"Qui suis-je ?" ... Reste que le socratisme ne se résume pas à cela.

Si on arrive a définir le je il devient général et ne rempli plus ça fonction personnelle d'être le je.

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
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il y a 5 minutes, qkv a dit :

Qui n'ait pas BLABLA ici???Méme ton miroir le matin, il te fait du BLABLA,autrement il ne te servirait à rien. On a tous une conscience,mais autrui la captera toujours au travers d'un prisme de lumière polarisé. Lors d'un enterrement, j'exprime mes condoléances à un membre de la famille,mes regrets,ça conscience à lui :merci c'était un pourri.

Oui, enfin c'est pas tout à fait du blabla y a quand même des choses intéressante mais moi j'exagère.

Citation

On a tous une conscience

Vous me cherchez là

 

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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il y a 3 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Si on arrive a définir le je il devient général et ne rempli plus ça fonction personnelle d'être le je.

C'est lexicologique.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 1 minute, Marzhin a dit :

C'est lexicologique.

Si on se met a définir le je on se retrouve a le définir comme possibilité composée de perceptions et d'actes ce qui est le cas pour tout. Tout a une certaine grandeur et est soumis a emmagasiner et a reagir en relation.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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à l’instant, Boutetractyxreqs a dit :

Si on se met a définir le je on se retrouve a le définir comme possibilité composée de perceptions et d'actes ce qui est le cas pour tout. Tout a une certaine grandeur et est soumis a emmagasiner et a reagir en relation.

Ah oui, cela marche aussi comme vous dîtes, mais je songeais simplement à pronom personnel servant à l'autodésignation de chacun.

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Membre, 43ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
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Non, je ne pense pas qu'on puisse faire ce que l'on veut en philosophie. Mais cela n'est pas dû à une volonté propre des philosophes mais à la nature de la pensée humaine. Je crois en un univers fini et cyclique, cela veut dire que la pensée humaine n'est pas quelque chose d'infinie (je parle de la vraie pensée profonde et argumentée et non des délires ou des imaginations). C'est pourquoi toutes les philosophies se rejoignent au final, la pensée humaine évolue dans un espace délimité et fini. Jung parlait d'archétype, ces archétypes sont les mêmes pour toute l'humanité quelque soit l'origine géographique, après tout tout le monde sort du ventre de sa mère... cette souffrance originelle que nous partageons tous et qui est à l'origine de toute philosophie : l'existence !

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 15 minutes, InstantEternité a dit :

Non, je ne pense pas qu'on puisse faire ce que l'on veut en philosophie. Mais cela n'est pas dû à une volonté propre des philosophes mais à la nature de la pensée humaine. Je crois en un univers fini et cyclique, cela veut dire que la pensée humaine n'est pas quelque chose d'infinie (je parle de la vraie pensée profonde et argumentée et non des délires ou des imaginations). C'est pourquoi toutes les philosophies se rejoignent au final, la pensée humaine évolue dans un espace délimité et fini. Jung parlait d'archétype, ces archétypes sont les mêmes pour toute l'humanité quelque soit l'origine géographique, après tout tout le monde sort du ventre de sa mère... cette souffrance originelle que nous partageons tous et qui est à l'origine de toute philosophie : l'existence !

Entre ce qui est fini et infini il n'y a qu'un pas. 

Le fini, ayant un début comme une fin, n'existe pas avant le début pour vouloir exister donc involontaire.

L'infini est infini en temps, éternel il existe qu'il le veuille ou non et est donc involontaire.

Donc que l'on soit fini ou infini, l'existence est involontaire, on ne fait pas ce que l'on veut même pas en philosophie.

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Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Marzhin a dit :

Toute une technique, donc, comme je disais de sa sophia, que vous relayez fort justement à une forme d'expériencialisme. Jusqu'à preuve du contraire, seule l'espèce humaine philosophe, et précisément quelques un(e)s de ses spécimens ... Reste que cet expériencialisme lui-même, en-deçà du projet philosophique platonicien vers l'Excellent, l'Exquis et l'Essentiel, est problématisable-questionnable-rationnalisable.

Socrate, en son temps, jugeait raisonnablement que l'état des sciences n'était pas sidérant, tandis qu'il se demandait bien comment connaître les dieux - tout en prétendant être inspiré par un daïmon delphique d'Apollon visionnaire, comme en aiguillon surnaturel de sa démarche, typiquement de société grecque ancienne. C'est pour cela que Socrate en revenait doucement à tel expériencialisme, avec modestie. Il n'y a pas à en faire quelque chose de si étonnant, encore que ce fut un coup de génie.

Au reste, vous savez, pour moi, la ou les connaissances sont moins précises que les savoirs, et a fortiori les sciences. On connaît une personne, une ville, une culture, et tout cela n'a pas besoin d'être relayé à la vérité pure, mais se soutient tranquillement du sentiment de validité. Ainsi connaît-on les dieux, sans pouvoir bien les savoir ni surtout les scientifiser, quand on a une vie spirituelle incluant un ou des dieux ! Je suis païen, donc voilà ... Quand je vous disais que c'était une question de définitions !

Mais je vous devine, sur l'usage du terme connaissance en gnosticisme et en développement personnel, gnosticisme dégénéré. Il fait référence au fait littéral de co-naître, ce qui est une forme de conscience de sa propre essence en devenir, voire des essences en devenir de tout, d'où que "la vérité" y serait un bien grand mot. Sauf que, si l'on va bien par là, la vérité désigne étymologiquement (en indo-européen) la fiabilité. Aussi bien, "la vérité pure" comme je disais pour les sciences ci-dessus, désignerait d'abord et avant tout un haut degré de fiabilité. Vous comprenez pourquoi tout cela ne coule pas de source de votre discours ?

 

Ahhh la gnose... :) 

Croyez-le, je comprends votre scepticisme, et il est sain.  

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 35 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Entre ce qui est fini et infini il n'y a qu'un pas. 

Le fini, ayant un début comme une fin, n'existe pas avant le début pour vouloir exister donc involontaire.

L'infini est infini en temps, éternel il existe qu'il le veuille ou non et est donc involontaire.

Donc que l'on soit fini ou infini, l'existence est involontaire, on ne fait pas ce que l'on veut même pas en philosophie.

Si on fait ce que l'on veut en philosophie c'est en rapport au bon choix. Le bon choix ne peut pas être égoïste ou que pour l'autre. Le bon choix est bon pour tout et tous.

Mais le bon choix en rapport a la volonté consiste a être fait en ayant pas choix si ce n'est faire le bon choix et malgres que cela soit en ayant tous les choix pour faire le bon choix, il en est que cela reste en ayant pas de choix, ce qui est involontaire.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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il y a une heure, InstantEternité a dit :

Non, je ne pense pas qu'on puisse faire ce que l'on veut en philosophie. Mais cela n'est pas dû à une volonté propre des philosophes mais à la nature de la pensée humaine. Je crois en un univers fini et cyclique, cela veut dire que la pensée humaine n'est pas quelque chose d'infinie (je parle de la vraie pensée profonde et argumentée et non des délires ou des imaginations). C'est pourquoi toutes les philosophies se rejoignent au final, la pensée humaine évolue dans un espace délimité et fini. Jung parlait d'archétype, ces archétypes sont les mêmes pour toute l'humanité quelque soit l'origine géographique, après tout tout le monde sort du ventre de sa mère... cette souffrance originelle que nous partageons tous et qui est à l'origine de toute philosophie : l'existence !

Un tel propos, pour être valide, présupposerait que vous soyez revenu de tout, pour pouvoir ainsi tout résumer au même. Quoique je comprenne votre thèse initiale, que la pensée humaine est finie, je ne peux que le relier à un kantisme. Au-delà, le jungisme se discute tellement, à mon sens ! Non que je le récuse, mais que même dans le jungisme, il est possible de dire que les archétypes se culturalisent, se particularisent, se singularisent symboliquement, et même que les comparaisons inventent l'archétype tout en témoignant pourtant de tendances humaines puissantes, mais enregistrées a posteriori. Or, comme dit Montaigne, "comparaison n'est pas raison".

Il n'y a pas deux archétypes comparables, ou bien vous devenez un pérennialiste qui schématise tout en prétendant que tout vaut tout : autant d'assertions d'une témérité maladivement schématiques, tout comme chez René Guénon. A force de prétendre traiter de Tout-en-Un, on ne parle plus que de Rien, et c'est nihiliste. Un comble, pour quelqu'un qui, comme vous, a choisi Nietzsche pour avatar !

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Membre, 36ans Posté(e)
Coucoulacompagnie Membre 8 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 11/11/2019 à 17:47, Marzhin a dit :

Vraie question : peut-on faire ce que l'on veut en philosophie ? ... Ce n'est pas évident, et cela interroge fatalement sur le à quoi la philosophie est-elle bonne, mais aussi la philosophie est-elle une méthode ? ... En effet, il est de sens commun, de dire que tout le monde philosophe parfois, du moment qu'il se pose de grandes questions et qu'il tente d'y répondre. Est-ce si vrai ? ... Suffit-il de penser et, mieux, de réfléchir, pour philosopher ? ... Rien n'est moins sûr.

Tout le monde pense, du moins, si par penser nous ne jouons pas sur les mots, du style "il y a penser et penser, la pensée du commun des mortels et la pensée du penseur". Tout le monde pense, c'est-à-dire que tout le monde a des pensées qui lui viennent, des idées, des envies, des projets, des manières de faire et de se gérer. Tout le monde pense, du moindre travailleur (même s'il n'y a pas de sot métier, que des bas salaires ... ) jusqu'à notre outrancier de président-"philosophe" (qui se prend, peut-être, pour le roi-philosophe platoncien, qui sait ? à tort ou à raison, ma foi ! ce n'est pas le débat).

Donc, tout le monde pense, et c'est ainsi que tout le monde a parfois de bonnes idées, des petits coups de génie, etc. que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle. On peut même dire qu'il y a des surdoués dans leurs domaines, sans aucun problème. Et pourtant, philosophent-ils ? ... Difficile d'oser le dire.

Par contre, on peut supposer que tout le monde ne réfléchit pas. Hélas ou pas, tout le monde ne réfléchit pas, puisque réfléchir, comme son nom l'indique, procède à une pensée de la pensée, c'est-à-dire à une réflexion comme en reflet spéculaire dans le miroir, de la pensée. Un retour sur soi de la pensée, et ce n'est pas évident même pour "un penseur", de savoir quand est-ce qu'il réfléchit vraiment, ou bien quand est-ce qu'il s'adonne seulement au cours de ses pensées comme tout le monde. Mais enfin, il semble que "le penseur" soit la personne qui réfléchisse, c'est-à-dire la personne qui donne de la profondeur à sa pensée, qu'il médite, soit parce qu'il aurait des dispositions pour la lenteur, la prudence et la réserve psychiques, soit parce qu'il aurait travaillé sa faculté de penser en creusant, en méditant. Cela en fait-il pourtant un philosophe ? ... On hésite. C'est possible. Donc c'est aussi impossible.

Qu'est-ce qui différencie le philosophie en acte, de la pensée courante et même de la réflexion ou pensée profonde ? ... Il semble que ce soit une méthode, ou du moins un parti-pris : celui de la clarté, quitte à se perdre en spéculations au pire, ce qui implique donc parfois des pensées "alambiquées" quand on n'y est pas habitué. Car, en effet, s'il existe des pensées tortueuses ne menant à rien, il existe aussi des pensées alambiquées bien obligées d'être alambiquées, pour rendre compte clairement de leurs subtilités. C'est paradoxal, mais l'alambiquage ne s'oppose pas à la clarté, ni la clarté à l'alambiquage. Il faut par contre que le circuit d'un alambic soit suivable par la pensée, quitte à s'y user un peu, sans sombrer dans le tortueux, pour que la pensée soit claire. On fait souvent reproche aux philosophes de ne pas être clairs, mais c'est l'erreur de celui ou celle qui a du mal à s'y user, or tout le monde n'est pas fait pour s'y user je crois, du moins tous les moments ne se prêtent pas à s'y user, et comme en littérature ou ailleurs, il se fait en philosophie "des rencontres" avec un auteur, avec une pensée philosophique, avec une philosophie en particulier.

C'est donc que la philosophie est une exigence et une rigueur, dans son aboutissement, même s'il nous arrive à tous d'avoir des intuitions philosophiques, et que nous développons tous parfois des discours à caractère philosophique. Vous m'en direz tant.

Ce qui différencie peut-être le philosophe du philopasophe, ce sont les actes et les non dits.

Tout se trouve entre les lignes.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
à l’instant, Coucoulacompagnie a dit :

Ce qui différencie peut-être le philosophe du philopasophe, ce sont les actes et les non dits.

Tout se trouve entre les lignes.

Nietzsche serait entièrement d'accord, il y a un paragraphe disant cela en substance chez lui.

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Membre, 36ans Posté(e)
Coucoulacompagnie Membre 8 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)
à l’instant, Marzhin a dit :

Nietzsche serait entièrement d'accord, il y a un paragraphe disant cela en substance chez lui.

Oui, il est très intéressant 

Peut-être que la philosophie, c'est aussi le fait de réfléchir au travers de ceux qui ont beaucoup plus réfléchi que nous mêmes.

L'Art de penser pas soi même, une des définitions les plus fausses qui soit est intimement connecté à la manière de penser des autres.

Comme le gendarme et le voleur ou comme marie antoinette devant son boureau.

L'un renvoie à l'autre ce qu'il ne voudrait pas savoir de lui-même 

La réflexion est éblouissante puisqu'elle n'emet pas, elle renvoie.

  • Waouh 1
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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 859 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Coucoulacompagnie a dit :

Oui, il est très intéressant 

Peut-être que la philosophie, c'est aussi le fait de réfléchir au travers de ceux qui ont beaucoup plus réfléchi que nous mêmes.

L'Art de penser pas soi même, une des définitions les plus fausses qui soit est intimement connecté à la manière de penser des autres.

Comme le gendarme et le voleur ou comme marie antoinette devant son boureau.

L'un renvoie à l'autre ce qu'il ne voudrait pas savoir de lui-même 

La réflexion est éblouissante puisqu'elle n'emet pas, elle renvoie.

 "La pensée ne m'appartient pas, mais il m'appartiens de penser" 

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 859 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, riad** a dit :

Tout à fait, et jusque-là, tu détiens le seul message qui a du sens durant les quatre pages de ce sujet, le reste c'est du blabla.
 

Alors, en fait, tu ne devrais pas formuler comme ça, tu devrais dire : " tu détiens le seul message auquel je trouve du sens ... " 

parce que ,si trois graines issues de la même plante poussent différemment selon l'endroit où on les plante, c'est aussi vrai pour  une seule  graine : si les propos de quelqu'un ne veulent rien dire pour toi, peut être qu'ils sont clairs pour quelqu'un d'autre, tout comme ce que je dis peut être insupportable pour certains ( et encore, je t'assure que j'ai souvent  le pied sur le frein :D)

La sagesse, avec un petit travail, ça se trouve  facilement,par exemple les propos, soit tu les prends bien, soit tu les laisse :)

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